Espagne

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Casque Modèle 26

Fiche

  • Dénomination : Casque modèle 26 "con ala".
  • Créé par l'arsenal national d'artillerie de Trubia.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe constituée de 3 pattes en cuir, cousues sur un cerclage en cuir.
  • Jugulaire en cuir, fixation par boucle à ardillon.
  • Caractérisitiques : variante du modèle 21, considéré comme modèle 26 "sans visière".
  • Fabriqué à partir de 1926.
  • Distribué à partir de 1930.
  • Pays d'origine : Espagne.
  • Période d'utilisation : de 1930 jusqu'aux années 1950.
  • Matériaux : acier laminé de 1,1 à 1,8 mm.
  • Poids : 1050 g.
  • Taille : unique.
  • Couleur : Gris ciment puis vert olive mat.
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Exemplaire dans sa condition d'origine.
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Exemplaire reconditionné après 1943.

Historique

L'Espagne, neutre durant la Première Guerre mondiale, observe néanmoins le conflit avec attention et suit de près les avancées techniques des différentes nations belligérantes. À l'issue du conflit, tous les pays européens se lancent précipitamment dans la fabrication ou l'adoption de casques en acier pour leurs troupes, à la lumière de l'expérience acquise durant la Grande Guerre. L'Espagne, bien qu'elle ne soit en conflit avec aucune nation, n'entretient pas pour autant de relations véritablement amicales en Europe. Elle est en revanche engagée depuis 1911 dans une guerre coloniale longue et sanglante en Afrique du Nord, bien que très localisée géographiquement. Probablement en raison du climat spécifique à ce théâtre d'opérations, il n'est alors pas envisagé de remplacer les coiffures légères de type colonial portées par les forces armées par un casque métallique.

Au cours des années 1920, l'armée espagnole amorce néanmoins des recherches en vue d'adopter un casque en acier pour mieux protéger ses troupes. Plusieurs fabricants, tant espagnols qu'étrangers, sont sollicités pour concevoir un projet de casque. De ces démarches, deux prototypes principaux émergent :
– Le premier est proposé par la société Hijo de B. Castels de Barcelone, connue auparavant pour la fabrication de casques de parade destinés à la cavalerie. Ce modèle présente une silhouette rappelant celle du casque Adrian modèle 1915 français. Cependant, il n'est pas retenu en raison de sa conception trop complexe et artisanale, inadaptée à une production à grande échelle.
– Le second prototype résulte d'un projet dirigé par le commandant d'artillerie Don Antonio Ramirez de Arellano, en poste à l'arsenal d'artillerie de Trubia. Produit à environ 150 exemplaires, ce modèle s'apparente au casque Berndorfer autrichien, avec une visière très courte. Bien qu'il ne soit pas retenu non plus, sa forme préfigure déjà les futurs casques de l'armée espagnole. Désireux de réduire les coûts de production tout en améliorant le modèle, le commandant Ramirez poursuit ses travaux, lesquels aboutissent à la création du casque modèle 21, hérité du prototype qu'il avait lui-même conçu.
Ce casque est désigné modèle 21 en référence à l'année de sa conception. Un plan de production est lancé pour la fabrication de 12 000 unités en 1930. En 1926, l'arsenal de Trubia propose une variante du casque modèle 21, dont la forme est évasée vers l'extérieur afin de former une large visière. Outre une meilleure protection, cette modification permet également de faciliter l'identification. Ce modèle est désigné modèle 26 "con ala" (avec aile), tandis que par analogie, le modèle 21 est renommé modèle 26 "sin ala" (sans aile). Une commande de 1 500 exemplaires est alors lancée pour cette seconde version.
Dans ce contexte un peu chaotique, le casque modèle 26 avec visière est officiellement adopté par l'arrêté royal n°363 du 3 novembre 1930. Les casques sans visière, déjà fabriqués, sont mis en stock en prévision d'une vente à l'étranger. En 1931, un budget est approuvé pour la fabrication de 20 000 casques avec visière, entérinant définitivement le rejet du modèle sans visière.
À cette époque, l'Espagne est profondément minée par des tensions sociales, économiques, culturelles et politiques persistantes depuis des générations. La proclamation de la Deuxième République en 1931 ne fait qu'attiser ces divisions : contesté à droite comme à gauche, le régime n'a pas eu le temps de s'installer durablement. Deux grandes peurs se développent alors : celle d'une révolution bolchevique et celle du fascisme. En 1934, la gauche se soulève en réaction à l'entrée au gouvernement de la Confédération espagnole des droites autonomes, victorieuse des élections de 1933. C'est lors d'une insurrection armée menée par des syndicats de mineurs dans les Asturies, en 1934, que le casque modèle 26 connaît son baptême du feu, lors de la sanglante répression menée par l'armée, qui fait plusieurs milliers de morts.
L'arrivée au pouvoir du Frente Popular à la suite de sa victoire électorale provoque une recrudescence des troubles civils et des violences politiques au printemps 1936. L'assassinat de José Calvo Sotelo, chef d'un parti de droite, perpétré avec la complicité de membres du parti au pouvoir, voire du gouvernement, constitue un point de bascule. Il provoque le ralliement de nombreux indécis à l'idée qu'un soulèvement était légitime, y compris Franco lui-même. Ce soulèvement, préparé de longue date, éclate le 18 juillet 1936, mais son échec partiel débouche sur une guerre civile imprévue.
Durant le conflit, une multitude de casques sont utilisés par les différents camps. Les troupes nationalistes, guidées par Francisco Franco, tout comme les troupes républicaines, sont initialement équipées des modèles 21, 26 et 34 (ce dernier, conçu en 1934, est proche du modèle 26 avec visière, mais sa coiffe est montée sur une armature métallique ; il est produit par l'arsenal d'Eibar, dans la province basque du Gipuzkoa), issus des stocks de l'armée espagnole.
Au cours de la guerre, les deux camps reçoivent également des casques étrangers :
– Les nationalistes sont approvisionnés en casques italiens M933, portugais M916 et allemands modèle 35, fournis respectivement par l'Italie, le Portugal et l'Allemagne, dont les régimes fasciste, autoritaire et national-socialiste soutiennent Franco. Ces pays envoient même des troupes pour appuyer le camp nationaliste.
– Les républicains, de leur côté, reçoivent des casques soviétiques Ssh 36, tchécoslovaques Vz 30 et français Adrian modèle 26 (ces derniers étant dépourvus de fente pour l'attribut), livrés par l'URSS, la Tchécoslovaquie et la France. Seule l'Union soviétique envoie officiellement des troupes, tandis que des volontaires tchécoslovaques et français rejoignent les Brigades internationales de leur propre initiative.
Particulièrement violente et durablement traumatisante, la guerre d'Espagne est tristement célèbre pour ses exactions multiples. Elle voit les premiers bombardements aériens sur des civils, perpétrés par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, alliés de Franco.

Modèle 21.
Modèle 21 ou modèle 26 "sans visière".

Elle est aussi marquée par l'élimination du POUM et de ses responsables anti-staliniens par le NKVD, ainsi que par des massacres spontanés de suspects, d'hommes d'Église ou de membres des classes moyennes, commis par des anarchistes et des communistes dans les mois qui suivent la sédition militaire. Le nouvel État nationaliste se construit dans la terreur et une épuration systématique.
Cette guerre civile constitue également un prélude à la Seconde Guerre mondiale, les futurs belligérants européens y testant déjà leurs doctrines militaires. La France et le Royaume-Uni, optant pour la non-intervention, imposent un blocus des exportations d'armes, tout en autorisant l'engagement des Brigades internationales aux côtés des républicains.
Les troupes nationalistes, victorieuses en 1939, récupèrent un matériel hétéroclite et reconstituent leurs stocks à partir de l'équipement saisi aux troupes républicaines. Ainsi, en 1939, l'armée franquiste dispose de casques de modèles divers.
Dans une volonté d'unifier son armée et de rompre avec l'image du soldat populaire coiffé du modèle 26, l'Espagne se lance à la recherche d'un nouveau casque. Le modèle à venir doit s'inspirer de l'armée allemande, alors invaincue. Cette tâche est confiée à l'arsenal d'artillerie de Trubia dès fin 1939. Deux prototypes principaux sont alors étudiés :
– Le premier, appelé modèle 40, est dérivé du modèle 26 sans visière, mais avec une silhouette plus moderne rappelant vaguement le casque tchécoslovaque Vz 32.
– Le second, le modèle 41, dérive lui aussi du casque modèle 26, mais ses lignes sont entièrement revues pour aboutir à une forme hybride entre les casques allemands modèles 16 et 35.
Ce dernier prototype aboutit au casque modèle Z-42, utilisé par l'armée espagnole durant toute l'époque franquiste. Malgré une situation économique catastrophique après trois années de guerre, l'adoption du nouveau casque est entérinée par décret le 3 septembre 1942. Il s'agit d'une variante espagnole du casque allemand modèle 35.
Toutefois, en raison de l'incapacité des chaînes de production espagnoles à fournir rapidement ce casque en masse, les anciens modèles 21, 26 et les casques étrangers sont reconditionnés : cela comprend la soudure du support pour l'insigne franquiste, une remise en peinture en vert olive, ainsi que l'installation d'un nouvel intérieur inspiré du modèle 42. Ces casques reconditionnés sont stockés pour une utilisation éventuelle par les réservistes en cas de mobilisation.

Casque modèle 26. Casque modèle 26. Casque modèle 26. Casque modèle 26.
Casque modèle 26. Casque modèle 26. Casque modèle 26.
Casque modèle 26.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.

Le casque modèle 26 est fabriqué en taille unique par emboutissage progressif d'une feuille d'acier laminé, dont l'épaisseur peut varier de 1,1 à 1,8 millimètre. La bordure du casque est découpée après mise en forme et, pour des raisons économiques, elle est simplement ébavurée afin d'en réduire le tranchant.
La bombe est percée de sept trous destinés à l'installation de l'aménagement intérieur, fixé à l'aide de rivets mécaniques. Les rivets latéraux, qui retiennent les passants de jugulaire, ont la particularité d'être creux.
Le casque est mis en couleur avant l'installation de l'aménagement intérieur. Il est peint d'une teinte gris ciment appliquée en finition mate, puis reçoit une dernière couche de peinture à l'extérieur, après la pose de l'aménagement, afin de recouvrir les têtes de rivets.
On peut également noter des différences d'emboutissage d'un exemplaire à l'autre, témoignant d'une fabrication relativement médiocre, reflet du contexte économique difficile que traverse l'Espagne dans les années 1930.
Le casque modèle 26 ne présente aucune marque de production, ni indication de taille.

Les reconditionnements.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Différence d'emboutissage.
Différence d'emboutissage.
Différence d'emboutissage.
 
Bordure franche.
Bordure franche.
Support insigne.
Support insigne.

Au lendemain de la guerre civile, l'armée franquiste récupère une quantité et une diversité importantes de casques. Ces modèles sont utilisés jusqu'à la généralisation du casque modèle Z-42, et font l'objet d'un reconditionnement afin de s'harmoniser avec l'uniforme de la nouvelle armée espagnole. Le reconditionnement peut se limiter à la pose d'un support d'insigne frontal, fixé par deux points de soudure électrique et la bombe est repeinte en vert olive de manière matte.
Cependant, la remise à neuf est souvent complète : les casques sont démontés, décapés, le support d'insigne est soudé sur la face avant, puis l'ensemble est repeint en vert olive mat. Dans certains cas, une peinture vert kaki satinée est utilisée. L'aménagement intérieur est remplacé par une coiffe et une jugulaire neuves.

Insignes.

Insigne Ejército de Tierra.
Insigne "Ejército de Tierra".
Revers.
Revers.
Insigne Ejército de Tierra.
 
Projet numéro 22 de Joaquín Martínez Friera.
Projet numéro 22 de Joaquín Martínez Friera.

Le casque modèle 26, comme l'ensemble des casques reconditionnés par l'armée espagnole à partir de 1943, présente un support frontal destiné à l'installation d'un insigne en laiton doré, propre à l'armée de terre ("Ejército de Tierra"). Cet insigne est créé en 1943 par le lieutenant-colonel de cavalerie Joaquín Martínez Friera, également avocat de renom.
L'idée de concevoir un emblème unique représentant l'ensemble de l'armée émane d'un concours public, approuvé par la Gazette Officielle du Ministère de l'Armée le 7 mai 1942, puis publié au Journal Officiel de l'Armée le 13 mai suivant. Parmi de nombreux participants, le lieutenant-colonel Martínez Friera présente seize propositions. Le concours est toutefois déclaré nul, le jury estimant qu'aucun projet ne présente une qualité suffisante. Néanmoins, plusieurs éléments issus des modèles numéros 7 et 8 proposés par Don Joaquín retiennent l'attention du jury, qui lui demande d'élaborer de nouveaux croquis sur cette base.
Neuf nouveaux modèles sont alors réalisés, parmi lesquels celui finalement retenu et officialisé par décret le 26 janvier 1943. L'emblème représente un aigle surmonté d'une couronne, avec en son centre une épée rouge pointée vers le bas.
L'insigne est fabriqué en laiton embouti en relief, avec l'épée centrale peinte en rouge. Au revers, une patte en laiton soudée à l'étain permet de fixer l'insigne dans le support frontal du casque.

La coiffe :

Gros rivet creux latéral.
Gros rivet creux latéral.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Petit rivet.
Petit rivet.
Jointure cerclage et rivetage.
Jointure cerclage et rivetage.
Revers patte de coiffe (latérale).
Revers patte de coiffe (latérale).
Rabat en feutre pour le rembourrage.
Rabat en feutre pour le rembourrage.
Revers patte de coiffe (avant).
Revers patte de coiffe (avant).
Patte de coiffe.
Patte de coiffe.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La coiffe du casque modèle 26 reprend le principe de celle utilisée dans le Stahlhelm modèle 1916 allemand de la Première Guerre mondiale. Bien que de conception dépassée, présentant un faible pouvoir d'amortissement et une mauvaise aération du crâne, ce type de coiffe en cuir sera conservé dans tous les casques en usage au sein de l'armée espagnole jusqu'à l'apparition du casque modèle Z 42. Elle sera d'ailleurs maintenue lors des opérations de reconditionnement des différents modèles à partir de 1943.
La coiffe est constituée de trois pattes en cuir épais montées sur un cerclage également en cuir. Ce cerclage est réalisé à partir d'une bande de cuir de 2 millimètres d'épaisseur et de 20 millimètres de largeur, dont la longueur correspond — avec un léger surplus — à la circonférence intérieure de la coque. Produit en taille unique, ce cerclage est identique sur tous les exemplaires. Il est jointif à l'arrière par superposition et solidarisé par un ou deux petits rivets mécanique en acier.
Les trois pattes de coiffe sont cousues aux trois tiers du cerclage par une unique ligne de couture effectuée en machine. Elles sont confectionnées dans un cuir épais, le plus souvent de couleur noire, plus rarement fauve. La base de chaque patte se divise en deux parties, chacune percée d'un œillet permettant le passage du lacet de réglage en profondeur.
Le revers de chaque patte est garni d'une bande de feutre épais de couleur ocre ou kaki cousue sur toute sa largeur. L'extrémité libre de cette bande présente une découpe arrondie afin de ne pas dépasser de la patte en cuir.
La coiffe est fixée à la coque par sept rivets mécaniques, dont les deux latéraux — servant également à maintenir les passants de jugulaire — se distinguent par leur fabrication en aluminium, leur large tête hémisphérique et leur structure creuse.
Enfin, à l'instar de la bombe, la coiffe ne comporte aucun marquage de fabrication ni indication de taille.

Les reconditionnements.

Gros rivet latéral.
Gros rivet latéral.
Vue intérieure (notez l'ancien orifice).
Vue intérieure (notez l'ancien orifice).
Petit rivet.
Petit rivet.
Vue intérieure (notez l'ancien orifice).
Vue intérieure (notez l'ancien orifice).
Autre point de maintien.
Autre point de maintien.
Revers patte de coiffe (avant).
Revers patte de coiffe (avant).
Revers patte de coiffe (latérale).
Revers patte de coiffe (latérale).
Patte de coiffe.
Patte de coiffe.
Jointure cerclage et point de maintien arrière.
Jointure cerclage et point de maintien arrière.
     Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

Les casques modèle 26 reconditionnés présentent une coiffe réalisée en cuir fauve, généralement moins épais que celui utilisé pour les coiffes d'origine. Ces coiffes se distinguent par plusieurs caractéristiques spécifiques :
– Les trois pattes de coiffe sont fixées au cerclage en cuir par une unique ligne de couture courant sur toute la longueur de ce dernier.
– Le feutre assurant le rembourrage, cousu au revers de chaque patte, est moins épais que sur les modèles initiaux. Il peut présenter différentes nuances de couleur, allant du gris au gris bleuté.
– Enfin, la coiffe est maintenue à la coque par des rivets mécaniques en laiton. Les rivets latéraux, qui assurent également la fixation des passants de jugulaire, sont plus larges que ceux d'origine. Tous les rivets se caractérisent par une tête plate.
On observe également, dans certains cas, le réemploi d'anciennes coiffes, identifiable par la présence d'anciens orifices inutilisés sur le cerclage.

La jugulaire :

Jugulaire en cuir fauve, partie longue.
Jugulaire en cuir fauve, partie longue..
Passant de jugulaire.
Passant de jugulaire.
     Partie courte avec boucle à ardillon.
Partie courte avec boucle à ardillon.

La jugulaire du casque modèle 26 est composée de deux parties, fabriquées à partir de bandes de cuir épais d'environ 10 millimètres de largeur.
La partie la plus longue, dont l'extrémité libre est taillée en pointe, mesure environ 50 centimètres. Elle comporte une série d'environ 11 trous destinés à s'ajuster sur la boucle à ardillon située à l'extrémité de la partie la plus courte, laquelle mesure environ 8 centimètres.
La boucle à ardillon est équipée d'un rouleau et complétée par une boucle rectangulaire destinée à maintenir l'excédent de la jugulaire.
La jugulaire est fixée au casque par deux passants mobiles constitués chacun d'une boucle rectangulaire insérée dans une patte en laiton repliée sur elle-même. Ce support en laiton est percé afin de pouvoir pivoter autour du rivet mécanique qui maintient également le cerclage en cuir de la coiffe de chaque côté du casque.

Les reconditionnements.

Jugulaire en cuir fauve.
Jugulaire en cuir fauve. Jugulaire en cuir tanné en noir, envers/revers - vue d'ensemble.
Jugulaire en cuir tanné en noir, envers/revers - vue d'ensemble.
Passant articulé.
Passant articulé.
Rivet de maintien.
Rivet de maintien.

Les casques reconditionnés reçoivent une nouvelle jugulaire, généralement confectionnée en cuir tanné noir, plus rarement de couleur fauve. Ces jugulaires présentent souvent un liseré estampé sur toute leur longueur.
Elles sont fréquemment équipées d'un nouveau type de boucle à ardillon, doté d'un double passant destiné à retenir l'excédent de jugulaire. L'ancien type de boucle à ardillon reste toutefois présent, mais de manière plusrare.

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