Angleterre

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Casque EOD Mark III

Fiche

  • Dénomination : "EOD Mark III Helmet and Search Team".
  • Destiné aux techniciens démineurs.
  • Coiffe constituée d'une suspension de type "Riddel" doublée d'une jupe en toile.
  • Jugulaire en toile de nylon avec mentonnière, fermeture par boucle à fermoir à clic.
  • Caractéristique : conçu sur la base d'un casque de motocycliste.
  • Fabriqué à partir des années 1980.
  • Distribué à partir des années 1980.
  • Pays d'origine : Angleterre.
  • Période d'utilisation : de 1980 aux années 1990.
  • Matériaux : fibre de verre.
  • Poids : 1690 g (avec visière 2690 g).
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert olive foncé.
Preview

Historique

La lutte contre les engins explosifs remonte en Angleterre au 19ème siècle à la suite de l'explosion de la péniche "Tilbury" sur le canal du régent dans la ville de Londres : peu avant 5 heures du matin, le 2 octobre 1974, la barge qui était chargée de sucre, de noix, de trois barils de pétrole et environ cinq tonnes de poudre à canon explosa sous le pont Macclesfield, juste à l'extérieur du zoo de Londres. Cette explosion tua l'intégralité de l'équipage, avec la destruction du pont et occasionnant d'important dégâts dans le proche zoo.
En 1875, le major de l'artillerie royale Sir Vivian Dering Majendie rédigea la Loi sur les explosifs, première loi moderne pour le contrôle des explosifs. Il fut également un pionnier dans de nombreuses techniques d'élimination des bombes, y compris des méthodes de manipulation et démantèlement d'explosifs à distance. Ses interventions furent reconnues lors de la campagne à la dynamite des Féniens (en anglais : "Fenian dynamite campaign"), qui fut une campagne d'attentats orchestrée par les républicains irlandais contre l'empire britannique, entre les années 1881 et 1885. Il fut particulièrement remarqué lors de l'attentat de la gare Victoria le 26 février 1884, où il désamorça une bombe avec un mécanisme d'horlogerie qui aurait pu exploser à tout moment.
L'élimination des bombes est devenue une pratique courante durant la première guerre mondiale alors qu'une grande partie des obus tirés par les deux parties se sont avérés être des "ratés". Ceux-ci étaient dangereux pour l'attaquant et le défenseur. En réponse, les Britanniques ont dédié une section d'examinateurs d'artillerie du "Royal Army Ordnance Corps" pour gérer ce problème croissant.
L'invention des fusées d'obus à action retardée par les allemands en 1918 augmentera de manière significative la dangerosité des obus non explosés. Ces fusées deviendront de plus en plus sophistiquées au cours des années 1930 avec l'élaboration des bombes de type UXB (UneXploded Bomb) inventé par Herbert Ruehlemann de la firme Rheinmetall. Ces bombes à action retardée, utilisées pour la première fois par la Légion Condor durant la guerre civile espagnole, provoquent la terreur au sein des populations civiles en raison de l'incertitude du temps avant explosion, compliquant ainsi la tâche pour les désarmer. L'usage de ce type d'arme se généralisera au cours de la seconde guerre mondiale, notamment durant les bombardements du "Blitz".
Les équipes chargées de l'élimination des engins explosifs (en anglais : EOD pour "Explosive Ordnance Disposal") n'avaient au départ aucun outillage spécialisé, ni même formation spécifique ou connaissance disponible. La tâche fut d'autant plus difficile qu'au fur et à mesure que les techniciens apprenaient à neutraliser en tout sécurité une variante de munition, l'ennemi ajoutait ou changeait des pièces pour rendre les efforts de neutralisation plus dangereux.
Les premiers UXB ont été rencontrés à l'automne 1939 avant le "Blitz" et ont été pour la plupart faciles à gérer, principalement par le personnel de la Royal Air Force (RAF) ou de le "Air Raid Precautions" (ARP). Au printemps 1940, les britanniques se rendirent compte qu'ils allaient avoir besoin de nombreux professionnels pour faire face au problème à venir. 25 sections ont été autorisées pour les "Royal Engineers" en mai 1940, 109 autres en juin et 220 en août. Une organisation était nécessaire, et au début du Blitz, 25 "Bomb Disposal Companies" furent créées entre août 1940 et janvier 1941. Chaque compagnie avait dix sections, chaque section ayant un agent de déminage et 14 autres fonctions pour son aide. Six unités sont déployées à Londres en janvier 1941.
Le problème des UXBs a été encore compliquée lorsque le personnel de neutralisation des bombes du "Royal Engineers" a commencé à rencontrer des bombes munies de fusées avec dispositif anti-manipulation, comme par exemple les bombes munies d'une fusée ZUS40, spécialement conçus pour tuer les équipes de déminage.
Les équipes de déminage étaient aidés de scientifiques qui concevaient des méthodes et des équipements pour rendre les interventions plus sûres. L'héritage des équipes modernes EOD du monde entier remonte au "Blitz", lorsque les villes du Royaume-Uni ont été soumises à d'importants bombardements de l'Allemagne.
Le lendemain de la seconde guerre mondiale entraîne la fin des conflits de grande intensité où la lutte conventionnelle fait place à des actions de guérillas. Cette nouvelle forme de combat entraîne une nette augmentation de l'utilisation de dispositifs de minage plus ou moins conçu de manière artisanale mais dont la dissimulation les rend tout autant dangereux.
Entre autres, les techniciens en munitions du "Royal Logistic Corps" (anciennement RAOC) sont devenus très expérimentés dans le déminage des bombes, après de nombreuses années à traiter des bombes posées par l'armée républicaine irlandaise provisoire (PIRA) et d'autres groupes associés à la cause de l'IRA. Les bombes employées par le PIRA allaient des simples bombes artisanales aux dispositifs sophistiqués ou déclenchés par la victime ou encore par interrupteurs infrarouges.

Pour contrer cette nouvelle forme de lutte, l'armée britannique continua de développer ses équipes EOD avec la création d'une unité spécialisée : le 321 EODD Unit (qui deviendra plus tard la 321 EOD Company, et fait maintenant partie du 11 "Explosive Ordnance Disposal and Search Regiment RLC"). Cette unité fut initialement créée pour lutter contre l'augmentation de la violence de l'IRA qui emploie de plus en plus de bombes contre des objectifs économiques et militaires principalement en Irlande du Nord.
Le 321 Coy RAOC (maintenant 321 EOD Sqn RLC) est l'unité la plus décorée (en temps de paix) de l'armée britannique avec plus de 200 récompenses de bravoure, notamment pour des actes de grande bravoure lors de l'opération Banner (1969–2007) en Irlande du Nord.
Les premières unités de démineur ne portaient aucun équipement de protection spécifique, le travail étant souvent effectué torse nu en raison de la chaleur générée par le travail manuel de dégagement ou par le stress de l'intervention.
Bien que la chaleur soit un problème récurrent, des combinaisons EOD furent conçu dans l'objectif de sauver la vie de l'intervenant en cas d'explosion. Les premières combinaisons EOD étaient fabriquées en fibre aramide avec des plaques de blindage métallique ou en matière plastique renforcée de fibres. Leur objectif était de protéger le porteur des blessures par pénétration causées par des fragments d'un engin explosif.
Les combinaisons EOD, constituant plus qu'une simple protection, doivent répondre à plusieurs critères pour permettre le travail du démineur sur une tâche stressante qui nécessite une motricité fine :
- Amortir la colonne vertébrale et la tête au cas où le porteur serait projeté par une explosion.
- Assurer une protection thermique contre la chaleur.
- Conserver une liberté de mouvement pour travailler efficacement.
- Réduire le poids au maximum.
- Être retirable rapidement, pour assurer une intervention médicale d'urgence.
- Assurer le désembuage de la visière pour ne pas réduire la vue.
Au milieu des années 1990, des recherches ont montré que ces matériaux à eux seuls n'étaient pas efficaces contre l'onde de souffle elle-même, qui peut provoquer des blessures internes potentiellement mortelles. Les combinaisons EOD modernes, en plus du blindage, sont très rembourrées pour fournir une protection contre les fragments et l'onde de souffle elle-même.
Les équipements EOD ont largement évolué au Royaume-Uni au fil des ans. La première suite d'équipements, désigné Mark I, fut conçu en 1969 en réponse à la menace terroriste maoïste à Hong-Kong. En 1974 apparait l'ensemble Mark II dont le casque est conçu à partir d'un casque AFV ("Armoured Fighting Vehicle") conçu initialement en 1973 pour les équipages de véhicules blindés. Cette suite d'équipements fut développée pour répondre à la menace de l'IRA en Irlande du Nord. Elle fut modernisée en 1980 avec l'apparition de la suite Mark III comprenant un nouveau casque conçu sur la base d'un casque de motocycliste développé au départ par la société Cromwell largement connue dans la protection crânienne des motocyclistes. À l'instar du casque AFV, le casque EOD Mark III peut aussi être employé avec un équipement de radiocommunication intégré au casque. Cette suite d'équipement fut employée jusque dans les années 1990 principalement en Irlande du Nord. Le casque EOD Mark III fut remplacé à partir de 1993 par les équipements Mark IV conçu cette même année.

Casque EOD Mark II conçu sur la base d'un casque AFV.
Casque EOD Mark II conçu sur la base d'un casque AFV.
Casque EOD Mark III.Casque EOD Mark III.Casque EOD Mark III.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jonc en caoutchouc jointif à l'arrière.
Jonc en caoutchouc jointif à l'arrière.
Jonc en caoutchouc jointif à l'arrière.
 
Étiquette collée sur la coiffe.
Étiquette collée sur la coiffe.

La bombe du casque EOD Mark III est développé sur la base d'un casque initialement conçu pour protéger les motocyclistes. Initialement développé pour le marché civil par la société Cromwell largement connue dans ce domaine, ce casque fut aussi adopté par l'armée britannique pour coiffer ces unités motocyclistes. Son usage fut aussi adapté pour être employé dans des actions anti-émeute avec l'installation d'une large visière pare-coup.
Le choix de ce casque a sans doute été fait afin de conserver une bombe relativement légère tout en couvrant une grande partie du crâne dépassant de la tenue EOD.
À l'instar du casque EOD Mark II, ce casque fut adapté pour une utilisation au sein des équipes de déminage de l'armée britannique afin de permettre l'installation d'une large visière de protection frontale et éventuellement d'un appareillage de radiocommunication.
Le casque EOD Mark III fut fabriqué en taille unique par la société GALT Composites Limited spécialisée dans la fabrication d'éléments en matières composites. La bombe est fabriquée en fibres de verre noyées dans de la résine. Elle est formée à partir d'une succession de taffetas (armures de toile) de fibres de verre noyées dans de la résine puis mise en forme dans un moule sous vide à haute pression. Le casque EOD Mark III présente une forme bombée enveloppant largement les côtés du crâne ainsi que la nuque.
La bordure de la bombe est découpée après moulage pour donner la forme définitive du casque. La bombe est percée d'un trou de chaque côté à 25 millimètres de la bordure la plus basse du casque. Deux séries de trois trous sont effectuées sur les côtés pour l'installation des supports de la visière de protection faciale (un orifice central plus large pour le passage des pivots de la visière, et deux orifices plus petits pour le passage des vis de maintien).
La bombe est intégralement peinte de couleur vert olive foncé appliquée de manière matte.

Étiquette d'un exemplaire daté de 1984.
Étiquette d'un exemplaire daté de 1984.

Après mise en peinture, la bordure du casque est protégée par un épais jonc en caoutchouc strié (type jonc de portière de véhicule) collé, jointif à l'arrière et dont la jonction est soudée par thermocollage.
Le casque EOD Mark III peut aussi être équipé d'une prise pour l'emploi d'un système de radiocommunication à l'instar du casque AFV qui fut la base du casque EOD Mark II. Pour cela, le casque est généralement percé côté droit sur l'arrière pour l'installation de la fiche de branchement de l'appareillage radio.
Les supports de la visière sont tous les deux montés avant installation de la coiffe à l'aide de deux vis à tête fraisée pour tournevis plat. Le maintien est assuré par un écrou à l'intérieur de la bombe.
L'aménagement intérieur est ensuite collé dans la bombe et l'étiquette de nomenclature de la bombe est collée sur la calotte en polystyrène assurant le support de la coiffe. Cette étiquette présente les informations suivantes :
- Numéro de stock OTAN (8470-99-977-9488) où le nombre 99 identifie le Royaume-Uni.
- Le numéro de contrat.
- Le numéro de l'élément (PTL 071).
- La désignation du casque : EOD Mark III.
- La raison sociale du fabricant : GALT COMPOSITES LTD (auparavant GALT GLASS LAMINATES).

La visière.

Visière, vue de biais.
Visière, vue de biais.
Autocollant indiquant la nomenclature.
Autocollant indiquant la nomenclature.
Vis de maintien.
Vis de maintien.
Vis opposée avec levier de blocage.
Vis opposée avec levier de blocage.
Support gauche.
Support gauche.
Support droit avec point d'ancrage.
Support droit avec point d'ancrage.
Détails maintien.
Détails maintien.
Visière bloquée en position haute.
Visière bloquée en position haute.

La protection frontale est assurée par une large visière fabriquée en plexiglass de 10 millimètres d'épaisseur de dimension générale de 22 centimètres de hauteur pour 52 centimètres de largeur sur sa partie supérieure. Cette visière est incurvée afin d'épouser au plus près la forme arrondie du casque et ses bordures latérales sont amincies face intérieure. Son maintien est assuré par des vis manipulables par une large molette circulaire d'un diamètre de 25 millimètres. La molette constitue la tête de la vis jouant le rôle de pivot. Elle est fabriquée en acier usiné dont la bordure est striée pour faciliter la manipulation.
Pour éviter un serrage ou desserrage, la vis accueille un large ressort intercalé entre deux larges rondelles métalliques, elles-mêmes intercalées entre deux rondelles en plastique pour en adoucir le contact. Elles sont retenues sur la visière sur une plaque métallique comportant un orifice fileté. Cette plaque est rivetée à une contre-plaque face intérieure dont l'orifice situé en face du filetage est plus large est comporte quatre crans en relief répartis en croix. Les deux plaques rivetées de part et d'autre de la visière comporte un taquet métallique limitant le débattement de la visière sur les supports en plastique visés de chaque côté du casque.
Le côté droit de la visière possède un levier muni d'une lame ressort se débattant par son point de maintien assuré par un axe métallique riveté. Cet élément permet d'assurer le maintien de la visière en position haute sur le casque.
La visière comporte une étiquette transparente collée sur le coin supérieur gauche sur laquelle sont imprimées les informations suivantes :
- Visor E.O.D Mark III
- CN 8470-99-977-9489
La visière est mise en place sur les deux supports visés de part et d'autre du casque. D'un diamètre de 40 millimètres, ces supports sont fabriqués en matière plastique de couleur vert kaki teinté dans la masse. Ils retiennent au centre un tube en laiton fileté destiné à recevoir les vis de la visière. Huit reliefs creux rayonnent autour de l'orifice central, formant autant de possibilité de positionnement de la visière. Le débattement de la visière est limité par une encoche pratiquée sur environ 35° de la périphérie avant du support. Les supports sont maintenus sur le casque à l'aide de deux vis à tête fraisée fendues pour utilisation d'un tournevis plat. Le maintien est assuré par un écrou placé à l'intérieur du casque. Le support droit inclut aussi une pièce métallique retenue par les deux vis du support et présentant un axe destiné à retenir la visière en position relevée par le biais du levier de la visière.

Casque équipée de sa visière.
Casque équipée de sa visière.

La housse de protection.

Housse de protection, envers/revers.
Housse de protection, envers/revers.
Housse de protection, envers/revers.
 
Housse mise en place.
Housse mise en place.
Étiquette de nomenclature.
Étiquette de nomenclature.

Le plexiglas étant un matériau très sensible aux rayures, le casque EOD Mark III est livré avec une housse spécifique pour protéger la visière de protection. Cette housse est fabriquée à partir de deux pans de toile de nylon molletonnée dont le rembourrage est retenu par une série de coutures croisées. Ces deux pans sont bordés d'une périphérie en toile et sont cousus l'un sur l'autre sur leur moitié inférieure.
Un des deux pans possède trois bandes de toile de nylon cousues se rabattant par velcro sur le pan opposé. La housse s'insère sur la visière par le bas et se maintien par le biais de ces trois bandes de toile.
Une étiquette en toile est cousue à l'intérieur de la housse sur le pan sur lequel sont solidarisés les bandes de toile. Sont inscrites les informations suivantes :
- VISOR COVER, HELMET EOD MK3 AND SEARCH.
- Numéro de stock OTAN : 8470-99-977-9491.
- La raison sociale du fabricant, à savoir AVON INFLATABLES LTD.
- L'année de fabrication inscrite au feutre.
- Le numéro de contrat inscrite au feutre également.

À gauche de l'étiquette est imprimée la flèche du "broad arrow" (phéon, type de flèche ou de pointe de lance, qui a été adapté dès le 16ème siècle par le gouvernement britannique pour marquer la propriété militaire ou navale).

Le système anti-buée.

Système anti-buée, envers/revers.
Système anti-buée, envers/revers.
Système anti-buée, envers/revers.
Logement pour pile plate 9V de type LR61.
Logement pour pile plate 9V de type LR61.
Logement pour pile plate 9V de type LR61.
 
Ventilateur d'aspiration d'air.
Ventilateur d'aspiration d'air.
Diffuseur.
Diffuseur.

Le casque EOD Mark III peut être équipé d'un système antibuée placé sur le sommet du casque. Ce dispositif a pour vocation de diffuser un filet d'air le long de la visière afin d'empêcher la formation de buée sur celle-ci due à la chaleur corporelle dégagé par le technicien EOD en situation de stress lors d'une opération de déminage.
Ce dispositif est formé par un rectangle en plastique de couleur noir thermoformée afin d'épouser la forme arrondie du casque. Il forme sur l'arrière une entrée d'air carré de 63 millimètres de côté dans laquelle est inséré un ventilateur aspirant de l'air. Ce ventilateur, protégé par une grille peinte en noir, est alimenté par une pile plate de 9 volts de type LR61. Cette pile est insérée sur une fiche munie de lame ressort pour assurer son maintien. Cette fiche est visée sur une seconde plaque en plastique thermoformée pour épouser la forme du casque.

Casque équipé de son système anti-buée, vue latérale.
Casque équipé de son système anti-buée, vue latérale.

Cette partie est collée sur le tunnel en plastique destiné à diffuser l'air sur l'avant du casque. Ce diffuseur s'amincit au fur et à mesure de la bouche de sortie afin de former un flux d'air plat passant entre la bombe et la visière de protection. L'actionnement de la ventilation est assuré par un interrupteur placé sur le côté droit du dispositif.
Enfin le système antibuée est maintenu sur le casque à l'aide de bandes velcro adhésives collé sur la bordure du dispositif et sur la bombe à l'emplacement de ce dernier.

La coiffe :

Tête de rivet latéral.
Tête de rivet latéral.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Velcro de maintien du couvre-nuque.
Velcro de maintien du couvre-nuque.
Fond de coiffe en mousse recouvert de toile.
Fond de coiffe en mousse recouvert de toile.
      Couvre-nuque.
Couvre-nuque.
Couvre-nuque, vue de dessus/dessous.
Couvre-nuque, vue de dessus/dessous.
Couvre-nuque, vue de dessus/dessous.
 

La coiffe est reprise du casque Cromwell pour motocycliste. Elle est assemblée sur une calotte en polystyrène qui couvre la partie principale du dôme du casque. Le tour de tête est assuré par une bande de mousse blanche de forte densité et dont l'épaisseur varie en fonction de la taille de la coiffe (de moins en moins large au fur et à mesure que la coiffe est grande).
Le fond de la calotte est doublé d'un ovale en mousse de couleur verte doublé en surface d'un ovale en tissu doux de couleur noir (cette mousse a tendance à se désagréger dans le temps lorsque le casque est stocké dans de mauvaise condition).
Une jupe en tissu doux de couleur noir est collée sur la périphérie de la calotte en polystyrène. Cette jupe est jointive à l'arrière de la coiffe et sa bordure supérieure forme un ourlet dans lequel est inséré un lacet destiné au réglage en profondeur de la coiffe. Cinq interstices sont pratiqués dans cet ourlet pour accéder au lacet. Un interstice à l'arrière pour nouer le lacet et quatre autres pour faire passer le lacet dans une suspension constituée de quatre bandes de toile de nylon pliées en V constituant une suspension de type "Riddel".
Cette suspension est solidarisée sur la périphérie de la calotte de la coiffe. La ligne de couture joignant la bande de toile constituant la jupe maintient une étiquette en toile sur laquelle est imprimée la taille de la coiffe (SMALL, MEDIUM ou LARGE). La jupe comporte 7 lignes de coutures rayonnantes pour solidifier l'ensemble.
Enfin, la partie arrière de la bombe est recouverte d'un couvre-nuque. Celui-ci est confectionné à partir d'une bande de mousse néoprène de couleur noire découpée de manière à occuper l'espace non couvert par la coiffe. La bordure de cet élément est rembourrée d'une bande de mousse de couleur verte. L'ensemble est recouvert d'une housse en tissu doux confectionnée à partir de deux pans de toile. Cette housse est collée à la colle néoprène sur l'arrière. Le couvre-nuque est solidarisé dans le casque à l'aide de trois bandes velcro adhésives. Une parcoure la partie centrale arrière et une autre en biais est placé sur les côtés. Cet élément protège d'ailleurs le crâne des écrous de maintien de la jugulaire.

Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La jugulaire :

Clip de fermeture.
Clip de fermeture.
Partie longue avec mentonnière.
Partie longue avec mentonnière.
Détails maintien des parties de la jugulaire.
Détails maintien des parties de la jugulaire.
Détails maintien des parties de la jugulaire.
 

La jugulaire du casque EOD Mark III est maintenue en deux points et est fabriquée à partir de bandes de toile de nylon de couleur verte de 20 millimètres de largeur. La fermeture est assurée par une boucle fermoir à clic. La partie droite comporte le clip de fermeture rapide fabriqué en matière plastique noir. Cette boucle est enchapée à sa base par une bande de toile longue d'environ 10 centimètres pliée en deux, les extrémités coupées sont brulées pour prévenir de l'effilochement. La partie gauche de la jugulaire d'une longueur d'environ 35 centimètres possède son extrémité libre repliée sur elle-même dont la pliure est solidarisée par deux traits de couture. Cette bande de toile retient la griffe assurant la fermeture de la jugulaire. Cette griffe coulisse sur la bande de toile et son positionnement s'effectue en fonction de la longueur souhaitée. Cette bande de toile retient aussi une mentonnière fabriquée en matière plastique noire coulissant sur la jugulaire par le biais de deux fentes prévues à cet effet. La mentonnière est percée de deux séries de 5 trous à l'avant et à l'arrière puis d'une dernière série de 9 orifices sur son axe longitudinal.
La jugulaire est retenue de part et d'autre du casque à l'aide de vis à tête fraisée fendue placée dans un coupelle métallique anodisée en noir. Les deux vis retiennent les deux parties de la jugulaire à l'aide d'une rondelle maintenue par un écrou hexagonal plaquant les deux parties de la jugulaire contre les parois intérieures de la bombe.

Le sac de transport :

Sac de transport, envers/revers.
Sac de transport, envers/revers.
Sac de transport, envers/revers.
 
Étiquette de nomenclature.
Étiquette de nomenclature.
Étiquette d'instruction d'entretien.
Étiquette d'instruction d'entretien.

Le casque EOD Mark III étant un casque dont l'utilisation reste occasionnelle, celui-ci est livré avec un sac de transport pour les périodes de non utilisation. Ce sac est confectionné à partir de deux principales parties. Chacune d'elles possède une face intérieure confectionnée en toile de nylon molletonnée dont la doublure est fixée à l'aide d'une série de coutures croisées et une couche extérieure fabriquée en toile de nylon déperlant contre la pluie. Une des parties constitue le fond du sac et la jointure avec la seconde partie enveloppant la majeure partie de périphérie du sac. Une fois assemblées, un ourlet est pratiqué sur la partie supérieure du sac pour la mise en place du lacet de fermeture constitué d'un cordon tubulaire en nylon blanc.
Le sac comporte deux anses en toile forte de nylon pour faciliter le transport.
Enfin, deux étiquettes en toile sont cousues à l'intérieur du sac. Une première en toile de coton sur laquelle sont imprimées en noir :
- La "broad arrow".
- La désignation de l'élément, à savoir "BAG CARRYING HELMET EOD MKIII AND SEARCH TEAM".
- Le numéro de stock OTAN : 8470-99-977-9492.
- La raison sociale du fabricant : GGL.
La seconde étiquette est confectionné dans un rectangle de toile de nylon. Cette étiquette indique les instructions de nettoyage du casque, à savoir l'emploi de détergent doux en prenant attention à ne faire rentrer aucun fluide dans les orifices du casque, rincer à l'eau clair et essuyer à l'aide d'un chiffon doux.
En rouge est imprimé un point d'attention en cas de détérioration par chute du casque ou négligence pour contrôler si la protection du casque n'est pas affectée. En cas de doute, demander un avis.

Sac de transport, vue d'ensemble.
Sac de transport, vue d'ensemble.
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