Angleterre

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Casque Mark IV

Fiche

  • Dénomination : "Helmet, Steel, Mark IV".
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe en toile cirée montée sur une armature en carton compressé maintenue par un bouton pression.
  • Jugulaire en toile élastique.
  • Caractéristique : amélioration du casque Mark III.
  • Fabriqué à partir de 1945.
  • Distribué à partir de 1945.
  • Pays d'origine : Angleterre.
  • Période d'utilisation : de 1945 aux années 1960.
  • Matériau : acier au manganèse.
  • Poids : 1200 g.
  • Tailles : bombe de taille unique, coiffe de taille 6¼ à 7¾.
  • Couleur : vert kaki brun ou vert olive granité, noir mat ou bleu foncé satiné.
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Exemplaire produit en 1945.
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Exemplaire noir produit en 1953.
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Exemplaire produit pour la police en 1953.

Historique


Lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, l'armée britannique est encore équipée du casque Mark II, évolution directe du Brodie Helmet de 1916. Conçu pour les combats de tranchées de la Première Guerre mondiale, ce dernier offrait une bonne protection contre les éclats venant du dessus mais se révélait peu adapté aux nouvelles conditions tactiques de la guerre moderne, marquée par la mobilité, le combat rapproché et l'usage croissant des armes automatiques. Dès le début du conflit, l'état-major britannique envisage donc le développement d'un casque mieux profilé, offrant une protection accrue des côtés et de la nuque, à l'instar des modèles étrangers comme le casque allemand modèle 35 ou l'américain M-1, alors en cours de conception.
Le projet aboutit en 1941 avec l'adoption du casque "Helmet, Steel, Mark III", produit initialement par la firme Briggs Motor Bodies (B.M.B.). Toutefois, en raison des contraintes industrielles et des immenses besoins de l'armée, la production du Mark II se poursuit jusqu'en 1944. Ce n'est qu'à partir de cette date que deux autres fabricants — Rubery Owen & Co. (RO & Co.) et Fisher & Ludlow Ltd. (F&L) — rejoignent l'effort de production pour augmenter les cadences, alors que le Royaume-Uni prépare les grandes offensives alliées en Europe.
La distribution du Mark III se fait progressivement, selon un système de remplacement unitaire. Les unités combattantes ont priorité, notamment le 21ème groupe d'armées, entièrement rééquipé à la veille du débarquement de Normandie en juin 1944. Certaines formations, surtout canadiennes, ne reçoivent que les nouvelles bombes Mark III et conservent la coiffe et la jugulaire de leur Mark II, ce qui explique la présence de casques hybrides sur le terrain.
Cependant, les campagnes d'Asie du Sud-Est et du Pacifique révèlent rapidement les limites du casque Mark III. Les troupes britanniques engagées contre l'armée japonaise dans la jungle birmane soulignent l'impossibilité d'utiliser la bombe comme récipient, contrairement au casque américain US M-1, ce qui pose problème dans des environnements où le transport d'eau et l'hygiène sont essentiels. Cette critique conduit le 8 juin 1944 le service de l'intendance, dirigé par le général Richards, à demander officiellement un modèle à coiffe extractible.
Plusieurs projets sont étudiés, dont un sous-casque en carton goudronné destiné à remplacer la coiffe existante à l'image du liner du casque US M-1. Mais ces tentatives échouent rapidement, faute de matériaux adaptés et en raison de la complexité de production en pleine guerre. C'est finalement B.M.B. qui propose une solution pragmatique : conserver la coiffe du Mark II en y ajoutant un bouton-pression “Lift Dot” pour en permettre l'extraction. En mai 1944, un rapport démontre que le sous-casque américain M-1 ne peut être adopté en raison de la forme irrégulière de la bombe britannique. Le premier prototype B.M.B. est cependant rejeté, les fixations de jugulaire provoquant un déséquilibre lorsque le casque est rempli d'eau. La firme revient alors en septembre 1944 avec une modification majeure : les points d'attache sont déplacés sur les bords de la bombe afin d'assurer une meilleure stabilité. Cette version est validée sous la désignation "Helmet, Steel, Mark IV".
En octobre 1944, le ministère de la Guerre passe commande de 1 368 000 exemplaires auprès des firmes B.M.B. et Owen Ltd., anticipant une guerre prolongée dans le Pacifique. La production des jugulaires et pièces métalliques est confiée à Carr Ltd., tandis que la production des coiffes fait l'objet de sous-contrats spécialisés.
La fabrication se poursuit jusqu'à la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale en 1945, puis reprend en 1951 alors que les forces britanniques étaient engagées dans la guerre de Corée. Malgré sa longévité — le Mark IV reste en service jusqu'aux années 1960 — le casque présente un défaut récurrent : en cas de chute vers l'avant, la coiffe ne maintient pas correctement la bombe, risquant de masquer la vue du soldat. Ce problème sera résolu avec l'adoption d'une nouvelle coiffe constituée d'un bonnet en toile introduite en 1956 permettant le prolongement de l'emploi du casque Mark IV jusque dans les années 1980 lorsque le casque de forme dite "tortue" fut remplacer par le casque Mark VI en matériaux composite.

Casque Mark III.
Casque Mark III.
Casque Mark IV. Casque Mark IV. Casque Mark IV.
Casque Mark IV. Casque Mark IV. Casque Mark IV.
Casque Mark IV. Casque Mark IV.

Constitution

La coque :

Production de 1945.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jointure jonc arrière.
Jointure jonc arrière.
Peinture texturée.
Peinture texturée.
Marquage estampée sur l'arrière, B.M.B 1945.
Marquage estampée sur l'arrière, B.M.B 1945.
Marquage appliqué par RO & Co.
Marquage appliqué par RO & Co.

La bombe du casque Mark IV est strictement identique à celle du Mark III. Elle est fabriquée en taille unique d'un seul bloc par emboutissage progressif d'une feuille d'acier au manganèse amagnétique, suivie d'un traitement thermique destiné à en améliorer la résistance balistique. La bordure est protégée par l'adjonction d'un jonc en acier inoxydable, lui aussi amagnétique, dont la jonction, située à l'arrière du casque, varie selon le fabricant : elle se fait par chevauchement pour la firme B.M.B. ou est jointive et renforcée par deux petits points de pression pour Rubery Owen & Co.
Le sommet de la bombe est légèrement enfoncé puis percé afin de recevoir la tige de fixation de la coiffe, maintenue par un rivet central. La tête de ce rivet peut être bombée ou plate avec creux pour les exemplaires produits en 1945. Deux autres perforations sont pratiquées sur les côtés, à environ deux centimètres du jonc, pour la fixation des fourreaux de jugulaire, chacun étant maintenu par un rivet mécanique en laiton.
Les exemplaires produits en 1945 sont peints en vert kaki brun, la peinture étant mélangée à du sable pour obtenir une surface granitée destinée à réduire les reflets du soleil. L'identification se fait par un marquage appliqué sur la partie couvrant la nuque : B.M.B. utilise un marquage vertical portant la mention MK4, tandis que RO & Co. applique un marquage horizontal où le type de casque est simplement identifié par le chiffre 4.

Production de 1951-1953.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Marquage RO & Co. 1952.
Marquage RO & Co. 1952.
RO & Co. 1953.
RO & Co. 1953.
Exemplaire noir repeint, vue de côté.
Exemplaire noir repeint, vue de côté.
Intérieur.
Intérieur.
Exemplaire vert, vue de biais.
Exemplaire vert, vue de biais.
Intérieur.
Intérieur.

La production du casque Mark IV reprend en 1951, alors que les forces britanniques sont engagées dans la guerre de Corée. Elle est assurée par B.M.B et RO & Co. Les casques produits par B.M.B sont systématiquement peints en vert olive granité. Les productions RO & Co peuvent être peintes soit en noir mat — pour une raison encore inconnue —, soit en vert olive avec adjonction de sable à la peinture afin de recréer une surface granitée. De nombreux exemplaires initialement livrés en noir sont par la suite repeints en vert olive granité.
Les marquages appliqués par RO & Co. diffèrent de ceux de 1945 : on peut y lire soit la raison sociale complète RO Co, soit la mention abrégée ROC. La production cesse définitivement en 1953, avec la fin de la guerre de Corée.

Exemplaire pour la police.

Vue de biais.
Vue de biais.
Vue avant.
Vue avant.
Marquage RO & Co. 1953.
Marquage RO & Co. 1953.

Une production spécifique destinée aux forces de police britanniques est réalisée par la firme R.O. & Co. Ces casques sont peints en bleu foncé et portent, sur la partie frontale, la mention POLICE appliquée par décalcomanie.

Cas particulier des casques produits sans jonc par B.M.B en 1953.

Vue de côté.
Vue de côté.
Intérieur.
Intérieur.
Marquage appliqué par B.M.B en 1953.
Marquage appliqué par B.M.B en 1953.

En 1953, la firme B.M.B. cesse sa production et on peut observer un certain nombre de casques Mark IV dépourvus de jonc pour une raison encore inconnue à ce jour. La bordure de ces exemplaires est simplement ébavurée afin d'en réduire le tranchant. On peut supposer qu'à l'arrêt de production de B.M.B, les coques restantes furent finalisées par la société RO & Co dont les joncs n'étaient pas adaptables à ces coques.

La coiffe :

Intérieur bombe.
Intérieur bombe.
Pivot supportant la coiffe.
Pivot supportant la coiffe.
Détails rivet sommital.
Détails rivet sommital.

La nouvelle coiffe Mark III n'est plus fixée par le traditionnel ensemble vis/écrou, employé depuis 1936 sur les casques Mark II puis Mark III, qui nécessitait un outillage spécifique pour le démontage. Elle est désormais montée sur un pivot en laiton, riveté au fond de la bombe, destiné à retenir une pression de type "Lift the dot".
Ce système de pression, initialement inventé pour maintenir les capotes sur les calèches, a rapidement trouvé un usage militaire, tant pour l'équipement individuel que pour divers matériels terrestres ou aériens. Le pivot de maintien est rivetée au fond de la bombe à travers un trou pratiqué à cet effet dans l'enfoncement situé au point sommital du casque. Ce rivet est généralement plat et creux pour les fabrications de 1945, bien qu'on puisse occasionnellement rencontrer une tête hémisphérique. Les productions de 1951/1953 présentent, quant à elles, des rivets exclusivement creux.

Coiffe Mark III produite en 1945.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Tampon amortisseur cruciforme avec pression lift the dot.
Tampon amortisseur cruciforme avec pression lift the dot.
Détails assemblage structure en carton compressé.
Détails assemblage structure en carton compressé.
Détails assemblage structure en carton compressé.
 
Jointure doublure en néoprène et coiffe.
Jointure doublure en néoprène et coiffe.
Tampon de cerclage.
Tampon de cerclage.
Tampon d'arceau.
Tampon d'arceau.
Marquage BMB 1945.
Marquage BMB 1945.
Marquage CCL 1945.
Marquage CCL 1945.
Détails maintien.
Détails maintien.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La coiffe Mark III reprend la conception générale de la coiffe Mark II. Elle est montée sur une armature en carton compressé de couleur noire, composée de deux bandes se croisant en leur centre, maintenues par un œillet métallique creux. Cet œillet retient le tampon amortisseur cruciforme situé au fond de la coiffe.
Le tampon cruciforme est constitué d'un croisillon en mousse de caoutchouc noir, doublé d'un morceau de toile enduite découpé à la forme exacte. Son dos comporte quatre ergots en mousse de caoutchouc collés, destinés à se coincer entre les arceaux de la coiffe afin d'éviter toute rotation du croisillon. Le centre du tampon cruciforme accueille la pression "Lift the dot", fixée sur une languette en toile cirée permettant l'extraction de la coiffe.
Les extrémités des bandes de l'armature sont fixées par deux rivets plats en laiton sur le cerclage de la coiffe, lui-même constitué du même matériau. La coiffe est fabriquée à partir d'une large bande de toile cirée noire, à surface lisse, dont la base est découpée en cinq pattes. L'extrémité de chaque patte est repliée sur elle-même puis cousue, formant un fourreau pour le lacet de serrage qui relie entre elles les pattes de la coiffe.
La bande de toile cirée est fermée à l'arrière par deux coutures verticales reliant ses extrémités, puis cousue sur toute sa circonférence au cerclage en carton compressé de l'armature. Une bande de mousse néoprène, insérée dans un fourreau de toile, est intercalée entre la toile cirée et le cerclage avant couture, afin d'assurer un minimum de confort. Le cerclage est fermé latéralement à l'aide de trois rivets plats en laiton disposés en "L".
La coiffe est calée à l'intérieur de la bombe grâce à huit tampons amortisseurs en caoutchouc noir de forte densité, en forme de "L" très arrondi. Quatre d'entre eux sont fixés sur le cerclage de la coiffe, les quatre autres sur chaque extrémité des arceaux. Chaque tampon, muni d'un ergot plat à l'arrière, est inséré dans des trous ovalisés pratiqués à cet effet sur l'armature. L'épaisseur des amortisseurs varie selon la taille de la coiffe : plus la taille est petite, plus les amortisseurs sont épais ; la plus grande taille en est d'ailleurs dépourvue.
La taille de la coiffe est indiquée à proximité du marquage du fabricant et de l'année de production, estampés sur un des arceaux de maintien. Deux fabricants produisent la coiffe Mark III : B.M.B pour ses propres casques et C.C.L. (Charles Collett Ltd., Londres) pour ceux de fabrication R.O. & Co. On peut aussi rencontrer, côté extérieur d'un arceau, un marquage à la craie indiquant la taille, appliqué durant la production pour faciliter l'assemblage des casques.

Coiffe Mark IV produite à partir de 1951.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Tampon amortisseur cruciforme avec pression lift the dot.
Tampon amortisseur cruciforme avec pression lift the dot.
Détails maintien tampon amortisseur.
Détails maintien tampon amortisseur.
Tampon amortisseur rabattable.
Tampon amortisseur rabattable.
Languette de tirage.
Languette de tirage.

Lors de la reprise de la production du casque Mark IV en 1951, la coiffe Mark III est sensiblement modifiée afin de corriger les défauts relevés à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La principale différence concerne le tampon cruciforme comportant la pression "Lift the dot". Celui-ci est désormais fixé sur une épaisse bande de toile cirée, intégrée au dos du tampon, sur laquelle est rivetée la pression. Cette languette présente une extrémité fixée à l'arceau longitudinal de la coiffe par un rivet fendu, doublé d'une plaque de maintien en carton compressé. L'autre extrémité, de forme arrondie, porte la mention "Lift", indiquant le point d'extraction de la coiffe. Le croisillon ne comporte plus d'ergots anti-rotation, son mode de fixation empêchant désormais toute rotation. Par ailleurs, l'œillet creux reliant l'armature de la coiffe est sensiblement agrandi.
Autre différence notable : les huit tampons en caoutchouc en forme de L comportent désormais le numéro de brevet PAT 534207 moulé sur leur surface. Les bandes de carton compressé peuvent également présenter, en relief, les inscriptions du fabricant et l'année de production.
Ces coiffes furent produites par les firmes C.C.L. et REMPLOY Ltd., cette dernière intervenant dans la production de coiffes de casques à partir de 1949. Elles sont d'abord marquées "III", puis plus tard "Mk IV" introduisant un nouveau référencement.

Tampon d'arceau.
Tampon d'arceau.
Tampon de cerclage.
Tampon de cerclage.
Fabrication REM 1952.
Fabrication REM 1952.
     Fabrication CCL 1953.
Fabrication CCL 1953.
     Fabrication REM 1961 (noter la référence MkIV).
Fabrication REM 1961 (noter la référence MkIV).

La jugulaire :

Tête de rivet.
Tête de rivet.
Fourreau de jugulaire Mark III.
Fourreau de jugulaire Mark III.
Fourreau de jugulaire Mark III.
 

La jugulaire du casque Mark IV est fixée de la même manière que sur le casque Mark III, au moyen de deux fourreaux de jugulaire de type Mark III, rivetés de part et d'autre de la bombe à environ 2 cm du jonc. Ces fourreaux sont constitués d'une plaque métallique pliée à son sommet de façon à former une gouttière destinée à maintenir les boucles de la jugulaire par simple clipsage. Ils sont ensuite percés pour être fixés à la coque à l'aide d'un rivet mécanique en laiton.
La jugulaire, fabriquée en toile élastique, est dans un premier temps reprise du modèle Mark III, puis des modèles spécifiques au casque Mark IV seront progressivement introduits.

Mark III.

Jugulaire Mark III élastique.
Jugulaire Mark III élastique.
Détails de la boucle coulissante et fixe.
Détails de la boucle coulissante et fixe.
Détails de la boucle coulissante et fixe.
 
Détails maintien boucle fixe.
Détails maintien boucle fixe.
Détails maintien boucle coulissante.
Détails maintien boucle coulissante.
Casque avec jugulaire Mark III.
Casque avec jugulaire Mark III.

Le premier type de jugulaire utilisé sur le casque Mark IV fut la jugulaire Mark III, identique à celle du casque du même nom, afin d'écouler les stocks existants. Fabriquée à partir d'une bande de toile élastique (fibres textiles intégrant du caoutchouc) d'environ 55 centimètres de long et 26 millimètres de large, elle présente à une extrémité une fine boucle métallique, maintenue par couture, destinée à être clipsée à l'un des fourreaux. L'autre extrémité, renforcée par une couture triple, maintient une seconde boucle servant à la fois de fixation et de réglage.
Cette boucle, de forme rectangulaire, possède une base renforcée par un fin tube fendu et un côté opposé ondulé. En son centre se trouve une barre coulissante autobloquante, formant ainsi une boucle à double passant. Les pièces métalliques de cette jugulaire sont réalisées en laiton chromé.

Mark IV produite en 1945.

Jugulaire Mark IV élastique.
Jugulaire Mark IV élastique.
Extrémité renforcée avec ferrure et boucle coulissante.
Extrémité renforcée avec ferrure et boucle coulissante.
Boucle opposée libre.
Boucle opposée libre.
Détails montage boucle coulissante.
Détails montage boucle coulissante.
Détails montage boucle libre.
Détails montage boucle libre.
Exemplaire avec jugulaire Mark IV.
Exemplaire avec jugulaire Mark IV.

La jugulaire Mark IV, introduite en 1945, reprend la même structure que la Mark III mais avec quelques modifications. Elle est fabriquée à partir d'une bande de toile élastique de couleur beige, longue de 60 centimètres pour 26 millimètres de large.
La principale différence réside dans le mode de fixation : la jugulaire n'est plus cousue directement à la petite boucle rectangulaire, mais coulisse désormais librement dans celle-ci, son extrémité étant simplement arrêtée par une couture triple.
L'autre extrémité, renforcée par une pièce métallique pour éviter tout effilochage, comporte une boucle à double passant identique à celle du modèle précédent. Les éléments métalliques de cette version, principalement utilisés sur les casques produits en 1945, sont fabriqués en laiton bronzé noir.

Mark IV à partir de 1951.

Jugulaire en toile élastique de couleur verte.
Jugulaire en toile élastique de couleur verte.
Ferrure de renfort et boucle coulissante.
Ferrure de renfort et boucle coulissante.
Boucle opposée libre.
Boucle opposée libre.
Exemplaire produit dans les années 1950.
Exemplaire produit dans les années 1950.

À partir de 1951, une nouvelle version de la jugulaire Mark IV apparaît. De couleur verte, elle est fabriquée à partir d'une toile élastique à trame plus fine, mesurant 50 centimètres de long pour 26 millimètres de large.
On la retrouve principalement sur les exemplaires de casques Mark IV produits dans les années 1950, et elle sera également reprise sur le casque Mark V. La fixation reste identique : une fine boucle maintenue par une triple couture sur une extrémité de la jugulaire, tandis que l'autre extrémité, renforcée par une pièce métallique, comporte le boucleteau de réglage à barre autobloquante.

Le camouflage additionnel.

Filet maille moyenne de couleur brune de fabrication britannique.
Filet maille moyenne de couleur brune de fabrication britannique.
Détails maintien.
Détails maintien.

Les casques britanniques sont très fréquemment camouflés à l'aide de filets, apparus durant l'été 1940. Produits par la plupart des pays du Commonwealth, ces filets présentent des différences de structure, de taille de maillage et de couleur selon les fabrications. Ils sont souvent complétés par des bandes de toile de jute de couleurs variées.
Les casques Mark IV furent généralement équipés de filets de fabrication britannique (à mailles petites ou moyennes) ou canadienne (à petites mailles bicolores). Le but de ces filets était de casser la forme caractéristique du casque et de réduire la réflexion des rayons du soleil.

Couvre-casque en DPM desert, vue à plat.
Couvre-casque en DPM desert, vue à plat.
Revers.
Revers.
Vue de biais.
Vue de biais.
Détails maintien.
Détails maintien.

De manière plus générale, aucun camouflage officiel n'était prévu pour le casque Mark IV. Certains exemplaires furent néanmoins camouflés par application directe de peinture en motifs bariolés.
On rencontre également des couvre-casques confectionnés de manière non officielle mais avec un soin particulier. Fabriqués à partir de morceaux de toile camouflée DPM ("Disruptive Pattern Material"), apparu dans les années 1970, ils existent en version "regular" ou "desert". Ces couvre-casques sont munis d'un lacet parcourant leur base, permettant un serrage afin de les maintenir solidement sur la coque du casque.

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