Angleterre

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Casque Mark V

Fiche

  • Dénomination : "Helmet, Steel, Mark V".
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe constituée d'une jupe en nylon élastique montée sur une armature en fibre compressé maintenue par un bouton pression.
  • Jugulaire en toile élastique.
  • Caractéristique : amélioration du casque Mark IV.
  • Fabriqué à partir de 1959.
  • Distribué à partir de 1959.
  • Pays d'origine : Angleterre.
  • Période d'utilisation : de 1959 aux années 1990.
  • Matériau : acier au manganèse.
  • Poids : 1200 g.
  • Tailles : bombe de taille unique, coiffe de taille unique avec 3 différentes taille de cerclage de 6¼ à 7¾.
  • Couleur : vert olive foncé granité.
Preview

Historique


À la fin de l'année 1944, le Royaume-Uni adopte le casque Mark IV pour remplacer le casque Mark III. La décision résulte de la nécessité d'équiper les soldats d'un casque doté d'une coiffe extractible, afin de répondre aux problématiques d'hygiène et de transport d'eau dans des environnements opérationnels variés. Le "War Office" passe alors commande de 1 368 000 exemplaires auprès des firmes Briggs Motor Bodies Ltd. et Rubery Owen & Co Ltd., en prévision d'un conflit prolongé contre le Japon. La production débute au début de l'année 1945, mais s'interrompt rapidement à la suite de la capitulation japonaise le 2 septembre 1945, qui met fin à la Seconde Guerre mondiale.
En 1948, le "War Office" confie à la compagnie Wheathampstead Ltd. une étude visant à concevoir un casque fabriqué en matériau plastique et de conception modulaire, à l'instar du casque américain M-1. L'objectif est de disposer d'un modèle plus léger et fonctionnel que le Mark IV. Cependant, ces recherches ne débouchent sur aucun résultat concret. Pendant ce temps, les casques Mark III et Mark IV restent en service actif, tandis que le casque Mark II est relégué à des rôles secondaires avant d'être progressivement retiré.
Dès la fin du conflit mondial, la coiffe Mark III dotée d'une pression Lift the Dot fait l'objet de critiques : elle tend à pivoter sur son axe, ce qui nuit au confort et à la stabilité du casque. La relance de la production du Mark IV en 1952, dans le cadre de la guerre de Corée, entraîne une modification de la coiffe afin de remédier à ce problème au niveau du croisillon de fond. Toutefois, dès juin 1953, un rapport des troupes britanniques déployées en Corée souligne que les nouvelles améliorations sont insuffisantes : la coiffe en toile cirée reste instable, au point que le casque peut tomber lorsque le soldat penche la tête. De plus, la forme jugée trop large gêne l'audition, ce qui constitue un handicap opérationnel. Le "War Office" conclut en 1953 qu'un nouveau casque ne pourra être envisagé qu'à long terme, mais qu'une nouvelle coiffe doit être conçue rapidement. Une version expérimentale est élaborée en 1956 et soumise à des essais en Grande-Bretagne, en Allemagne dans le cadre des forces d'occupation, ainsi qu'au Moyen-Orient et en Extrême-Orient. Ces essais s'étendent jusqu'en 1958.
Le 4 mars 1959, la coiffe Mark V est officiellement adoptée. Elle équipe désormais le casque Mark V, qui n'est en réalité qu'un Mark IV reconditionné par le remplacement de la coiffe. Cette décision permet une économie substantielle grâce à la réutilisation des casques existants.
La nouvelle coiffe constitue une rupture totale avec les modèles antérieurs : elle repose sur une armature en étoile à six branches dont tous les éléments sont interchangeables, ce qui facilite la maintenance. Le maintien sur la tête est assuré par un bonnet en tricot de nylon, offrant un confort accru et une meilleure stabilité.
Le casque Mark V reste en dotation jusque dans les années 1990, malgré l'introduction du casque Mark VI en matériaux composites dès 1982. Il est notamment encore utilisé lors de la guerre des Malouines en 1982.
Ce conflit oppose le Royaume-Uni à l'Argentine du 2 avril au 14 juin 1982, à la suite de l'invasion par les forces argentines de l'archipel des Malouines ("Falkland Islands"), territoire britannique situé dans l'Atlantique Sud. La junte militaire argentine, dirigée par le général Leopoldo Galtieri, espère ainsi rallier la population autour d'un projet nationaliste, dans un contexte de crise économique et de contestation politique.
En réponse, le gouvernement britannique de Margaret Thatcher organise l'envoi d'une force expéditionnaire navale et terrestre à plus de 12 000 km du Royaume-Uni. La campagne militaire comprend une opération aéronavale complexe, marquée par le sabotage du croiseur argentin General Belgrano, le célèbre raid sur l'aéroport de Port Stanley, ainsi que par des combats terrestres autour de positions stratégiques telles que Goose Green et Mount Tumbledown.
Après 74 jours d'opérations, les forces argentines se rendent le 14 juin 1982. Le Royaume-Uni reprend le contrôle de l'archipel, au prix de 649 morts argentins, 255 morts britanniques et 3 civils des Malouines. Ce conflit entraîne d'importantes répercussions politiques : il contribue à la chute de la junte militaire en Argentine et renforce la position de Margaret Thatcher au Royaume-Uni.
Durant toute la campagne, le casque Mark V reste largement en service au sein des unités britanniques, notamment dans la Royal Navy, les Royal Marines et certaines brigades d'infanterie terrestre. Son emploi illustre la continuité des équipements hérités de la Seconde Guerre mondiale, juste avant la généralisation des casques en matériaux composites de nouvelle génération.

Casque Mark IV.
Casque Mark IV.
Casque Mark V. Casque Mark V.
Casque Mark V.
Casque Mark V. Casque Mark V.
Casque Mark V.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jointure jonc arrière.
Jointure jonc arrière.
Peinture texturée.
Peinture texturée.

Le casque Mark V est issu du reconditionnement des casques Mark IV existants par simple remplacement de la coiffe. La bombe du casque Mark V correspond donc à une bombe de casque Mark IV produite soit en 1945, soit lors de la reprise de production entre 1951 et 1953. Cette bombe est strictement identique à celle du casque Mark III.
Fabriquée en taille unique, elle est obtenue par emboutissage progressif d'une feuille d'acier au manganèse amagnétique, puis soumise à un traitement thermique destiné à accroître sa résistance balistique. La bordure est protégée par un jonc en acier inoxydable, également amagnétique. La jonction arrière du jonc varie selon le fabricant :
- B.M.B. (Briggs Motor Bodies Ltd.) réalise une jonction par chevauchement,
- Rubery Owen & Co Ltd. adopte une jonction jointive, renforcée par deux petits points de pression.
Le sommet de la bombe est légèrement enfoncé et percé afin de recevoir la tige de fixation de la coiffe, maintenue par un rivet central. Sur les exemplaires produits en 1945, la tête de ce rivet peut être bombée ou plate avec creux. Deux autres perforations latérales, situées à environ deux centimètres du jonc, permettent la fixation des fourreaux de jugulaire, chacun étant maintenu par un rivet mécanique en laiton.

Autre exemplaire, repeint en vert - Vue avant.
Autre exemplaire, repeint en vert - Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Autre exemplaire - Vue avant.
Autre exemplaire - Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Fabrication B.M.B, 1952.
Fabrication B.M.B, 1952.
Fabrication RO & Co., 1952.
Fabrication RO & Co., 1952.

Les exemplaires de 1945 sont peints en vert kaki brun, la peinture étant mélangée à du sable afin de créer une texture granitée destinée à réduire les reflets du soleil. L'identification se fait par un marquage appliqué sur la partie couvrant la nuque :
- B.M.B. utilise un marquage vertical portant la mention MK4,
- RO & Co. applique un marquage horizontal, identifiant simplement le casque par le chiffre 4.
À noter que l'on rencontre rarement des coques Mark III reconditionnées, modifiées par l'installation d'un pivot riveté dans l'orifice sommital. Ces exemplaires conservent le placement haut des fourreaux de jugulaire caractéristique du Mark III.

La coiffe :

Intérieur bombe.
Intérieur bombe.
Pivot supportant la coiffe.
Pivot supportant la coiffe.
Rivet sommital.
Rivet sommital.
Armature de coiffe, intérieur.
Armature de coiffe, intérieur.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Rondelle de renfort.
Rondelle de renfort.
Positionnement au dessus de l'armature.
Positionnement au dessus de l'armature.
Pression Lift the dot.
Pression "Lift the dot".
Languette d'extraction.
Languette d'extraction.
Tampon armortisseur avec pression.
Tampon armortisseur avec pression.
Pression de maintien.
Pression de maintien.
Tampon d'extrémité.
Tampon d'extrémité.
Indication positionnement.
Indication positionnement.
Marquage, fabrication REMPLOY en 1983.
Marquage, fabrication REMPLOY en 1983.
Fabrication CCL en 1959.
Fabrication CCL en 1959.
Fabrication C.W.L en 1972.
Fabrication C.W.L en 1972.
REMPLOY 1976.
REMPLOY 1976.
REMPLOY 1981.
REMPLOY 1981.
REMPLOY 1987.
REMPLOY 1987.
Détails positionnement au fond de la bombe.
Détails positionnement au fond de la bombe.
    Armature en place.
Armature en place.

La coiffe du casque Mark V abandonne le principe de la coiffe en toile cirée montée sur une armature en fibre compressée, jugée trop instable. Elle est remplacée par la coiffe Mark V, confectionnée en tricot en nylon et offrant un meilleur maintien sur la tête.
La fixation de la coiffe reprend le système déjà employé sur le casque Mark IV, avec un pivot en laiton riveté au fond de la bombe et destiné à recevoir une pression de type "Lift the dot". Ce dispositif, initialement conçu pour maintenir les capotes de calèches, a rapidement trouvé des applications militaires pour l'équipement individuel comme pour certains matériels terrestres et aériens. Le pivot est riveté dans un orifice pratiqué au sommet de la bombe, dans un léger enfoncement prévu à cet effet. Les rivets utilisés pour les bombes produites en 1945 sont généralement plats et creux, parfois hémisphériques, tandis que les productions postérieures (1951-1953) présentent exclusivement des rivets plats et creux.
La coiffe Mark V est entièrement démontable et repose sur une armature en fibre compressée de couleur rouge brique. Celle-ci est constituée d'une étoile à six branches dont l'orifice central, muni d'un œillet en laiton, s'ajuste parfaitement au pivot de fixation. Plus étroit que celui des coiffes Mark IV, cet orifice assure déjà une meilleure stabilité au niveau du point de fixation central. Une rondelle de renfort en fibre compressée est placée sous l'œillet pour renforcer l'ensemble.
Le tampon amortisseur cruciforme, fixé au centre de l'armature, reprend le principe de la pression "Lift the dot" déjà employée sur le Mark IV. Ce tampon est fixé sur une languette en toile cirée rivetée à l'armature. Son extrémité arrondie, marquée "Lift", indique le point d'extraction de la coiffe. La branche avant de l'armature porte la mention "FRONT", garantissant le bon positionnement de la coiffe dans la bombe. Sur l'une des branches figurent également diverses informations de fabrication :
- raison sociale du fabricant : CCL puis REMPLOY (REM) ou C.W.L.,
- année de production,
- numéro de lot,
- "broad arrow",
- et, à partir des années 1970, le numéro de nomenclature OTAN.
Les extrémités des branches de l'armature portent, sur leur face interne, des pressions femelles estampillées NEWEY ENGLAND, destinées à recevoir le cerclage de coiffe. La face externe est équipée de patins en mousse de caoutchouc profilés, directement collés, pour mieux épouser la forme intérieure de la bombe et améliorer l'absorption des chocs.

Cerclage rembourré de mousse.
Cerclage rembourré de mousse.
Jointure par quatre rivets.
Jointure par quatre rivets.
Détails montage.
Détails montage.
Marquage positionnement et fabricant C.W.L produit en 1983.
Marquage positionnement et fabricant C.W.L produit en 1983.
Fabrication C.W.L en 1973, taille moyenne.
Fabrication C.W.L en 1973, taille moyenne.
Fabrication C.W.L en 1977, grande taille.
Fabrication C.W.L en 1977, grande taille.
Fabrication C.W.L en 1982, petite taille.
Fabrication C.W.L en 1982, petite taille.

L'armature est produite en taille unique, mais le cerclage supportant la coiffe existe en trois tailles pour s'adapter aux différents tours de tête :
- 6¼ - 6⅜ (52 à 54 cm)
- 7 - 7⅛ (55 à 57 cm)
- 7¼ - 7⅜ (58 à 60 cm)
Ce cerclage est fabriqué à partir d'une bande de fibre compressée, fermée par quatre rivets mécaniques et amincie à ses extrémités pour éviter une surépaisseur lors de l'assemblage. La face interne est garnie d'une bande de mousse assurant le confort, tandis que la face externe comporte six pressions mâles réparties équitablement, correspondant au positionnement des branches de l'armature. Comme l'armature, le cerclage est marqué de la mention "FRONT", de la raison sociale du fabricant (principalement C.W.L.), de l'année de production, de la "broad arrow", puis, après les années 1970, du numéro OTAN.

Bonnet de coiffe.
Bonnet de coiffe.
    Détails maintien sur le cerclage.
Détails maintien sur le cerclage.
Étiquette du fabricant R.M. Ltd produit en 1983.
Étiquette du fabricant R.M. Ltd produit en 1983.
Étiquette du fabricant R.M. Ltd produit en 1983.
 
Autre exemple produit par V.M.C en 1986.
Autre exemple produit par V.M.C en 1986.
Étiquette d'un exemplaire produit en 1990.
Étiquette d'un exemplaire produit en 1990.
Bonnet de coiffe mis en place sur le cerclage.
Bonnet de coiffe mis en place sur le cerclage.
Bonnet de coiffe mis en place sur le cerclage.
 
Autre exemple de coiffe.
Autre exemple de coiffe.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La coiffe proprement dite est constituée d'une jupe en tricot en nylon élastique, produite en taille unique, permettant de s'adapter à tous les tours de tête. Cette jupe, filée en tube sans jonction, présente une large bordure doublée percée de six boutonnières qui viennent s'emboîter sur les pressions du cerclage. La coiffe est ainsi solidaire de l'armature une fois l'ensemble assemblé.
Une étiquette d'identification est cousue sur la jupe, portant la raison sociale du fabricant, la date de production, la "broad arrow" et le numéro OTAN. Les fabrications se poursuivent jusqu'en 1990, preuve que le casque Mark V est resté en service jusqu'à cette date, malgré l'introduction du casque Mark VI en matériau composite dès 1985. Considérée comme un élément d'hygiène, la coiffe était logiquement remplacée à chaque réaffectation du casque.

Tampon de contrôle sur armature.
Tampon de contrôle sur armature.
Autre type de tampon.
Autre type de tampon.
Tampon de contrôle sur cerclage.
Tampon de contrôle sur cerclage.

La coiffe Mark V peut également présenter des marques de contrôle appliquées à des fins de vérification en fin de production. Ces tampons, de forme circulaire, comportent un numéro correspondant à la personne ayant procédé à l'inspection, la mention "CIL", ainsi que la "broad arrow", symbole caractéristique des équipements de l'armée britannique.

La jugulaire :

Rivet extérieur.
Rivet extérieur.
Fourreau de jugulaire Mark III.
Fourreau de jugulaire Mark III.
Fourreau de jugulaire Mark III.
 
Jugulaire Mark IV élastique, envers.
Jugulaire Mark IV élastique, envers/revers.
Jugulaire Mark IV élastique, envers/revers.
Boucle coulissante de réglage.
Boucle coulissante de réglage.
Ferrure de renfort.
Ferrure de renfort.
Détails montage.
Détails montage.
Exemples de marquages.
Exemples de marquages.
Exemples de marquages.

La jugulaire du casque Mark V est identique à celle des dernières fabrications du casque Mark IV. Elle est fixée au moyen de deux fourreaux de jugulaire de type Mark III, rivetés de part et d'autre de la bombe à environ 2 centimètres du jonc. Ces fourreaux sont constitués d'une plaque métallique repliée à son sommet de manière à former une gouttière destinée à maintenir les boucles de la jugulaire par simple clipsage. Ils sont ensuite percés afin d'être fixés à la coque à l'aide d'un rivet mécanique en laiton.
La jugulaire Mark IV, de couleur verte, est réalisée en toile élastique à trame fine, mesurant 50 centimètres de long pour 26 millimètres de large. Elle comporte une fine boucle rectangulaire coulissant librement et retenue par une couture triple à l'une des extrémités.
L'autre extrémité, renforcée par une pièce métallique pour éviter tout effilochement, est équipée d'une boucle à double passant. Cette boucle rectangulaire possède une base renforcée par un fin tube fendu, tandis que le côté opposé est ondulé. En son centre se trouve une barre coulissante autobloquante, formant ainsi une boucle à double passant. Les éléments métalliques sont fabriqués en laiton bronzé noir.
Enfin, la jugulaire peut porter un marquage appliqué au tampon encreur indiquant la marque du fabricant, la date de fabrication, un code relatif au contrat de production ainsi que la "broad arrow" caractéristique des équipements de l'armée britannique. Des dates de production allant jusqu'en 1990 sont observées, en raison de la fabrication prolongée des pièces d'usure interchangeables.

Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Le camouflage additionnel :

Vue de biais.
Vue de biais.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Vue de biais.
Vue de biais.
Vue intérieure.
Vue intérieure.

De manière générale, aucun camouflage officiel n'était prévu pour le casque Mark IV. Certains exemplaires furent néanmoins camouflés par l'application directe de peinture formant des motifs bariolés.
Il est également fréquent de rencontrer des casques Mark V équipés de filets provenant des importants stocks de la Seconde Guerre mondiale.

Vue de biais.
Vue de biais.
Vue intérieure.
Vue intérieure.

On rencontre également des couvre-casques confectionnés de manière non officielle mais avec un soin particulier. Fabriqués à partir de morceaux de toile camouflée DPM ("Disruptive Pattern Material"), apparue dans les années 1970, ils existent en versions "regular" et "desert". Ces couvre-casques sont équipés d'un lacet parcourant leur base, permettant un serrage destiné à les maintenir solidement sur la coque du casque.


Au cours des années 1970 apparaît également un filet de camouflage en maille moyenne, confectionné en laine de couleur verte. Ce filet est souvent utilisé conjointement avec de la toile camouflée en DPM ou de la toile de jute, agrémenté de diverses bandes de tissu afin d'améliorer le camouflage et de mieux casser la silhouette du casque. Ce type d'artifice fut particulièrement observé lors de l'intervention britannique dans les îles Malouines en 1982.

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