Belgique

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Casque Troupes aéroportées M71

Fiche

  • Dénomination : M 71.
  • Utilisation belge du casque Modell 1A1LL allemand.
  • Destiné aux parachutites.
  • Caractéristiques : forme inspirée du casque US M-1.
  • Coiffe : en cuir, non réglable.
  • Jugulaire : quatre points, en cuir, (reprise du casque allemand M38).
  • Insigne : drapeau belge, côté gauche.
  • Camouflage : par filets ou couvre-casques.
  • Fabriqué à partir de 1961.
  • Distribué en Belgique à partir de 1972.
  • Période d'utilisation : de 1972 aux années 1990
  • Pays d'origine : Allemagne de l'Ouest (RFA).
  • Matériaux : acier.
  • Poids : 1340, 1440 et 1540 g.
  • Taille : 3 tailles de coque (66, 68 et 71) et 9 tailles de coiffe (53 à 61).
  • Couleur : vert olive.
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Aménagement intérieur d'origine.
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Aménagement intérieur de fabrication belge.
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Aménagement intérieur français de type F1.

Historique

Le 10 mai 1940, après 18 jours d'affrontements, la Belgique est envahie malgré sa neutralité. Toutefois, une partie de l'armée belge refuse la capitulation et continue le combat auprès des troupes franco-anglaises avant de s'embarquer avec les Britanniques à Dunkerque pour échapper à l'encerclement.
C'est ainsi que de nombreux belges se retrouvent à Londres, en compagnie du gouvernement belge en exil d'Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak. Rejoints par des Belges évadés de Belgique et d'autres provenant du monde entier, ils combattront au sein des armées alliées.
Les forces belges libres, sont équipées majoritairement de matériels britanniques et américains et notamment de casques Mark II et autres Mark III, "Helmet, Steel, Despatch Rider's", Mark I (HSDR, Mark I), "Helmet, Steel, Royal Armoured Corps", Mark I (HSRAC, Mark I), "Helmet, Steel, Airborne Troop's", Mark I et Mark II (HSAT, Mark I et Mark II) pour les parachutistes. Tous ces casques arborent les couleurs nationales belges peintes sur leur côté gauche.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'ABL (Armée Belge Leger) est essentiellement équipée à l'anglaise et donc de casques d'origine britannique. Pour assurer la continuité, la Belgique décide de produire elle-même des clones de ces casques. C'est ainsi que le casque Mark II anglais est fabriqué en Belgique dès 1949 sous la dénomination de casque modèle 49. Suivent des clones de casques type HSRAC, Mark I et HSAT, Mark II, ainsi qu'une quantité non négligeable de casques type HSDR, Mark I.
En 1951, le casque OTAN M51, clone du casque US M-1, est introduit comme casque d'infanterie. Cependant, ce n'est que dans les années 70 que l'on songe à remplacer le HSAT, Mark II par un modèle de la forme du M-1. La RFA utilise depuis 1961 un casque de ce type pour ses parachutistes : le M-1A1 LL, version para du M-1A1 utilisé par les troupes au sol. La Belgique en commande un certain nombre, qui seront utilisés sous le nom de M71.
Ils sont identiques au modèle allemand, la seule différence réside dans l'ajout d'une petite sangle dont chaque extrémité est un passant. Enfilée sur la jugulaire gauche, elle forme, avec celle-ci, une mentonnière.
Pour une raison inconnue, certains de ces casques seront reconditionnés dans les années 80, avec une coiffe française de casque F1 - série 2.

historique
HSAT, Mark II de fabrication belge.

historique historique historique historique historique historique historique historique historique

Constitution

La première livraison a lieu en 1972. Il y en aura au moins deux autres dont la dernière dans les années 90. Les casques sont rigoureusement identiques aux M-1A1 LL utilisés par la "Bundeswehr", avec simplement, en plus, une mentonnière et le drapeau belge autocollant sur le côté gauche.

Plus

Le casque Ouest-Allemand M-1A1LL !

La coque :

Rien ne la distingue de celle de la "Bundeswehr".
Celle-ci est reprise du casque Modell 1A1 "Bodentruppen", affectant la forme du casque US M-1 et fabriquée d'un seul tenant par emboutissage d'une feuille d'acier. Elle ne possède pas de jonc mais le bord est retourné à l'intérieur et aplati. Elle est fabriquée en trois tailles (66, 68 et 71). Ces chiffres correspondent à la circonférence intérieure du casque.
Quatre trous de 8 millimètres de diamètre sont percés sur le pourtour, deux au niveau des tempes et deux au dessus de la nuque. Chacun de ces orifices reçoit un ensemble écrou/vis, destiné à maintenir l'ensemble coiffe/jugulaire.

Vue de face.
Vue de face.
Côté droit.
Côté droit.
Logement de la vis avant droite.
Logement de la vis avant droite.
Côté gauche.
Côté gauche.
Vue de l'arrière.
Vue de l'arrière.
Logement des vis arrières.
Logement des vis arrières.
Vue de 3/4 avant.
Vue de 3/4 avant.
Vue de dessus
Vue de dessus.
Bordure retournée vers le dessous.
Bordure retournée vers le dessous.
Autocollant de 20 x 28 mm.
Autocollant de 20 x 28 mm.
Autocollant de 20 x 37 mm
Autocollant de 20 x 37 mm.

Les coques livrées à la Belgique sont peintes en vert olive finition mat. Un autocollant rectangulaire de 20 x 28 mm, aux couleurs nationales, est apposé au milieu du flan gauche. On peut aussi en trouver, plus rarement, mesurant 20 x 37 mm.
Les trois tailles, 66, 68 et 71, sont représentées.
On peut les identifier en mesurant le pourtour extérieur avec un mètre ruban :
    - 66 = 68 cm
    - 68 = 70 cm
    - 71 = 72 cm

De gauche à droite : 66, 68, 71.
Comparaison des tailles de coque. De gauche à droite: 66, 68, 71.
De haut en bas : 66, 68, 71.
De haut en bas : 66, 68, 71.

Les garnitures intérieures :

Les coiffes.

Vue latérale gauche.
Vue latérale gauche.
Vue arrière.
Vue arrière.

La coiffe est assise sur un cerclage plastique kaki de 3,5 centimètres de large dont le bas est renforcé par un jonc saillant de 5 millimètres moulé dans la masse. Ce bandeau de plastique s'encastre dans le casque de façon quasi hermétique. Le cerclage est maintenu dans la coque par quatre plaquettes d'acier de 35 x 20 mm rivetées sur sa périphérie (deux à l'arrière et une de chaque côté). L'extrémité de ces plaquettes est percée d'un trou de 8 mm de diamètre dans lequel passe la vis. Ce cerclage est parcouru par deux rangées de petits trous distants de 10 millimètres les uns des autres, les deux rangées étant séparées de 1,5 millimètres.
Trois sangles de forte toile écrue de 4 centimètres de large, sont également rivetées au cerclage (2 rivets à chaque extrémité). Elles se croisent en leur milieu formant ainsi un dôme du type suspension "Cradle". Sur les deux sangles reliant l'avant à l'arrière, est cousu un renfort en mousse néoprène, solidarisant ainsi ces deux bandes de toile. La troisième sangle (transversale) passe librement au dessus des deux autres.
Le cuir de la coiffe est cousu sur un épais bandeau de carton compressé de 3 centimètres de large. Ce bandeau est parcouru par deux rangées de petits trous distants de 10 millimètres les uns des autres, assurant une ventilation. Enfin une bande de mousse fine est cousue entre le cuir et le bandeau de maintien de la coiffe.

Renforcement des sangles longitudinales.
Renforcement des sangles longitudinales.
Bandeau de carton compressé.
Bandeau de carton compressé.
Variante de renforcement des sangles longitudinales.
Variante de renforcement des sangles longitudinales.
Dernière variante (VDN 96) de renforcement des sangles longitudinales.
Dernière variante (VDN 96) de renforcement des sangles longitudinales.
Erreur de montage en usine
Erreur de montage en usine.
Des lamelles en mousse sont collées sur l'envers.
Des lamelles en mousse sont collées sur l'envers.
Indication du tour de tête.
Indication du tour de tête.

Le cuir de la coiffe est constituée d'une bande fermée à l'arrière par une couture en zigzag, dont la base est scindée en 9 dents de loup. Chaque dent est percée de cinq trous de 5 mm de diamètre, disposés en quinconce, et est munie à son sommet d'un trou renforcé par un œillet de cuir dans lequel coulisse le lacet de réglage en profondeur de la coiffe.
Sur l'envers du cuir, au niveau de chaque écrou maintenant l'ensemble à la coque, est collée une lamelle en mousse néoprène pour éviter d'éventuelles blessures à la tête.
Enfin la partie en contact avec le front est perforée de 116 petits trous facilitant l'aération, répartis en 4 rangées de 29.
La coiffe en cuir est maintenue au cerclage en plastique à l'aide d'un fort fil de nylon et/ou du fil de fer passant dans une vingtaine de trous percés sur la périphérie du cerclage en plastique et celui en carton. L'écart entre le cuir et le cerclage est rattrapé par dix bandes de mousse néoprène d'épaisseur variable suivant la taille, disposées sur le pourtour de la coiffe. Ces bandes de mousse servent également d'amortisseur.
A noter que chaque coiffe, fabriquée pour une taille définie, est non réglable : les tailles disponibles s'échelonnant d'un tour de tête de 53 à 61 centimètres.

La taille est spécifiée par un tampon à l'encre sur la coiffe en cuir et également incluse dans le marquage rectangulaire du fabricant. Enfin la taille de coque correspondante est moulée dans le plastique du cerclage extérieur.

Ensemble cerclage-coiffe.
Ensemble cerclage-coiffe.
Taille de la coque.
Taille de la coque.
Ensemble cerclage-coiffe en place.
Ensemble cerclage-coiffe en place.

La jugulaire.


La jugulaire, du type "4 points", est composée de deux demi-jugulaires en "Y", taillées dans un cuir verni vert, doublé de cuir brut maintenu par une double couture longeant les bords.
Les quatre branches supérieures des "Y" s'élargissent en patelette où sont percés trois trous de 8 millimètres. Chacun est renforcé par un œillet métallique. Ils sont destinés à recevoir les quatre vis de fixation à la coque, de l'ensemble coiffe/jugulaire. Le choix pour cela, du rang qu'occupe le trou sur la patelette, permet un premier réglage de la jugulaire.
Les deux sangles arrières se croisent au niveau de la nuque afin d'obtenir une topologie "3 points".
La demi-jugulaire gauche et sa sangle arrière sont solidarisées par un rivet. Cette partie de la jugulaire est composée d'une longue courroie de 34 centimètres, dont l'extrémité arrondie supporte un bouton pression femelle. Deux passants munis d'une pression mâle, coulissent librement de part et d'autre de la jonction avec la sangle arrière.
Sur l'extrémité inférieure de la demi-jugulaire droite, un seul et même rivet retient la sangle arrière et une pièce de cuir repliée, maintenant la boucle de fermeture. Celle-ci est composée d'une pièce métallique plate sur la quelle est monté, en balance, un demi dé en fil d'acier. La longue partie gauche de la jugulaire s'engage librement dans ce demi-dé, la plaquette métallique la bloquant si on essaye de la ressortir. Une petite languette de cuir permet de tirer la plaquette pour débloquer la jugulaire.
Une fois la sangle bloquée, elle se replie sur elle-même et l'excédent de jugulaire vient se pressionner, suivant sa longueur, sur l'un ou l'autre passant.
Ce système permet un réglage fin de la jugulaire.

Jugulaire d'origine en cuir vert.
Jugulaire d'origine en cuir vert.
Vue d'ensemble
Vue d'ensemble : jugulaire classique d'origine, hormis VDN 96.
Détails : Extrémité, jonction droite, mentonnière.
Détails : extrémité, jonction droite, mentonnière.
Boucle: ouverte, fermée, envers
Boucle : ouverte, fermée, envers.
Extrémité de la sangle recto/verso.
Extrémité de la sangle recto/verso.
Passant recto/verso.
Passant recto/verso.
Mode de passage de la sangle dans la boucle.
Mode de passage de la sangle dans la boucle (mentonnière déposée).

Contrairement aux exemplaires utilisés par la "Bundeswehr", les casques livrés à la Belgique sont munis d'une mentonnière. Celle-ci est formée par une petite sangle de même nature que la jugulaire, dont chaque extrémité se termine par un passant. Elle est enfilée sur la sangle de la jugulaire gauche au niveau du menton.
Sur les casques livrés en 1996 par VDN, la jugulaire est en cuir marron et la petite sangle mentonnière est remplacée par une coque.

VDN 96 : jugulaire marron avec mentonnière coque
VDN 96 : jugulaire marron avec mentonnière coque.
VDN 96 : mentonnière coque recto/verso
VDN 96 : mentonnière coque recto/verso.
VDN 96 : extrémité de la sangle recto/verso
VDN 96 : extrémité de la sangle recto/verso.

La fixation de la garniture intérieure à la coque se fait par l'intermédiaire de quatre écrous-vis. Système nettement dérivé de celui employé sur les M38 du temps de guerre.
On peut rencontrer une variante de vis évidée faisant office d'évent.

2 ensembles de vis-écrous
2 ensembles de vis-écrous.
Tête de la vis.
Tête de la vis.
Vue de profil.
Vue de profil.
Variante à vis creuse formant évent
Variante à vis creuse formant évent.

Les marquages :

Les fabricants.

Les premières livraisons sont effectuées par la Schuberth Werke. Elles s'étendent de 1972 au début des années 80. Les marquages sont classiques : SW suivi de l'année de fabrication et de la taille de la coque, à la peinture blanche dans la bombe. On a relevé à ce jour, les années: 1972, 1973, 1976, 1979, 1980, 1982.
Le relai est pris ensuite par la firme VDN, qui effectue sa dernière livraison en 1996. On a relevé à ce jour, les années 1984, 1985 et 1996.
Les marquage de 1985 et 1996 sont estampés sur le repli de la visière, tandis que pour 1996, le code OTAN du casque figure en sus dans la bombe.

Schuberth Werke 1972, coque taille 68.
Schuberth Werke 1972, coque taille 68.
Schuberth Werke 1973.
Schuberth Werke 1973.
Schuberth Werke 1976, coque taille 68
Schuberth Werke 1976, coque taille 68.
Schuberth Werke 1979, coque taille 66
Schuberth Werke 1979, coque taille 71.
Schuberth Werke 1980, coque taille 66
Schuberth Werke 1980, coque taille 66.
VDN 1984, coque taille 66
VDN 1984, coque taille 66.
VDN 1985.
VDN 1985.
VDN 1996.
VDN 1996.
VDN 1996, codification OTAN.
VDN 1996, codification OTAN.

Autres marquages.

Lors de leur stockage, certains casques ont reçu, par commodité, l'inscription de leur taille de façon rapidement identifiable. Il s'agit en général du chiffre tracé au feutre, sur l'avant du casque ou sous la visière, ou les deux. Pour les casques à coiffe française dont la taille est réglable, les chiffres 1, 2, 3 indiquent la taille de la coque : 66, 68, 71.

Taille 56 sur l'avant.
Taille 56 sur l'avant.
Taille 60 sur l'avant.
Taille 60 sur l'avant.
Taille 60 sous la visiére.
Taille 60 sous la visiére.
2 = coque 68 sur casque à coiffe F1.
2 = coque 68 sur casque à coiffe F1.

Les reconditionnements :

Pour remplacer les aménagements intérieurs, trois rechanges sont adoptées au fur et à mesure des besoins. Les deux premières sont vraisemblablement de fabrication belge, la troisième est française.

Aménagements intérieurs de fabrication belge.

Avec jugulaires en cuir marron clair.


Aménagement intérieur avec jugulaire en cuir marron clair.
Aménagement intérieur avec jugulaire en cuir marron clair.
Aménagement intérieur avec jugulaire en cuir marron clair.
Autre exemplaire.
Mentonnière marron en rechange sur jugulaire d'origine.
Mentonnière marron en rechange sur jugulaire d'origine.

Cet intérieur de rechange comprend une coiffe en cuir havane totalement identique à celle d'origine si ce n'est la souplesse du cuir. Les jugulaires sont réalisées en cuir marron clair, sur le même modèle que celles d'origine.

Avec jugulaires en cuir vert épais.


Coiffe sans perforations frontales et jugulaire en cuir vert épais.
Coiffe sans perforations frontales et jugulaire en cuir vert épais.
Coiffe sans perforations frontales et jugulaire en cuir vert épais.
Autre exemplaire.
Coiffe sans perforations frontales et jugulaire en cuir vert épais.
3ème exemplaire.
L'absence de perforations frontales est caractéristique.L'absence de perforations frontales est caractéristique.

Cet intérieur de rechange comprend une coiffe en cuir havane identique à la précédente si ce n'est l'absence totale des perforations frontales anti-oppression.
Les jugulaires sont réalisées sur le même modèle que celles d'origine. Le cuir est vert mais très épais et raide, ce qui rend le port inconfortable. Les boutons pressions ne sont plus à têton mais à tambour.
Ces casques sont entièrement repeints faisant disparaître les marquages faricants.

Noter la taille et l'épaisseur de la mentonnière.
Noter la taille et l'épaisseur de la mentonnière.
Pression à tambour femelle sur la sangle, mâle sur le passant
Pression à tambour femelle et mâle.
Boucle auto-blocante.
Boucle auto-blocante.

Aménagement intérieur français.

Au début des années 80, un certain nombre de M71 est rénové avec un ensemble coiffe/jugulaire de casque F1 - série 2 français.

Vue de face.
Vue de face.
Côté gauche.
Côté gauche.
Côté droit.
Côté droit.
Vue arrière.
Vue arrière.
Intérieur de l'avant du casque.
Intérieur de l'avant du casque.
Intérieur de l'arrière du casque.
Intérieur de l'arrière du casque.
Intérieur du côté gauche du casque.
Intérieur du côté gauche du casque.
En haut tête de rivet, en bas bouchon de l'ancien trou.
En haut tête de rivet, en bas bouchon de l'ancien trou.

Même endroit vu de l'intérieur.

Les quatre trous de la coque sont obturés par des bouchons de plastique noir, à tête lenticulaire de 13 mm. Six perforations sont pratiquées tout autour de la coque. Les six boutons pression femelles destinés à la fixation de la coiffe, y sont maintenus par des rivets à tête lenticulaire de 15 mm en acier noirci. Le rivet arrière et les deux rivets latéraux avant, maintiennent également les enchapures métalliques porteuses des pontets de jugulaire , comme sur le casque F1 - série 2 français. Les 10 bouchons et têtes de rivets qui constellent le casque, restant noirs, ressemblent à des friandises bien connues, le faisant surnommer "Smarties".

Les coiffes utilisées, en sangle de toile polyamide vert armée de 3 centimètres de large, sont maintenues par 6 boutons pression mâles à tambour.
Le bandeau de sudation est constitué d'une sangle de 66 cm de long doublée sur une face d'une basane de cuir marron foncé. Elle se referme sur elle-même à l'aide d'une bande velcro de 8 cm de long, permettant le réglage du tour de tête du propriétaire.
Ces coiffes possèdent un tampon amortisseur circulaire en mousse néoprène de 11 cm de diamètre, doublé côté tête, d'une couche de simili cuir marron. Ce disque est perforé en son centre d'un trou de 3 cm de diamètre et sur la périphérie de six trous de 1 cm, afin d'assurer l'aération.
Il s'agit donc de coiffes de casque F1 - série 2, telles qu'équipant les casques français de 1982 à 1985.

La jugulaire est également identique à celle du F1 - série 2, en sangle de toile de polyamide d'environ 2 centimètres de large et de couleur vert vif brillant. Cependant, elle reçoit deux modifications :

    - La partie droite, qui est en "V" sur la version française, devient en "Y" par l'ajout sur le dé trapézoïdal en fil d'acier (dans lequel s'enfile la sangle de mentonnière sur la version française), d'une courte sangle terminée par une boucle autobloquante en plastique noir, de fabrication suédoise (Fixlock-620).
    - La coque-mentonnière est complètement dépourvue d'ajourements contrairement à la mentonnière française.

Vue de dessous.
Vue de dessous. Le 2 au feutre est un marquage de stockage qui indique la 2ème taille de coque, soit 68.
Vue intérieure de la coiffe.
Vue intérieure de la coiffe.
Vue de 3/4 intérieure.
Vue de 3/4 intérieure.
Vue de 3/4 extérieure.
Vue de 3/4 extérieure.
Jugulaire gauche française.
Jugulaire gauche française.
Jugulaire gauche belge.
Jugulaire gauche belge.

Sanglon supplémentaire et sa boucle, recto et verso.
Gros plan sur la boucle autobloquante suédoise
Gros plan sur la boucle autobloquante suédoise.
Mentonnière belge
Mentonnière belge.
Mentonnière française pour comparaison.
Mentonnière française pour comparaison.
Mentonnière VDN pour comparaison.
Mentonnière VDN pour comparaison.

Visières coupées.

Parmi les exemplaires récemment déstockés, il s'en trouvent plusieurs dont la visière a été coupée. L'explication la plus plausible est qu'il s'agit de matériel destiné aux tireurs d'élite (snipers).

Modèle traditionnel, vu de côté
Modèle traditionnel, vu de côté.
Vue de dessous.
Vue de dessous.
Modèle Smarties, vu de côté
Modèle Smarties, vu de côté.
Vue de dessous.
Vue de dessous.

Quelques exemples

Les camouflages sont en général personnalisés. On trouve des motifs peints, divers filets et une variété de couvre-casques le plus souvent à base d'effets camouflés découpés. Filets et tissus sont pris dans la coiffe et parfois traversés par les vis de coiffe. Leur maintien sur la coque va de la chambre à air au joint de portière, en passant par la toile adhésive, voire même le collage direct.
Voici quelques échantillons :

Camouflage peint.
Camouflage peint.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Camouflage peint.
Autre camouflage peint.
Vue de côté
Vue de côté.
Filet type britannique.
Filet type britannique.
Vue de dessous
Vue de dessous.
Couvre-casque, filet et joint de portière.
Couvre-casque, filet et joint de portière.
Vue de dessous
Vue de dessous.
Couvre-casque et filet.
Couvre-casque et filet.
Vue de côté
Vue de côté.
Couvre-casque, filet et ruban adhésif.
Couvre-casque, filet et ruban adhésif.
Couvre-casque et chambre à air
Couvre-casque et chambre à air.
Couvre-casque et chambre à air.
Couvre-casque et chambre à air.
Vue de l'autre côté
Vue de l'autre côté.
Exemplaire utilisé par la police.
Exemplaire utilisé par la police d'Anvers.
Vue de dessous
Vue de dessous, matriculé W.S.H.4/130.
Vue de dessous
Autre casque, matriculé W.S.H.4/143.
Vue de dessous
Autre casque, matriculé W.S.H.4/151.
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