Canada

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Casque Mark II

Fiche

  • Dénomination : "Helmet, Steel, Mark II.".
  • Caractéristiques : fabrication canadienne du casque Mark II britannique.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe en toile caoutchoutée sertie sur un cerclage en croix tenu par une vis sommitale.
  • Jugulaire en toile à ressorts.
  • Fabriqué à partir de 1940.
  • Distribué à partir de 1940.
  • Pays d'origine : Canada.
  • Période d'utilisation : de 1940 aux années 1960.
  • Matériaux : acier au manganèse.
  • Poids : 1100 g.
  • Taille : taille unique et 7 tailles de coiffe, de 6"¼ à 7"¾.
  • Couleur : kaki marron puis vert olive mat.
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Casque Mark II de fabrication C.L./C.
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Casque Mark II de fabrication C.L./C reconditionné après-guerre.
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Casque Mark II de fabrication G.S.W. D P & H.

Historique

L'histoire de l'armée canadienne remonte aux origines du pays. Avant la création de la Confédération canadienne en 1867, les unités militaires faisaient partie de l'armée française puis de l'armée britannique, le Royaume-Uni assurant la défense du Canada de 1763 à 1867. Bien que créée en 1855, la milice canadienne ne joua qu'un rôle limité jusqu'au départ des troupes britanniques en 1867.
Le Canada n'était pas encore indépendant lorsque la Grande-Bretagne et la France déclarèrent la guerre à l'Allemagne en août 1914 ; par conséquent, il fut tenu d'appuyer militairement la Grande-Bretagne. La Première Guerre mondiale fut un tournant pour l'armée canadienne qui créa quatre divisions de première ligne formant le Corps expéditionnaire canadien. Celui-ci comprenait des unités d'infanterie et d'artillerie, ainsi que des unités embarquées et auxiliaires, regroupant près de 620 000 hommes et femmes pour un pays de seulement 7,5 millions d'habitants. Pendant les deux premières années de la guerre, le recrutement militaire fut volontaire, puis le Canada adopta en 1917 une politique de conscription. Comme le reste des forces de l'Empire britannique, le Corps expéditionnaire canadien reçut ses premiers casques à la fin de l'année 1915. Les soldats canadiens touchèrent dans un premier temps le casque "Brodie's Steel Helmet, War Office Pattern" conçu par John Leopold Brodie durant l'été 1915. Facile à emboutir à partir d'une plaque d'acier au manganèse, ce casque, dont la production débuta en octobre, connut plusieurs modifications durant sa production de 1915 à 1918. La principale modification, concernant l'aménagement intérieur du casque, apparut en septembre 1916 et le casque reçut la désignation de "Helmet, Steel, Mark I". C'est principalement ce modèle et ses variations ultérieures qui équipèrent les soldats canadiens. Au lendemain de la guerre, ces casques furent conservés dans les dépôts de la défense nationale pour le compte des forces armées canadiennes, largement réduites.

Bien avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, il devint évident que ces stocks ne suffiraient pas et que la Grande-Bretagne ne pourrait satisfaire les besoins du Canada en cas de mobilisation de ses troupes. Beaucoup d'équipements fournis à partir des stocks britanniques de la première guerre mondiale durent désormais être produit au Canada. Ce constat se confirma après juin 1940 et l'évacuation du Corps expéditionnaire britannique qui abandonna la majorité de son équipement à Dunkerque.
Le Canada envoya au cours de l'hiver et de l'été 1940 deux divisions, dont une partie était encore équipée du casque Mark I, et acquit dans le même temps 140 000 exemplaires du casque Mark II, introduit en 1938 dans l'armée britannique, pour répondre à l'urgence.
Le cahier des charges du nouveau casque britannique Mark II, de même que quelques exemplaires, furent expédiés au Canada en 1939 afin que le conseil de recherche national établisse une équivalence d'acier non magnétique. Le marché public pour une production canadienne débuta le 25 janvier 1940, lorsque le vice-ministre adjoint du ministère de la Défense nationale émit une exigence pour la production et la livraison de casques Mark II canadiens, devant être inspectés avant mise en service au sein des forces armées.
Le département de l'Approvisionnement et des Munitions (DS&M : Department of supplies and munitions) lança un appel d'offre pour la production de 25 000 bombes et 51 250 coiffes et jugulaire, le delta devant servir à convertir les casques Mark I encore en stock.
Le marché fut remporté par la firme Canadian Motorlamp Co. située à Windsor dans l'Ontario pour la production des bombes, pour un coût total de 24 300 $ taxes comprises. Celui pour la fabrication des coiffes fut remporté par la société Viceroy Manufacturing Co. de Toronto pour un montant total de 32 678,03 $ et celui de la fourniture des jugulaires par la firme Backstay Standard de Windsor pour un coût de 21 252 $.
Ce premier appel d'offre fut suivi d'un second au cours du mois de juin pour la fourniture de 115 000 casques et 120 000 aménagements intérieurs, remporté par les mêmes firmes, excepté pour les bombes, avec une offre de production plus basse à 0,92 $ l'unité fourni par la firme General Steelwares de Toronto. Toutefois, au regard de l'expérience passée de la Canadian Motorlamp Co., le DS M décida d'accorder la production à ces deux firmes à condition que la Canadian Motorlamp aligne son prix de production sur celui de son concurrent pour un marché respectif de 52 756,25 $ pour la fabrication de 57 500 unités chacune. Ces contrats furent accordés par décret fin août 1940.
136 000 autres casques furent commandés dont 20 000 unités pour le compte de la Royal Canadian Air Force.
Pour l'année 1941, un total de 200 000 bombes, 250 000 jugulaires et 350 000 coiffes fut commandé auprès des mêmes entreprises.
Principaux fournisseurs d'acier au manganèse, les États-Unis, suite à leur entrée en guerre et leurs besoins accrus de cette matière pour leur effort de guerre, augmentèrent au cours de l'année 1942 le coût de production de 30%, qui passa de 0,92 $ à 1,30 $ pièce.
La firme Canadian Motorlamp remporta la majorité du marché des 500 000 unités (300 000 pour l'armée, 200 000 pour la RCAF, la marine devant se débrouiller seule pour son approvisionnement) commandée par le DS&M en 1942. Ce succès est dû en raison de son contrôle qualité supérieur à celui de ses concurrents (taux de rejet inférieur à 5%), de son meilleur approvisionnement en acier et enfin de ses meilleurs délais de livraison. Un autre fabricant intervint dans la production à partir de mai 1942, lorsque la firme Aluminium Goods Ltd. de Toronto remporta un marché de production de 66 000 unités pour le compte de la RCAF.
Au cours de l'année la société General Steelwares produisit des casques pour le compte exclusif d'organismes auxiliaires, suite à une demande du département des Pensions et de la Santé.
Le dernier marché de production, passé en septembre 1942 pour 90 000 unités, fut remporté par la Canadian Motorlamp compagny ; il sera finalisé en 1943.

Casque anglais Mark I.
Casque anglais Mark I.

Un dernier marché sera passé avant la fin de la seconde guerre mondiale en 1945 pour la production de 125 000 coiffes et jugulaire à des fins de remplacement (ces éléments seront produits pour un taux de 8/9000 jugulaires et 10 000 coiffes par mois).
Enfin, la production de ces pièces sera reprise en 1953 avec un ultime marché pour la production de pièces de remplacement.
En tout, de 1940 à 1943, 976 000 bombes ("Body, Helmet Steel Mark I") furent produites pour le compte des forces armées et 155 000 unités en acier doux pour le compte de la DP&H, pour un total de 1 131 600 casques (incluant la production de 1 400 240 coiffes "Liner, Steel Helmet Mark II" et 1 275 785 jugulaires "Strap, Chin, Mark II").
Le casque Mark II fut employé par les forces armées canadiennes tout au long de la seconde guerre mondiale, malgré une distribution massive de casque Mark III par les britanniques à la veille du débarquement de Normandie.
Il resta en dotation au sein de l'armée canadienne jusqu'en 1960 pour être remplacé par le casque M-1 de fabrication américaine.

Casque canadien Mark II.Casque canadien Mark II.
Casque canadien Mark II.Casque canadien Mark II.
Casque canadien Mark II.Casque canadien Mark II.Casque canadien Mark II.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
     Vue intérieure.
Vue intérieure.
Jointure jonc.
Jointure jonc.
Points de soudure.
Points de soudure.
Spécificité G.S.W.
Spécificité G.S.W.
Broad arrow estampé en surface.
"Broad arrow" estampé en surface.
Broad arrow tamponné dans le fond.
"Broad arrow" tamponné dans le fond.

Le casque Mark II canadien est repris à l'identique du modèle britannique. Ce dernier est conçu à la fin des années 1930 lorsque les besoins en casques s'accroissent considérablement, avec le souhait du ministère de l'Intérieur britannique d'équiper massivement les corps qui dépendent de lui. Les stocks de la 1re Guerre mondiale s'épuisent et les matrices correspondantes ont été détruites. Il est donc décidé d'emboutir de nouvelles coques. Dans le même temps on décide également de modifier les fourreaux et la jugulaire elle-même.
Désigné comme "Helmet, Steel, Mark II", la production de ce nouveau modèle débute en janvier 1938. Les exemplaires et le cahier des charges transmis au Canada correspondent donc au modèle produit vers 1939/1940, à savoir une bombe Mark II munie de fourreaux de jugulaire Mark II retenant une coiffe Mark II par le biais d'une vis Mark I.
La coque du casque Mark II affecte une forme très proche de celle du Mark I ; elle est cependant légèrement plus ogivale. Elle est toujours emboutie en taille unique dans de la tôle d'acier Hadfields au manganèse amagnétique d'une épaisseur de 0,825 mm. Elle est percée de trois trous, un sur le point sommital, pour l'installation de la coiffe à l'aide d'une vis et d'un écrou Mark I, et un trou de chaque côté pour l'installation des fourreaux de jugulaire de type Mark II retenus par un rivet mécanique.

a bombe reçoit un jonc, en acier inoxydable amagnétique lui aussi. Il est fermé à l'arrière, sous le couvre-nuque, par un point de soudure électrique appliqué sur chaque extrémité du jonc. Le style de ces soudures est constant chez chaque fabricant.
La bombe métallique est référencée dans l'arsenal canadien comme "Body, Soldiers Helmet Steel, Mark I".
La bombe est peinte de couleur kaki presque marron en début de production, de couleur vert olive après 1942. La peinture est appliquée avec une finition mat.
Les casques distribués à la marine canadienne seront souvent repeints en bleu.
Enfin, comme la grande majorité des équipements distribués aux forces armées canadiennes, les bombes peuvent recevoir la "Broad arrow" contenu dans un large C appliqué à de très rare occasion en début de fabrication de manière estampée sur la surface extérieure de la visière, puis ensuite à l'aide d'un tampon encreur de couleur noire dans la bombe. Cependant cette marque est beaucoup moins souvent appliquée que sur les autres éléments du casque, notamment de la coiffe.
La "Broad arrow" (flèche large) est une représentation stylisée d'une pointe de flèche en métal, comprenant une soie et deux ardillons se rejoignant en un point. C'est un symbole utilisé traditionnellement en Angleterre, puis par le gouvernement britannique pour marquer la propriété du gouvernement. Il est devenu particulièrement associé au "Board of Ordnance", puis au département de la guerre du Royaume-Uni et au ministère de la défense. Il a été exporté vers d'autres parties de l'Empire britannique, où il a été utilisé dans des contextes officiels similaires. Cette marque est appliquée lors du contrôle qualité de la fabrication.

Production pour les organismes auxiliaires par G.S.W. à partir de 1942.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Marquage.
Marquage.

Au cours de l'année 1942, la firme General Steelwares reçoit un marché de la part du département des Pensions et de la Santé (DP&H : Department of Pensions & Health) pour la production de 155 000 unités pour le compte de l'ARP ("Air Raids Precautions Service") et autres organismes auxiliaires. Une commande équivalente est passée à Viceroy Manufacturing Compagny et Backstay Standard pour la fourniture des coiffes et des jugulaires. Une dernière commande sera effectuée en novembre avec une livraison au cours de l'année 1943.
Initialement, ces organismes sont approvisionnés à partir des stocks de l'armée avec la réception de 15 600 casques en 1941. Après l'attaque sur Pearl Harbor, on considère que le risque d'attaque aérienne est accru et le DP&H obtient en janvier 1942 l'autorisation de récupérer 30 000 casques produits par G.S.W et rejetés par la Défense nationale (lot de fabrication 1942 AP).
Pour cette commande, le cahier des charges de production est revu à la baisse, contrairement aux casques destinés aux forces armées, afin de réduire les besoins en acier au manganèse réservé aux forces armées, pour un coût de production de 0,50 $ pièce. Les bombes sont produites en acier doux et le jonc installé sur le casque pour adoucir la bordure est magnétique. Les fourreaux de jugulaire sont retenus sur la bombe par un point de soudure électrique et la bombe est exempte de tête de rivet sur les côtés.
Ces productions sont facilement identifiables par leur marquage G.S.W. D P & H, exempt d'année de production et de mention Mark I.
Ces casques sont généralement distribués aux unités de l'ARP, Warden, Police et pompiers. Ils seront souvent repeints et/ou comporteront la marque de l'organisme au sein duquel ils ont été distribués.

Les reconditionnements.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.

Le casque Mark II resta en dotation au sein des forces armées canadiennes jusqu'à son complet remplacement par le casque M-1 de conception américaine au cours des années 1960. Après la seconde guerre mondiale, beaucoup d'unités furent reconditionnées plus ou moins partiellement. La principale modification rencontrée est la remise en peinture des bombes, souvent appliquée sur la surface extérieure et la bordure intérieure seules. On rencontre plusieurs types de remise en peinture, la plus courante étant une couleur vert foncé appliquée avec une finition granitée par ajout de sable fin à la peinture. Les reconditionnements plus tardifs sont reconnaissables à leur couleur vert olive satinée, presque brillante, appliquée à partir de 1952 lors de la réorganisation de l'armée canadienne.
Après-guerre, beaucoup de coques furent déposées dans les entrepôts de l'armée dans des cartons présentant la désignation "Body, Soldiers Helmet Steel, Mark I".

Étiquette conditionnement après-guerre.
Étiquette conditionnement après-guerre.

Canadian Motorlamp and Co., Windsor - Ontario.

1940.
1940.
1941.
1941.
1942.
1942.
Dernier lot de l'année 1942.
Dernier lot de l'année 1942.
1943, premier lot.
1943, premier lot.

Seule firme à avoir produit des bombes de casque Mark II sur toute la durée de production, de 1940 à 1943, elle est initialement connue pour la production de phares et d'éléments connexes pour l'industrie automobile depuis les années 1920.
Située à Windsor dans l'Ontario, les fabrications de cette firme sont identifiables par le marquage C.L./C. suivi de l'année de production en tous chiffres. Ce marquage est suivi d'un numéro de lot d'acier s'incrémentant sur toute la durée de production, comme l'attestent le lot de production 97 pour la fin de l'année 1942 et le numéro 98 pour le début 1943.

General Steel Wares, Toronto - Ontario.

1940.
1940.
1941.
1941.
1942.
1942.
À partir de 1942, fabrication pour les organismes auxiliaires.
À partir de 1942, fabrication pour les organismes auxiliaires.

Seconde société à rejoindre la production de casques Mark II, la firme General Steel Wares est née en octobre 1927, de la fusion des entreprises suivantes McClary Manufacturing Company de London, Ontario (fondée en 1847), Sheet Metal Products (SMP) Company of Canada Limited de Toronto (fondée en 1867), Thomas Davidson Manufacturing Company Limited de Montréal (fondée en 1858), E. T. Wright Limited de Hamilton (fondée en 1881), A. Aubry et fils Limitée de Montréal (fondée en 1874) et The Happy Thought Foundry Company de Brantford (fondée en 1855).
Cette firme, spécialisée dans l'emboutissage, est un manufacturier de produits métalliques. Elle débute la production de bombes Mark I au cours de la seconde moitié de l'année 1940. Ces fabrications sont identifiables par le marquage G.S.W. suivi d'une ou deux lettres identifiant le lot d'acier ayant servi à la production. Ce marquage est suivi de la mention MKI puis de l'année de production en tous chiffres.
À partir de la mi-1942, General Steelwares est chargé de la production de casques pour le compte du ministère des Pensions et de la Santé afin d'être distribués aux différents organismes auxiliaires (ARP, police, pompier, Warden, etc.). Cette production spécifique est identifiable par le marquage G.S.W. D P & H (pour Department of Pensions & Health).

Aluminium Goods Ltd., Toronto - Ontario.

1942.
1942.

Dernière société à intervenir dans la production de bombes Mark I pour la fourniture de casques Mark II aux forces armées canadiennes, la firme Aluminium Goods Ltd., située à London dans l'Ontario, est initialement connue comme manufacturière de produits emboutis en aluminium. Elle est chargée de produire 66 000 unités de bombes Mark I à partir de mai 1942 pour le compte de la RCAF.
Cette production est identifiable par le marquage AG/C suivi de la mention MKI. Ce marquage comporte aussi un code d'identification du lot d'acier alphanumérique, ainsi que l'année de production 1942.

La coiffe :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Détails couture patte de coiffe.
Détails couture patte de coiffe.
Jointure bande de toile caoutchoutée.
Jointure bande de toile caoutchoutée.
Doublure intérieure.
Doublure intérieure.
Tampon périphérique en caoutchouc.
Tampon périphérique en caoutchouc.
Détails assemblage.
Détails assemblage.
Maintien complété par une agrafe en laiton.
Maintien complété par une agrafe en laiton.
Maintien complété par une agrafe en laiton.
 

La coiffe Mark II canadienne reprend le modèle britannique, adopté le 21 juin 1939 sous la désignation Mark II, et dont le Canada reçoit le cahier des charges et quelques exemplaires au début de la seconde guerre mondiale.
Initialement, le Canada copie le modèle britannique, puis apporte rapidement quelques modifications qui seront spécifiques à sa production. L'armature de la nouvelle coiffe est constituée par un bandeau circulaire en fibres vulcanisées, de 33 mm de large, surmonté de deux arceaux de même matière, de 26 mm de large.
Le bandeau est maintenu fermé sur le côté droit, par trois rivets fendus en cuivre nickelé. Les arceaux sont fixés en croix, avant-arrière et gauche-droite, sur le bandeau. Chaque arceau est maintenu par deux rivets fendus en cuivre nickelé.

Ils sont solidarisés au sommet par un rivet-œillet dans lequel passera la vis sommitale de fixation à la coque.
La coiffe proprement dite est constituée par une bande de toile caoutchoutée donnant un aspect mat et légèrement grisâtre contrairement à la coiffe britannique qui est noire et brillante. Elle est festonnée à cinq dents ogivales, puis cousue sur le bandeau circulaire de l'armature. Le haut de chaque dent est ourlé de façon à former une ganse dans laquelle passera le cordonnet de serrage. Suite à cette opération les dents deviennent trapézoïdales.
Les coiffes sont déclinées en sept tailles, allant de 6"¼ à 7"¾, avec une progression de ¼".
Les coques étant de taille unique, le jeu est rattrapé par des tampons en caoutchouc moulé, fixés sur l'armature, quatre sur le bandeau et un, en position tête-bêche, sur chaque arceau. Les tampons latéraux ont une dimension d'environ 18 mm de large pour une épaisseur de 5 mm. L'une des extrémités comporte un renflement arrondi de dimension 21 x 21 mm. Ils existent en deux longueurs différentes : 28 mm pour ceux destinés au bandeau et 33 mm pour ceux destinés aux arceaux. Ils ont tous un tenon arrondi de 18 x 10 mm, moulé sur la face arrière, permettant de les fixer à l'armature. Ce tenon présente une excroissance à la périphérie de son extrémité. Il est disposé longitudinalement sur les tampons d'arceau et transversalement sur les tampons de bandeau. Il s'encastre dans un alvéole de même profil découpé dans l'armature de la coiffe, l'excroissance empêchant toute extraction accidentelle.

Tampon sommital, envers/revers.
Tampon sommital, envers/revers.
Tampon sommital, envers/revers.
 
Vis et écrou de type Mark I.
Vis et écrou de type Mark I.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

Très rapidement après le début de production, la fabrication des coiffes est modifiée avec la suppression des tampons en caoutchouc placés sur les arceaux. Ils sont désormais tous placés sur le cerclage par paire entre chaque arceau. Ces derniers ont désormais une longueur réduite afin de mieux épouser le fond de la bombe.
À partir de juillet 1941, la coiffe Mark II canadienne reçoit une dernière modification : le maintien des amortisseurs en caoutchouc est renforcé à l'aide d'une agrafe en laiton s'intercalant entre l'ergot et le cerclage de la coiffe. Il est intéressant de noter que ce montage sera repris sur le clone du casque Mark II produit à partir de 1949 en Belgique.
La coiffe est complétée par un tampon sommital monobloc en caoutchouc moulé, maintenu simplement par l'écrou de la vis sommitale. Il est de forme cruciforme pour s'adapter aux arceaux et de profil arrondi pour épouser le fond du casque. Il se présente sous la forme d'une croix celtique, avec un cylindre central de 57 mm de diamètre et, aux points cardinaux, quatre branches carrées de 25 mm de côté.
Un alvéole cylindrique de 22 mm de diamètre et 13 mm de profondeur, est ménagé au centre du cylindre et abrite l'écrou de la vis sommitale. Deux rainures en croix, de 26 mm de large, sont pratiquées sur sa face externe, dans l'axe de ses branches. Elles lui permettront de rester solidaire des arceaux et de ne pas pivoter.
La garniture intérieure est maintenue dans la bombe par un ensemble vis-écrou de type Mark I, étant ainsi facilement démontable.
La vis en laiton mesure 9,7 mm de long. Sa tête est plate et son diamètre est de 13,25 mm. Elle est pourvue d'une large fente permettant de la manœuvrer, aussi bien avec un tournevis qu'avec une pièce de monnaie.
L'écrou est rond et d'un diamètre similaire, avec une face bombée pour épouser le fond de l'armature. Il est logé dans l'alvéole du tampon sommital, évitant ainsi le contact avec la tête du porteur.

Les marquages.

V.M.C

1940, Mark II.
1940, Mark II.
1941, Mark I.
1941, Mark I.
1942, Mark I.
1942, Mark I.
1942, Mark II.
1942, Mark II.
1943, Mark II.
1943, Mark II.
1945, Mark II.
1945, Mark II.
1953, Mark II.
1953, Mark II.

Les coiffes du casque Mark II canadien furent exclusivement produites par la firme Viceroy Manufacturing Co. de Toronto en Ontario. Celle-ci est initialement connue pour ses fabrications de jouets en caoutchouc et vinyle, dont la production débuta en 1930. Elle a produit des coiffes, identifiées par le sigle V.M.C., durant toute la durée de production des bombes Mark I et au-delà afin d'assurer le remplacement des coiffes endommagées : de 1940 à 1943, puis une certaine quantité en 1945 en guise de pièces de remplacement, ainsi qu'après-guerre puisque l'on observe des coiffes fabriquées en 1953 pour lesquelles la police du marquage diffère sensiblement.
Autre détail intéressant, les fabrications de 1940 à 1942 peuvent présenter indifféremment la marque I ou II, bien que l'ensemble des coiffes soit du type Mark II. On peut exclure une indication semestrielle de la fabrication puisque les coiffes produites à partir de 1943 sont toutes notées II.
Cela ne semble pas non plus lié aux deux modifications apportées à la coiffe dès le début de production en 1940, concernant le placement des tampons en caoutchouc, puis en juillet 1941 avec l'utilisation d'agrafes en laiton pour assurer le maintien de ces derniers.

Reconditionnement de coiffes en 1959.
Reconditionnement de coiffes en 1959.
Reconditionnement de coiffes en 1959.
 

À l'instar des bombes métalliques, les coiffes furent aussi conditionnées en carton par taille au lendemain de la guerre dans les dépôts de l'armée. Ces conditionnements concernent indifféremment des coiffes produites avant 1945 et après, permettant ainsi en cas de mobilisation de mieux attribuer les casques selon le tour de tête des soldats. Ces cartons présentent la désignation "Liner, Soldiers Helmet Steel Mark II".

Broad arrow.

Broad arrow estampée.
Broad arrow estampée.
Puis broad arrow tamponnée.
Puis broad arrow tamponnée.
Puis broad arrow tamponnée.
 
Puis broad arrow tamponnée.
 
Modification du marquage dans les années 1950.
Marquage modifié dans les années 1950.

Comme la plupart des équipements des forces canadiennes, les coiffes Mark II canadiennes reçoivent généralement la "broad arrow" contenue dans un large C appliquée lors du contrôle qualité de la fabrication. Sur les premières fabrications, cette marque est estampée directement sur l'armature de la coiffe puis, très rapidement, est appliquée à l'aide d'un tampon à l'encre blanche. Ce second type de marque est très souvent complété d'un numéro d'inspection variant d'une coiffe à l'autre, faisant sans doute référence à la personne ayant procédé à l'inspection.
Les coiffes produites après la seconde guerre mondiale (1953) reçoivent une marque d'inspection totalement différente, désormais constituée d'un cercle contenant une large flèche pointant vers un numéro.

Rappels taille.

Marquage taille solitaire sur l'armature.
Marquage taille solitaire sur l'armature.
Marquage taille solitaire sous la coiffe.
Marquage taille solitaire sous la coiffe.
Marquage taille solitaire sous la coiffe.
 

Au-delà des différents marquages présentés, il n'est pas rare de trouver des rappels d'indication de la taille de la coiffe. Ainsi on peut la retrouver estampée sur les différents éléments constituant l'armature de la coiffe, ces éléments devant être taillés pour une correspondre à une taille spécifique.
Il en est de même pour la coiffe sur laquelle on peut retrouver au revers l'indication de taille, appliquée généralement à l'aide d'un tampon encreur de couleur jaune.

La jugulaire :

Tête de rivet.
Tête de rivet.
Fourreau Mark II.
Fourreau Mark II.
Fourreau Mark II.
 
Fourreau soudé chez G.S.W à partir de 1942.
Fourreau soudé chez G.S.W à partir de 1942.

Le casque Mark II canadien est exclusivement produit avec des fourreaux de type Mark II, fabriqués à partir d'une plaquette rectangulaire d'acier inoxydable amagnétique de dimension 27 x 22 millimètres. Les angles supérieurs de la plaquette sont rabattus. Sa moitié supérieure reçoit une perforation, destinée au rivet de 9,5 mm qui la solidarisera à la coque. Deux incisions sont pratiquées sur la partie inférieure. La languette ainsi dégagée, est roulée en demi-cylindre pour former le logement de l'anneau de jugulaire. Celui-ci pourra être inséré ou extrait facilement à l'aide d'une lame de tournevis. Contrairement aux casques de production britannique, ces fourreaux sont totalement exempts de marquage. Ils sont retenus sur les côtés de la bombe à l'aide d'un rivet mécanique dont la tête peut être hémisphérique ou cylindrique, voir hémisphérique avec sommet aplati lors de la phase de matage.


Au cours de l'année 1942, la firme G.S.W fabriqua des casques Mark II destinés exclusivement aux organismes auxiliaires pour le compte du département des Pensions et de la Santé (DP&H : "Department of Pensions & Health"), pour lesquels les fourreaux de jugulaires sont retenus par un point de soudure électrique.


Il existe plusieurs modèles de jugulaires employés tout au long de la période d'utilisation du casque Mark II. Les trois premiers modèles sont inspirés de la jugulaire à ressort Mark II employée chez les britanniques, avec cependant des caractéristiques propres. Ces jugulaires furent produites par la société Backstay Standard de Windsor dans l'Ontario. Elles sont désignées comme "Strap, Chin, Mark II".

1er type.

Jugulaire premier type, vue d'ensemble.
Jugulaire premier type, vue d'ensemble.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
 

La première jugulaire employée sur le casque Mark II canadien se compose de deux tronçons extensibles, identiques, reliés par un tronçon réglable. Elle est totalement amagnétique.
Chaque tronçon extensible est constitué par deux ressorts à boudin en laiton de 77 mm de long et 5 mm de diamètre. Ils sont reliés d'un coté à un anneau rectangulaire en fil de laiton de dimension 23 x 10 mm, destiné à s'insérer dans le fourreau du casque, et de l'autre coté à un anneau identique, sur lequel se fixera le tronçon central réglable. La fermeture de la tige en laiton des boucles est renforcée par une bande de laiton enroulée. Les ressorts sont enveloppés dans une gaine de coton de couleur beige sable, séparés par une couture centrale, et plissée en accordéon de manière à suivre l'extension des ressorts.
La partie réglable est composée d'une unique sangle de toile de type "web" de 25 mm de large, réglable à l'aide d'une boucle coulissante. Cette boucle de forme rectangulaire est confectionnée en laiton noirci.
Cette bande de toile joint les deux parties à ressorts et se règle à l'aide de la boucle. L'excèdent de toile, formant une boucle, peut être retenu par la troisième fente de cette dernière.
Cette jugulaire ne se sépare pas en deux parties et reste toujours fermée, la partie extensible permettant de la mettre sous le menton et de l'ôter facilement.

Détails mise en place.
Détails mise en place.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

2ème type.

Jugulaire second type calquée sur le modèle Mark II britannique, vue envers/revers.
Jugulaire second type calquée sur le modèle Mark II britannique, vue envers/revers.
Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
Broad arrow tamponnée.
"Broad arrow" tamponnée.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Le second type de jugulaire employé est le plus courant. C'est le modèle le plus proche de la jugulaire à ressort britannique. Fabriqué après 1940, il possède une partie centrale composée de deux sangles de toile de type "web". La sangle la plus longue, qui fait 216 mm, est cousue à l'anneau d'un tronçon extensible ; l'autre extrémité est repliée et cousue de façon à former un renflement qui l'empêchera de s'échapper intempestivement de la boucle.
La deuxième sangle, très courte (environ 40 mm une fois montée) est cousue à l'anneau de l'autre tronçon extensible, tandis que son autre extrémité enchape la barre centrale de la boucle coulissante.
Cette dernière, fabriquée en laiton bronzé, mesure 35 x 26 millimètres. Elle comporte deux alvéoles autour d'une barre centrale. Au milieu de chaque alvéole prend place un barreau, interrompu en son milieu, par une fente. Ce dispositif permet de monter la grande sangle dans la boucle sans l'enfiler.
On observe très souvent le cachet d'acceptation à la "Broad arrow" appliqué à l'aide d'un tampon encreur de couleur noir.

3ème type.

Jugulaire troisième type, vue d'ensemble.
Jugulaire troisième type, vue d'ensemble.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Détails montage.
Détails montage.
Détails réglage longueur.
Détails réglage longueur.
Détails réglage longueur.
 
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Le troisième type de jugulaire rencontré sur le casque Mark II fut produit au lendemain de la guerre. Il reprend la conception du premier modèle fabriqué pendant une courte période en 1940. Différence notable, il est fabriqué à partir de toile de couleur kaki clair. La sangle centrale présente une trame de tissage sensiblement plus grossière que le modèle fabriqué en 1940. On peut observer sur ces jugulaires le cachet à la "Broad arrow" souvent appliqué sur les équipements de l'armée canadienne.

4ème type.

Jugulaire quatrième type, vue à plat.
Jugulaire quatrième type, vue à plat.
Jugulaire quatrième type, vue d'ensemble.
Jugulaire quatrième type, vue d'ensemble.
Jugulaire quatrième type, vue d'ensemble.
 
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
 

Dernière variante, une jugulaire totalement différente des autres modèles puisqu'elle n'est pas dotée d'extrémités à ressort, constituée d'une large sangle de toile de type "web" teintée en vert foncé. Les boucles destinées à s'insérer dans les fourreaux de jugulaire Mark II adoptent une forme de trapèze pour compenser la différence. Cette jugulaire se règle à l'aide d'une boucle métallique.
On suppose que ce modèle a été fabriqué à la fin des années 1950 ou début des années 1960.

Boucle de réglage et anneau de montage.
Boucle de réglage et anneau de montage.

Le camouflage additionnel :

Filet deux tons, 1er type.

Vue à plat.
Vue à plat.
Détails maillage.
Détails maillage.
Vue extérieure.
Vue extérieure.
Détails mise en place.
Détails mise en place.

Le premier type de filet utilisé au sein des forces armées canadiennes est un modèle tissé. Ces filets, de constitution semblable aux premiers exemplaires employés sur les casques Mark II britannique sur le front européen, sont constitués d'un carré tissé de dimension 16" x 16" (40,64 x 40,64 cm) dont la périphérie est parcourue d'un lacet destiné au maintien sur le casque. Les filets canadiens ont la particularité d'être de deux couleurs. Après leur confection, ils sont plongés sur leur moitié dans un bain de teinture brune leur donnant un aspect bi-ton.

Filet deux tons, 2ème type.

Vue à plat.
Vue à plat.
Détails maillage.
Détails maillage.
Vue extérieure.
Vue extérieure.
Détails mise en place.
Détails mise en place.

La fabrication des filets tissés est rapidement abandonnée au profit de filets noués pour des raisons d'économie et de robustesse. Ce second type suit la fabrication des filets britanniques mis en service dès 1941 et dont on observe l'utilisation vers 1943. Ce sont des carrés constitués de cordelettes de jute nouées entre elles pour former des mailles. Une cordelette de serrage parcourt la bordure du filet, permettant de le tendre en se nouant sous la bordure du casque. On peut y accrocher des éléments de la végétation ambiante ou y nouer des petites bandes de toile de jute.
Contrairement au Royaume-Uni, le Canada fabriqua ce type de filet en petites mailles uniquement (10 x 10 mm environ).
Après confection, la moitié du filet est teintée de couleur brune afin d'obtenir un aspect bi-ton.
Ils sont imprégnés à la fabrication d'un produit anti-vésicant pour la protection contre les gaz de combat, donnant une odeur caractéristique encore tenace au bout de plusieurs décennies aux exemplaires neufs de stocks.

Filets fabriqués dans d'autres pays du "Commonwealth".

Filet petite maille de fabrication britabnnique, vue extérieure.
Filet petite maille de fabrication britabnnique, vue extérieure.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Filet maille moyenne, vue extérieure.
Filet maille moyenne, vue extérieure.
Détails mise en place.
Détails mise en place.

Durant la seconde guerre mondiale, l'ensemble des pays du Commonwealth comme les États-Unis ont produits différents types de filets distribués durant le conflit à la totalité des forces alliées. Il n'est donc pas rare de rencontrer des casques canadiens Mark II équipés de filets étrangers. On peut ainsi retrouver des filets à mailles petites ou moyennes de confection britannique dont la teinte peut varier du vert au marron, ou encore des filets tissés ou noués de confection australienne, l'ensemble des forces alliées ayant fréquemment partagé leurs ressources durant le conflit, tout particulièrement sur le front européen.

Couvre-casque anti-gaz.

Vue à plat.
Vue à plat.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Vue extérieure.
Vue extérieure.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Vue bavolet à plat.
Vue bavolet à plat.
Détails couverture du bavolet.
Détails couverture du bavolet.
Vue de côté.
Vue de côté.

Dernier accessoire à présenter dans la catégorie du camouflage additionnel, même s'il ne s'agit pas à proprement parler d'un artifice de camouflage : le couvre-casque pour la protection contre les gaz, calqué sur l'équipement "Anti-gas curtain N°2" de fabrication britannique, fabriqué en toile imprégnée d'huile de lin de couleur brune, camouflée par impression de larges tâches de couleur verte.
Cet équipement est confectionné à partir de quatre triangles de toile cousus en croix, dont la périphérie est parcourue par un élastique afin de couvrir l'intégralité du casque. Il présente un large couvre-nuque descendant sur les épaules, aux pans joints à l'aide d'un bouton pression afin de compléter le masque à gaz dans la protection de la tête. Il fut largement employé durant les différentes opérations amphibies de l'armée canadienne afin d'assurer une certaine protection contre les vagues et les embruns, notamment au cours du débarquement en Normandie.
On observe plusieurs fabricants :
- Dominion rubber company limited, localisé à Galt dans l'Ontario,
- Aristo à Galt dans l'Ontario,
- Kaufman rubber co. Ltd
- Scythes Compagny Ltd. de Toronto et Montréal
Ils appliquèrent leur marque à l'aide d'un tampon encreur. Comme les autres équipements des forces armées canadiennes, ils présentent également la "Broad arrow" contenue dans un large C. Leur production débute en 1941, bien que la majorité des exemplaires observés soit de 1942.

Dominion rubber company limited.
Dominion rubber company limited.
Broad arrow associée.
"Broad arrow" associée.
Aristo, Galt - Ontario.
Aristo, Galt - Ontario.
Broad arrow associée.
"Broad arrow" associée.
Kaufman rubber co. Ltd.
Kaufman rubber co. Ltd.
Broad arrow associée.
"Broad arrow" associée.
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