Fiche

• Dénomination : TC F NVG V2 et TC F NVG VPads.
• Destiné à une utilisation générale.
• Coiffe constituée d'une coiffe extractible de type F-1 puis d'un ensemble de coussinets.
• Jugulaire typologie en trois points de type F-1.
• Fabriqué en 2002.
• Distribué à partir de 2002.
• Pays d'origine : France.
• Période d'utilisation : de 2002 aux années 2020.
• Matériau : fibre aramide.
• Poids : 1443 g (GT).
• Taille : 2 (PT et GT).
• Couleur : vert OTAN.

Casque TC F NVG V2.

Casque TC F NVG VPads.

Historique

L'emploi de casques en matière composite débute au cours des années 1990 pour répondre à un besoin opérationnel urgent dans le cadre du conflit d'ex-Yougoslavie où l'étude d'un casque dit "Intermédiaire" fut commandée à la division études du SCERCAT (Service Central d'Études et de Réalisations du Commissariat de l'Armée de Terre) par le commissariat de l'armée de terre. Cette étude fut menée conjointement avec la société CGF Gallet qui fournissait déjà l'armée française en casques TTA modèle F-1. Elle écarta rapidement le traditionnel acier au manganèse utilisé jusque-là au profit d'un matériau composite : le "SPECTRA SHIELD", un polyéthylène unidirectionnel à masse molaire très élevée (en anglais "ultra-high-molecular-weight polyethylene", acronyme anglais UHMWPE) conçu par l'entreprise américaine "Allied Signal", à laquelle s'est associée la société française Gallet. Aussi résistant que le kevlar® déjà utilisé dans la fabrication du casque PASGT de l'armée américaine, ce matériau fut retenu pour sa meilleure souplesse et une densité de 0,97 au lieu de 1,44 pour le kevlar®. Il possède l'un des rapports résistance/poids les plus élevé parmi les matériaux disponibles sur le marché. La forme du casque PASGT fut retenue étant donné que les différents prototypes fournis par la société Gallet étaient très proches du modèle américain ayant servi de base aux recherches. Afin de répondre à l'urgence de la situation, des moules de casques PASGT furent acquis auprès des États-Unis pour lancer rapidement la fabrication du casque en composite TTA de l'armée française. Le casque en matière composite TTA de l'armée française équipe donc progressivement les troupes françaises et est dans un premier temps distribué uniquement en opérations extérieures. Il remplace progressivement le casque F-1 en raison d'un coût de production élevé. Le casque en composite TTA étant adopté de manière transitoire, des recherches sont menées pour la conception d'un modèle plus élaboré : Entre 1995 et 2000, un programme d'étude amont de la DGA (Direction Générale de l'Armement) mené par le GECAD (Groupement d'Étude du CombAttant Débarqué) réalisa un concept d'équipements personnels centré sur les communications, l'observation (en conditions diurnes et nocturnes), la protection (incluant discrétion visuelle et acoustique), l'autonomie en énergie et la mobilité (prenant en compte le poids de l'équipement, l'ergonomie et la mobilité). Ces prototypes, grâce à des essais sélectifs en laboratoire et sur le terrain, apportèrent la preuve qu'à l'horizon 2000 - 2005, les technologies choisies seraient suffisamment matures pour envisager le développement d'un véritable système-combattant individuel. La phase de définition du système se poursuivit en 2001 par la réalisation d'une démonstration technologique appelé ECAD (pour Équipement du CombAttant Débarqué) réalisé par la société Thales. Cette phase avait pour objectif de reprendre la conception du système, de façon à tirer profit des essais du concept initial, et de mettre en concurrence les divers groupes industriels européens susceptibles d'assurer le développement d'un programme de cette ampleur. En 2000, plusieurs phases d'essais comparatives, mettant en œuvre des exercices tactiques dans des centres d'entraînement, furent conduites par la STAT (Section Technique de l'Armée de Terre) et la DGA à l'aide de groupes de combattants équipés de l'équipement ECAD et de groupes de combat non équipés. Ces essais concluants démontrèrent les gains en capacité opérationnelle d'un système de combat individuel, alors même que celui-ci n'était pas optimisé en matière de masse, de volume, d'autonomie en énergie, ni quant à sa résistance vis-à-vis des contraintes opérationnelles et environnementales. En mars 2004, à l'issue du lancement d'un appel d'offre international de la DGA, la société française Sagem Défense Sécurité du groupe Safran fut désignée pour réaliser le programme "Félin" : Fantassin à Équipements et Liaisons Intégrés. Ce programme inclut l'étude d'un nouveau casque afin d'intégrer les différents équipements électroportatifs du système "Félin" qui fut conçu au milieu des années 2000 par la société Sagem DS. La fabrication de ce casque débutera en 2007 en petite quantité. Parallèlement, la société CGF Gallet, principal fabricant du casque composite TTA et important fournisseur d'éléments de protection du gouvernement français, planche sur diverses améliorations du casque de l'armée française. Est ainsi proposé au début des années 2000 une nouvelle version du casque composite TTA nommé casque TC F V2. Il reprend la forme générale du casque composite TTA et présente désormais une meilleure protection balistique assurée par les avancées technologiques.

Casque composite TTA, 2ème génération, fabriqué par CGF Gallet en 1998.

Casque TC F V2.

Cependant ce casque n'est pas majoritairement adopté par l'armée française qui lui préfère la variante NVG créée pour permettre le port de lunettes de vision nocturne très employées au cours des opérations extérieures de l'armée française engagée sur différents théâtres d'opérations où les engagements ennemis ont fortement évolué.
Ce casque est désigné TC F NVG V2 par la société MSA Gallet (renommée suite au rachat de la société CGF Gallet par la firme MSA en 2002). La société MSA ("Mine Safety Appliances", abrégé MSA) est une entreprise américaine de fabrication d'équipement de protection individuelle, fondée le 14 juin 1914. Son siège se situe à Cranberry Township en Pennsylvanie.
Le casque TC F NVG V2 fut adopté par l'armée française au début des années 2000 pour remplacer progressivement le casque composite TTA dans l'attente de la finalisation et de la généralisation du programme "Félin".
Ce modèle fut produit uniquement par MSA GALLET dont l'usine est située :
Zone industrielle Sud
01400 Chatillon sur Chalaronne France
Le casque TC F NVG V2 fut employé pour la premières fois en opérations extérieures en Afghanistan parallèlement au casque composite TTA encore en dotation. Plus récemment il fut largement utilisé durant les opérations localisées au Sahel où l'armée française combat contre différents groupes islamistes. Il fut fabriqué jusqu'à la fin des années 2010 où le casque FELIN est désormais distribué de manière généralisée au sein des forces armées françaises. Il est toujours employé de nos jours (2020) au sein de l'armée de terre et équipe aussi la gendarmerie en opérations extérieures.

Documentation MSA !

Constitution

La coque :

Le casque TC F NVG V2 affecte une forme similaire au casque TC F V2 qui conserve la forme du casque composite TTA calquée sur le casque américain PASGT (et dont les premières fabrications furent effectuées dans des moules de PASGT acquis auprès des États-Unis). Le casque TC F NVG V2 présente une forme similaire au casque ACH ("Advanced Combat Helmet") de conception américaine afin de pouvoir employer un système de vision nocturne (NVG : "Night Vision Google", ou en français JVN : Jumelle de Vision Nocturne). La visière du casque TC F V2 est supprimée afin d'avoir une partie frontale la plus verticale possible. Ce type de forme permet ainsi la pose d'une griffe amovible supportant le bras articulé d'une lunette de vision nocturne. La suppression de la visière du casque TC F V2 entraine aussi un décrochement latéral plus vertical.
Le casque TC F NVG V2 est fabriqué en deux tailles : taille PM (Petit Modèle, noté PT) pour les circonférences de tête de 51 à 54 centimètres, et taille GM (Grand Modèle, noté GT) pour les circonférences de 55 à 62 cm.
Le casque TC F NVG V2 offre une protection V50 (vitesse moyenne à laquelle le dispositif de protection est percé dans 50% des cas) de l'ordre de 680 mètres par seconde selon la norme STANAG 2920 pour laquelle le casque est soumis à un tir d'un fragment pesant 1,1 gramme. Il offre en outre une protection de niveau IIIA pour les munitions de type 9mm FMJ ("Full Metal Jacket", ogive chemisée cuivre) d'un poids de 8 g pour une vitesse maximale de 426 m/s et 44Mag SWC ("SemiWadCutter", ogive à nez plat) d'un poids de 15,6 g pour une vitesse maximale de 420 m/s.
La bombe est produite à partir d'une succession de taffetas (armures de toile) de fibre aramide (polyéthylène de poids moléculaire ultra élevé – UHMWPE) noyé dans de la résine polymère à forte résistance balistique et thermo-formable. Cet ensemble est mis en forme dans un moule sous vide à haute pression.
Après mise en forme, la bordure du casque est découpée pour donner la forme définitive du casque. Le casque TC F NVG V2 est fourni aux forces armées française de couleur vert OTAN, et est aussi commercialisé par la société MSA en couleur noir mat. Le casque est peint de couleur vert olive foncé appliqué de manière mate avec ajout de fines particules pour obtenir une surface finement granitée. La couleur varie au cours de la production, les casques produits au cours des années 2010 sont peint de couleur gris vert cendré, similaire à la couleur "foliage green" employée par l'armée américaine.

1ère génération.

Vue avant.

Vue de côté.

Marquage.

La bombe est percée de six trous pour la mise en place des boutons pressions femelle retenant l'aménagement intérieur du casque. Les boutons pression latéraux avant et celui placé à l'arrière du casque retiennent les éléments métalliques destinés à maintenir la jugulaire. Les boutons pressions sont rivetés dans la bombe jusqu'en 2003 à l'instar du casque composite TTA. La bordure du casque est protégée à l'aide d'un jonc en caoutchouc collé sur toute la bordure et jointif à l'arrière. Ce jonc est de couleur noire sur les premières fabrications du casque TC F NVG V2 jusqu'en 2003.

2ème génération.

Vue avant.

Vue de côté.

Vue arrière.

Vue de dessus.

Marquage.

Bande patronymique.

Jointure jonc.

Peinture texturée.

À partir de 2004, le jonc en caoutchouc est teinté dans la masse en vert foncé. Ce jonc reste noir pour les casques commercialisés par MSA en noir. Les boutons pression sont visés afin de faciliter la maintenance du casque.
Le casque TC F NVG V2 comprend un marquage appliqué dans un premier temps à l'aide d'un tampon encreur. Le premier type de marquage comprend la raison sociale du fabricant, en l'occurrence GALLET, suivi de l'année de fabrication, la taille du casque puis le numéro de série.
Le côté opposé du casque présente une bande velcro de forme rectangulaire permettant au soldat d'y poser sa bande patronymique.

3ème génération.

Vue avant.

Vue de côté.

Vue arrière.

Vue de dessus.

Marquage, PT.

Marquage, GT.

Bande patronymique.

Jointure jonc.

Peinture texturée.

Tout comme le casque FELIN, les casques TC F NVG V2 de troisième génération sont produits dans un moule dont le fond présente trois reliefs oblongs disposés en étoile sans doute destinés à mieux maintenir en position les matériaux durant la phase de mise en forme ou renforcer le sommet du casque.
À partir de 2013, le marquage tamponné est remplacé par une étiquette blanche plastifiée de dimension 2,5 x 3,5 centimètres. Cette étiquette présente le logo du fabricant, en l'occurrence MSA depuis le changement de nom de l'entreprise MSA Gallet en MSA depuis 2013, suivi de l'année de fabrication, la désignation du modèle, la référence MSA du modèle suivi du numéro de série. Cette étiquette présente un code barre permettant le suivi du casque par les services d'intendance de l'armée française.
Ces dernières fabrications présentent un jonc en caoutchouc plus clair, tout comme la peinture appliquée sur la surface du casque.

La coiffe :

Coiffe type F-1 extractible.

Coiffe type F-1, sans velcro dans un casque de 1ère génération.

La coiffe du casque TC F NVG V2 reprend la coiffe du casque composite TTA, en l'occurrence la même coiffe installée dans les casques de l'armée française depuis 1986 depuis l'adoption du casque F-1 série 2. Elle est fabriquée à partir de sangles de toile polyamide souple et douce, de couleur gris vert cendré. Les sangles utilisées mesurent 3 centimètres de large. Un cerclage de toile dont la circonférence varie en fonction de la taille du casque est confectionné sur lequel y est rivetée tous les 11 cm une bande de 10 cm, dont l'extrémité retournée permet le passage du lacet de réglage en profondeur. Chaque rivet retient, coté intérieur, une plaque en matière plastique de couleur noire de forme hexagonale et coté extérieur, un bouton pression mâle destiné au maintien de la coiffe dans la bombe, ce qui donne six bandes de suspension et six boutons pression mâle de fixation. Sur le cerclage, entre chaque pression mâle, est collé coté extérieur un tampon de mousse néoprène de dimension 7 x 3 centimètres pour 1 cm d'épaisseur. Sur chaque petite sangle de la suspension est collé un tampon néoprène de dimension 4 x 4 centimètres. Sur la périphérie du cerclage, coté intérieur, six passants de toile de 2 cm de large, dans lesquels passe le bandeau de tour de tête, sont cousus au milieu de chaque intersection entre le cerclage et les bandes constituant la suspension. Le bandeau de sudation est constitué d'une sangle, dont la longueur varie de 62 à 67 cm en fonction de la taille du casque, doublée sur une face d'une basane de cuir marron foncé. Elle se referme sur elle-même à l'aide d'une bande velcro de 8 cm de long, permettant le réglage du tour de tête du propriétaire. Les deux tailles du bandeau de tête sont disponibles pour les circonférences suivantes : 52 - 58 (PT), et 57 - 62 (GT) et dont la taille est indiquée sur une étiquette en toile cousue comportant aussi la raison sociale du fabricant. Le tampon amortisseur de fond de coiffe, identique à celui utilisé pour la coiffe finale du casque F-1 série 2, est constitué par trois bandes de toile de 13 cm de long dont les extrémités cousues en fourreau permettent de recevoir un lacet. Ces trois bandes sont cousues en étoile à six branches. Sur cet ensemble, est collé un tampon épousant exactement le dessin de l'étoile des sangles entrecroisées, jugé plus confortable à contrario du disque de fond de coiffe appliqué dans les coiffes des casques F-1 jusqu'en 1986. Son diamètre mesure 12,5 cm, il est percé de six trous pour assurer la ventilation. Le tampon est associé à la coiffe à l'aide du lacet en coton rond dont la tension permet d'assurer le réglage en profondeur de la coiffe. La coiffe est installée dans la bombe à l'aide des boutons pression femelle répartis sur la circonférence intérieure du casque.

Les boutons pression latéraux avant et celui placé à l'arrière retiennent les boucles de maintien de la jugulaire. Ces boutons pressions, d'un diamètre de 14 millimètres, sont rivetés en début de production.

Intérieur bombe.

Vis et coupelle pression femelle.

Détails vis et écrou.

Suspension, envers/revers.

Fond de coiffe en étoile, envers/revers.

Lacet de réglage en profondeur.

Fond de coiffe mis en place.

Bandeau de tête, envers/revers.

Bandeau mis en place.

Pression mâle.

Plaque de maintien en plastique.

Positionnement.

Coiffe, vue d'ensemble.

Afin de faciliter la maintenance, ces boutons pression femelle sont visés à partir de 2004 (date à confirmer). En effet, avec l'oxydation associée aux contraintes exercées par la coiffe, il était fréquent que ces boutons se désolidarise de la bombe. Les rivets sont ainsi remplacés par des écrous tubulaires dont la tête mesure 8 mm de diamètre. Ils sont rentrés en force dans la bombe et le bouton pression est retenu par une vis à tête cylindrique bombée hexagonale creuse (vis TBHC, empreinte 3/32ème) d'un diamètre de 7 mm. Cette modification est effectuée parallèlement à la pose de 18 disques velcro de 45 mm de diamètre. Ces disques astrakan sont destinés au remplacement de la coiffe type F-1 pour une coiffe constituée de coussinets à l'instar des casques TC3001 et TC3002 employés par certaines unités de forces spéciales françaises. Cette coiffe est identique à celle du casque ACH américain. L'intérieur de la bombe est tapissé de disques velcro astrakan ("hook disk") sur quatre rangés longitudinales : 2 rangés latérales de 3 patchs et 2 rangés centrales de 6 patchs.

Coiffe "Vpads".

Le casque TC F NVG V2 est décliné dans une dernière version pour les fabrications plus récentes, désignée VPads. La coiffe type F-1 n'est plus installée dans la bombe et cependant les boutons pressions femelles sont toujours installés dans la bombe. Ils sont désormais maintenus à l'aide de vis de type "torx" T20 longue de 8 mm munie d'une tête bombée d'un diamètre de 7 mm. Ces vis s'insèrent dans un écrou à empreinte hexagonale visé dans la bombe.
Les boutons pressions sont conservés afin de permettre aux soldats qui le désirent de conserver leur coiffe type F-1. Aussi la version VPads doit être livré sans "set" de "pads" dont le choix se détermine en fonction de différents critères.

Intérieur bombe.

Vis et coupelle pression femelle.

Détails vis et écrou.

Sept pads constituant la coiffe (2 trapézoïdaux, 4 oblongs et un rond).

Revers.

Ces disques velcro sont destinés à maintenir la coiffe constituée d'un ensemble ("set") de sept coussinets ("pads") de différentes formes : 1 de forme ronde (13 centimètres de diamètre), 2 de forme trapézoïdale (dimension 9 x 7-8 centimètres), et 4 de forme rectangulaire (dimension 8 x 4 centimètres).
Chaque "pad" est composé d'une double épaisseur de mousse : une première épaisseur en surface destinée au confort, la seconde en mousse alvéolaire sert à l'absorption des chocs (mousse à mémoire lente, elle reprend sa forme lentement afin de mieux compenser les chocs, comme le ferait un airbag).

Coupe structure pad. Chaque coussinet est recouvert de tissu de couleur vert, parfois noir selon les fabrications : Un morceau de tissu de type velours appliqué au dos et destiné à maintenir le "pad" sur les disques répartis au fond de la bombe. Puis un morceau recouvrant la face et toute l'épaisseur du "pad" en tissu spongieux destiné à absorber l'humidité. Les deux morceaux de tissus sont joints à plat par thermocollage. Marquage du fabricant MSA, date de fabrication et taille en pouces.

Coiffe, vue d'ensemble.

Le dos de chaque coussinet comporte le sigle du fabricant MSA, le mois et l'année de fabrication, et enfin la taille d'épaisseur exprimée en pouce.
Le coussinet circulaire est destiné à être placé au fond de la bombe, les coussinets trapézoïdaux à l'avant et/ou à l'arrière, et les quatre coussinets rectangulaires sur les côtés, placés verticalement ou horizontalement. La coiffe peut se configurer avec 5, 6 ou 7 pads selon les besoins comme ci-dessous :

Différentes possibilités de coiffe à 5, 6 ou 7 pads.

Longueur, largeur et circonférence de tête.

Le placement des "pads" s'effectue par pression de ceux-ci au fond de la bombe contre les disques velcro, et sont à replacer jusqu'à ce que l'utilisateur trouve leur position idéale. La taille des "pads" à utiliser se détermine par la longueur, la largeur et la circonférence de la tête selon le tableau ci-dessous : Taille de coque Tour de tête Pads N°8 - 1" Pads N°6 - ¾" Pads N°4 - ½" PM 51 à 52 cm 53 à 54 cm   GM 55 à 56 cm 57 à 59 cm 60 à 62 cm

Dos vert sur coussinet noir avec étiquette.

Coiffe noire.

Dans les années 2010, les coussinets sont produits en toile noire avec un revers de couleur khaki à l'instar de la coiffe du casque FELIN. Les mentions relatives au fabricant, la date de production ainsi que la taille sont indiquées sur une étiquette en toile imprimée et retenue par une couture appliquée sur toute la périphérie du coussinet.
Ce changement d'assemblage a sans doute été effectué afin de consolider le maintien par thermocollage qui s'avère peu résistant avec les manipulations et dans le temps.

Manuel d'utilisation des pads !

La jugulaire :

Ensemble des pontets articulés.

Pontet articulé latéral.

Pontet articulé arrière.

Demi-jugulaire gauche, avec boucle de fermeture.

Demi-jugulaire droite, avec partie longue.

Mentonnière, envers/revers.

Trapèze nuquale, envers/revers.

Jugulaire, vue d'ensemble.

Point de maintien latéral.

Point de maintien arrière.

Vue d'ensemble.

La jugulaire est reprise du casque composite TTA et conserve une topologie en trois points. Seul le point d'ancrage arrière est intégralement revu.
Tout comme le casque F-1 série 2, les pontets de maintien de la jugulaire sont maintenus aux deux pressions latérales avant par deux plaques d'acier de dimension 60 x 15 millimètres. Chaque plaque est repliée sur elle-même, enfermant une boucle coulissante et joue ainsi le rôle de charnière.
Avec la pression arrière, une chape identique retient un dé trapézoïdal en fil d'acier de dimension 30 x 22 x 14 mm.
La jugulaire est fabriquée à partir de sangles de toile de polyamide, identique à celle employée dans la confection de la coiffe, large de 20 millimètres.
La demi-jugulaire gauche est constituée d'une sangle, d'environ 37,5 centimètres, pliée à angle droit à environ 17 cm du début. Cette partie est équipée de velcro permettant de la refermer sur elle-même, après être passée dans la boucle coulissante de la bombe. La partie restante est destinée à passer dans la boucle coulissante du point d'ancrage arrière de la jugulaire. Cette extrémité est munie également de velcro pour assurer son positionnement. La couture de la pliure enferme un dé trapézoïdal en fil d'acier permettant la fermeture de la jugulaire avec la partie droite.
La partie droite est fabriquée de manière similaire à l'exception que la pliure retient une bande de toile longue d'environ 37 cm. Le revers de cette bande de toile comporte une bande astrakan longue d'environ 11 cm jointive d'une bande velours longue de 24,5 cm.
Cette bande de toile retient une mentonnière constituée d'une coque en polyéthylène doublée de daim à l'intérieur et de similicuir marron à l'extérieur. À chaque extrémité, une fente permet le passage de la jugulaire. Trois petits trous sont percés de chaque côté, assurant l'aération.
Le point d'ancrage arrière de la jugulaire est constitué d'un trapèze confectionné en cuir rembourré. Cette pièce est constituée de deux pièces de cuir retenant une doublure de rembourrage. Elles sont assemblées l'une sur l'autre par une couture périphérique. La base retient une petite bande de toile d'environ 9 centimètres de long comportant un bouton pression femelle. Cette bande se solidarise sur le trapèze en cuir par un bouton pression mâle après être passée dans la boucle arrière du casque. Les extrémités du trapèze comportent une boucle coulissante solidarisée par une petite bande de toile repliée sur elle-même et passée dans une incision. Cette bande de toile est solidarisée par une couture en zigzag.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque "Centre-Europe".

Vue à plat, envers/revers.

Vue de biais.

Vue arrière.

Étiquette du fabricant.

Détails maintien.

Un couvre-casque spécifique fut conçu pour le casque TC F NVG V2. Il est confectionné à partir de trois morceaux de toile, en coton sergé, cousus longitudinalement. Le jonc en caoutchouc noir profilé en "U" est abandonné au profit d'un fourreau en toile rapporté cousu sur toute la périphérie. Ce fourreau en toile retient un cordon élastique parcourant toute la périphérie du couvre-casque et jointif par superposition à l'arrière. Ce fourreau en toile comporte une boutonnière renforcée par couture au niveau des boucles latérales de la jugulaire et une section à l'arrière laissant apparaître cet élastique. Ces ouvertures permettent de passer l'élastique derrière les boucles latérales de maintien de la jugulaire sous le bouton pression afin de mieux épouser le décrochement du casque. La section arrière permet de passer la bande de toile retenant le trapèze en cuir de la jugulaire. Ce modèle de couvre-casque possède deux sangles élastiques larges de 21 mm cousues à intervalle régulier disposées parallèlement sur la périphérie du couvre-casque. Elles sont jointives à l'avant et à l'arrière par deux petites sangles placées perpendiculairement. Ces sangles sont destinées à retenir tout type d'artifice pour améliorer le camouflage du casque (végétation, morceau de toile... etc.) et aussi assurer le maintien d'un masque de protection. Enfin, la partie arrière du couvre-casque présente un carré velcro cousu de dimension 5 x 5 cm pour l'installation d'un insigne de grade ou insigne tactique. Deux volets en toile retenus par velcro sont placés de part et d'autre du carré velcro. Ils permettent de déployer un petit carré réfléchissant pour usage tactique. Ce modèle de couvre-casque est disponible en camouflage centre-Europe (CE), dérivé du schéma de camouflage "Woodland" américain. Il est constitué de larges taches de couleur verte, brune et noir sur fond vert olive clair. Ces couvre-casques sont produits par la société Paul BOYÉ technologies située à Sète qui est un important fournisseur d'uniformes et d'équipements de protection pour le ministère de l'intérieur.      Manuel d'installation du couvre-casque !

Vue intérieure.

Couvre-casque "zone désertique".

Vue à plat, envers/revers.

Vue de biais.

Vue arrière.

Étiquette du fabricant.

Détails maintien.

Vue intérieure.

Ce même couvre-casque est décliné en camouflage désert pour les opérations extérieures en zone désertique. Le schéma de camouflage désert est dérivé par sa forme du schéma centre-Europe et n'est constitué que de trois couleurs : taches brune et sable sur fond vert olive très clair. Ce couvre-casque est confectionné en toile de coton de type HBT ("Herringbone Twill", également appelé armure sergée cassée), qui présente un motif de tissage en forme de V distinctif.

Couvre-casque "zone enneigée".

Vue à plat, envers/revers.

Vue de biais.

Vue arrière.

Étiquette du fabricant.

Détails maintien.

À l'instar des modèles précédemment décrit, un modèle blanc fut fabriqué pour le compte des troupes de montage et pour les déploiements en zone enneigées.

Vue intérieure.

Couvre-casque moustiquaire.

Conditionnement.

Vue à plat. Étiquette du fabricant.

Vue d'ensemble. Il existe aussi un couvre-casque moustiquaire, dont la conception est très proche du modèle employé avec le casque modèle 51 TTA et casque modèle F-1. Ce couvre-casque reste identique à celui employé avec le casque en composite TTA et reste encore distribué de nos jours (2020) pour les déploiements en zone tropicale. Le couvre-casque proprement dit est constitué par assemblage de six triangles isocèles de tulle vert armée de 23 cm de côté, alors que pour les moustiquaires précédentes, cette partie était fabriquée avec de la toile vert armée. Un cercle de maintien en matière plastique souple de 90 cm de diamètre, fermé par une agrafe en aluminium, est inséré dans l'ourlet. À l'intérieur, un élastique d'un centimètre de large, fixé par 4 pattes en toile au cercle de maintien de la coiffe, permet de fixer l'ensemble sur le casque. La moustiquaire, constituée d'un tube de tulle vert de 98 cm de diamètre pour 37 cm de long.

Elle est cousue sous l'ourlet du couvre-casque et est maintenue ouverte par un cercle de plastique souple, glissé dans une bande de toile vert armée, cousu à 15 cm du haut. Un fourreau de toile fine de 2 cm de large, contenant un lacet de serrage élastique, est cousu en bas de l'ensemble. Enfin, on trouve à la base de la moustiquaire, sur l'avant, de part et d'autre du lacet de serrage, deux boucles de tissu élastique en colorie vert armée, ayant sans doute pour utilité de maintenir la moustiquaire en place en y passant les bras.
Le couvre-casque moustiquaire est fabriqué en taille unique par les sociétés CONFECTION SEVRES VENDEE SA localisé à Chantonnay et la firme Paul BOYÉ technologies. Il est imprégné d'un traitement biocide perméthrine pour lutter contre les moustiques.

Les couvre-casques de la Gendarmerie.

L'évolution des missions de maintien de la paix et la montée en puissance des composantes de police internationale ont accentué l'engagement des militaires de la gendarmerie nationale sur les théâtres d'opérations extérieures.
Ils concourent ainsi à l'action de la France à l'étranger pour la stabilisation de pays ou de régions en crise, le retour à l'état de droit, le respect des droits de l'homme et la sécurité des ressortissants français. De l'étranger, ils participent aussi à la sécurité intérieure de la France et de l'espace européen en luttant contre le terrorisme et les grands trafics illicites (drogues, armes ou êtres humains, filières d'immigration illégale) :
- directement par l'accompagnement des forces locales dans la lutte contre ces phénomènes,
- indirectement, par le développement des capacités des pays hôtes à lutter par eux- mêmes contre ces menaces transnationales.
Cet engagement peut prendre des formes diverses : mission traditionnelle de prévôté, déploiement d'unités ou d'individuels détachés dans le cadre de missions militaires, police civile ou renfort aux ambassades, sous mandat national ou international.

La Gendarmerie a contribué ou contribue actuellement aux opérations conduites par :
- les Nations Unies : MINUSTAH en Haïti (contribution française terminée), MONUSCO en République démocratique du Congo, ONUCI en Côte d'Ivoire, MINUSMA au Mali, MINUSCA en République centrafricaine, FINUL au Liban.
- l'Union Européenne : EULEX Kosovo, EUCAP Sahel Mali et Niger, EUAM Ukraine et EUTM RCA.
- la France : Barkhane au Tchad, Mali et Niger, Licorne en Côte d'Ivoire, et plus anciennement Sangaris en République centrafricaine terminée depuis plusieurs années mais remplacée par une prévôté au sein du détachement d'assistance opérationnelle (DETAO).

Couvre-casque "Centre-Europe".

Conditionnement.

Vue de biais.

Vue de côté.

Vue arrière.

Vue intérieure.

Étiquette fabricant.

Pour ces missions, la Gendarmerie emploie le casque TC F NVG V2 et pour ses différents besoins opérationnels possède un couvre-casque spécifique fabriqué par la société Léo MINOR qui est un fournisseur de vêtements militaires.
Ce couvre-casque est dérivé du modèle employé par l'armée : il est confectionné à partir de trois morceaux de toile de type "ripstop" (tissu renforcé résistant au déchirement grâce à des fils de renfort épais entrelacés à intervalles réguliers selon un motif hachuré) cousus longitudinalement.
Ce couvre-casque est renforcé par des empiècements complémentaires en toile épaisse placés à l'avant de forme trapézoïdale et sur les côtés en forme de demi-cercle.
La base du couvre-casque est parcourue d'un cordon élastique retenu dans un fourreau en toile épaisse rapporté et cousu sur toute la périphérie.
La surface du couvre-casque est parcourue de boutonnières renforcées par couture pour l'ajout d'éléments de camouflage complémentaire.
L'arrière du couvre-casque comporte un rectangle velours de dimension 16 x 5 cm pour la pose d'insigne tactique en velcro.
Le modèle de couvre-casque de la gendarmerie possède quatre supports en toile forte en nylon rabattable et se refermant par un bouton pression. Deux sont placés à l'arrière légèrement oblique de dimension 18,5 x 4 cm et un est placé de chaque côté de dimension 26 x 4 cm.
Ces supports sont destinés à retenir le bandeau élastique d'un masque de protection ne pouvant pas basculer en arrière grâce aux supports latéraux.
Ce couvre-casque est décliné en camouflage "centre-Europe".

Couvre-casque "zone désertique".

Conditionnement.

Vue de biais.

Vue de côté.

Vue arrière.

Vue intérieure.

Étiquette fabricant.

À l'instar des forces militaires, la Gendarmerie emploie son modèle de couvre-casque en camouflage "désert".

Couvre-casque "gris uni".

Conditionnement.

Vue de biais.

Vue de côté.

Vue arrière.

Vue intérieure.

Étiquette fabricant.

Pour un usage plus général ou en milieu urbain, le couvre-casque de la Gendarmerie est aussi disponible en gris uni dont la couleur est sensiblement verte.

Les accessoires :

Griffe OB 70.

Pour l'installation de lunette de vision nocturne, le casque TC F NVG V2 est employé avec une griffe en plastique s'agrippant sur la bordure avant du casque et retenue par un bandeau élastique retenu à l'arrière par un crochet. La griffe la plus employée est le modèle OB 70 permettant de retenir le bras articulé des lunettes de vision nocturne.