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Casque Modèle 65

Fiche

  • Dénomination : Sous-casque radio char modèle 65.
  • Destiné aux équipages de véhicules blindés.
  • Coiffe assurée par une suspension de type "Riddel", reprise du sous-casque modèle 51 TTA Type 3.
  • Jugulaire en cuir reprise du sous-casque modèle 51 TTA Type 3 (en cas d'utilisation sans équipement de tête).
  • Caractéristiques : présence de 4 boutons pression pour les oreillettes.
  • Equipement de téte amovible Guéneau-Geno EF-25.
  • Eléments radio de fabrication Elno.
  • Fabriqué à partir de 1968.
  • Distribué à partir de 1968.
  • Pays d'origine : France.
  • Période d'utilisation : de 1968 aux années 1980.
  • Matériaux : plastique injecté.
  • Poids : 450 g (800 g avec l'équipement de téte).
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert armée.
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Modèle général.

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Modèle export avec évents d'aération.

Historique


Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les casques modèle 35 et 35/37, sont conjointement utilisés par les équipages de blindés français, avec du matériel fourni par les alliés durant le conflit.
Le casque de char à bourrelet modèle 35, est issu d'une longue lignée de casques de tankistes, ayant pour origine le casque Adrian modèle 15 modifié "Artillerie Spéciale". Sa fabrication est reprise, pendant quelques temps à la fin des années 1940, dans sa version modifiée 1937.
Les unités issues des forces françaises libres, sont équipées, en grande partie, de matériels américains et britanniques datant de la seconde guerre mondiale. Les équipages sont coiffés essentiellement du casque "US Tanker helmet Model 1938", qui sera conservé quelques années après la guerre, dans le cadre de la reconstruction de l'armée française. Ce casque, conçu comme un casque léger antichoc, pouvant être couvert à l'extérieur du véhicule par une coque de casque US M-1 (bien que ce dispositif n'ait pratiquement jamais été employé au combat), satisfait entièrement le corps blindé français.
Dans le but de ne plus dépendre des importations de matériels militaires, et du fait de la réduction des stocks de l'armée française en matière d'équipements issus des surplus de la seconde guerre mondiale, l'armée française décide de produire son propre casque de protection pour équipage de blindé.
Alors que le casque modèle 51 TTA vient d'être adopté, l'intendance veut s'équiper d'un casque pour équipages de blindés, répondant au même concept que le casque modèle 38 américain. Il doit être léger, absorber les petits chocs à l'intérieur du véhicule, permettre l'utilisation d'un équipement radio de tête, et pouvoir être rapidement recouvert d'un casque métallique Mle 51 TTA en cas de besoin. Il doit donc s'emboîter parfaitement dans celui-ci.
Il sera, de ce fait, désigné : "Sous-casque radio-char Mle 51" et connaitra trois types successifs, suivant l'évolution du casque Mle 51 TTA, en ce qui concerne la coiffe essentiellement.
Toutefois, les deux premiers types de ce sous-casque pour équipage de blindé, sont utilisés avec un appareillage électro acoustique indépendant, ce qui constitue un inconvénient majeur. Aussi cherche-t-on à munir le sous-casque radio char d'un appareillage électro acoustique intégré, par le biais de bavolets.
Une solution voit le jour en 1965, avec une présérie, dont le fournisseur n'est pas identifié, d'un 3ème type, muni de la coiffe du sous-casque Mle 51 TTA type 3. Des bavolets amovibles intégrant des écouteurs, sont maintenus sur les cotés du casque par deux gros boutons pression à cylindre à gorge.
Enfin, en février 1968, l'adoption du nouvel équipement de tête EF 25 de chez Guéneau-Géno, combinant écouteurs et coquilles antibruit, conduira à la rédaction définitive de la notice de fabrication de ce troisième type de sous-casque radio-char. Il suit dans sa conception, la même évolution que le sous-casque Mle 51 TTA, dont il est encore plus proche que ses prédécesseurs. Les nouvelles normes de l'armée françaises lui sont appliquées, comme la couleur vert armée, et la peinture ayant une réflectance infra rouge comprise entre 25 et 40%.
Ces changements sont suffisamment importants pour que la désignation devienne "sous-casque radio char modèle 1965". Les premiers exemplaires seront fabriqués à partir de 1968, par les Plastiques Jean Galland. Les autres fabricants seront : Joly & fils à partir de 1971 et Moulages Plastiques MPMP à partir 1974.
Dans la pratique, le sous-casque radio-char ne fut pratiquement jamais utilisé comme sous-casque, mais comme un casque radio antichoc.

Sous-casque radio char modèle 51.
Sous-casque radio char modèle 51.

À la fin des années 1970, l'abandon du système casque et sous-casque, avec l'adoption du F1, ne justifiait plus son existence. Il restera néanmoins en service jusqu'à son total remplacement, dans les années 80, par le casque souple pour engins blindés F1 (Modèle 79).

Sous-casque radio char modèle 65. Sous-casque radio char modèle 65. Sous-casque radio char modèle 65. Sous-casque radio char modèle 65.
AMX 13 et EBR Panhard.
Sous-casque radio char modèle 65. Sous-casque radio char modèle 65. Sous-casque radio char modèle 65.
AMX 30 Pluton.

Constitution

La forme du sous-casque radio-char Mle 65 de présérie, offre une certaine continuité avec celles des sous-casques radio-char Mle 51.
La coiffe et la jugulaire sont celles du sous-casque Mle 51 TTA du 3ème type. L'innovation majeure est l'intégration d'un appareillage électro acoustique Elno, fixé sur des bavolets amovibles en cuir, maintenus sur les cotés du casque par deux gros boutons pression à cylindre à gorge.
En février 1968, on adopte le nouvel équipement de tête EF 25 de chez Guéneau-Géno, qui combine écouteurs et coquilles rigides antibruit.
Il s'en suit une légère modification de la coque, avec deux échancrures en arc de cercle pratiquées au niveau des oreilles. Les gros boutons-pressions, maintenant les bavolets, sont positionnés plus en avant.
La notice définitive N° 28-36 est rédigée en fonction de ces modifications.

Présérie, pas d'échancrure et pressions plus en arrière.
Présérie, pas d'échancrure et pressions plus en arrière.
Notice N° 28-36 de février 1968, dimensions.
Notice N° 28-36 de février 1968, dimensions.
Notice N° 28-36 de février 1968, vue d'ensemble.
Notice N° 28-36 de février 1968, vue d'ensemble.

La coque :

D'après la notice N° 28-36 de février 1968 :
La coque du sous-casque radio char modèle 1965 se compose d'une calotte en matière plastique et d'un couvre-nuque en cuir.
Pour la calotte, quatre procédés sont autorisés :
1. Toile de coton imprégnée de résine phénolique, moulée à chaud sous pression (coton bakélisé).
2. Toiles diverses (coton, verre etc.) imprégnée de résine thermodurcissable non-phénolique moulés à haute ou basse pression.
3. Matières plastiques en feuilles ou en plaques embouties.
4. Matière plastique thermoplastique, moulée par injection.
Les diverses matières employées doivent être teintées dans la masse en vert armée. Dans les faits, seule la 4ème possibilité sera utilisée, sous forme de nylon et de rilsan injectés.
La bombe du sous-casque est de forme hémisphérique, sa base comprise dans un seul plan horizontal, est bordée d'un bandeau extérieur de 21 mm de largeur, moulé dans la masse.
Elle a une épaisseur moyenne de 2,2 mm, et de 4 mm au niveau du bandeau.
Son poids moyen est de 240 gr sans pouvoir excéder 300 gr.
Elle est percée de 14 trous de 4 mm de diamètre, soit : 6 pour la fixation de la suspension de coiffe de type "Riddel", 2 pour les boutons de fixation de la jugulaire, 4 pour les oreillettes et 2 pour le couvre-nuque.
Deux échancrures en arc de cercle, sont pratiquées au niveau des oreilles, pour permettre le passage des coquilles antibruit des oreillettes. À noter que ces échancrures n'existaient pas sur les sous-casques de présérie, qui recevaient un modèle d'oreillettes différent.
Au dessus de chaque échancrure, sont rivées deux parties femelles de boutons pressions à cylindre à gorge, s'ouvrant du coté intérieur. Elles ont une embase de 14 mm et une calotte de 15,5 mm, elles sont en laiton bronzé et la calotte est vernie vert armée.
Un bouton support de jugulaire en laiton nickelé est riveté de chaque coté. La tête du rivet est de 11 mm et est peinte vert armée.
Un disque amortisseur de 10 cm de diamètre et de 10 mm d'épaisseur, est collé dans le fond de la bombe. Il est confectionné en caoutchouc cellulaire étanche, souple et noir. Ce tampon est coupé sur l'épaisseur afin d'avoir la face lisse, coté crâne.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Coté intérieur droit.
Coté intérieur droit.
Boutons pression, vue extérieure.
Boutons pression, vue extérieure.
Boutons pression, vue intérieure.
Boutons pression, vue intérieure.
Rivet du téton de jugulaire.
Rivet du téton de jugulaire.
Tampon amortisseur sommital.
Tampon amortisseur sommital.

Le couvre-nuque est formé par une plaque en cuir, en double trapèze, de 14,8 cm de hauteur, ayant une base haute de 16 cm et une base basse de 14,6 cm.
Le cuir utilisé est du croupon de vache, de 1,7 à 2 mm d'épaisseur, coté fleur à l'extérieur et de nuance vert armée. Ses quatre coins sont arrondis et il est fixé au casque par sa partie haute en trois points, au moyen de 2 rivets tubulaires et de la vis arrière de maintien de la suspension de coiffe.
Une patelette, destinée au passage du fil de liaison des écouteurs, est cousue à l'intérieur. Le couvre-nuque et la patelette sont maintenus repliés par deux séries de deux boutons pressions à ressort-cage en laiton bronzé de 9,5 mm. La partie femelle a une calotte de 12 mm de circonférence, peinte en vert armée.

Couvre-nuque fermé, coté intérieur.
Couvre-nuque fermé, coté intérieur.
Couvre-nuque ouvert.
Couvre-nuque ouvert.
Notice n° 28-36 de février 1968; Couvre-nuque.
Notice n° 28-36 de février 1968; Couvre-nuque.

La coiffe :

La coiffe du sous-casque radio char modèle 65 est celle du sous-casque modèle 51 TTA du 3ème type, décrit dans la notice 45/CPIC/NORM. Elle est constituée d'une suspension de type "Riddel", confectionnée avec du ruban sergé coton, de couleur vert armée, de 2,8 cm de large.
Les découpes sont faites aux ciseaux cranteurs, pour éviter l'effilochement. La suspension comprend un ruban de pourtour, constituant un cerclage de toile, de 67 cm de circonférence et 3 rubans de fond pliés en "V", chacun long de 28 cm, reliés entre eux par un lacet en coton sans embout, de 3,5 à 4 mm de diamètre et de 27 cm de long. Celui-ci, également de nuance vert armée, constitue le réglage en profondeur de la coiffe.
Les rubans de fond sont assemblés à celui de pourtour par six œillets de 4 mm en laiton bronzé noir. L'un d'eux maintient également les deux extrémités du ruban de pourtour.
La suspension de coiffe est fixée à la bombe par 6 vis à tête goutte de suif avec écrous hémisphériques en laiton bronzé. La tête de l'écrou est peinte de couleur vert armée. Le serrage des vis sur le ruban se fait par l'intermédiaire de contreplaques triangulaires légèrement galbées. Elles sont, soit en acier doux bondérisé, ou en laiton bronzé, peintes également en vert armée, soit en acier doux cadmié, métal nu.

Vue générale intérieure.
Vue générale intérieure.
Suspension de coiffe de type Riddel.
Suspension de coiffe de type Riddel.
Assemblage des parties de la suspension.
Assemblage des parties de la suspension.
Ensemble des éléments de fixation de la suspension.
Ensemble des éléments de fixation de la suspension.
Plaque de maintien triangulaire.
Plaque de maintien triangulaire.
Ecrou de la plaque de maintien.
Ecrou de la plaque de maintien.
Lacet de réglage.
Lacet de réglage.

Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de sudation, constitué d'un ruban de 70,5 cm, renforcé sur 50,5 cm par une bande de cuir de 3,8 cm, repliée de 9 mm sur le coté du ruban et maintenu, sur toute la longueur, par deux coutures. Cette bande est en cuir de mouton tanné au chrome végétal et de teinte havane foncé.
L'ensemble est fixé à la suspension de coiffe par six pinces-ressort, chacune d'elle espacées de 9,5 cm. Elles sont, soit en acier trempé bondérisé ou en laiton bronzé, peintes également vert armée, soit en acier trempé cadmié métal nu.
Le réglage du tour de tête est assuré par une boucle à griffes enchapée par une extrémité du ruban, repliée et fixée par une couture. L'extrémité libre du ruban de coiffe s'engage dans la boucle et la maintient à la taille désirée.

Bandeau de sudation.
Bandeau de sudation.
Pince de fixation et boucle de réglage.
Pince de fixation et boucle de réglage.
Envers de la boucle de réglage.
Envers de la boucle de réglage.

La jugulaire :

La jugulaire est celle du sous-casque modèle 1951 TTA du 3ème type, également définie par la notice 45/CPIC/NORM.
Elle est fabriquée à partir d'une bande de cuir de 52,5 cm de longueur, 12 à 13 mm de large et 1,2 à 1,6 mm d'épaisseur. Le cuir utilisé est du veau, de la chèvre, du cheval ou de la vachette, de nuance vert armée.
La jugulaire est fabriquée d'une seule pièce et est fixée au casque par 2 dés triangulaires, comportant un rouleau qui laisse libre les extrémités du fil métallique.
Chaque dé présente, à l'entrée de sa partie étroite, un léger étranglement qui permet, sous la pression, le passage du bouton support de jugulaire et le maintien du dé sur celui-ci.
Ces dés sont soit en corde à piano avec rouleau en acier doux, bondérisés et peints vert armée, soit en fil de bronze avec rouleau en laiton, peints vert armée.
Le montage de la jugulaire est le suivant : Sa longueur est réglable au moyen d'un clip enchapé à l'une de ses extrémités. L'autre extrémité passe dans un dé triangulaire, coulisse dans le clip et vient enchaper le deuxième dé triangulaire.
Les enchapures sont fermées par un rivet en laiton, dont la calotte est vernie vert armée.
Le clip de jugulaire est en acier doux bondérisé ou en laiton et également verni vert armée.
En réalité, on ne la trouve guère que sur les casques neufs de stock, car une fois les oreillettes montées, elle est inutile et même gênante.

Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
Clip de réglage.
Clip de réglage.
Têton de fixation.
Têton de fixation.
Attache à rouleau.
Attache à rouleau.
Enchapure et attache.
Enchapure et attache.
Fixation au casque.
Fixation au casque.

La peinture :

La bombe du sous-casque est recouverte d'une peinture vert armée, dont la réflectance infrarouge doit être comprise entre 25 et 40 %, dans la bande de spectre infrarouge correspondant à la photo et à la lunette de détection.

Les marquages :

Ets Jean Galland, 1968 en rilsan.
Ets Jean Galland, 1968 en rilsan.
Ets J. Galland, 1969 en rilsan.
Ets J. Galland, 1969 en rilsan.
Ets J. Galland, 1970 en rilsan.
Ets J. Galland, 1970 en rilsan.
Ets Joly & fils, 1971 en rilsan.
Ets Joly & fils, 1971 en rilsan.
MPMP, 1974 en nylon.
MPMP, 1974 en nylon.
Ets Joly & fils, 1977 en rilsan.
Ets Joly & fils, 1977 en rilsan.
Joly Plastics (anciens Ets Joly & fils), 1982 en rilsan.
Joly Plastics (anciens Ets Joly & fils), 1982.
Ets Guéneau, 1983 en rilsan
Ets Guéneau, 1983 en rilsan.

La marque d'origine du fournisseur est apposée à l'intérieur, au sommet de la calotte à l'aide d'un tampon à peinture blanche. Elle a la forme d'un cachet circulaire de 50 à 60 mm de diamètre, bordé par un filet extérieur, indiquant en lettres et en chiffres de 6 à 8 mm, la raison sociale du fournisseur et l'année du contrat. En outre une lettre de 6 à 8 mm permet l'identification de la matière. Les lettres utilisées sur les sous-casque radio char modèle 1965 sont donc : N pour nylon et R pour rilsan.
À noter, que comme pour le sous-casque mle51 TTA, la Gendarmerie passe des commandes de réassortiment en 1982 et 1983. Elle sont destinée aux équipages d'AML de la Gendarmerie, qui ne sont pas encore pourvus du casque souple modèle 79. La fourniture en est assurée par Joly et Guéneau.

L'équipement radio de tête :

Prospectus Guéneau-Géno pour le EF-25.
Prospectus Guéneau-Géno pour le EF-25.
EF-25 utilisé avec son serre-tête en toile.
Le EF-25 peut être utilisé sans casque, grâce à un serre-tête spécifique, en toile.

Il s'agit de l'équipement de tête radio char EF-25, fourni par la société bien connue, Gueneau-Geno. Les éléments radio qu'il contient, sont fabriqués par Elno, qui est une société spécialisée dans la conception et la fabrication de produits électro-acoustiques et moyens de communications en milieu sévère, sur les marchés militaires et de la Sécurité Publique. À noter que cet équipement est fourni avec un harnais de tête en toile, permettant de l'utiliser sans le sous-casque.
L'ensemble se compose de deux oreillettes intégrant des écouteurs, d'un micro sur bras articulé et d'un boîtier de commande pectoral (switchbox), gérant le branchement à la radio ou à l'interphone du véhicule.

Les oreillettes.

Oreillette droite.
Oreillette droite.
Oreillette gauche.
Oreillette gauche.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Vue intérieure des pressions mâles.
Vue intérieure des pressions mâles.
Méplats filetés.
Méplats filetés.
Crochet de jugulaire.
Crochet de jugulaire.
Jugulaire, vue extérieure.
Jugulaire, vue extérieure.
Jugulaire, vue intérieure.
Jugulaire, vue intérieure.

Les oreillettes sont au nombre de deux, une droite et une gauche, parfaitement symétriques sur le plan vertical. Chacune d'elle se compose d'une patelette en cuir de forme ovale, de teinte vert armée, de 18 x 13 cm dans ses plus grandes dimensions. Le cuir est bordé par une couture à 5 mm du bord. Une découpe en son centre, permet l'insertion d'une coquille antibruit en fibres, affectant la forme d'un haricot de dimension 13 x 8 cm. La coquille est bordée, coté intérieur par un anneau de caoutchouc alvéolaire de 2 cm de large, complétant l'étanchéité au bruit.
Le haut de l'oreillette est terminé par une partie rectangulaire de 3 x 5 cm, supportant deux boutons pressions mâles destinés à s'enclencher dans les parties femelles correspondantes du sous-casque.
La partie avant de chaque oreillette est renforcée par une languette métallique nickelée, fixée par trois rivets et trois vis. Cette languette supporte deux parties mâles de boutons pressions, pouvant recevoir les attaches de micros possédant les parties femelles. Sur la coquille sont ménagés deux méplats, contenant chacun un tube de laiton taraudé. À l'arrière de l'oreillette, un dernier bouton pression mâle, sert à fixer le harnais de tête quand il est utilisé. Les drapeaux croisés des transmissions sont gravés en blanc sur chaque coquille.
À la base de l'oreillette gauche, est fixée une enchapure de toile, de 35 x 35 mm, maintenant une boucle coulissante, dans laquelle passe une sangle de toile de 20 cm sur 35 mm, formant la jugulaire. Une de ses extrémité est repliée pour former une tirette, l'autre enchape un dé métallique de 35 x 20 mm.

À la base de l'oreillette droite, est vissée une plaque triangulaire aux sommets arrondis et repliée sur elle-même pour former un crochet, dans le quel vient s'ancrer le dé de la jugulaire.
À l'intérieur de chaque oreillette se trouve un écouteur cylindrique de 18 mm de diamètre et de 15 mm d'épaisseur de marque Elno. Il est enchâssé au centre d'une plaque de mousse découpée à la forme de la coquille. Le tout est contenu dans une bonnette en tissu blanc poreux, fermée par un élastique.
Les deux écouteurs sont reliés entre eux par un câble bifilaire de 25 cm. Ce câble pénètre dans les coquilles par une ouverture pratiquée en haut et à l'arrière de chacune d'entre elles. L'alimentation des écouteurs se fait par l'oreillette droite grâce à un câble bifilaire de 40 cm qui pénètre par le bas de la coquille. Il est terminé à l'autre extrémité par une fiche femelle triple, pour le branchement au switch.

Vue intérieure et cosses.
Vue intérieure et cosses.
Bonnette de protection.
Bonnette de protection.
Écouteur coté coquille.
Écouteur coté coquille.
Écouteur coté oreille.
Écouteur coté oreille.
Sortie liaison inter-coquilles.
Sortie liaison inter-coquilles.
Sortie vers switchbox.
Sortie vers switchbox.
Fiche de branchement au switchbox.
Fiche de branchement au switchbox.

Le microphone.

Également de marque Elno, il est muni d'un bras articulé réglable, qui le maintient devant la bouche du porteur. Il s'agit du micro déjà rencontré sur les sous-casques radio char modèle 51 utilisés avec un casque à arceau H63/U.
Le bras est en fil d'acier, métal nu. Une première partie en U de dimension 10 x 1,6 cm coulisse sur le pied fixé à l'oreillette. Une deuxième partie en U de dimension 10 x 2,8 cm, coudée en son milieu, s'articule sur la première grâce à une charnière en bakélite. Elle supporte un micro parallélépipédique, de 35 x 30 x 10 mm. Il est alimenté par un câble bifilaire, terminé par une fiche femelle double pour le branchement au switchbox pectoral.
Le pied de fixation se compose d'un support droit en tôle noircie, supportant un plateau en bakélite. Un deuxième plateau muni d'une molette et d'une vis centrale permet de serrer le bras du micro après l'avoir réglé. Il est muni de deux pressions femelles et se fixe sur la bordure avant d'une des oreillettes, indifféremment à droite ou à gauche.

Micro, recto et verso.
Micro, recto et verso.
Vue générale.
Vue générale.
Fixation par bouton pression.
Fixation par bouton pression.
Pied, recto et verso.
Pied, recto et verso.
Articulation, vue extérieure.
Articulation, vue extérieure.
Articulation, vue intérieure.
Articulation, vue intérieure.
Fiche de branchement au switchbox.
Fiche de branchement au switchbox.

Evolution du matériel radio.

Coupleur en place.
Coupleur en place.
Cosses ciculaires, sortie des écouteurs.
Cosses ciculaires, sortie des écouteurs.
Coupleur, face interne.
Coupleur, face interne.
Broches pour la fiche du micro.
Broches pour la fiche du micro.
Cordon spirale.
Cordon spirale.
Fiche double pour switchbox.
Fiche double pour switchbox.
Micro second type.
Micro second type.
Micro second type, verso et recto.
Micro second type, verso et recto.
Pied, recto et verso.
Pied, recto et verso.

Le système radio acoustique se modernise dans les années 1970. Un coupleur est vissé sur les méplats de la coquille droite. Les écouteurs y sont branchés par deux petites cosses circulaires, situées entre la coquille et le coupleur. Il comporte une prise à deux broches destinée à recevoir la fiche du micro. Celui-ci, de ce fait, se fixe désormais toujours du coté droit.
L'alimentation se fait par un câble à quatre fils, en spirale, terminé par deux /fiches accolées. Une triple pour les écouteurs et une double pour le micro.
Un 2ème type de micro est également adopté. Le bras est en fil d'acier noirci. Il se compose de trois tronçons de 7 x 2 cm, articulés par des charnières à vis. Le premier tronçon coulisse dans le pied fixé sur l'oreillette. Sur le troisième tronçon, s'articule un micro cylindrique de 35 mm de diamètre. Le fil d'alimentation est identique. Le pied en tôle noircie est maintenu sur la coquille par les mêmes vis que le coupleur.
Les deux types de micro se rencontrent indifféremment avec le coupleur.

Les différentes configurations de montage.

EF-25 sans coupleur, micro H63 monté à gauche.
EF-25 sans coupleur,
micro H63 monté à gauche.
EF-25 sans coupleur, micro H63 monté à droite.
EF-25 sans coupleur,
micro H63 monté à droite.
EF-25 avec coupleur, micro H63 monté à droite.
VEF-25 avec coupleur,
micro H63 monté à droite.
EF-25 avec coupleur, pied micro monté sur coupleur.
EF-25 avec coupleur,
pied micro monté sur coupleur.

Le boîtier de commande pectoral (switchbox).

Switchbox US.
Switchbox US.
Copie française.
Copie française.
Fabrication plus récente.
Fabrication plus récente.
Bretelles de suspension.
Bretelles de suspension.
Vue arrière, fixation des bretelles.
Vue arrière, fixation des bretelles.
Prise double micro/écouteurs.
Prise double micro/écouteurs.
Prise pour cordon CX-1070/U.
Prise pour cordon CX-1070/U.
Cordon CX-1070/U branché.
Cordon CX-1070/U branché.

Référencé comme SA-142A/GSA-6-Fr, c'est la copie du switchbox de l'US signal corps de même référence. Il est maintenu sur la poitrine par deux sangles en toile réglables et est muni de deux boutons permettant de sélectionner la radio ou l'interphone. Il comporte d'un coté, deux prises cote à cote, une à deux broches l'autre à trois broches, sur les quelles se branchent les deux /fiches micro et écouteurs ou la fiche jumelée du coupleur. De l'autre coté, une prise femelle permet le branchement de la fiche à huit bornes du cordon CX-1070/U, reliant le tout au système radio du véhicule.
Il existe deux versions de ce câble, une en caoutchouc noir moulé et une en gaine plastique armée marron.

Cordon CX-1070/U gaine caoutchoutée.
Cordon CX-1070/U gaine caoutchoutée.
Cordon CX-1070/U gaine plastique armée.
Cordon CX-1070/U gaine plastique armée.

Les accessoires :

Lunettes Junior 602.
Lunettes "Junior 602".
Différents verres interchangeables.
Différents verres interchangeables.
Fixation du verre.
Fixation du verre.
Marquages des fabricants Junior 602 et ROD.
Marquages des fabricants Junior 602 et ROD.

Les lunettes motorisées Mle 1935, disparaissent progressivement au profit de lunettes anti-poussière monobloc, livrées avec trois verres de teintes différentes, inspirées des Googles US M44.
Elles sont formées d'un masque en plastique souple, sur lequel un verre unique en forme de haricot protège les deux yeux. Il est simplement maintenu par deux boutons pression et peut se changer en un temps très bref. Une sangle de toile élastique réglable par boucle, permet de les maintenir en place. On peut citer les marques CEBE, JUNIOR, ROD, entre autres. On retrouvera ces lunettes également sur le casque souple pour engins blindés F1 (modèle 1979).

Version exportation avec évents d'aération

À la fin des années 1970, apparait une version destinée à l'exportation. Elle fait partie du lot de bord des AML Panhard ERC 90, fournies à divers pays, comme par exemple l'Argentine ou le Mexique.

Argentine : Panhard ERC 90.
Argentine : Panhard ERC 90.
Mexique : Panhard ERC 90.
Mexique : Panhard ERC 90.
Sierra Leone.
Sierra Leone.

La coque :

Coque.
Coque.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Œillet métallique de l'évent.
Œillet métallique de l'évent.
Absence de têton de jugulaire.
Absence de têton de jugulaire.

La coque comporte quatre gros trous d'aération sur la périphérie supérieure de la bombe. Ces trous ont un diamètre de 12 mm et sont cerclés par un œillet en métal amagnétique. Le casque est dépourvu de boutons de jugulaire et ainsi donc de jugulaire. Il ne peut, de ce fait, être utilisé sans les oreillettes. La surface extérieure est finement grenelée.
Le reste du casque est identique au modèle général. Le fabricant n'est pas identifié, mais des détails de moulage pourraient laisser penser qu'il s'agirait de la société Joly & fils, ceci étant à confirmer.

L'équipement radio de tête :

Oreillette droite.
Oreillette droite.
Oreillette gauche.
Oreillette gauche.
Intérieur.
Intérieur.
Jugulaire.
Jugulaire.
Pressions de fixation de l'oreillette.
Pressions de fixation de l'oreillette.
Pressions, intérieur.
Pressions, intérieur.
Marque et N° de série.
Marque et N° de série.
Montage du pied micro.
Montage du pied micro.
Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
Micro, recto et verso.
Micro, recto et verso.
Pied, recto et verso.
Pied, recto et verso.
Fiche.
Fiche.

L'appareillage radio de tête est fourni par la GCIE à Tournan en Brie. Il répond à la même conception que les modèles Gueneau/Elno, mais affecte une forme différente et plus moderne.
La patelette est en cuir vert armée et ne possède pas de plaque métallique support de micro. Le bouton pression male destiné au port éventuel d'un serre-tête en toile est présent. La jugulaire et son crochet sont identiques à ceux du EF-25. Les deux coquilles anti bruit sont identiques et non pas symétriques. Elles possèdent chacune deux sorties. Le fil reliant les écouteurs passe par les sorties hautes, celui reliant au véhicule par une des deux sorties basses.
Il n'y a pas de coupleur. Le bras du micro se visse d'un coté ou de l'autre sur les méplats prévus à cet effet.

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