France
Casque Modèle composite TTA
Fiche
- Dénomination : Casque composite toutes armes.
- Projet du S.C.E.R.C.A.T. et de la société Gallet.
- Destiné à une utilisation générale, excepté les troupes aéroportées.
- Coiffe identique au casque F-1 2ème série, fixée par bouton pression.
- Jugulaire identique au casque F-1 2ème série.
- Variante : avec jonc en caoutchouc (1er modèle) ou sans (2ème modèle).
- Camouflage par couvre-casque.
- Fabriqué à partir de 1992.
- Distribué à partir de 1993.
- Pays d'origine : États-Unis/France.
- Période d'utilisation : de 1993 à aujourd'hui.
- Matériaux : polyéthylène unidirectionnel "Spectra shield".
- Poids : 1360 g (PT), 1460 g (GT).
- Taille : 2 (PT, GT).
- Couleur : bleu ONU, vert armée anti infrarouge.
1er modèle pour les troupes sous mandat ONU.
1er modèle.
Second modèle.
Historique
À la fin des années 90, l'Etat major de l'armée de terre lançait un programme sur 5 ans, visant au remplacement du casque TTA modèle F-1, dont la dotation avait débuté en 1980. Cette étude du "casque futur post-2000" prévoyait un développement industriel pour la création de 200 000 nouveaux casques. Prototype A soumi par la société Gallet au SERCAT pour essai. |
Casque modèle F-1 - série 2. |
Après la mise au point de différents prototypes fournis par la société Gallet, dont le prototype A présenté ci-dessous, et qui définissait déjà la silhouette du futur casque de l'armée française, très proche de celle du casque PASGT américain. Le casque PASGT, lui-même, servit de base aux recherches. Il fut par ailleurs doté d'une coiffe de casque TTA modèle F-1 série 2 lors de différents essais. Ses recherches aboutissent en 1992, le nouveau casque fait alors l'objet d'une présentation aux médias nationaux lors d'un point de presse organisé à Saint-Cloud (ville de garnison du S.C.E.R.C.A.T.) le 11 décembre 1992.
Le casque composite (seule appellation réglementaire, "Spectra" étant une désignation plus courte donnée par les collectionneurs en rapport avec son principal matériau de fabrication) a tout d'abord été conçu pour améliorer la protection des militaires français présents dans les différentes "entités" de l'ex-Yougoslavie (même finalité dans l'étude et la réalisation des Gilets Pare-balles menées parallèlement).
Toutefois, une protection n'est jamais totale car il est très difficile de dire jusqu'à quel point les cervicales résistent à un impact violent sur le casque. De plus, en ex-Yougoslavie, les "snipers" visaient le visage avec un fusil à lunette à plusieurs centaines de mètres (ce qui entraînera l'étude et la réalisation d'une protection faciale mais là aussi avec des "limites").
Par rapport au casque TTA modèle F-1, le nouveau casque composite offre une surface de protection plus enveloppante de 15% mais surtout une protection balistique supérieure de 80%, et n'est pas percé par une balle de 5.56 mm tirée à 200 mètres.
La réalisation de ce nouveau casque basé sur le casque PASGT américain fut confiée à la firme Gallet, à qui une première commande fut ordonné au dernier quadrimestre 1992 8 150 casques, 5 000 devant être livrés impérativement en janvier 1993 pour acheminement immédiat aux troupes françaises stationnées en ex-Yougoslavie. Les premières commandes porteront exclusivement sur des casques Bleu ONU.
Dans l'urgence de la situation, des moules de casques PASGT sont achetés auprès des Etats-Unis pour la fabrication du casque composite destiné aux troupes de l'armée française stationnée dans les Balkans.
En 1993, de nouvelles commandes urgentes sont passées auprès à la Société Gallet pour la fabrication de 3 000 unités, toujours pour des casques Bleu ONU. En parallèle il est procédé aux premières réalisations de gilets pare-balles auprès de trois sociétés françaises : Comoditex, Nebon-Carle et VTN.
Une fois les troupes françaises en OPEX dans l'ex-Yougoslavie équipées, d'autres contingents comme au Liban par exemple seront dotés.
Fin 1993, intervient la première commande de casques composites Vert IR OTAN pour des livraisons courant 1994.
En 1994, nouvelles commandes auprès de la Société Gallet (Vert IR OTAN), et un marché d'essai de 1 000 pièces est confié à la société Melco.
À noter qu'en 1994, le S.C.E.R.C.A.T. réalise des casques composites Bleu ONU au titre du programme AIR (Armée de l'Air). Les commandes à des fabricants étrangers interviendront à partir de 1995.
Les versions suivantes furent fabriquées uniquement de couleur vert IR OTAN. Ces casques, à défaut d'équiper toutes les unités d'infanterie, sont destinés avant tout aux troupes déployées aux opérations extérieures. En effet, ce casque, coûtant très cher à l'armée (environ 1 200 francs contre 300 francs pour le casque TTA modèle F-1), est donc très choyé par les arsenaux. De plus, dans la précipitation, ce casque n'a pas été conçu pour les troupes parachutistes : en effet, celui-ci est trop large et se prend dans les suspentes lors du déploiement du parachute. Enfin, plus tard, le jonc en caoutchouc noir du casque sera supprimé car gênant la mise en place du couvre-casque.
Le casque composite est toujours utilisé par l'armée Française en OPEX et la France reste un des derniers pays Européens a encore utilisé massivement un casque en acier. Le principal fabricant du casque composite est la société française CGF Gallet, et une certaine quantité fut produite par les sociétés Melco (filiale de la S.N.P.E.), et Induyco en Espagne.
Il est intéressant de noter que le casque composite fut décliné sous différentes versions pour l'export, notamment pour l'armée danoise avec le casque M/96 et l'armée autrichienne avec le casque M92.
Les casques composites fabriqués pour l'armée française sont marqués "ARMEE FRANÇAISE" avec le marquage fabricant. Hormis pour les casques fabriqués en 1992 et 1993.
Constitution
La coque :
1er modèle, bleu ONU.
Vue avant. |
Vue de coté. |
Vue arrière. |
Vue de dessus. |
Jonc en caoutchouc et fibre de spectra blanche visible dans l'éclat de peinture. |
Reprise marquage taille. |
La bombe du casque composite est formée par succession de couches de toiles de fibres de "Spectra Shield" tissées, pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles de "Spectra" sont noyées dans une résine balistique thermo-formable puis mises en forme dans un moule sous vide. |
1er modèle, vert.
Vue avant. |
Vue de coté. |
Vue arrière. |
Vue de dessus. |
Marquages rencontrés de 1993 à 1995.
Le casque composite fut par la suite fabriqué de couleur vert OTAN traité anti infrarouge. Une certaine quantité de casque composite du premier type fut produit en blanc, orné du drapeau européen de forme carré appliqué à l'avant par peinture, pour le compte des observateurs de l'ONU.
La bordure brute du casque est renforcée d'un épais jonc en caoutchouc noir jointif à l'arrière, destiné à adoucir la bordure du casque, mais aussi protéger celle-ci de l'usure.
À noter que le fond du casque comporte une zone masquée par un adhésif, destiné à masquer le numéro de série de fabrication.
2ème modèle.
Vue avant. |
Vue de coté. |
Vue arrière. |
Vue de dessus. |
La bombe du casque composite fut modifiée en 1996 avec la suppression du jonc en caoutchouc gênant la mise en place du couvre-casque. Après formation de la bombe, l'excédent de matière est découpé et la bordure du casque est biseautée vers l'intérieur, format ainsi une bordure dont la tranche est très fine. Très fragile, la bordure du casque est protégée par la bordure en caoutchouc du couvre-casque enveloppant le jonc du casque. Le casque composite du second type est, de manière générale toujours, utilisé avec un couvre-casque. |
Bordure brut sans jonc. |
Marquage masqué par adhésif. |
Les marquages :
Marquage du fabricant Gallet de 1992, GT. |
Etiquette du numéro de série. |
Marquage du fabricant Gallet de 1992, PT. |
Gallet, marquage manuel en 1992 et 1993. |
CGF Gallet, marquage noir sur casque bleu, en 1993 et 1994 uniquement. |
Marquage sur casque proposé par Schubert mais non retenu. |
Marquage du fabricant CGF Gallet de 1998, GT. |
Etiquette du fabricant avec numéro de série. |
Marquage du fabricant INDUYCO de 1998, PT. |
Marquage du fabricant MELCO de 1995, PT. |
Les tous premiers casques composites furent fabriqués dans des moules américains pour PASGT. Au fond de ces casques apparaissent des marquages que l'on retrouve sur le casque PASGT, comme la taille américaine (S, M, L), et des repères. On rencontre aussi le logo "Spectra Shield" (2 triangles superposés) inscrits dans la masse.
Avant l'apparition d'un tampon encreur destiné à identifier une fabrication effectuée par la société Gallet, la production fut identifiée par un marquage effectué à main levé, constitué d'un cercle dans lequel est inscrit la date de fabrication (1992 ou 1993), la raison sociale du fabricant (Gallet) et la taille du casque (PT, GT). La taille est réindiquée sur les deux cotés du casque.
Ce marquage fut conservé les deux premières années de production et fut rapidement appliqué à l'aide d'un tampon à l'encre blanche.
Les différents fabricants du casque composite sont :
- Gallet : de 1992 à 1993. Marquage rond au fond du casque, sur le marquage de taille US en relief, appliqué à la peinture blanche.
- CGF Gallet : à partir de 1993, appliqué en noir pour les casques bleu ONU, sur un des cotés du casque.
- CGF Gallet : à partir de 1995, appliqué en blanc pour les casques vert OTAN, sur un des cotés du casque.
- Melco : sur le coté en 1994 et 1995.
- Induyco S.A : sur le coté de 1997 à 2000.
Il est intéressant de noter que les casques composites fabriqués pour l'armée française sont marqués "ARMEE FRANÇAISE" avec le marquage fabricant. Hormis pour les casques fabriqués en 1992.
Aussi, des casques furent produits en 1996 par la société allemande Schuberth helme et par la société Induyco en 1997, sans doute afin de répondre à un appel d'offre pour le compte du S.C.E.R.C.A.T.
Les marquages apposés au tampon encreur sont complétés d'une étiquette adhésive métallisée, comportant le numéro de série du casque. Sur les premières fabrications, cette étiquette est rectangulaire et comporte la mention N°: suivi du numéro de série. Par la suite, cette étiquette a une forme plus carrée, et comporte la raison sociale du fabricant (CGF Gallet France), suivi du numéro de série du casque.
La coiffe :
Tête de rivet sous peinture granitée. |
Pression femelle (rivet éclaté). |
Tête de rivet. |
Pression femelle (rivet mécanique). |
Intérieur de la bombe. |
Pression mâle. |
Plaque de maintien de la coiffe. |
Suspension de coiffe, face. |
Suspension de coiffe, revers. |
Tampon en néoprène. |
Fond de coiffe en étoile : face. |
Fond de coiffe en étoile : revers. |
Lacet de réglage en profondeur. |
Fond de coiffe monté. |
Suspension avec fond monté. |
Boucle en toile de passage du bandeau. |
Bandeau de tête. |
Zone velcro de réglage. |
Marquage taille. |
Coiffe. |
Coiffe montée. |
La coiffe est dans ses grandes lignes identique à la coiffe du casque F-1 série 2 appliquée dès 1986. Elle est fabriquée à partir de sangle de toile polyamide souple et douce, de couleur gris vert cendré. Les sangles utilisées mesurent 3 centimètres de large. |
Sur cet ensemble, est collé un tampon épousant exactement le dessin de l'étoile des sangles entrecroisées, jugé plus confortable à contrario du disque de fond de coiffe appliqué dans les coiffes des casques F-1 jusqu'en 1986. Son diamètre mesure 12,5 cm, il est percé de six trous pour la ventilation.
On trouve de temps en temps des tampons amortisseurs montés à l'envers par le porteur du casque, préférant pour sa tête, le contact de la toile, moins oppressant que celui du simili cuir.
La jugulaire :
Boucle latérale. |
Boucle arrière. |
Mentonnière. |
Jugulaire, partie gauche et droite.
Evolution de la partie longue de fixation.
Boucle de fermeture. |
Tout comme le casque F-1 série 2, les pontets de maintien de la jugulaire sont fixés aux deux pressions latérales avant par deux plaques d'acier de dimension 60 x 15 millimètres. Chaque plaque est repliée sur elle-même, en son milieu, enfermant une boucle coulissante et jouant ainsi le rôle de charnière. |
La demi-jugulaire gauche est constituée d'une sangle, d'environ 43 centimètres, pliée à angle droit à 18 cm du début. Cette partie est équipée de velcro permettant de la refermer sur elle-même, après être passée dans la boucle coulissante de la coque. La partie restante est destinée à passer dans la boucle coulissante de la demi jugulaire droite pour former la sangle arrière. Cette extrémité est munie également de velcro. La couture de la pliure enferme un dé trapézoïdal en fil d'acier permettant la fermeture de la jugulaire avec la partie droite de celle-ci. On observe une évolution de cette bande velcro au cours de la production : pour les fabrications précoces, cette bande comporte 35 cm d'une bande velours pour 7,5 cm de bande astrakan. Plus tard, la bande astrakan est portée à 18 cm pour 25,5 cm de bande velours, sans doute afin de mieux assurer la fermeture de la jugulaire.
La demi jugulaire droite est constituée d'une sangle, d'environ 45 centimètres, pliée à angle droit également à 18 cm du début. Cette partie est équipée de velcro permettant de la refermer sur elle-même, après être passée dans la boucle coulissante de la coque. Le bout de la partie restante, destiné à passer dans le pontet arrière de la coque, est équipé d'une boucle coulissante du même modèle.
La mentonnière est constituée d'une coque en polyéthylène doublée de daim à l'intérieur et de similicuir marron à l'extérieur. À chaque extrémité, une fente permet le passage de la jugulaire. Trois petits trous sont percés de chaque coté, assurant l'aération.
Le camouflage additionel :
Couvre-casque "centre-Europe".
Couvre-casque centre-Europe - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Détails maintien. |
En 1993 apparait un couvre-casque pour le casque modèle F-1, destiné à remplacer le couvre-casque "salade" employé depuis le casque modèle 51 TTA. Ce couvre-casque est fabriqué en toile assortie aux tenues de combat en camouflage "centre-Europe" ou désert.
Le schéma de camouflage centre-Europe (CE) est dérivé du schéma de camouflage "Woodland" américain. Il est constitué de larges taches de couleur verte, brune et noir sur fond vert olive clair.
Ainsi le couvre-casque du casque F-1 est décliné pour s'adapter au nouveau casque composite TTA équipant les troupes françaises en opération extérieure.
Ce couvre-casque est confectionné avec trois morceaux de toiles cousues ensembles longitudinalement. La base de ce nouveau couvre-casque est bordée d'un épais jonc de caoutchouc noir, profilé en "U", et cousu sur toute la périphérie. Ce jonc permet de retenir le couvre-casque en s'emboîtant sur le rebord du casque, protégeant ainsi la bordure du casque et celle du couvre-casque de l'usure.
Les couvre-casques sont fabriqués en deux tailles afin de s'adapter aux différentes tailles du casque composite TTA.
Le jonc en caoutchouc, étant difficile à mettre en place sur les casques composites du premier type, entrainera la suppression du jonc caoutchouc du casque, lui-même assurant la protection de la bordure du casque.
Couvre-casque "désert".
Couvre-casque désert - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Détails maintien. |
Le schéma de camouflage désert est dérivé par sa forme du schéma centre-Europe et n'est constitué que de trois couleurs : taches brune et sable sur fond vert olive très clair.
Couvre-casque désert - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Détails maintien. |
Le couvre-casque destiné aux théâtres d'opération désertique est fabriqué avec un jonc en caoutchouc blanc plus adapté aux couleurs du schéma de camouflage désert ou noir qui au contraire démarque le couvre-casque.
Couvre-casque ONU.
Couvre-casque ONU - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Détails maintien. |
Lorsque la production du casque composite TTA en bleu ONU fut arrêté avec l'apparition du second type en 1996, le couvre-casque fut décliné en bleu ONU.
Les fabricants.
Exemples d'étiquettes fabricant.
Les fabricants de ces couvre-casques, recensés à ce jour, sont : CSV (CONFECTION SEVRES VENDEE SA), J-VEYRIER, JEAN PAUL BOYE, MAFCA-CHATEAUDUN, SEYNTEX, SOCOVET-BAIS et VALLE.
Couvre-casque moustiquaire.
Couvre-casque moustiquaire - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de côté. |
Vue de face. |
Etiquette du fabricant. |
Il existe aussi un couvre-casque moustiquaire, dont la conception est très proche du modèle employé avec le casque modèle 51 TTA et casque modèle F-1.
Le couvre-casque proprement dit est constitué par l'assemblage de six triangles isocèles de tulle vert armée de 23 cm de côté, alors que pour les moustiquaires précédentes, cette partie était fabriquée avec de la toile vert armée. Un cercle de maintien en matière plastique souple de 90 cm de diamètre, fermé par une agrafe en aluminium, est inséré dans l'ourlet. À l'intérieur, un élastique d'1cm de large, fixé par 4 pattes en toile au cercle de maintien de la coiffe, permet de fixer l'ensemble sur le casque.
La moustiquaire, constituée d'un tube de tulle vert de 98 cm de diamètre pour 37 cm de long, est cousu sous l'ourlet du couvre-casque. Elle est maintenue ouverte par un cercle de plastique souple, glissé dans une bande de toile vert armée, cousu à 15 cm du haut. Un fourreau de toile fine de 2 cm de large, contenant un lacet de serrage élastique, est cousu en bas de l'ensemble. Enfin, on trouve à la base de la moustiquaire, sur l'avant, de part et d'autre du lacet de serrage, deux boucles de tissu élastique de colorie vert armée, ayant sans doute pour utilité de maintenir la moustiquaire en place en y passant les bras.
Le couvre-casque moustiquaire est fabriqué en taille unique et le seul fabricant recensé à ce jour est la société CONFECTION SEVRES VENDEE SA localisé à Chantonnay.
Couvre-casque "centre-Europe" pour casque TCF.
Couvre-casque centre-Europe pour casque TCF - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Détails maintien. |
Le casque composite TTA fut employé conjointement avec les nouveaux casques fabriqués en matière composite adoptés par l'armée française au cours des années 2000. |
Vue arrière. |
Etiquette fabricant. |
Couvre-casques confectionnés en unité.
Couvre-casque confectionné en unité - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Détails maintien. |
On observe une multitude de couvre-casques non réglementaires fabriqués à petite échelle par les tailleurs de différentes unités. Certains couvre-casques sont confectionnés dans de la toile imprimée centre-Europe ou camouflage désert.
Couvre-casque confectionné en unité - vue à plat extérieur. |
Vue à plat - intérieur. |
Vue de biais. |
Vue arrière. |
D'autres sont conçus à partir de filet de camouflage bariolé pour véhicule.
Quelques exemples
Composite TTA camouflé du 3eme RIMa. Afghanistan, Serval et Sangaris. |
CGF-GALLET SA de 1998 camouflé. |
Casque 1er type daté 1994 ayant appartenu à un soldat du 420ème Détachement d'Infanterie Motorisée - Mission Finul 37ème mandat (Liban) du 29 mars au 1er octobre 1996, basé à Naqoura (Sud Liban). Il est intéressant de noter que c'est un casque kaki qui a été repeint en bleu. |
Casque 1er type utilisé en Yougoslavie. Il porte un grade de lieutenant. |
Casque de la légion étrangère utilisé en Yougoslavie. |
Est inscrit : FRENCH - FORCE - LEGION. |
1er modèle blanc d'usine; pour les observateurs de l'ECMM : 1993. |
Intérieur blanc et marquage. |
2nd modèle; camouflé, utilisé au RPIMA. |
1er modèle de fabrication MELCO en 1995. Remarquer les vis à la place des rivets |