Pays-Bas

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Casque Modèle 16 B

Fiche

  • Dénomination : modèle 16.
  • Destiné à une utilisation générale, puis reversé à la défense civile, et forces de police.
  • Coiffe constituée de trois pattes en cuir cousues à un cerclage en cuir.
  • Jugulaire en cuir, avec fermeture à boucle coulissante.
  • Fabriqué à partir de 1916.
  • Distribué à partir de 1916.
  • Pays d'origine : Pays-Bas.
  • Période d'utilisation : de 1916 aux années 50.
  • Matériau : acier au manganèse (11%) et carbone (1%).
  • Poids : 990 g (modèle A), 962 g (modèle B), 1010 g (modèle C), 1012 g (modèle D "Röchling").
  • Taille : unique pour la bombe, 2 tailles de coiffe.
  • Couleur : vert foncé lisse, puis vert olive clair texturé et enfin noir.
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Modèle 16 type A, non daté, reconditionné (peinture extérieure) dans les années 30.

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Modèle 16 type B, fabriqué en 1926.

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Modèle 16 type C, non daté.

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Modèle 16 type D, fabriqué en 1928.

Historique

Les Pays-Bas, indépendant depuis la première moitié du 19ème siècle, vivaient sous la dynastie Orange-Nassau. Le service militaire fut instauré à partir de 1898, pour lequel la levée annuelle était d'environ 17 500 hommes à partir de 1901.
Comme toute les armées de cette époque, aucune coiffure de protection crânienne n'était en dotation au sein de l'armée hollandaise, qui était alors équipée de diverses coiffures : képis, bonnets de police, colbacks, shakos, casquettes et autres coiffures non protectrices.
Au déclenchement de la première guerre mondiale le 28 juillet 1914, les Pays-Bas mobilisèrent environ 200 000 hommes dès le 31 juillet afin de protéger leur neutralité. Cette disposition permit au pays d'échapper aux hostilités et resta neutre tout au long du conflit, durant lequel le pays ne cessa de renforcer ses défenses : l'armée avait un effectif de 450 000 hommes en 1918.
Tout en étant neutre, les Pays-Bas s'intéressèrent de très près au conflit d'un genre nouveau, durant lequel de nombreuses nouvelles technologies furent mises au point par les belligérants.
Alors qu'en 1915, l'armée française introduit le premier casque moderne en acier sur les champs de bataille, les autorités militaires hollandaises, impressionnées de l'efficacité d'une telle coiffure réduisant fortement le nombre de blessures à la tête, créèrent une commission chargée de doter l'armée d'un tel casque.
Ce fut l'entreprise d'état d'installation d'artillerie ("Artillerie Inrichtingen" - AI) du Hembrung à Zaandam qui fut chargée des essais.
Un premier projet proposé par la firme van Heijst & Zonen, située à la Haye, calqué sur le casque Adrian modèle 15 français. Ce prototype fabriqué de manière semblable au casque français était composé d'une bombe très arrondie surmontée d'un cimier plus court que le modèle 15 mais plus prononcé. Ce modèle était doté d'une visière et d'un couvre-nuque monté en deux pièces à l'instar du casque français. Trois fentes réparties aux trois tiers du casque étaient pratiquées sur la visière et le couvre-nuque afin de maintenir le casque sur le paquetage. Les essais menés sur ce casque en avril 1916 ne furent pas concluants et un second prototype fut mis à l'étude. Ce second prototype, toujours proposé par la société van Heijst & Zonen, abandonne le cimier "à la française" jugé inutile. Fabriqué à partir de deux pièces (bombe et visière), sa forme reste proche du casque Adrian français.
Une série de 28 exemplaires fut fabriquée et envoyée au 18ème régiment d'infanterie pour essais pratiques.
Une première moitié de ce lot comportait trois fentes destinés au portage du casque sur le paquetage (2 fentes de chaque cotés à l'avant et une fente à l'arrière). L'autre moitié n'en comportait pas.
Les essais menés sur ce second prototype ne furent pas satisfaisants et les retours effectués par le commandant du 18ème régiment d'infanterie demandèrent :
    - L'ajout de trous d'aération.
    - Le raccourcissement de la bordure du casque.
    - La création de différentes tailles à l'instar des autres couvre-chefs de l'armée.
Alors que les recherches d'un nouveau casque prenaient du retard, le ministre de la guerre Bosboom parvint en juin 1916 à obtenir du gouvernement français un premier lot de 10 000 casques Adrian modèle 15 en attendant la mise au point du casque d'acier hollandais. Cette livraison était considérée à l'époque par le ministre des affaires étrangères hollandais Loudon comme une belle affaire, le prix demandé par la France étant le même que celui appliqué à ses forces alliées.

Prototype N°2.
Soldats du 18ème régiment d'infanterie coiffés du prototype N° 2.

Ces casques peints en vert et démunis d'attribut (et de fente à l'instar des casques livrés à l'Italie) furent utilisés jusqu'en 1929. Après cette date, ces casques furent mis à disposition des gardes civiles communales.
Cependant les essais pratiqués par l'"Artillerie Inrichtingen" du Hembrung démontrèrent que le casque Adrian modèle 15 offrait une protection insuffisante, étant traversé par des balles de révolver tirées à six pas de distance.
L'étude balistique menée sur des casques allemands modèle 16 et anglais Mark I démontra que pour obtenir une résistance suffisante, le casque devait être fabriqué en une seule pièce et dans un acier de très haute qualité.
Ces différentes études conduisirent enfin vers une solution définitive parmi les projets en cours et le premier casque hollandais voit enfin le jour. Officiellement adopté le 16 décembre 1916, ce casque est désigné comme casque modèle 16.
Le ministère de la guerre contracta donc une commande de 100 000 casques auprès de la firme van Heijst & Zonen et la société Braat située à Delft, chacune responsable de la moitié de la commande. La firme F. Pauwels participa à la commande pour le compte de ces deux sociétés.
En raison d'une pénurie d'acier, le pays étant isolé à cause du conflit, la société van Heijst & Zonen fabriqua seulement 13 000 unités de fin 1916 à octobre 1917. La firme Braat fabriqua à peine 300 exemplaires et le contrat fut ensuite annulé car cette société ne se conformait pas au cahier des charges fournis par l'armée.
En juin 1921, un appel d'offre fut lancé par le gouvernement pour fabriquer le casque modèle 16. Seul six sociétés répondirent à l'appel d'offre et trois seulement furent retenues : l'entreprise hollandaise van Heijst & Zonen, la société anglaise Hadfields Ltd. et le laminoir suédois Eskilstuna.
Le casque modèle 16 fut amélioré tout au long de sa production de 1916 à 1928, date à laquelle le casque modèle 16 fut progressivement remplacé par le casque modèle 27 "Nieuw Model" (ou modèle 28).
Le casque modèle 16 resta toutefois en service au sein de l'armée hollandaise au déclenchement de la seconde guerre mondiale jusqu'à l'occupation du pays par l'armée allemande en 1940. Ces casques furent ensuite reversés après avoir été repeint en noir aux organismes auxiliaires, défense passive et aux forces de police, au sein desquelles on rencontre encore ce casque jusque dans les années 50.

Casque modèle 16. Casque modèle 16. Casque modèle 16. Casque modèle 16.
Casque modèle 16. Casque modèle 16. Casque modèle 16.

Constitution

La coque :

Marquage Heijst & Zn - Haag.
Marquage Heijst & Zn - Haag.

La coque du casque modèle 16 hollandais est fabriquée en taille unique par emboutissage progressif d'une feuille d'acier de très haute qualité de 1,5 millimètre d'épaisseur, composé de 1% de carbone et 11% de manganèse et ayant une résistance de 60 kg/mm².
Un trou d'aération est pratiqué de chaque coté de la coque au premier quart supérieur du casque.
Le casque comporte une visière à bord tranchant évasée à l'extérieur et plus longue au niveau de la nuque (le casque modèle 16, étant muni d'une coiffe constituée de trois pattes de cuir, était fréquemment porté à l'envers pour bénéficier de la partie arrière plus longue faisant office de casquette).
Trois fentes rectangulaires aux cotés arrondies sont découpés sur la visière, deux réparties de chaque coté à l'avant du casque et la troisième à l'arrière. Ces fentes sont destinées à maintenir le casque sur le paquetage du soldat, ainsi fixé en trois points, évitant à celui-ci de brinquebaler lors du transport.
Huit trous sont percés à mi hauteur du casque pour la fixation des éléments internes du casque, fixés par rivets mécaniques à tête plate.
Les premiers casques modèle 16 fabriqués de fin décembre 1916 à octobre 1917 par la société Heijst & Zonen sont estampés à froid à l'arrière du casque du nom du fabricant sous lequel est inscrit la localité de l'usine : HEIJST HAAG.
Une partie des casques produits par cette société a été fabriqué à partir de plaque d'acier de 1,5 mm d'épaisseur, et une seconde partie avec des plaques de 1 mm qui a finalement été refusée en raison d'une qualité médiocre.

Le peu de casques produit par la firme Braat ne sont pas marqués. Les premiers modèles 16 fabriqués étaient peints de couleur vert foncé avec une finition lisse.

Modèle A - 1922-1924

Exemplaire dans sa livrée d'origine.

Vue de coté.
Vue de coté.
Vue de dessus.
Vue de dessus.

Exemplaire reconditionné dans les années 30 (remise en peinture extérieure).

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.

En 1922, une grande partie des premiers casques fabriqués est reconditionnée par remise en peinture et changement de la coiffe et de la jugulaire avec le modèle définitif d'aménagement intérieur.
Les bombes sont désormais fabriquées par les sociétés Heijst & Zonen aux Pays-Bas, Hadfields Ltd. en Angleterre et Eskilstuna en Suède et ne sont plus estampées par leur fabricant (cependant on peut trouver au niveau de la nuque un marquage régimentaire estampé à froid).
La forme du casque est inchangée, et l'aménagement intérieur du casque est maintenu à l'aide de rivets tubulaires à tête arrondie. Les casques sont désormais peints de couleur vert olive clair avec une texture finement texturée afin de réduire les reflets du soleil.
Cette variante, que l'on qualifiera de modèle A, fut fabriquée entre 1922 et 1924.

Marquage régimentaire.
Marquage régimentaire.

Modèle B - 1926.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Fente de transport, bord brut.
Fente de transport, bord brut.
Peinture texturée.
Peinture texturée.

En 1926, le casque modèle 16 est une fois de plus modifié par suppression des deux trous d'aération habituellement pratiqués de part et d'autre de la bombe. On qualifiera cette variante de modèle B. Les casques modèle 16 B furent fabriqués exclusivement par l'"Artillerie Inrichtingen" - AI) du Hembrung à Zaandam et dont la production est estimée à environ 15 000 unités.

Modèle C - 1927.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.

A partir de 1927, une seule fente de portage est désormais appliquée aux casques modèle 16 contre trois auparavant. Seule la fente effectuée à l'arrière du casque est conservée. Cette variante sera qualifiée de modèle C et fut fabriquée uniquement par l'"Artillerie Inrichtingen" et dont la production est estimée à environ 15 000 exemplaires uniquement en 1927.

Modèle D - "Röchling" - 1927-1928.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.

Parallèlement à la modification précédente, le casque modèle 16 est une dernière fois modifié. Les bords tranchants du modèle 16, pouvant entrainer des blessures, sont désormais retournés à l'intérieur du casque, formant une gouttière à l'extérieur du casque.
Cette variante présente les mêmes caractéristiques que le modèle C hormis la bordure repliée et sera qualifié de modèle D ou "Röchling". Aussi fabriqué par l'"Artillerie Inrichtingen", la production est estimée à moins de 10 000 exemplaires, ce qui fait de ce modèle le plus difficile à trouver.

Fente de transport, bord retourné.
Fente de transport, bord retourné.
Peinture texturée.
Peinture texturée.

La coiffe :

Modèle initiale de 1916-1917.

Les premiers casques modèle 16 produits entre 1916 et 1917 sont munis d'une coiffe dérivée de celle employée dans les casques modèle 16 allemand.
La coiffe est constituée de trois pattes de coiffe en cuir montées sur un cerclage métallique, puis remplacé par un cerclage en cuir épais. Chacune des pattes de coiffe comporte un compartiment en toile de rembourrage bourré de crin de cheval.
La coiffe est montée dans la coque à l'aide de 8 rivets tubulaires et est fabriquée en deux tailles, disponible en 56 et 59 cm de circonférence.
Afin de s'adapter dans une coque fabriquée en taille unique, la coiffe était montée avec des taquets au niveau de chacun des rivets. Ces taquets étaient fabriqués à partir de disques de liège troués, de 10 mm d'épaisseur pour les coiffes taille 56 et 5 mm pour les coiffes taille 59.

A partir de 1922.

Tête de rivet.
Tête de rivet.
Cerclage en cuir riveté.
Cerclage en cuir riveté.
Marquage, fabrication de 1926.
Marquage, fabrication de 1926.
Tête de rivet.
Tête de rivet.
Cerclage en cuir riveté.
Cerclage en cuir riveté.
Marquage, fabrication de 1928.
Marquage, fabrication de 1928.
Doublure en feutre de couleur grise.
Doublure en feutre de couleur grise.
Doublure rabatue, dos patte de coiffe.
Doublure rabatue, dos patte de coiffe.
Doublure en feutre de couleur orange.
Doublure en feutre de couleur orange.
Autre exemple.
Autre exemple.
Patte de coiffe, cuir lisse - 1926.
Patte de coiffe, cuir lisse - 1926.
Patte de coiffe, cuir strié - 1928.
Patte de coiffe, cuir strié - 1928.
Coiffe, cuir lisse.
Coiffe, cuir lisse.
Coiffe, cuir strié.
Coiffe, cuir strié.
Patin en feutre cousu au dos du cerclage (rencontré sur un modèle C).
Patin en feutre cousu au dos du cerclage (rencontré sur un modèle C).

A partir de 1922, les coiffes sont toujours basées sur le modèle de coiffe équipant le casque allemand modèle 16 mais sont légèrement modifiées. Le rembourrage de chacune des pattes en crin de cheval est abandonné au profit d'un large morceau de feutre cousu en même temps que la patte de coiffe au cerclage en cuir.
La coiffe est montée sur un épais cerclage de cuir jointif à l'aide de deux rivets mécaniques disposés sur le coté de la coiffe.
Elle est composée de trois larges pattes de coiffe réparties aux trois tiers du cerclage. Fabriquée en cuir épais de couleur noire, chacune des pattes de coiffe ont la base scindée en deux. Chacune des extrémités est percée de deux trous pour le passage d'un lacet joignant entre elles les pattes de coiffe et permettant le réglage en profondeur de la coiffe.
Un large morceau de feutre, généralement de couleur orange plus rarement de couleur grise, est cousu en même temps que chacune des pattes de coiffe au cerclage en cuir. A noter que la ligne de couture parcours l'intégralité du cerclage.
Les morceaux de feutre, de forme rectangulaire, avaient au départ les angles extérieurs coupés (coiffe de casque modèle 16 A) puis par la suite comporte une petite découpe en demi cercle afin d'épouser au mieux la forme de la patte de coiffe. Exceptionnellement un casque modèle 16 C a été rencontré munie d'une coiffe dont les patins en feutre sont cousus au dos du cerclage en cuir. Exempt de marquage d'acceptation du magasin central, cet exemplaire neuf de stock fut sans doute écarté.
Il est intéressant de noter que le cuir employé dans la fabrication des pattes de coiffe est lisse jusqu'en 1926 et est strié ensuite à partir de 1927, sans doute dans le but d'empêcher le casque de glisser sur la tête.
La coiffe est montée dans la coque après mise en peinture de celle-ci et est montée à l'aide de 8 rivets tubulaires à tête bombée pré-peinte. Les rivets latéraux maintiennent aussi les deux passants de jugulaire.
Après fabrication, le casque est envoyé au magasin central pour inspection et approbation pour service au sein de l'armée. Si le casque répond aux critères imposés par l'armée, la coiffe est tamponnée au niveau du cerclage à l'aide d'un tampon à l'encre sur lequel on distingue les lettres M et C entrecroisées (pour "Centraal Magazijn") surmontant la date d'inspection. Toutefois ce marquage ne rencontre pas systématiquement.

Une des pattes de coiffe peut comporter un tampon du fabricant comme c'est le cas pour des coiffes montées dans des casques modèle 27 ou 34. Jusqu'à présent aucun marquage n'a été observé sur les casques modèle 16 ayant servis à la rédaction de cette fiche, ceux-ci s'étant sans doute effacé avec le temps.

Modèle reconditionné dans les années 30.

Coiffe remplacée.
Coiffe remplacée.
Patte de coiffe, cuir strié, trous renforcés par un œillet métallique creux.
Patte de coiffe, cuir strié, trous renforcés par un œillet métallique.
Doublure en feutre.
Doublure en feutre.

On observe toutefois des casques modèle 16 reconditionné dans les années 30 alors que le casque modèle 27 "Nieuw Model" (ou modèle 28) ou encore le modèle 34 étaient déjà en service au sein de l'armée hollandaise.
Ces casques peuvent avoir été remis en peinture mais pas nécessairement, et peuvent avoir subit un changement de coiffe et/ou de jugulaire lors celles-ci étaient détériorées.
Ces casques reconditionnés au niveau de la coiffe sont distinguables par leur coiffe datée après 1928. La coiffe est identique à celle employé jusqu'à présent hormis le rembourrage en feutre qui est différent. Les morceaux de feutre cousus sous chacune des pattes de la coiffe n'ont plus la base scindée en deux parties, mais sont de forme triangulaire à la pointe coupé. Le feutre employé peut être de couleur bleu marine ou orange.

Marquage, fabrication de 1935.
Marquage, fabrication de 1935.
Marquage du fabricant.
Marquage du fabricant.

Aussi, les trous coiffe pour le passage du lacet de chacune des pattes de sont renforcés par un œillet métallique creux.

La jugulaire :

La jugulaire est montée sur deux passants de jugulaire rivetés en même temps que la coiffe au niveau des rivets latéraux. Chacun d'un est constitué d'un anneau rectangulaire fabriqué à l'aide d'une tige d'acier.
La base de cet anneau est prise dans une enchapure métallique repliée sur elle-même jouant ainsi le rôle de charnière. Cette enchapure est percée pour être rivetée dans la coque simultanément avec la coiffe.

Modèle initiale de 1916-1917.

Au départ, les casques modèle 16 sont munis d'une jugulaire semblable à celle équipant les casques Adrian modèle 15 de fabrication française. Elle est constituée d'une longue bande de cuir dont une des extrémités enchape une boucle carrée à double passant à l'aide d'un rivet.
L'autre côté coulisse librement dans un des dés du casque puis dans la boucle de réglage et enfin se fixe sur le deuxième dé grâce à rivet.
Initialement, la boucle est placée à droite, mais rapidement elle est déportée à gauche car elle gênait la manœuvre du fusil.

A partir de 1922.

Passant de jugulaire dans son enchapure métallique.
Passant de jugulaire dans son enchapure métallique.
Passant de jugulaire.
Passant de jugulaire.
Partie courte et boucle de fermeture.
Partie courte et boucle de fermeture.
Boucle de fermeture.
Boucle de fermeture.
Jugulaire, partie longue.
Jugulaire, partie longue.

Les casques produits à partir de 1922 sont munis d'une jugulaire qui sera le modèle définitif employé dans tous les casques hollandais jusqu'en 1940.
Cette jugulaire, fabriquée en deux parties, est constituée d'une partie courte montée coté droit. Constituée d'une petite bande de cuir noir, cette partie est fixée au passant de jugulaire avec deux rivets tubulaires et enferme à son extrémité la boucle de fermeture.
La boucle de fermeture, fabriquée en tôle emboutie, est à double passant et comporte deux glissières dans lesquelles coulisse une boucle emboutie, repliée à l'extérieur et cranté afin de bloquer la jugulaire.
La seconde partie de la jugulaire est fabriquée à partir d'une longue bande de cuir noir, taillée en pointe à son extrémité et maintenue à l'aide de deux rivets tubulaires au passant de jugulaire gauche.
L'importante taille de cette partie est utilisée pour arrimer le casque au paquetage au niveau des/de la fente(s) de transport. Cette partie peut aussi avoir été raccourcie par le soldat par souci d'encombrement.

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