Inde

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Casque Mark II

Fiche

  • Dénomination : "Helmet, Steel, Mark II".
  • Destiné à une utilisation générale et aux forces de police.
  • Coiffe en toile cirée sertie sur un cerclage en croix, tenue par une vis sommitale.
  • Jugulaire en toile de type Mark II.
  • Fabriqué à partir des années 1938.
  • Distribué à partir des années 1939.
  • Pays d'origine : Angleterre / Inde.
  • Période d'utilisation : de 1939 aux années 1980.
  • Matériaux : acier.
  • Poids : 1015 g.
  • Taille : 7 tailles, de 6"¼ à 7"¾.
  • Couleur : vert olive mat.
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Historique

L'Inde fait partie de l'empire britannique depuis le début du 19e, siècle au cours duquel la compagnie britannique des Indes orientales s'appuie sur les richesses du Bengale pour accroître la puissance de son armée et annexe ou domine la majeure partie du sous-continent. Cette domination marque le début de la période coloniale : l'Inde cesse d'exporter des biens manufacturés et devient un fournisseur de matières premières pour l'empire britannique.
Après la première guerre mondiale, au cours de laquelle un million d'Indiens servent, une nouvelle période commence, marquée par des réformes des Britanniques. Elle l'est également par une législation répressive, des appels répétés pour l'autodétermination et les débuts du mouvement non-violent de non-coopération, dont le Mahatma Gandhi devient le leader et le symbole. Ce mouvement aboutit dans les années trente à quelques réformes législatives et le Congrès gagne les élections qui en résultent. Mais la décennie qui suit est marquée par les crises : le gouvernement colonial engage l'Inde dans la seconde guerre mondiale. Les soldats indiens incorporés dans l'armée britannique sont intégralement équipés de matériel britannique ou provenant des pays membres du "Commonwealth". Ils sont par exemple majoritairement coiffés du casque Mark II de fabrication sud-africaine, l'Afrique du Sud étant un des pays du "Commonwealth" le plus proche de l'Inde et du théâtre d'opération sur lequel les soldats indiens sont déployés : l'Afrique du Nord.
L'implication de l'Inde dans la guerre pousse le Congrès vers la non-coopération alors que le nationalisme musulman s'intensifie. Le mouvement pour l'indépendance aboutit le 15 août 1947, mais le sous-continent subit une partition sanglante en deux États : l'Inde et le Pakistan. Celle-ci, acceptée par le Congrès national indien en dépit de l'opposition de Gandhi, entraîne le déplacement de 12 millions de personnes. Les violences entre communautés qui l'accompagnent font plusieurs centaines de milliers de morts au Pendjab et au Bengale, deux provinces divisées par la partition. Les massacres cessent en septembre, grâce aux efforts du Mahatma Gandhi qui se lance dans une grève de la faim à Calcutta.

Avec le départ des britanniques, une importante quantité de matériel militaire est laissée, permettant à l'armée de l'union indienne indépendante de s'équiper sur le modèle britannique. Tout naturellement, le casque Mark II est conservé et continuera d'être produit dans le pays pour équiper l'armée. La production indienne respectera en grande partie les caractéristiques des casques Mark II britannique sur le standard des dernières fabrications du Royaume-Uni.
Les accords menant à l'indépendance prévoyaient de répartir les provinces de l'Empire des Indes entre l'Inde et le Pakistan, le Pendjab et le Bengale étant seuls divisés, et laissaient aux États princiers le choix de devenir indépendant ou de rejoindre l'un des deux dominions. Sous l'égide de Sardar Vallabhbhai Patel, le nouveau gouvernement indien s'emploie donc à convaincre les princes des états situés sur son territoire de rejoindre l'Union indienne. Ces négociations sont fructueuses, à l'exception de trois états :
- Le Jūnāgadh, avec une population majoritairement hindoue, mais dont le prince musulman préfère rejoindre le Pakistan alors que son territoire est entièrement enclavé dans celui de l'Union indienne. Après un plébiscite tenu en décembre 1947, cet État rejoint finalement l'Inde.
- L'état d'Hyderabad, situé en plein cœur de l'Inde, qui est intégré de force à l'Union indienne par l'intervention de l'armée en septembre 1948.
- Le Jammu-et-Cachemire, dans le nord, qui devient la cause de la première guerre indo-pakistanaise entre 1947 et 1949. Celle-ci fait suite à l'invasion du Cachemire par des troupes tribales venues du Pakistan ayant poussé Hari Singh, le maharaja hindou de cet État majoritairement musulman, à solliciter l'aide militaire de l'Inde en échange de son intégration.
Finalement, un cessez-le-feu proposé par les Nations Unies est accepté, laissant à l'Inde le contrôle des deux tiers du territoire de l'État formant le Jammu-et-Cachemire, les Pakistanais gardant l'Azad Cachemire ("Cachemire Libre") et le Gilgit-Baltistan (ou "Territoires du Nord"). Cependant le référendum prévu par le cessez-le-feu n'a toujours pas eu lieu et le Jammu-et-Cachemire reste un sujet de discorde entre l'Inde et le Pakistan.
En août 1965, le Pakistan lance l'opération Gibraltar, visant à infiltrer le territoire contesté du Jammu-et-Cachemire par des soldats déguisés en civil devant provoquer une révolte et mener des actes de sabotage.
Les infiltrés sont cependant rapidement repérés par les autorités indiennes et, en réaction, les forces armées pakistanaises intensifient l'aide apportée aux mouvements de guérilla pro-pakistanais, entrainant des affrontements de plus en plus violents à la frontière indo-pakistanaise. Le 16 août, les forces armées indiennes ferment la frontière avant d'occuper trois postes pakistanais sur une route du Kargil. Le 22 août, l'armée pakistanaise fait une incursion dans le Cachemire indien. Le 28 août, après plusieurs avertissements de l'Inde demandant l'arrêt du soutien à la guérilla, ses troupes s'emparent du col de Haji Pir, dans la partie du Cachemire sous administration pakistanaise, qui constitue la principale voie d'infiltration vers le Cachemire indien.
Le Pakistan lance une contre-attaque le 1er septembre (opération Grand Slam) destinée à prendre le contrôle de la ville d'Akhnoor avec notamment un régiment de chars de combat M48 Patton. En réaction, l'Inde franchit la frontière le 6 septembre et marche en direction de Lahore.
À la mi-septembre, le conflit a fait plus de 3000 morts côté indien et près de 4000 du côté pakistanais. L'Inde occupe 700 km² de territoire pakistanais et le Pakistan 1250 km² de territoire indien.
La tension internationale monte alors que la Chine menace d'intervenir contre l'Inde et que les États-Unis déclarent qu'ils s'opposeront à une telle intervention.
Le 22 septembre, le Conseil de sécurité des Nations Unies vote une résolution exigeant l'arrêt des combats, et le conflit cesse le lendemain même. Sous l'égide de l'URSS, les deux pays signent un accord stipulant le retrait des troupes en vue d'un retour aux frontières précédentes, qui doit être effectif au plus tard fin février 1966.

Casque Mark II de fabrication sud-africaine.
Casque Mark II de fabrication sud-africaine.

En 1970, la Ligue Awami, une formation politique du Pakistan oriental, revendique l'indépendance de ce qui va devenir le Bangladesh. Depuis la partition de l'ancien empire britannique des Indes en 1947, le Pakistan, État fondé sur l'Islam, religion majoritaire de ses habitants, est constitué de deux entités : le Pakistan occidental (correspondant au Pakistan actuel) qui, avec une superficie de plus de 800 000 km² comprenait 55 % de la population, et le Pakistan oriental, anciennement nommé Bengale oriental (le Bangladesh actuel), d'une superficie de 144 000 km² représentant 45 % de la population (avec 78 millions d'habitants avant le conflit) et distant de plus de 1500 kilomètres du Pakistan occidental.
Les Pakistanais orientaux considèrent que leur participation au pouvoir est insuffisante et que leur poids économique est inférieur à celui du Pakistan occidental. La mauvaise gestion du gouvernement central lors du désastreux cyclone de Bhola, qui occasionna entre 250 000 et 500 000 morts, ne fit qu'augmenter le ressentiment de la population et déclencha une guerre civile.
La démission du général Ayub Khan en 1970 provoque la tenue d'élections législatives en mars 1971 marquant l'importance démographique du Pakistan oriental. Il aurait alors dû disposer de 162 sièges sur les 300 du Parlement du Pakistan. Le résultat des élections permet à la Ligue Awami, dirigée par Mujibur Rahman, d'obtenir 160 sièges et de revendiquer la formation d'un gouvernement. Le président et général pakistanais Yahya Khan, appuyé par son successeur Zulfikar Ali Bhutto refuse. Après avoir mis en scène des pourparlers avec Mujibur, il le fait arrêter dans la nuit du 25 mars 1971, interdit la Ligue Awami, et lance une répression de grande ampleur. Le 26 mars 1971, Ziaur Rahman, officier rebelle de l'armée pakistanaise, déclare l'indépendance du pays au nom de Mujibur Rahman.
L'opération Searchlight, lancée le 25 mars 1971, est le début de la "Guerre de Libération du Bangladesh" qui provoqua la mort de nombreux civils, parmi lesquels des intellectuels et des hindous ; la plupart des chefs de la Ligue Awami quittent le pays et installent un gouvernement en exil à Calcutta, en Inde. La guerre dure neuf mois et des millions de réfugiés entrent en Inde pour fuir les combats.
Les forces armées du Pakistan rencontrent une résistance indépendantiste facilement matée malgré la guérilla menée par les Mukti Bahini. En avril, une résolution du Parlement de l'Inde demande que la Première ministre de l'Inde, Indira Gandhi, apporte de l'aide à l'approvisionnement des rebelles dans l'Est du Pakistan. Elle obéit, mais refuse de reconnaître le gouvernement provisoire du Bangladesh indépendant.
Ces évènements provoquent en quelques mois l'exode de 8 à 10 millions de réfugiés vers l'Inde. Le gouvernement indien mené par Indira Gandhi masse ses forces le long de la frontière du Cachemire et soutient activement le mouvement indépendantiste. Les Indiens attendent l'hiver pour intervenir, afin d'éviter le soutien de la République populaire de Chine au profit des Pakistanais. Ils sont devancés le 3 décembre 1971 par l'aviation pakistanaise qui attaque préventivement plusieurs bases aériennes indiennes, permettant à l'armée indienne de répliquer et de lancer une offensive-éclair sur le Pakistan oriental le 4 décembre, le théâtre d'opération du Cachemire n'étant pas concerné. 160 000 militaires indiens entrent au Pakistan oriental et affrontent une force pakistanaise de 73 000 hommes. L'armée pakistanaise, isolée dans ce territoire, assiégée à Dacca à partir du 10 décembre alors que la marine pakistanaise est neutralisée lors des opérations Trident et Python, reconnaît sa défaite le 16 décembre, tandis que le président pakistanais Yahya Khan accepte le cessez-le-feu puis démissionne. Les opérations militaires ont coûté la vie de 10 000 à 30 000 soldats des deux camps. Le Bangladesh devient effectivement indépendant en janvier 1972, Mujibur Rahman prenant la tête de son premier gouvernement.
Le casque Mark II reste symbolique de l'armée indienne durant ces conflits opposant l'Inde au Pakistan. Il restera en dotation dans l'armée indienne jusque dans les années 1980. Des fabrications plus spécifiques seront produites pour équiper les forces de l'ordre indiennes.

Casque Mark II. Casque Mark II.
Casque Mark II. Casque Mark II.

Constitution

La coque :

Vue avant/arrière.
Vue avant/arrière.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Bordure initialement bordée d'un jonc.
Bordure initialement bordée d'un jonc.

L'Inde reprend la production du casque Mark II au départ des britanniques pour poursuivre l'approvisionnement de sa propre armée.
Le casque Mark II fabriqué par l'Inde présente une forme plus plane que le modèle britannique. La bombe est fabriquée en taille unique par emboutissage d'une feuille d'acier dont la qualité est bien inférieure à l'acier au manganèse employé par les autres pays du "Commonwealth" ayant produit le casque Mark II. La bordure du casque est découpée après mise en forme puis est adoucie à l'aide d'un jonc en acier. Il peut arriver que ce jonc disparaisse au cours de l'emploi du casque.
La bombe est percée à trois endroits, au point sommital du casque pour l'installation de la coiffe maintenue à l'aide d'une vis et d'un écrou, et sur les côtés pour la mise en place des fourreaux de jugulaire solidarisés sur la bombe à l'aide d'un rivet mécanique.
Enfin, la bombe est peinte de couleur vert olive appliquée de manière mate. Les fabrications indiennes ne présentent aucun marquage estampé ou tampon permettant d'identifier une date ou une firme de production.

Autre forme de bombe.
Autre forme de bombe.
Autre forme de bombe.
 
Modèle avec bordure retournée.
Modèle avec bordure retournée.
Modèle avec bordure retournée.
 

On peut observer des casques Mark II indiens présentant des différences de forme ou de structure. Ainsi on en rencontre avec une forme plus bombée et donc plus proche d'un casque Mark II britannique par exemple. Ces casques fabriqués en acier doux sont généralement employés par les forces de police indiennes.
On observe aussi des casques dont le jonc n'est pas rapporté mais adouci en étant replié vers l'intérieur du casque.
Ces différences attestent l'existence de plusieurs usines de production.

La coiffe :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Détails assemblage cerclage.
Détails assemblage cerclage.
Rembourrage interne.
Rembourrage interne.
Assemblage toile cirée.
Assemblage toile cirée.
Patte de coiffe (envers/revers).
Patte de coiffe (envers/revers).
Patte de coiffe (envers/revers).
 
Détails maintien tampon périphérique.
Détails maintien tampon périphérique.
Tampon de cerclage.
Tampon de cerclage.
Tampon d'arceau.
Tampon d'arceau.
Orifice pour le maintien.
Orifice pour le maintien.
Vis et écrou de maintien.
Vis et écrou de maintien.
Tampon amortisseur cruciforme (envers/revers).
Tampon amortisseur cruciforme (envers/revers).
Tampon amortisseur cruciforme (envers/revers).
 
Détails assemblage.
Détails assemblage.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

À l'instar des pays du Commonwealth ayant adopté le casque Mark II de conception britannique, l'Inde équipe ses casques Mark II d'une coiffe de type Mark II, conçue en 1939 en Angleterre afin d'accélérer le rythme de production des coiffes, ralenti par un nombre trop important de rivets employés dans la fabrication des coiffes Mark I. La coiffe Mark II fut employée par l'intégralité des pays du "Commonwealth" ayant adopté le casque Mark II.
La coiffe Mark II indienne est montée sur une armature en fibres vulcanisées dont la couleur peut varier en fonction des fabrications. On observe généralement une couleur rouge brique parfois noire.
L'armature est constituée d'un bandeau circulaire en fibres vulcanisées de 32 mm de large, surmonté de deux arceaux de même matière, de 27 mm de large. Le bandeau est maintenu fermé sur le côté droit, par deux rivets creux en laiton. Les arceaux sont fixés en croix, avant-arrière et gauche-droite, sur le bandeau. Chaque arceau est maintenu à chacune ses extrémités par deux rivets creux. Ils sont solidarisés au sommet par un rivet-œillet dans lequel passera la vis sommitale de fixation à la coque.
La coiffe proprement dite est constituée d'une bande de toile cirée épaisse, festonnée à cinq dents ogivales, et dont le matériau employé varie en fonction des fabrications. La surface est généralement grenée et la couleur est bien souvent noire, bien qu'on observe des coiffes de couleur verte. Le haut de chaque dent est ourlé de façon à former une ganse, dans laquelle passera le cordonnet de serrage. Suite à cette opération les dents prennent une forme trapézoïdale. La coiffe est doublée intérieurement par une bande de mousse caoutchouc de 23 mm de large recouverte de toile, l'ensemble étant cousu sur toute la longueur de la coiffe. La coiffe est maintenue sur le cerclage par une unique couture périphérique.
La coiffe doit se décliner en sept tailles, allant de 6"¼ à 7"¾, avec une progression de ¼", bien qu'il soit difficile de le confirmer, les casques Mark II indien ne présentant aucune indication de taille.
Les coques étant de taille unique, le jeu est rattrapé par des petits blocs de caoutchouc moulé, d'une largeur de 18,5 mm environ pour une épaisseur de 4 mm. L'une des extrémités comporte un renflement arrondi de dimension 21 x 21 mm. Ils existent en deux longueurs différentes : 28 mm pour ceux destinés au cerclage et 33 mm pour ceux destinés aux arceaux.
Ils ont tous un tenon arrondi de 18 x 10 mm, moulé sur la face arrière, permettant de les fixer à l'armature. Ce tenon présente une excroissance à la périphérie de son extrémité. Il est disposé longitudinalement sur les tampons d'arceau et transversalement sur les tampons de bandeau. Il s'encastre dans une alvéole de même profil découpée dans l'armature de la coiffe, l'excroissance empêchant toute extraction accidentelle.
La coiffe est complétée d'un tampon sommital monobloc en caoutchouc moulé, maintenu simplement par l'écrou de la vis sommitale. Il est de forme cruciforme pour s'adapter aux arceaux et de profil arrondi pour épouser le fond du casque. Il se présente sous la forme d'une croix celtique, avec un cylindre central de 57 mm de diamètre et, aux points cardinaux, quatre branches carrées de 25 mm de côté. Une alvéole cylindrique de 22 mm de diamètre et 13 mm de profondeur est ménagée au centre du cylindre, qui abritera l'écrou de la vis sommitale. Deux rainures en croix de 26 mm de large sont pratiquées sur sa face externe, dans l'axe de ses branches. Elles lui permettront de rester solidaire des arceaux et de ne pas pivoter.
Comme indiqué précédemment, les coiffes indiennes ne présentent aucun marquage de taille et de fabrication.
Elles sont montées dans les bombes à l'aide d'une vis et d'un écrou hexagonal généralement fabriqués en laiton. Le maintien peut aussi être assuré à l'aide d'un simple rivet fendu ou encore à l'aide d'un écrou carré.

Autres types de coiffe.
Autres types de coiffe.
Autres types de coiffe.
 

La jugulaire :

Jugulaire en deux parties, vue à plat (envers/revers).
Jugulaire en deux parties, vue à plat (envers/revers).
Jugulaire assemblée.
Jugulaire assemblée.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
 
 
Anneau de maintien.
Anneau de maintien.
 
Fourreau type Mark III.
Fourreau type Mark III.
Fourreau type Mark III.
 
Détails maintien.
Détails maintien.
Détails maintien.
 

La jugulaire employée sur les casques Mark II de fabrication indienne est reprise sur le modèle Mark II à ressort, employé sur la plupart des casques Mark II du "Commonwealth".
Cette jugulaire se compose de deux tronçons extensibles, identiques, reliés par un tronçon réglable.
Chaque tronçon extensible est constitué par un large élastique (séchant et cassant en cas de stockage dans de mauvaise condition) enveloppé dans une gaine de coton. Cette gaine en toile de coton retient à chaque extrémité une boucle en laiton plate de dimension 28 X 15 millimètres. La partie réglable est composée de deux sangles de "web" de 26 mm de large, asservies par une boucle coulissante.
La sangle la plus longue, qui fait 220 mm, est cousue à l'anneau d'un tronçon extensible, l'autre extrémité est repliée et cousue de façon à former un renflement qui l'empêchera de sortir intempestivement de la boucle.
La deuxième sangle, très courte (environ 40 mm une fois montée), est cousue à l'anneau de l'autre tronçon extensible, tandis que son autre extrémité enchape la barre centrale de la boucle coulissante.
Celle-ci, fabriquée en laiton forgé, mesure 35 X 27 millimètres. Elle comporte deux alvéoles autour d'une barre centrale. Cette boucle ne sert qu'au réglage et non pas à ouvrir la jugulaire qui reste toujours fermée, la partie extensible permettant de la mettre sous le menton et de l'ôter facilement.
La jugulaire est retenue sur le casque par deux fourreaux de type Mark III. Ils sont fabriqués à partir d'une plaquette rectangulaire d'acier de dimension 28,5 X 19 mm. Les angles supérieurs de la plaquette sont arrondis et elle est cintrée pour épouser la forme de la coque. Sa moitié supérieure reçoit une perforation, destinée au rivet mécanique qui la solidarisera à la coque. La partie inférieure et emboutie en "S" pour former le logement de l'anneau de jugulaire. Celui-ci pourra être inséré ou extrait facilement à l'aide d'une lame de tournevis, grâce à l'extrémité relevée du fourreau.

Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.
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