Indonésie

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Casque Modèle 76

Fiche

  • Dénomination : modèle 76.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe constituée d'une suspension de type "Cradle" extractible.
  • Jugulaire en toile maintenue en deux points.
  • Fabriqué à partir de 1976.
  • Distribué à partir des années 1980.
  • Pays d'origine : Corée du Sud.
  • Période d'utilisation : des années 1980 aux années 2000.
  • Matériaux : fibres de coton noyées dans de la résine Corlon.
  • Poids : 910 g.
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert olive foncé.
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Historique

L'Indonésie, colonisée par les Pays-Bas, obtient son indépendance au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L'invasion puis l'occupation du pays par les Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale encourage le mouvement pour l'indépendance étouffé sous la domination néerlandaise. Deux jours après la capitulation du Japon, le 15 août 1945, Soekarno et Mohammad Hatta proclament l'indépendance du pays et deviennent respectivement le premier président et le premier vice-président du pays.
L'armée indonésienne est née dans la foulée de la proclamation d'indépendance. Bien que le Japon ait capitulé le 15 août 1945, les troupes d'occupation japonaises sont toujours sur le territoire indonésien, où les Alliés n'ont pas encore pris pied. Le 5 octobre le gouvernement de la République d'Indonésie crée le "Badan Keamanan Rakyat" (corps de sécurité populaire), qui devient "Tentara Keamanan Rakyat" (armée de sécurité populaire) puis "Tentara Republik Indonesia" (armée de la République d'Indonésie) en janvier 1946, avant de prendre son nom définitif de "Tentara Nasional Indonesia" ou TNI.
La formation de l'armée indonésienne s'articule autour d'anciens volontaires des corps constitués par les troupes d'occupation japonaise (organisation de jeunesse créée pour l'opposer à un éventuel débarquement des Alliés en Indonésie), d'anciens officiers de l'armée royale des Indes néerlandaises et les membres des nombreuses milices qui apparaissent, en réaction notamment au retour des Néerlandais dans leur ancienne colonie, dès août 1945.

Dès septembre 1945, les Néerlandais reviennent en force en Indonésie, à la suite d'une force britannique dont la mission est de désarmer les soldats des forces d'occupation japonaises des Indes néerlandaises et de libérer les Européens détenus dans des camps. Après la bataille de Surabaya, le commandement britannique prend acte de l'existence d'un gouvernement et d'une armée indonésiens et n'interviendront plus jusqu'à leur départ en 1946.
Les Néerlandais vont tenter de récupérer l'ensemble de leur ancienne colonie. Ils envoient depuis les Pays-Bas un corps expéditionnaires de 120 000 jeunes volontaires, qui vient renforcer l'armée royale des Indes néerlandaises remise sur pied. Les Pays-Bas signent le 15 novembre 1946 l'accord de Linggarjati, par lequel ils reconnaissent officiellement l'existence de la République d'Indonésie. L'accord prévoit entre autres le retrait des troupes indonésiennes de la partie occidentale de Java et leur repli dans le centre de l'île, resté territoire républicain.
Néanmoins, le 21 juillet 1947, les Néerlandais lancent l'opération "Product", la première de leurs "politionele acties", que les Indonésiens appellent "agresi". L'objectif est de récupérer les zones économiquement vitales de Java et Sumatra, dont notamment les plantations. Le gouvernement indonésien doit se replier à Yogyakarta dans le centre de Java. Le 19 décembre 1948, ils lancent leur deuxième "politionele actie", l'opération "Kraai", occupent Yogyakarta et arrêtent les membres du gouvernement indonésien. L'armée indonésienne prend le maquis et entame une lutte de guérilla.
Les Nations-Unies imposent un cessez-le-feu et le 17 janvier 1948, un accord est signé entre les deux parties à bord du navire de guerre américain USS Renville, qui avalise le projet néerlandais d'un État fédéral en Indonésie, prônant la création d'une série d'États et territoires fantoches en différents endroits de l'archipel, au nombre de quinze en 1948, ainsi que la formation d'une "République des États-Unis d'Indonésie".
Le conflit, que les Indonésiens appellent "Revolusi", prendra fin le 27 décembre 1949 avec le transfert formel de souveraineté du Royaume des Pays-Bas à une "République des États-Unis d'Indonésie" composée de la République d'Indonésie et des divers États fantoches.
Dès janvier 1950, les États fantoches commencent à se dissoudre dans la République d'Indonésie. Ceux de l'est de Sumatra et de la "République d'Indonésie orientale" résistent toutefois à ce mouvement unitariste. En avril à Makassar, dans le sud de Célèbes, des heurts éclatent entre des soldats amboinais de l'armée coloniale et des unités de l'armée indonésienne. À Ambon, le Dr Soumokil, un ancien ministre de la République d'Indonésie orientale, proclame la République des Moluques du Sud. Les troupes républicaines débarquent à Ambon et écrasent la rébellion.
Le 17 août 1950, le gouvernement proclame le retour à l'état unitaire. La Nouvelle-Guinée occidentale ne sera incorporée à la nouvelle République d'Indonésie qu'en 1962 à la signature de l'accord de New-York.
Après cette période d'instabilité, l'armée indonésienne s'organise et se constitue dans un contexte de guerre froide, déchiré entre le bloc Ouest autour des États-Unis et le bloc Est autour de l'URSS. L'Indonésie est membre et surtout instigatrice du mouvement des non-alignés depuis la déclaration de Brioni du 19 juillet 1956, proposée par Gamal Abdel Nasser, Josip Broz Tito, Soekarno et Jawaharlal Nehru. Ce mouvement vise alors, dans le contexte de la guerre froide, à se protéger de l'influence des États-Unis et de l'URSS qui cherchent à rallier le monde à leur propre cause (idée de bipolarisation : les deux grands qui gouvernent le monde).
Préalablement à cette déclaration, on peut considérer que la conférence de Bandung, tenue en 1955 dans la ville indonésienne de Bandung, dans l'Ouest de l'île de Java, et qui avait réuni une trentaine de pays d'Afrique et d'Asie, est une étape importante vers la constitution du mouvement des non-alignés.
Ainsi l'Indonésie entretient durant toute cette période des relations avec l'ensemble des pays en mésentente et permet à l'armée indonésienne de s'équiper auprès de nombreux États.
L'armée indonésienne coiffe initialement ses soldats du casque M-1 de conception américaine. À la fin des années 1970 elle se tourne vers la Corée du Sud qui produit et exporte un casque en matière composite de forme similaire au casque M-1. Désigné casque modèle 76 par rapport à son année d'adoption, il fut initialement conçu pour le compte d'Israël qui ne donna pas suite. Proposé à l'exportation, il est donc adopté par l'armée sud-coréenne et produit en une version spécifique pour le marché indonésien.
Ce modèle fut employé durant une longue période jusqu'aux années 2010 et connut quelques modifications occasionnées lors de divers reconditionnements, principalement au niveau de l'aménagement intérieur.

Casque US M-1 M1943.
Casque US M-1 M1943.
Casque modèle 76. Casque modèle 76.
Casque modèle 76. Casque modèle 76.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Marquage au fond de la bombe.
Marquage au fond de la bombe.
Peinture texturée.
Peinture texturée.
Bordure initialement munie d'un jonc en caoutchouc.
Bordure initialement munie d'un jonc en caoutchouc.

Le casque modèle 76, de fabrication sud-coréenne et destiné au marché indonésien, fait partie de la catégorie des casques fabriqués en matière composite. Initialement, c'est-à-dire sans avoir subi de reconditionnement, ce modèle est calqué sur le modèle 76 destiné à l'exportation, et présente deux différences notables : un fin jonc en caoutchouc sur la bordure et une double jugulaire (la jugulaire commune à tous les modèles 76 et une jugulaire maintenue en quatre points spécifique au marché indonésien).
Sa forme et sa conception générale sont calquées sur celles du casque US M-1 équipé du liner au standard M1972.
La bombe est fabriquée en taille unique et est formée par succession de couches de toiles de fibres de coton tissées pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles sont noyées dans une résine nommée "Corlon", le tout mis en forme dans un moule à haute pression, donnant aux parois du casque une épaisseur de 5 millimètres. Une fois matricée, la bordure de la bombe est découpée pour donner la forme définitive du casque, qui est reprise de celle de la bombe en acier du casque US M-1.
La bombe est percée de dix-neuf trous pour l'installation des supports de l'aménagement intérieur ainsi que des pontets articulés destinés à recevoir la jugulaire :
- 6 orifices répartis sur la périphérie du casque pour l'installation des disques de maintien de la suspension extractible.
- 3 trous situés à l'arrière pour le maintien des boucles retenant la bande nuquière.
- 3 orifices répartis en triangle pour la mise en place des pontets articulés.
- 2 trous de chaque côté pour l'installation de la jugulaire maintenue en quatre points.
Les casques modèle 76 sont peints, après installation des éléments métalliques solidarisés dans la bombe par rivets mécaniques, uniquement à l'extérieur avec une peinture vert foncé mélangée à du sable fin pour obtenir un effet granité et réduire les reflets du soleil.
Après mise en peinture, la bordure du casque est initialement protégée d'un fin jonc en caoutchouc collé jointif à l'arrière. Élément relativement fragile, la bordure est souvent absente sur les casques observés à ce jour.
Enfin, la bombe peut présenter un numéro au fond correspondant au numéro de moule (ce numéro peut être inversé) ou une identification propre au fabricant.

La coiffe :

La coiffe du casque modèle 76 est copiée sur celle du liner américain M1972. Elle est constituée d'une suspension de type "Cradle" extractible. La suspension s'installe dans la bombe au moyen d'une série de six plateaux circulaires (diamètre 13 millimètres) maintenus dans la bombe par rivets mécaniques. Ce dispositif permet de retirer la suspension en toute simplicité et sans outils spécifique.
La coiffe est complétée par un dispositif anti basculement assuré par une bande de toile couvrant la nuque, évitant ainsi au casque de basculer en avant en cas de mouvement brusque.
La bande nuquière est constituée d'une bande de toile forte rectangulaire de couleur verte dont les coins sont repliés sur eux-mêmes et maintenus par couture. Cet assemblage retient deux bandes de toile forte, de dimension 170 x 13 millimètres, qui permettent la mise en place de la bande nuquière sur les côtés du liner. Une troisième bande, plus courte (11 centimètres), est cousue à la base pour se fixer au centre arrière du sous-casque. À noter que l'extrémité libre de chacune des pattes de toile est découpée au ciseau cranteur pour prévenir de l'effilochement.
La bande nuquière est installée dans le casque au moyen de trois petites boucles à double passants dont la fente inférieure est dentelée. Leur base est retenue dans une patte métallique repliée sur elle-même, jouant ainsi le rôle de charnière. Chaque patte est ensuite rivetée dans la bombe du casque (au centre arrière et sur les côtés arrière).
La suspension est fabriquée à partir de bandes de toile de coton de type multipoint de couleur vert kaki clair larges de 30 millimètres. Celle-ci est constituée d'un cerclage jointif à l'avant par une couture carrée et sur lequel sont maintenues à l'avant par couture carrée les trois sangles constituant la suspension. Ces trois sangles se croisent en leur milieu dans la doublure centrale de la sangle transversale.
Ces bandes sont maintenues à l'arrière par trois boucles à double fente solidarisées chacune à une petite patte de toile, elle-même cousue à l'arrière du cerclage de toile. La fente supérieure de chaque boucle est dentelée afin de mieux assurer le positionnement de la sangle.
À chaque intersection du cerclage et des sangles de maintien en profondeur, au centre de chaque couture carrée d'assemblage, est fixé un clip en tôle emboutie riveté (consolidant par la même occasion l'ensemble) destiné à s'enchâsser sur le plateau circulaire (diamètre 13 millimètres) fixé dans la bombe lui correspondant.
Le maintien sur la tête est assuré par le traditionnel bandeau de tête calqué sur le modèle américain. Le bandeau de tour de tête est constitué d'une bande de toile en coton de type multipoint de couleur vert kaki longue d'environ 75 centimètres, sur laquelle est cousue une bande de cuir fin. Cette bande de cuir est cousue d'abord sur le revers haut du bandeau. Il possède une particularité importante, puisqu'il présente une doublure en mousse néoprène maintenue dans un ourlet confectionné en fine toile de nylon. Cet ourlet est retenu par la même ligne de couture retenant le bandeau en cuir. Ce dernier est seulement cousu sur sa partie haute.
Des encoches et des interstices sont pratiqués à intervalle régulier pour le passage des six agrafes métalliques permettant le maintien du bandeau sur la suspension. À noter que les agrafes avant du bandeau sont munies d'ergots assurant le positionnement à l'avant de la coiffe, les quatre autres lisses permettent au bandeau de coulisser sur la suspension et ainsi de mieux s'adapter à la tête du soldat.
Une extrémité du bandeau comporte la boucle de réglage à double fente, dont l'une est dentelée pour mieux assurer le réglage. L'autre extrémité du bandeau passe dans les deux fentes de cette boucle et se replie sur elle-même, dont la pliure est assurée par couture, empêchant ainsi cette extrémité de se dégager de la boucle.

Intérieur bombe.
Intérieur bombe.
Disque de maintien.
Disque de maintien.
Disque de maintien.
 
Dispositif anti-basculement (nuquière).
Dispositif anti-basculement (nuquière).
Détails installation.
Détails installation.
Boucle latérale.
Boucle latérale.
Boucle arrière.
Boucle arrière.
Suspension Cradle extractible, envers/revers.
Suspension "Cradle" extractible, envers/revers.
Suspension Cradle extractible, envers/revers.
 
Dispositif d'accroche de la suspension.
Dispositif d'accroche de la suspension.
Tête de rivet.
Tête de rivet.
Suspension mise en place.
Suspension mise en place.
Bandeau de tour de tête.
Bandeau de tour de tête.
Doublure du bandeau.
Doublure du bandeau.
Clip de maintien.
Clip de maintien.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Marquage.
Marquage.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.
Autre modèle de coiffe.
Autre modèle de coiffe.
     Marquage.
Marquage.

La coiffe est l'élément du casque indonésien ayant connu le plus de modifications au cours de la période d'utilisation. Les coiffes de fabrication sud-coréenne sont aujourd'hui rarement observées sur des casques modèle 76 indonésien. On observe beaucoup de coiffes confectionnées en toile de nylon de couleur vert foncé et à de rares occasions noire. La suspension est refabriquée à l'identique en reprenant le même système extractible, mais parfois celle-ci est maintenue dans le casque de manière inamovible à l'aide de plaques de maintien rivetés.
Le bandeau de tête possède toujours sa doublure en néoprène retenue dans ourlet en toile de nylon. Il est généralement confectionné à l'aide d'une bande de cuir de couleur noir, mais on peut aussi observer quelques exemplaires de couleur fauve. Le maintien est bien souvent assuré par les traditionnels clips métalliques, bien que l'on observe de rares cas où le bandeau de tête est retenu par des bandes de toile se refermant à l'aide d'un bouton pression.
Ces coiffes ont été fabriquées et installées postérieurement à l'adoption des casques au sein de l'armée indonésienne, comme l'atteste un marquage souvent observé sur la surface du bandeau de tête sous forme d'un cartouche rectangulaire. Ce marquage appliqué à l'aide d'un tampon de couleur jaune présente la mention TNI – AD signifiant "Tentara Nasional Indonesia – Angkatan Darat" (dont la traduction est : armée nationale indonésienne – force terrestre). Ce tampon comporte les deux derniers chiffres des années du contrat passé (ici 1994/95, des contrats sur les années 1992/93, 1995/96 et 1996/97 ayant également été observés) ainsi qu'un numéro de lot ou d'identification de ce dernier.
On ignore si ces fabrications sont nationales ou effectuées à l'étranger, les deux scénarios étant envisageables puisque l'on observe des coiffes présentant une marque de fabrication étrangères comme l'atteste la marque de fabrication de la société Ages manufacturing co. Los Angeles USA.

La jugulaire :

Rivet d'un ancien dispositif avec mentonnière.
Rivet d'un ancien dispositif avec mentonnière.
Têtes des rivets.
Têtes des rivets.
Pontet articulé.
Pontet articulé.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Jugulaire, envers/revers.
Jugulaire, envers/revers.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Le casque modèle 76 destiné au marché indonésien est équipé de deux jugulaires. La principale est la jugulaire standard du modèle 76 produit pour la Corée du Sud et l'ensemble des exportations. Elle est d'inspiration américaine, calquée sur celle employée à partir du casque M-1 M1951. La jugulaire est retenue à des pontets mobiles solidarisés à la bombe par trois rivets mécaniques chacun disposés en triangle. Chaque pontet est constitué d'une boucle rectangulaire aux angles arrondis de dimension 28 x 12 millimètres. La base de ces boucles est enchapée dans une plaque métallique pliée seulement sur la périphérie du fil d'acier constituant la boucle. Cette plaque, mesurant environ 30 millimètres, possède une extrémité opposée arrondie.
La jugulaire est retenue aux pontets mobiles du casque à l'aide d'un clip métallique anodisé en noir. Ce clip fut créé à l'origine en 1945 pour éviter l'usure prématurée de la toile de la jugulaire par frottement sur le pontet et fut employé pour la première fois sur le casque US M-5.
La jugulaire, fabriquée en toile de coton de couleur verte, est constituée de deux parties. La partie gauche, la plus courte, fabriquée avec une bande de toile d'environ 25 centimètres, comporte le crochet de fixation anodisé en noir.
La partie droite, fabriquée avec une bande de toile d'environ 36 centimètres, comporte la boucle de fixation, destinée à se fixer au crochet. La boucle possède le système de dégagement T1, qui a été étudié en juillet 1944 puis adopté en août 1945 pour le casque M-1 américain. Cette boule de fixation, anodisée en noir, servait à maintenir la jugulaire fermée de manière plus relâchée que la fermeture classique.


Cette jugulaire est complétée d'un second dispositif fixé en quatre points au casque. Cette seconde jugulaire est semblable à la mentonnière des liners des casques américains destinés aux troupes aéroportées. Les parties latérales sont constituées d'un triangle en toile dont la pointe retient une boucle dans laquelle est insérée la seconde jugulaire dotée d'une mentonnière.
Cette seconde jugulaire fut souvent supprimée lors de reconditionnement et pour laquelle il ne reste que les quatre têtes de rivets la retenant initialement.

La jugulaire de fabrication sud-coréenne est bien souvent absente sur les exemplaires observés à ce jour, fréquemment remplacée par une nouvelle jugulaire confectionnée en toile de nylon. Cette nouvelle jugulaire peut différer d'un exemplaire à l'autre. Elle peut être retenue à l'aide de rivets ou à l'aide d'une boucle métallique retenue par un passant en toile cousu ou riveté. Sa fermeture est assurée par une boucle métallique coulissante sans doute récupérée sur un autre équipement et complétée d'une bande velcro destinée à retenir l'excédent.

Le camouflage additionnel :

Filet neuf de stock dans son emballage.
Filet neuf de stock dans son emballage.
Vue à plat.
Vue à plat.
Vue de biais.
Vue de biais.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Détails maintien.
Détails maintien.

Le casque modèle 76 indonésien se rencontre souvent muni d'un filet confectionné en épais fil de coton blanc teinté en vert foncé après fabrication dans un bain de teinture.
Ce filet présente des mailles de 20 millimètres de côté pour les plus larges et sa base est parcouru par un cordon de même matière pour en assurer le serrage. Sa construction est tubulaire, les mailles étant disposées en quinconce. Une cordelette passant dans les mailles supérieures, les resserre pour fermer le haut du filet.
Ce filet est distribué dans un petit sachet en plastique dans lequel sont présentes les instructions de montage imprimées sur une petite feuille en papier.
Ces instructions présentent l'installation de ce filet pour un casque muni d'un sous-casque, ce qui nous permet de déduire que l'adoption de ce type de filet est contemporaine à l'emploi de casque M-1 au sein de l'armée indonésienne.

Instruction de montage.
Instruction de montage.

Autre élément de camouflage rencontré avec le casque modèle 76 indonésien, un couvre-casque arborant un schéma de camouflage proche du camouflage DPM ("Disruptive Pattern Material") de l'armée britannique (entre autres aussi adopté par les Pays-Bas). Ce couvre-casque est confectionné à partir de trois bandes de toile imprimées cousues longitudinalement. La base du couvre-casque est repliée sur elle-même puis cousue afin de constituer un ourlet dans lequel est inséré le lacet de serrage.
Enfin, une boutonnière renforcée d'un rectangle en toile est pratiquée sur la base de chaque côté pour permettre le passage des deux éléments de la jugulaire.

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