Irak

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Casque Modèle 90

Fiche

  • Dénomination : modèle 90.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe d'abord constituée d'une suspension de type "Riddel" puis de type "Cradle".
  • Jugulaire en toile de coton réglable à l'aide d'une boucle à clapet.
  • Fabriqué à partir de 1988.
  • Distribué à partir de 1988.
  • Pays d'origine : Irak.
  • Période d'utilisation : de 1988 aux années 2000.
  • Matériaux : fibres noyées dans du plastique.
  • Poids : 1190 g.
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert olive foncé puis beige sable.
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Casque modèle 90 avec suspension "Riddel" en toile verte, jonc en caoutchouc absent.
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Casque modèle 90 avec suspension "Riddel" en toile beige.
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Casque modèle 90 avec suspension "Cradle".

Historique

Saddam Hussein accède à la tête de l'Irak le 16 juillet 1979 à l'âge de 42 ans, lorsqu'il met Hassan al-Bakr à la retraite. Rompant avec le parti communiste, il procède à des purges massives au sein du parti Baas et renoue avec les monarchies du Golfe ainsi qu'avec les pays occidentaux. Le pouvoir de Saddam Hussein s'est au départ constitué autour de l'idéologie baasiste, relativement laïque et républicaine. Il considère d'ailleurs l'Islam comme une composante essentielle de la culture arabe.
Le 30 novembre 1979, à la suite de nombreuses ingérences du gouvernement révolutionnaire iranien sur le territoire irakien visant à déstabiliser et renverser le régime de Saddam Hussein, jugé "impie" par Khomeyni (lequel avait pourtant bénéficié de l'hospitalité irakienne pendant près de quatorze ans), le gouvernement irakien demande une révision des traités signés en 1975, ce que refuse le gouvernement iranien. En 1980, Bagdad prend l'initiative militaire pour récupérer le Chatt al-Arab et le Khouzistan iranien. L'Irak veut mettre un point final à la révolution islamique, considérée comme prête à tomber et menaçant directement la stabilité du pays.
Le 22 septembre 1980, contrairement à ce que pense Saddam Hussein, l'Iran offre une surprenante résistance, et une guerre de tranchée de huit ans s'engage.
L'armée irakienne est initialement coiffée de casques d'origine britannique, dont les forces armées ont longtemps été présentes sur le territoire et de divers modèles de casques en acier originaires des pays membre du traité de Varsovie comme une part importante de casques polonais Wz 50 et de casques de parachutiste Wz 63. Avec le début de la guerre Iran-Irak en 1980, les relations entre l'Irak et l'URSS se gelèrent radicalement, l'Irak ayant pris position au côté du bloc Ouest en s'attaquant à l'Iran.
Coupé de son approvisionnement en casques, l'Irak chercha au début des années 1980 à remplacer les différents casques équipant son armée par un nouveau modèle peu coûteux en raison d'une économie en forte décroissance accaparée par la guerre avec l'Iran. Un tel casque fut obtenu auprès de la Corée du Sud qui a conçu un casque fabriqué en matière composite et calqué sur le casque M-1 américain muni d'une coiffe extractible à l'instar du liner américain M1972. Ce casque fut initialement conçu en 1976 pour le compte d'Israël souhaitant remplacer ces casques M-1 en acier et qui ne donna pas suite.
Ce casque, connu en Corée du Sud sous la dénomination de modèle 76 (en référence à son année de conception) fut produit pour l'exportation par les sociétés sud-coréennes "Hyundai Heavy Department" ou "HH Didizian". Les fabrications destinées au marché irakien, désigné comme modèle 80 en rapport à l'année d'adoption par l'Irak, sont identifiées par un tampon de forme triangulaire propre aux forces armées irakiennes. Le conflit Iran-Irak s'éternisant dans une guerre de tranchées et mettant à mal l'économie irakienne, l'armée irakienne décide à la fin des années 1980 de produire son propre casque afin de réduire les coûts d'importation vis-à-vis de la Corée du Sud.
Il est donc décidé de fabriquer le casque modèle 80 nationalement tout en réduisant les coûts de production. Un tel casque fait son apparition vers 1988, fabriqué en fibre de verre noyé dans une matière plastique d'abord teinté dans la masse de couleur verte puis rapidement de couleur sable. Ce casque fait son apparition au sein de l'armée irakienne à la fin du conflit opposant l'Irak à l'Iran.
Ce casque sera nommé modèle 90 en référence à l'année d'apparition de ce casque coiffant une partie (le casque modèle 80 plus largement distribué étant plus représentatif de l'armée irakienne) des soldats irakiens à l'occasion de l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990. Au cours de l'été 1990, les finances de l'état sont au bord de la banqueroute. Le Koweït exige le remboursement immédiat de la dette contractée par l'Irak et commence à se rembourser en exploitant le gisement de Rumaila qui s'étend sur les deux territoires. Il porte ainsi préjudice à l'Irak, sorti de la guerre avec l'Iran avec une dette extérieure de plus de 70 milliards de dollars, dont 40 dus au Koweït et à l'Arabie Saoudite. Saddam Hussein pense sortir de l'impasse en se "ré-annexant" le territoire koweïtien qui, sur la base des frontières tracées en 1922 par le proconsul britannique Sir Percy Cox, barre l'accès de l'Irak au Golfe. Les États-Unis laissent croire à l'Irak qu'ils veulent rester en dehors du contentieux ; l'ambassadrice des États-Unis à Bagdad, April Glaspie, assure Saddam Hussein que les États-Unis désirent avoir les meilleures relations avec l'Irak et n'entendent pas interférer dans les conflits interarabes.
Le 8 août 1990, l'Irak occupe le Koweït : les premières sanctions de l'ONU conduisent à un embargo et à une coalition de plus de trente pays contre l'Irak.
Le 17 janvier 1991, l'opération "Tempête du désert" menée par une coalition internationale, à la demande de l'ONU, intervient militairement en Irak et au Koweït. L'objectif est la destruction du potentiel militaire et de l'infrastructure économique de l'Irak, ainsi que l'évacuation du Koweït. Pendant 43 jours l'aviation américaine et alliée effectue, avec 2 800 avions, plus de 110 000 sorties, larguant 250 000 bombes, dont celles à fragmentation qui dispersent 10 millions de sous-munitions, quantitativement autant que l'Allemagne pendant toute la seconde guerre mondiale. À la suite de ces bombardements, des milliers de familles sont forcées de fuir le pays. Plus de 100 000 soldats irakiens ont été tués et 20 000 victimes civiles ont péri sous les bombardements. Le 26 février 1991, Saddam Hussein annonce son retrait du Koweït, les combats cessent le 28 février.
Acculé suite ce conflit, sous embargo, l'Irak est contraint de vivre sur ses propres ressources. L'armée irakienne évolue peu jusque dans les années 2000 et les différents équipements sont reconditionnés pour maintenir leur utilisation.

Casque modèle 80.
Casque modèle 80.

Le casque modèle 90 est utilisé conjointement avec le casque modèle 80 qui sera largement reconditionné au début des années 2000 avec près de 20 ans d'utilisation. Le casque modèle 90 est plus largement observé à l'occasion de la seconde guerre du Golfe de 2003. Le 20 mars 2003, convaincu sans preuve réel que le régime irakien développe des armes de destruction massive, l'Irak est attaqué par une coalition alliée des États-Unis et du Royaume-Uni, sans mandat de l'ONU et soutenue par plusieurs dizaines de pays dont le Japon, la Corée du Sud, la Pologne, l'Espagne et l'Italie. Le régime de Saddam Hussein est renversé trois semaines après l'entrée des troupes de la coalition dans le pays. Cette deuxième guerre du Golfe s'achève officiellement le 1er mai 2003. Le pays est ensuite occupé par la coalition qui réorganise les forces armées irakiennes en les rééquipant intégralement.

Casque modèle 90.Casque modèle 90.
Casque modèle 90.Casque modèle 90.

Constitution

La coque :

Fabrication précoce verte.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue intérieure.
Vue intérieure.

Le casque modèle 90 est fabriqué en Irak sur la base du casque modèle 80 importé de Corée du Sud. Aussi fabriqué en matière composite, ce casque fut conçu pour réduire les coûts d'acquisition pour équiper l'armée irakienne.
La bombe est fabriquée en taille unique et est formée par succession de couches de toiles. Ces couches de toiles sont noyées dans une matière plastique le tout mise en forme dans un moule à haute pression, donnant aux parois du casque une épaisseur de 5 millimètres. Une fois matricée, les bords de la bombe sont découpés en biseaux pour donner la forme définitive du casque. Initialement, la matière plastique employé est de couleur vert foncé. D'un poids bien supérieur au casque modèle 80, ce casque ne procure pas une aussi bonne protection balistique que son prédécesseur.
La bordure du casque est franche, dépourvue de toute finition et d'élément de protection, elle a tendance à franger à l'usage après détérioration de la résine montrant ainsi les couches de toile employées dans la fabrication.
La bombe est percée de onze trous pour l'installation des supports de l'aménagement intérieur ainsi que les pontets articulés destinés à recevoir la jugulaire :
- 6 orifices répartis sur la périphérie du casque l'installation de la coiffe.
- 3 trous situés à l'arrière pour le maintien de la bande nuquière.
- 1 trou de chaque côté pour l'installation de la jugulaire.
Les casques modèle 90 ne sont peints après installation des éléments internes. Les têtes des rivets tubulaires employés sont pré-peints de couleur similaire au casque.

Fabrication beige sable.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Bordure du casque.
Bordure du casque.
Bordure du casque.
 
Jonc en caoutchouc périphérique de protection.
Jonc en caoutchouc périphérique de protection.
Marquage Jihm moulé au fond de la bombe.
Marquage "Jihm" moulé au fond de la bombe.

Initialement fabriqué à la fin des années 1980, le casque modèle 90 fut rapidement produit de couleur beige sable mieux adapté à l'environnement désertique du pays.
La matière plastique employée dans le moulage du casque est rapidement teintée dans la masse de couleur beige. Les têtes des rivets utilisés pour l'installation de l'aménagement intérieur sont peintes de couleur sable.
En cours de production, un jonc en caoutchouc monobloc de couleur sable fut conçu pour protéger la bordure cassante du casque. Ce jonc n'est pas systématiquement employé sur le casque modèle 90.
Enfin, on peut observer à de rares occasions le symbole "Jihm" de l'armée irakienne moulé au fond de la bombe.

La coiffe :

Coiffes constituée d'une suspension de type "Riddel".

Exemplaire en toile verte dans un casque vert.
Exemplaire en toile verte dans un casque vert.
Détails.
Détails.
Exemplaire en toile verte.
Exemplaire en toile verte.
Exemplaire en toile beige.
Exemplaire en toile beige.

Le casque modèle 90 est initialement produit avec une coiffe constituée d'une suspension "Riddel" non amovible. Cette suspension est maintenue dans la bombe à l'aide de plaques de maintien métallique de forme triangulaire anodisées en noir. Ces plaques maintiennent la suspension contre la paroi du casque en étant rivetées dans la bombe à l'aide d'un rivet tubulaire dont la tête circulaire plate est peinte de couleur similaire au plastique employé dans la fabrication de la bombe.
La suspension est fabriquée à partir de bandes de toile de coton d'abord de couleur verte puis de couleur sable. Le passage à la couleur sable se fit en cours de production de casques de couleur beige sable et on peut observer des panachages de couleur durant cette période de transition.
La suspension est constituée d'un cerclage formé par une bande de toile de coton jointive à l'arrière. Particulièrement fragile en coton, ce cerclage sera ensuite confectionné à partir d'une bande de toile de nylon parcourue par deux traits de couture parcourant toute la longueur de manière à peu près parallèle. Le passage du cerclage de la suspension en toile de coton à de la toile de nylon s'est fait de manière transitive comme on peut l'observer à la fois sur des casques fabriqués en vert et en beige.
Trois bandes de toile, pliées en V, sont retenues sur ce cerclage par leurs extrémités placées à intervalle régulier. Ces différents éléments sont solidarisés dans un premier temps par une couture carrée jointive à la suivante par un même trait de couture. La suspension est ensuite solidarisée par deux lignes de couture périphérique. Les trois bandes de toile cousues au cerclage sont jointives par un lacet dont la tension permet le réglage en profondeur de la coiffe. Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de tête calqué sur celui employé dans le casque modèle 80. Il est constitué d'une bande de toile en coton de couleur similaire à celle de la suspension. D'une longueur d'environ 75 centimètres, il est initialement doublé d'une bande de similicuir de couleur noire. Cette bande est d'abord cousue sur le revers haut du bandeau, puis est cousue à la base de la bande de toile recouvrant ainsi la longueur supérieure.
Des encoches et des interstices sont pratiqués à intervalle régulier pour le passage des six agrafes métalliques anodisées en noir permettant le maintien du bandeau sur la suspension.
Une extrémité du bandeau comporte la boucle de réglage à double fente, dont l'une est dentelée pour mieux assurer le réglage.
La coiffe est complétée d'une bande nuquière non réglable maintenue en trois points sur l'arrière.

Coiffe constituée d'une suspension de type "Cradle".

Tête de rivet.
Tête de rivet.
Plaque de maintien.
Plaque de maintien.
Suspension Cradle.
Suspension "Cradle".
Boucle de réglage en profoneur de la suspension.
Boucle de réglage en profoneur de la suspension.
Jointure cerclage en toile.
Jointure cerclage en toile.
Détails des bandes de toile croisées constituant la suspension.
Détails des bandes de toile croisées constituant la suspension.
Plaque de maintien de la bande nuquière.
Plaque de maintien de la bande nuquière.
Bande nuquière.
Bande nuquière.
Bandeau de tête.
Bandeau de tête.
Clip métallique de maintien.
Clip métallique de maintien.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

Le casque modèle 90 fut ensuite équipé d'une coiffe avec suspension "Cradle" à l'instar du casque modèle 80, mais est désormais solidaire de la bombe.
Installée de manière similaire à la suspension "Riddle", cette suspension est d'abord confectionnée en toile de coton puis à partir d'un cerclage en toile de nylon par souci de solidité. Ces coiffes sont uniquement réalisées en toile de couleur sable large de 28 millimètres. La couleur varie sensiblement dans les années 1990 pour devenir légèrement rosée (ce qui permet d'identifier les fabrications plus tardives).
La suspension est constituée d'un cerclage jointif à l'arrière et sur lequel sont maintenues à l'avant les trois sangles constituant la suspension par un unique trait de couture effectuant un "Z" à chaque intersection. Ces trois sangles se croisent en leur milieu dans la doublure centrale de la sangle transversale. Ces bandes sont maintenues à l'arrière à trois boucles à double fente solidarisées par une petite patte de toile, elles-mêmes solidarisées par couture à l'arrière du cerclage de toile. La fente supérieure de chaque boucle est dentelée afin de mieux assurer le positionnement de la sangle.
Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de tête, d'abord constitué d'une bande de toile en coton de couleur sable puis sera très vite confectionné sur une bande de toile de nylon de couleur beige. D'une longueur d'environ 75 centimètres, il est exclusivement doublé d'une bande de cuir de couleur fauve. Cette bande est d'abord cousue sur le revers haut du bandeau, puis est cousue à la base de la bande de toile recouvrant ainsi la longueur supérieure.
Des encoches et des interstices sont pratiqués à intervalle régulier pour le passage des six agrafes métalliques anodisées en noir permettant le maintien du bandeau sur la suspension.
Une extrémité du bandeau comporte la boucle de réglage à double fente, dont l'une est dentelée pour mieux assurer le réglage. L'extrémité libre du bandeau est encollée pour prévenir l'effilochement.
Tout comme la coiffe de type "Riddle", une bande nuquière maintenue en trois points complète l'ensemble. Généralement fixe, cette bande peut être réglable à de très rares occasions à l'aide d'une boucle à double passant.

La jugulaire :

Point de maintien fixe.
Point de maintien fixe.
Côté coulissant.
Côté coulissant.
Boucle à clapet de réglage.
Boucle à clapet de réglage.
Modèle confectionné en toile verte.
Modèle confectionné en toile verte.

La jugulaire du casque modèle 90 est très sommaire et sa conception se base sur la jugulaire en cuir du liner américain de la seconde guerre mondiale. La jugulaire est maintenue à deux passants métalliques de forme triangulaire dont la base est évidée pour le passage de la bande de toile constituant cette dernière et sont rivetés de chaque côté du casque. La jugulaire constituée d'une fine bande de toile de coton large de 13 millimètres et longue d'environ 57 centimètres. La couleur de la toile utilisée est au départ vert puis beige sable et est généralement associée à celle de la coiffe installée dans le casque. Une des extrémités est munie d'une fermeture métallique à clapet copiée sur celle de la jugulaire en cuir équipant les liners américains.
Cette boucle à clapet est maintenue à la jugulaire par un trait de couture avec la jugulaire pliée sur elle-même. La jugulaire est ensuite passée dans une des attaches de jugulaire, puis est repassée dans la boucle à clapet et est enfin cousue sur la seconde attache de jugulaire.
La boucle à clapet permet ainsi de régler la longueur de jugulaire qui est simplement passée sous le cou du soldat.

Le camouflage additionnel :

Filet.
Filet.

Le casque modèle 90 est initialement produit en vert et peut être rencontré de divers artifices de camouflage. Lorsque la bombe est produite en verte, il peut avoir été repeint de couleur sable pour mieux s'adapter aux conditions désertiques de l'Irak.
Pour les exemplaires fabriqués en beige sable, il est aussi possible de rencontrer l'inverse, des casques repeints en vert pour se fondre dans un environnement plus végétalisé.


Le casque modèle 90 est aussi fréquemment rencontré avec des filets de diverses origines ou encore de la toile de jute pouvant être maintenue avec le jonc en caoutchouc du casque.
Ce modèle peut aussi être observé avec le filet couvre-casque observé à l'occasion de la seconde guerre du Golfe. Cet artifice de camouflage est constitué d'un filet retenant une "salade" fabriquée en toile cirée de couleur verte. Ce filet couvre-casque est retenue à la bombe par sa périphérie élastique solidarisant à la fois la périphérie du filet et de la salade en toile cirée.
De couleur verte, ce filet couvre-casque a aussi été peint de couleur sable à l'initiative du soldat pour mieux s'adapter à l'environnement du pays.

Filet couvre-casque (salade en toile cirée retirée).
Filet couvre-casque (salade en toile cirée retirée).
Détails maintien.
Détails maintien.
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