Fiche

• Dénomination : modèle 89 (désignation non officielle).
• Destiné à une utilisation générale.
• Coiffe constituée d'une suspension de type "Riddle".
• Jugulaire en toile maintenue en deux points.
• Fabriqué à partir des années 1990.
• Distribué à partir des années 1990.
• Pays d'origine : Yougoslavie / Macédoine du Nord.
• Période d'utilisation : des années 1990 aux années 2010.
• Matériaux : fibres aramide.
• Poids : 1360 g.
• Taille : unique.
• Couleur : vert olive.

Historique

En 1918, la Macédoine serbe rejoint le nouveau royaume des Serbes, Croates et Slovènes, rebaptisé Royaume de Yougoslavie en 1929. Après la Seconde Guerre mondiale, est proclamée la République socialiste de Macédoine qui devient l'une des six républiques fédérées de la Yougoslavie dirigée par Tito.
Sous régime communiste, la Macédoine connaît un développement socio-économique rapide. La population agricole diminue, tout comme l'illettrisme, et l'industrie est largement encouragée.
La population macédonienne est totalement intégrée dans le système yougoslave, et prend donc part à la constitution de l'armée yougoslave.
Bien que non-aligné, la Yougoslavie resta tout de même à l'écoute de ce qui se passait à travers le monde. Malgré cette politique de neutralité et l'ouverture des frontières à tous les étrangers à partir de 1967, Tito vivait dans la crainte permanente d'être envahi, le pays étant enclavé entre l'URSS et le bloc Ouest. Le budget de la défense était colossal et la Yougoslavie constitua une puissante armée très bien équipée.
L'armée yougoslave s'équipa d'un casque de conception nationale à la fin des années 1950, alors qu'elle était jusqu'alors dotée de casques de fabrication étrangère depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le casque JUŠ M-59 (en serbe : "Jugoslovenski Univerzalni Šlem M-1959", ce qui signifie : Casque universel yougoslave modèle 59) était le casque de combat standard, délivré à tous les conscrits, réservistes, sous-officiers ou officiers de presque toutes les branches de l'Armée populaire yougoslave. Ce casque était tout à fait unique et différent de tous les autres casques employés à travers le monde.

Le casque modèle 59 fut utilisé jusqu'au milieu des années 1980. En 1985, des modifications ont été apportées, donnant naissance au nouveau casque JUŠ M-59/85. La forme du casque a été remodelée, la partie arrière raccourcie et relevée, afin d'être plus confortable. L'aménagement intérieur a également été amélioré grâce à l'emploi de nouveaux matériaux plus résistants. La production de ce casque s'est arrêtée en 1989 avec l'adoption du nouveau modèle 89, premier casque yougoslave en kevlar. En effet la Yougoslavie chercha à améliorer ce casque à la fin des années 1980 alors que de plus en plus d'armées à travers le monde adoptaient de nouveaux modèles fabriqués en matières composites, retenues pour une meilleure résistance balistique au détriment d'un prix plus élevé. La conception de ce nouveau casque fut confiée à la société Technique Remontni Zavod (TRZH) installée à Hadzici en Bosnie-Herzégovine et dont le projet fut finalisé en 1989 sous la dénomination officielle de casque JUŠ M-89. Sa forme reste similaire à celle de ses prédécesseurs. Le casque M89 fut peu distribué car deux ans seulement après son introduction dans l'armée, la Yougoslavie s'est effondrée. Avec la mort du maréchal Tito en 1980 réapparaissent les résurgences nationalistes, canalisées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale grâce à un pouvoir dictatorial, d'une main de fer dans un gant de velours. À son arrivée au pouvoir, Slobodan Milošević prend fait et cause pour les nationalistes serbes. Ceux-ci essaieront peu à peu de contrôler l'ensemble des rouages économiques et surtout politiques de la fédération yougoslave, poussant les autres républiques fédérées à s'émanciper de Belgrade les unes après les autres. Afin de tenter de sauver l'essentiel, Milošević flattera les sentiments irrédentistes de ses alliés nationalistes qui n'hésiteront pas alors à se lancer dans une série de guerres destinées à récupérer les territoires des républiques sécessionnistes, peuplés (majoritairement ou non) de Serbes, mettant à feu et à sang l'ancienne fédération. La seule usine du pays qui fabriquait ces casques était située en Macédoine du Nord, près de la ville de Prilep, et lorsque les Macédoniens quittèrent la fédération, l'approvisionnement en fut interrompu. Après les déclarations d'indépendance slovène et croate, la Macédoine décida à son tour de conduire un référendum en 1991. Les partisans de l'indépendance remportèrent 95 % des suffrages et la Macédoine déclara son indépendance le 8 septembre 1991, se proclamant "République de Macédoine". Le nouvel État dût faire face à de nombreux problèmes. D'abord, la minorité albanaise revendiqua rapidement plus d'autonomie ; la Grèce s'opposa ensuite à sa reconnaissance internationale, considérant que le nouvel État, par son nom et ses symboles, s'appropriait l'héritage culturel grec. La Macédoine ne sera d'ailleurs admise à l'ONU en 1993 que sous le nom d'"Ancienne République yougoslave de Macédoine". Le pays refusa de changer de nom et ce ne fut qu'après un blocus économique qu'elle accepta de changer de drapeau en 1995. Ce blocus, ainsi que les guerres yougoslaves qui se déroulaient dans les pays voisins, entravèrent le passage à l'économie de marché. Comme la plupart des pays de l'ex-République de Yougoslavie, le nouvel État macédonien équipe son armée avec du matériel de l'armée yougoslave dissoute. Initialement fabriqué en Macédoine, c'est tout naturellement que le casque M89 est adopté par la Macédoine du Nord, qui reprend la fabrication de ce modèle par le biais de la société Eurokompozit au cours des années 1990, au sein de son usine 11 octobre (11 oktomvri : en référence à la date du soulèvement des partisans contre l'occupant bulgare allié des allemands durant la seconde guerre mondiale). La fabrication macédonienne du casque M89 est revue, notamment au niveau de l'aménagement intérieur du casque. Par manque d'information, ce casque est qualifié de casque modèle 89 dans le milieu de la collection puisqu'il est une copie du modèle yougoslave. Ce casque fut peu produit en raison de la taille réduite des forces armées macédoniennes et aussi en raison de l'adoption rapide d'un nouveau modèle calqué sur le casque PASGT américain, désigné comme casque modèle 91. Toutefois le casque modèle 89 fut largement employé avant distribution généralisée du nouveau modèle jusqu'au début des années 2000. On l'observe notamment durant les affrontements opposant la jeune armée macédonienne aux séparatistes albanais. En 2001, les tensions entre Albanais et Macédoniens atteignent des proportions dangereuses et des anciens combattants de la guerre du Kosovo lancent une guérilla dans le nord-ouest du pays. Ils forment l'Armée de libération nationale (UÇK-M), une organisation qui souhaite annexer les régions albanaises de Macédoine au Kosovo.

Casque yougoslave modèle 89.

Les rebelles attaquent l'armée et la police le long de la frontière kosovare et reçoivent le soutien de la population albanaise locale. Ils bénéficient par ailleurs d'importants moyens financiers. Au début de l'été, la situation est tendue, mais l'insurrection albanaise de 2001 est finalement désamorcée en juillet grâce à une médiation internationale. Les accords d'Ohrid, signés par les deux parties en août, octroient de nouveaux droits aux Albanais, notamment dans le système éducatif.
L'insurrection albanaise de 2001 en Macédoine a des répercussions sur l'économie, mais les accords d'Ohrid ont permis une certaine stabilisation politique. La croissance économique reprend dès 2002 et se poursuit lentement jusqu'à la crise financière mondiale de 2007. La Macédoine se porte par ailleurs candidate à l'adhésion à l'Union européenne en 2004.

Constitution

La coque :

Vue avant.

Vue de côté.

Vue arrière.

Vue de dessus.

Bordure bordée d'un jonc en caoutchouc.

Jointure jonc arrière.

Peinture texturée.

Bien que l'armée macédonienne ait pu employer un certain nombre de casques modèle 89 de fabrication yougoslave au lendemain de l'effondrement de la Yougoslavie, le modèle macédonien est bien une fabrication à part entière. La bombe du casque modèle 89 macédonien affecte une forme strictement identique au modèle yougoslave mais présente une épaisseur plus importante que celui-ci. Elle est fabriquée à partir de fibres d'aramide (dérivées du kevlar) tissées et noyées dans de la résine. Sa construction s'effectue par superposition de couche de toiles de fibres d'aramide tissées (de couleur jaunâtre contre des fibres blanches pour les casques de fabrication yougoslave), pour former un tissu d'armure de toile (ou taffetas). Ces couches de toile aramide sont noyées dans une résine balistique thermoformable puis mises en forme dans un moule sous vide à haute pression.
Bien que les matériaux soient onéreux et malgré un encombrement plus important du casque en raison de l'épaisseur de ses parois, le casque modèle 89 fut fabriqué en taille unique, contrairement aux casques composites étrangers, fabriqués en plusieurs tailles afin de réduire les coûts et l'encombrement. Une fois la bombe matricée, les excès de fibres aramide noyées dans la résine sont ébavurés afin d'obtenir la silhouette du casque. La bordure brute du casque est renforcée d'un épais jonc en caoutchouc teinté dans la masse de couleur vert olive et jointif à l'arrière. Il est destiné à adoucir la bordure du casque, mais aussi de protéger celle-ci de l'usure.
La bombe est ensuite percée de huit trous pour l'installation de l'aménagement intérieur (six orifices pour la coiffe et les deux derniers pour l'installation de la jugulaire).
L'intérieur de la bombe est peint de couleur vert olive avant installation de l'aménagement intérieur, la bordure en caoutchouc étant protégé avec du ruban de masquage.
L'extérieur est peint après mise en place de la coiffe et de la jugulaire. Deux zones sont protégées avec du ruban adhésif pour l'installation des deux insignes autocollants, puisque la peinture est additionnée de sable afin d'obtenir un aspect granité pour réduire les reflets du soleil.

Marquage tamponné au fond de la bombe.

Étiquette du fabricant.

Le fond de la bombe reçoit au cours de la fabrication un marquage tamponné à l'encre jaune relatif à la production, correspondant sans doute à un numéro de lot et une indication de date.
En cours de production, une étiquette imprimée est collée sur la paroi intérieure droite du casque, présentant les différentes informations de la firme Eurokompozit fabriquant ce modèle, comme l'adresse de l'usine, 11 Oktomvri à Prilep, et les différentes coordonnées de contact de la société. Cette étiquette semble absente des premières fabrications équipées d'une jugulaire reprise du casque modèle 89 yougoslave.

Symbole de l'armée de Macédoine du Nord.

Drapeau de la Macédoine du Nord.

Emblème de l'armée macédonienne.

Le casque modèle 89 macédonien présente deux insignes collés sur la surface du casque. Un premier insigne d'un diamètre de 32 millimètres, appliqué sur la partie frontale du casque, est le symbole des forces armées de la république de Macédoine du Nord. Il est constitué d'une fleur de tournesol stylisée, représentée par 12 feuilles jaune doré sur fond vert kaki. Au milieu se trouve un cercle rouge au centre d'une étoile blanche sur lequel est inscrite l'inscription "ARM" pour "Армијата на Република Македонија" (armée de la république de Macédoine). Un second insigne de dimension 50 x 25 millimètres est collé côté gauche du casque représentant le drapeau de Macédoine du Nord adopté en 1995 afin d'apaiser le conflit qui bloquait les échanges commerciaux avec la Grèce. Précédemment, la république de Macédoine employait le soleil de Vergina considéré comme le symbole de la Macédoine grecque, remplacé dès lors par un autre soleil, non connoté, dont les rayons rejoignent les bords du drapeau. Les couleurs rouge et jaune, caractéristiques du pays, sont conservées. Ce drapeau évoque le "soleil de la liberté", qui est cité dans la première strophe de "Denes nad Makedonija", l'hymne national : Aujourd'hui sur la Macédoine est en train de naître, Le nouveau soleil de la liberté. Les Macédoniens combattent, Pour leurs droits ! Les Macédoniens combattent, Pour leurs droits !

La coiffe :

Tête de vis.

Écrou et rondelle de plaquage.

Suspension de type "Cradle".

Dispositif de réglage en profondeur.

Bandeau de tête.

Agrafe de maintien.

Boucle de réglage.

Boucle de réglage, autre vue.

Coiffe, vue d'ensemble.

La coiffe du casque modèle 89 macédonien est reprise de celle du modèle yougoslave ; la principale différence réside dans la couleur des matériaux employés et les plaques de maintien dans la bombe qui sont circulaire. Elle est constituée d'une suspension de type "Riddel", très semblable à la coiffe que l'on rencontre sur le casque PASGT américain. La suspension se compose d'une bande de toile en nylon de couleur vert olive très pâle, mesurant environ 64 cm de long, jointive à l'arrière et constituant le cerclage de la suspension. Quatre bandes de toile forte en coton de couleur vert olive sont cousues sur le cerclage en toile de nylon. Deux bandes de 12 cm de long sont cousues à l'avant et à l'arrière de la suspension par une seule de leurs extrémités ; l'extrémité libre, dont la découpe est surjetée, est repliée sur elle-même puis cousue pour former un fourreau de passage pour le lacet de réglage en profondeur de la coiffe. Les deux autres bandes de toiles constituant la suspension mesurent environ 24 cm de long, pliées en deux, les extrémités de celle-ci sont cousues sur les côtés du cerclage de toile.
Ces bandes sont jointives entre elles par un lacet inséré à deux reprises dans celles-ci. Les extrémités du lacet sont ensuite insérées dans les trous renforcés d'un œillet métallique effectués dans la bande arrière de la suspension. Elles sont fixées à une bande velcro astrakan se collant à la bande velours cousues au dos de cette bande de toile. La tension du lacet de réglage en profondeur de la coiffe s'effectue ainsi par cette bande velcro.
La suspension est installée dans la bombe à l'aide de six vis à tête bombée et écrous circulaire à tête fendue retenant une large rondelle métallique, plaquant la suspension de coiffe contre la paroi intérieure de la bombe. Ces pièces métalliques sont peintes indépendamment du casque d'un vert olive identique à la teinte de la bombe.
Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de tour de tête d'une longueur d'environ 65 cm, constitué d'une bande de toile sur laquelle est cousue une bande de cuir tannée en vert comportant à intervalle régulier des encoches symétriquement opposées et pratiquées sur les longueurs de cette bande de cuir. Ces encoches permettent l'insertion des clips métalliques de fixation du bandeau. Le bandeau de tour de tête est rembourré de cinq bandes de feutre placées entre la bande de cuir et la bande de toile entre chaque interstice destiné aux clips de fixation.
Le bandeau est fixé au cerclage de la suspension grâce à six agrafes métalliques peintes de couleur verte. Fabriqué en taille unique, la coiffe ne comporte aucun marquage.

La jugulaire :

Jugulaire premier type, repris du modèle yougoslave.

Initialement, la jugulaire est reprise à l'identique du casque modèle 89 de fabrication yougoslave, comme l'atteste l'observation des photos d'époque, notamment durant la bataille d'Aračinovo. Ce premier modèle de jugulaire est constitué d'une bande de toile forte en coton de couleur vert olive, d'une longueur d'environ 72 centimètre pour 20 millimètres de largeur. Identique à celle du casque modèle 59/85, la jugulaire du modèle 89 possède deux boucles à clapet de réglage. Chacune des extrémités comporte une boucle à clapet, maintenue à leur base par couture de la jugulaire pliée sur les côtés de la boucle. La jugulaire est au préalable insérée dans les deux passants de jugulaire de part et d'autre du casque. Les boucles à clapet métallique sont peintes de couleur identique à la bombe, soit de couleur vert olive. La jugulaire est montée sur les passants articulés visés de part et d'autre du casque de manière identique à la suspension de la coiffe.

Clapet de réglage.

Jugulaire premier type, vue d'ensemble.

Jugulaire, partie gauche avec bouton pression mâle.

Jugulaire, partie droite avec mentonnière et bouton pression femelle de fermeture.

Pontet de jugulaire articulé.

Double boucle de maintien de la partie droite.

Jugulaire, vue d'ensemble.

En cours de production du casque modèle 89 et de manière concomitante à l'introduction du modèle 91 copié sur le PASGT américain, les casques modèle 89 sont équipés d'une nouvelle jugulaire reprise du modèle suivant.
Cette jugulaire est désormais en deux parties : une partie courte positionnée à gauche, d'une longueur de 9 centimètres, comporte un bouton pression mâle destiné à la fermeture ainsi qu'un rectangle de tissu velcro velours à son extrémité. Cette partie est directement cousue sur le pontet articulé.
La partie longue, placée à droite, est constituée d'une première partie d'une longueur d'environ 28 centimètres, repliée sur elle-même et solidarisée à l'aide de velcro. Ses extrémités sont repliées sur elle-même puis solidarisées par un trait de couture pour éviter l'effilochement. Une mentonnière confectionnée dans le même matériau coulisse librement sur cette partie ; son positionnement est figé par le repli dans la bande velcro de solidarisation. Cette partie de la jugulaire est insérée avant repli dans une partie identique et symétrique à la partie gauche de la jugulaire : elle se termine avec un rectangle velcro astrakan et comporte le bouton pression mâle de fermeture. L'extrémité opposé au velcro comporte une petite boucle dans laquelle est insérée la partie longue. Cette partie de la jugulaire est insérée dans une double boucle maintenue dans un empattement en toile cousue sur le pontet articulé droit du casque.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque, vue à plat (envers/revers).

Vue de biais.

Vue de côté.

Vue arrière.

Détails maintien.

Lors de l'indépendance de la Macédoine du Nord, suite à l'effondrement de la Yougoslavie, les forces armées macédonienne adoptent en 1992 un motif de camouflage à quatre couleurs, qui a connu au cours de son utilisation trois principales variantes. Un couvre-casque fut confectionné pour être employé avec le casque modèle 89 avec la dernière variante de ce schéma de camouflage introduit vers 1995.
Ce couvre-casque reprend la confection générale des modèles de couvre-casques yougoslaves. Il est confectionné à partir de deux morceaux de toile imprimés en surface avec le camouflage en cours d'utilisation au sein de l'armée macédonienne (à savoir des taches de couleurs marron, noire et majoritairement vert foncé sur fond sable).
La base du couvre-casque est repliée sur elle-même de sorte à former un ourlet dans lequel est inséré un lacet en coton rond et dont les orifices de sortie sont renforcés par un œillet métallique.
Afin de permettre l'ajout de branchage ou autre artifices destinés à améliorer le camouflage, une bande de toile doublée de toile forte est cousue à intervalle régulier sur la circonférence du couvre-casque. La jointure de cette bande est effectuée à l'arrière.

Comparatif entre les modèles 89 yougoslave et macédonien :

Modèle yougoslave.	Modèle macédonien.

Bien que le modèle 89 macédonien soit copié sur le modèle yougoslave, ces deux casques présentent des différences notables :

• La bombe est vert pâle lisse sur le modèle yougoslave, vert olive granité avec deux insignes autocollants pour le modèle macédonien.
• Le casque yougoslave présente des fibres composites de couleur blanche, jaunâtre pour le modèle macédonien.
• Les parois du casque macédonien sont plus épaisses que le modèle yougoslave, cependant sans différence de poids (1360 g tous les deux).
• Les coiffes de ces modèles présentent des différences au niveau des points de fixation, les clips de maintien du bandeau de tête et enfin la couleur de celui-ci.