Mexique

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Casque Modèle 35

Fiche

  • Dénomination : modèle 35.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe en cuir à 6 languettes, règlable par un lacet et montée sur quatre lames ressort.
  • Jugulaire en cuir règlable par boucle coulissante.
  • Insigne : rondache en laiton.
  • Fabriqué à partir de 1935.
  • Distribué à partir de 1935.
  • Pays d'origine : France.
  • Période d'utilisation : de 1935 aux années 1940.
  • Matériaux : acier au manganèse.
  • Poids : 1010 g (taille C).
  • Taille : 3 tailles de coques (B, C ou D), 9 tailles de coiffe de 54 à 62.
  • Couleur : kaki vert.
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Historique

Les forces armées du Mexique ont vu le jour le 18 septembre 1821, à l'époque où le territoire mexicain était encore la Vice-Royauté de l'empire colonial espagnol. Elles sont nées après la guerre d'indépendance du Mexique (1810 à 1821), le jour où Vicente Guerrero, chef de l'armée des Trois Garanties (Religion, Union et Indépendance), entra dans la ville de Mexico aux côtés de son allié, le général Agustín Iturbíde.
Le général Francisco Novella, alors Vice-Roi de Nouvelle-Espagne, est assiégé à Mexico par les généraux de l'armée des Trois Garanties. Peu après sa reddition, Agustín Iturbíde et Vicente Guerrero proclament l'indépendance du pays en signant le Plan d'Iguala.
Après la chute de l'empire espagnol, la proclamation d'indépendance et la naissance de l'empire du Mexique, Agustín Iturbide devient Agustin 1er, le premier empereur du Mexique. À la tête des Forces armées impériales, l'Empereur Agustin devient alors le premier commandant suprême des Forces armées du Mexique. Il est nommé chef de toutes les branches de l'Armée nationale : général en chef de l'Armée de terre et amiral en chef de la Marine. En 1821, il crée le ministère de la guerre et de la marine, ancêtre de ce qui allait devenir le ministère de la défense nationale du Mexique.
Au départ, l'équipement de l'armée mexicaine est calqué sur le modèle français, notamment lorsque de 1858 à 1861 le pays traverse une guerre civile entre conservateurs et libéraux, connue sous le nom de guerre de la Réforme. Les conservateurs, en difficulté, font appel à Napoléon III, désirant de son côté contrer l'expansionnisme des États-Unis en créant un empire au Mexique dirigé par son cousin, l'archiduc Maximilien d'Autriche. Malgré des succès initiaux, les conservateurs sont défaits au profit des libéraux grâce à l'intervention des États-Unis, libérés de la guerre de Sécession. Maximilien est fusillé en 1867 et la république est proclamée.
L'armée mexicaine s'inspire ensuite des forces armées allemandes et emploie, de 1905 jusqu'au cours des années 1920, des casques à pointe d'inspiration prussienne à titre de représentation ou au sein d'unités prestigieuses. L'armée mexicaine emploie parallèlement une certaine quantité de casques en liège afin de se protéger du soleil, très dominant dans ce pays d'Amérique centrale.
L'utilisation de casques modernes au sein de l'armée mexicaine n'intervient qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale, bien que le Mexique n'y ait pas participé. Ainsi, le Mexique adopte le casque allemand modèle 16 en 1923, à la suite d'une visite du président Plutarco Elias Calles en Allemagne, impressionné par ce modèle.
Le "stahlhelm" 16 allemand est importé en petite quantité. Il est repeint en vert foncé et muni d'un petit attribut en bronze représentant les armes nationales du Mexique. Ces casques présentent la mention CHAPULTEC 1923, MEXICO D.F., MEXICO, imprimée en lettres argentées au fond de la bombe.
Toutefois, le modèle allemand se révèle inadapté aux conditions climatiques du pays, étant trop lourd et encombrant. De plus, les limitations imposées à l'Allemagne dans le cadre du traité de Versailles réduisent la production et l'exportation de matériel militaire.
En revanche, le casque Adrian modèle 15, symbole de la victoire des armées françaises, se montre plus adapté aux conditions du pays. Le Mexique en acquiert une petite quantité à l'essai et décide en 1935 de commander la version modernisée du casque modèle 15, adoptée dès 1926 par l'armée française. Ce contrat d'exportation est confié aux entreprises Franck à Aubervilliers, qui avaient déjà honoré un contrat pour le Pérou en 1934.

Casque modèle 35.

Ainsi, à la fin des années 1930, le Mexique reçoit plusieurs milliers de casques Adrian modèle 26, désigné comme modèle 35 dans le milieu des collectionneurs en référence à l'année de commande.
Ces casques sont livrés sans insigne au Mexique et reçoivent un attribut de forme ronde en fonction de leur corps d'affectation lors de leur distribution.
Après avoir importé des milliers d'exemplaires à la fin des années 1930 et avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les forces armées mexicaines sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement en provenance d'Europe, sous domination nazie. Pour pallier ce problème, le Mexique commence la fabrication nationale du casque Adrian au début des années 1940, calqué sur le modèle français, à l'exception du cimier, qui est abandonné.
Au lendemain de la guerre, le casque US M-1 s'impose au Mexique et, de ce fait, le casque Adrian est abandonné à la fin des années 1940.

Casque modèle 35. Casque modèle 35.
Casque modèle 35. Casque modèle 35.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue cimier avant.
Vue cimier avant.
Vue arrière.
Vue arrière.
Jointure jonc latérale.
Jointure jonc latérale.
Orifices d'aération.
Orifices d'aération.

La bombe du casque modèle 35 est fabriquée selon le standard du casque Adrian modèle 26, destiné à l'armée française. Le modèle 35 mexicain est produit exclusivement par la société Franck, basée à Aubervilliers en région parisienne, à qui certains contrats de production destinés à l'exportation ont été confiés. Ce casque est fabriqué dans la continuité des modèles d'essai "modèle 23", dans leur configuration la plus récente. La seule différence réside dans le remplacement des agrafes de coiffe par un système de lames-ressorts. Il comprend trois parties : la bombe, le cimier et la suspension (les pontets de jugulaire y sont inclus).
La bombe est emboutie en une seule pièce, incluant la visière et le garde-nuque, dans une plaque d'acier au manganèse. L'épaisseur moyenne, après emboutissage, est de 9/10èmes de millimètre. Elle a la forme d'une demi-sphère ovalisée à la base. Le garde-nuque présente désormais une pente de 35°. Deux fentes rectangulaires, espacées de 35 mm et destinées à recevoir un insigne, sont percées à l'avant, à 28 mm de l'amorce de la visière, chaque fente mesurant 5,5 x 1 mm.
Le bord est recouvert sur toute la périphérie du casque par un jonc de tôle d'acier magnétique, d'une largeur de 4 mm après pose. Il est maintenu par des points de soudure électrique. La jonction du jonc est généralement située sur le côté gauche, caractéristique du fabricant Franck.
L'aération de la bombe est assurée par une série de 8 trous disposés en quinconce dans le fond de la coque. Ces trous, d'un diamètre de 4 mm, sont extérieurement recouverts par le cimier. Les bombes sont fabriquées en trois tailles, comme pour le casque modèle 23, afin d'élargir l'espace entre le crâne et la paroi du casque. La taille A est supprimée et une grande taille D, d'un développement de 69 cm, est créée. La plus petite bombe est donc la taille B, avec un développement de 63 cm, comme la taille B du modèle 15, ce qui correspond à un diamètre circulaire (avant ovalisation) de 200 mm.
Le cimier conserve la forme introduite avec le casque modèle 23 et comporte toujours une échancrure au niveau des trous d'aération de la coque, assurant ainsi la ventilation. Il est fixé, comme précédemment, par 4 rivets fendus à tête plate ou bombée, fabriqués en duralumin. Les cimiers des casques modèle 26 de l'armée française varient notamment au niveau des extrémités avant et arrière, qui peuvent être rondes, en ogive arrondie ou en ogive pointue.
Comme la plupart des fabricants de casques Adrian modèle 26, la firme Franck emploie deux modèles de cimier, tout en respectant les préconisations de pose, comme le positionnement de la pointe arrière, qui doit être placée à 19 mm de la pliure du garde-nuque, conformément à la décision de juillet 1933 (précédemment 10 mm, puis 15 mm à partir de janvier 1937). Chez Franck, on observe principalement des cimiers fabriqués en acier, avec des extrémités pointues.

Autre type.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue cimier avant.
Vue cimier avant.
Vue arrière.
Vue arrière.
Jointure jonc latérale.
Jointure jonc latérale.

Toutefois, on trouve aussi des cimiers confectionnés en duralumin, avec une extrémité arrière arrondie et une pointe avant en forme d'ogive pointue.
Les casques destinés à l'armée mexicaine sont initialement peints d'une couleur kaki tirant sur le vert, à l'instar des casques destinés à l'armée française. Toutefois, l'usage intensif au sein de l'armée mexicaine fait que ces casques sont généralement repeints en vert olive à l'extérieur et sur la bordure intérieure.

Les marquages.

Marquage FRANCK avec sérif (précoce) et taille.
Marquage FRANCK avec sérif (précoce) et taille.
Marquage sans sérif (plus couramment rencontré).
Marquage sans sérif (plus couramment rencontré).
Marquage taille B.
Marquage taille B.

Les casques modèle 26 destinés au marché mexicain sont exclusivement produits par la firme Franck, qui marque ses productions de sa raison sociale en lettres capitales à l'aide d'un tampon encreur de couleur noire. La police de ce marquage peut varier sensiblement d'une fabrication à l'autre : on observe majoritairement une police sans empattement, et occasionnellement une police avec empattement, probablement pour les fabrications plus précoces. La taille de la bombe est marquée de manière identique par les lettres B, C ou D.

Les insignes.

Infanterie.
Infanterie.
Cavalerie.
Cavalerie.
Artillerie.
Artillerie.
Génie.
Génie.
Transmission.
Transmission.
Aviation.
Aviation.
Corps médical.
Corps médical.
École militaire.
École militaire.
Intendance.
Intendance.

Les casques modèle 35 sont initialement livrés sans insigne au Mexique. Ils reçoivent un insigne fabriqué en laiton lors de leur distribution. Ces insignes, en forme de disque, sont bombés et leur bordure est emboutie de sorte à former un jonc arrondi. D'un diamètre de 61 millimètres, ils présentent au dos une agrafe de fixation soudée, permettant leur insertion dans les fentes frontales du casque.
On observe principalement neuf types d'insignes :
- Infanterie : deux fusils croisés avec un clairon au centre.
- Cavalerie : deux sabres croisés avec un casque de cuirassier au centre.
- Artillerie : deux canons croisés surmontés d'une bombe enflammée.
- Génie : une pelle et une pioche croisées avec une barricade au centre.
- Transmission : deux drapeaux croisés avec un arc électrique au centre.
- Aviation : deux ailes entourant une roue crantée et une hélice.
- Corps médical : un caducée.
- École militaire : des canons croisés, reprenant les symboles du génie et des transmissions.
- Intendance : deux drapeaux croisés avec un flambeau couronné d'arcs électriques au centre.


Des variations de ces insignes peuvent également être observées, ainsi que l'utilisation d'insignes de plus petite taille, issus d'éléments d'uniforme.
Le casque Adrian modèle 35 a également été utilisé par des organismes paramilitaires, tels que les services de police et la Gendarmerie du Mexique, dans lesquels il est parfois orné d'un insigne spécifique.

Police locale.
Police locale.

La coiffe :

Intérieur bombe.
Intérieur bombe.
    Lame ressort support de coiffe.
Lame ressort support de coiffe.
Coiffe en cuir, vue envers/revers.
Coiffe en cuir, vue envers/revers.
Coiffe en cuir, vue envers/revers.
Agrafes de maintien.
Agrafes de maintien.
Détails couture des agrafes.
Détails couture des agrafes.
Lame ressort, vue de face.
Lame ressort, vue de face.
Détails mise en place de la coiffe.
Détails mise en place de la coiffe.
Marquage taille.
Marquage taille.
    Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La coiffe est montée sur une suspension composée de quatre lames-ressorts, chacune maintenue par une paire de rivets tubulaires, en laiton ou en acier, avec une tête bombée, plus ou moins aplatie. Ce rivetage est logé dans des trous percés à cet effet, aux quatre points cardinaux de la bombe, à 8 mm au-dessus du plan de base.
Chaque lame est découpée dans une plaque d'acier doux de 6/10èmes de millimètre d'épaisseur. Elle a la forme d'une raquette de 12 centimètres de long, dont le manche de 2 cm de large se raccorde en accolade à une palette de 4 x 8 cm avec des coins arrondis. Cette palette est évidée de sorte que les trois côtés extérieurs aient une largeur de 1 cm, rigidifiés par un repli de métal de 4 mm préalablement prévu. La lame est ensuite pliée en deux, exactement à 6 cm de chaque extrémité, avec les replis de métal tournés vers l'intérieur. Chaque lame est percée de deux trous, à 8 mm de l'extrémité, pour être rivetée à la bombe.
Chaque paire de rivets fixant les lames latérales maintient également une petite enchapure de tôle, dans laquelle pivote librement un dé carré en fil d'acier de 20 x 20 millimètres. Ces dés servent de passants pour la jugulaire.
La coiffe proprement dite est composée d'un bandeau en cuir de mouton noirci et glacé, de 7 cm de large, et d'une longueur variable selon le tour de tête souhaité. Sur un des bords, six dents en cuir sont maintenues par deux coutures parallèles espacées de 5 mm, courant sur toute la longueur du bandeau. Ces dents, de forme triangulaire à sommet arrondi, ont une base de 7 cm et une hauteur de 9 cm. Une perforation bordée d'un œillet métallique, située à 1 cm de leur extrémité, est prévue pour le passage du ruban de réglage en profondeur. Les dents sont réparties uniformément sur le bandeau. Le bandeau est finalement refermé sur lui-même par une couture en zigzag solide.
Sur l'autre bord du bandeau est cousu un turban intérieur en feutre de 5 mm d'épaisseur et de 4 cm de large, également fermé par une couture. Les deux pièces se chevauchent de 15 mm. Les coutures du bandeau et du turban ne sont pas toujours alignées. Les dents sont réunies par un ruban de toile noire passant dans chacune des perforations. Le nouage plus ou moins serré de ce ruban permet le réglage en profondeur de la coiffe. Huit agrafes sont cousues par paire aux points cardinaux de la coiffe, chevauchant la couture qui solidarise le feutre et le cuir. Dans chaque paire, les agrafes sont espacées de 35 millimètres. Chaque agrafe est composée d'une plaquette de ± 20 x 10 mm, terminée par une languette qui se replie en "S", formant une pince. Une perforation à chaque coin de la plaquette permet de la coudre à la coiffe. Les agrafes se clipsent sur le rebord des lames-ressorts, dont le renfort métallique empêche tout glissement. Le métal utilisé est l'acier inoxydable, employé depuis 1933 pour la production du casque modèle 26.
Une fois la coiffe en place, le cuir est replié par-dessus le feutre, à l'intérieur du casque.
Les coiffes existent en neuf tailles allant du 54 au 62. Chaque taille de bombe est adaptée pour trois tailles de coiffe :
- Bombe B = 54, 55, 56 ;
- Bombe C = 57, 58, 59 ;
- Bombe D = 60, 61, 62.
L'adaptation se fait grâce à la souplesse des lames-ressorts de la suspension.
Les coiffes noires rencontrées dans les casques Adrian modèle 35 mexicains doivent être exemptes de marquages de l'intendance française, à l'exception de la taille tamponnée en blanc dans un cercle.

Les coiffes de couleur fauve.

Coiffe en cuir fauve, vue envers/revers.
Coiffe en cuir fauve, vue envers/revers.
Coiffe en cuir de couleur fauve, vue envers/revers.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

On rencontre également des coiffes de couleur fauve qui apparaissent dès 1940, caractéristiques des années 1950. Ces coiffes portent généralement des marquages à l'arrière relatifs à l'armée française, et leur présence dans des casques mexicains reste floue : s'agit-il d'un approvisionnement français au Mexique dans les années 1950/60, ou simplement d'un remontage ?

La jugulaire :

Boucle coulissante de réglage.
Tête de rivet.
Boucle coulissante de réglage.
 
Passant articulée.
Passant articulée.
Détails rivetage de la jugulaire.
Détails rivetage de la jugulaire.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

La jugulaire du casque modèle 35 mexicain s'inspire de celle du nouveau modèle général adopté sur le casque Adrian modèle 26 français. Elle est constituée d'une sangle en cuir de vachette ou de cheval, de couleur fauve naturel ou havane, mesurant 57 cm de long pour 15 mm de large. Une de ses extrémités est dotée d'une boucle coulissante carrée, fixée à l'aide d'un rivet tubulaire.
L'autre extrémité coulisse librement dans le dé droit du casque, passe dans la boucle de réglage, puis se fixe sur le dé gauche grâce à un rivet tubulaire, rendant ainsi l'ensemble solidaire du casque.

Passant articulée.
Passant articulée.
Détails rivetage de la jugulaire.
Détails rivetage de la jugulaire.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Cependant, dès 1927, la nécessité d'une jugulaire démontable, pour pouvoir être facilement changée, se fait sentir au sein de l'armée française. Le rivet est alors remplacé par un bouton passant dans deux boutonnières ménagées sur la jugulaire. Ce bouton peut être en aluminium ou être un rivet tubulaire dont l'extrémité, matée à vide, fait office de deuxième tête. Étant démontable, ce type de jugulaire soulève des interrogations similaires concernant son origine, tout comme les coiffes de couleur fauve.

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