
Norvège
Casque Mark II
Fiche
- Dénomination : Mark II, désignation norvégienne inconnue.
- Destiné à l'infanterie, puis reversé à la défense civile ("Sivilforsvaret").
- Coiffe de type Mark II, montée sur une armature en carton compressé (généralement d'import hollandais).
- Jugulaire toile, fermeture par boucle à clip (généralement d'import hollandais).
- Fabriqué à partir des années 50.
- Distribué à partir des années 50.
- Pays d'origine : USA.
- Période d'utilisation : années 50.
- Matériau : acier au manganèse.
- Poids : 1000 g.
- Taille : unique.
- Couleur : beige-ocre.

Historique
Neutre durant la première guerre mondiale, la Norvège surveilla tout de même les avancées technologiques apparues durant le conflit et s'intéressa rapidement au casque d'acier. C'est ainsi que la Norvège acheta durant le conflit 10 000 casques Mark I britanniques, qui furent observés pour la première fois au sein de la garde de la neutralité à Randosund en avril-mai 1917. |
![]() Casque modèle 31. |
Les troupes allemandes laissèrent de vastes stocks de casques à leur départ en 1945. Ces casques furent réutilisés par les forces armées norvégiennes et par la garde de l'intérieur (Heimevern) créée en 1946.
Les casques allemands, tout modèle confondu (modèle 35, 40 et 42), furent reconditionnés au standard de l'armée norvégienne. Pour cela, ces casques étaient repeint (soit directement par-dessus la couleur et les insignes allemands ou préalablement décapé) de couleur beige-ocre appliquée de manière satinée. Les casques étaient ensuite pourvus de chaque côté d'insigne décalcomanie représentant les armoiries nationales. Cet insigne est composé d'un bouclier surmonté d'une couronne et contenant le lion couronné de Norvège tenant une hache à deux mains.
Malheureusement à l'heure actuelle de nombreux casques norvégiens ont leurs insignes retirés car de nombreux collectionneurs peu scrupuleux cherchent à faire passer ces casques comme 100 % allemand, alors que la couleur intérieur et extérieur ne trompe pas.
Les coiffes et jugulaires d'origine, démontées pour la remise en couleur, pouvaient être conservées, les cuirs étaient alors traités donnant une couleur rougeâtre après traitement. Ces deux éléments pouvaient aussi être changés pour des coiffes et jugulaires de fabrication norvégienne totalement différente des éléments allemands d'origine.
Il semble que les casques ex-allemands furent très peu utilisés, les soldats norvégiens recevant principalement le casque Mark II d'origine britannique acquis en grand nombre par la Norvège après-guerre à l'instar de l'Irlande, Israël ou encore la Grèce. On note que les casques de type Mark II reconditionné par la Norvège sont d'origine diverses, comme des bombes de casques Mark I britannique ou model 1917 américaine produites durant la première guerre mondiale et acquis par la Norvège à cette époque, ou encore des bombes de casques Mark II de fabrication canadienne. On peut donc penser que la Norvège a acquis ces casques, à l'instar de la Suisse, auprès de la société "Oversea Trading Compagny" d'Anvers en Belgique ou société équivalente, qui était chargée de liquider les casques britanniques.
Ces casques furent reconditionnés de manière semblable aux casques allemands récupérés à la libération. Les bombes étaient décapées puis repeintes de couleur beige-ocre satinée. Les coiffes et jugulaires de fabrication britannique étaient tout simplement supprimées au profit d'éléments acquis auprès des Pays-Bas produisant des éléments semblables pour leur casque Mark II équipant la défense civile.
Les casques Mark II britanniques furent utilisés durant les années 50, jusqu'au remplacement intégral par le nouveau casque type US M-1 adopté en 1958.



Constitution
La coque :
![]() Vue avant. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Vue de côté. |
![]() Insigne décalcomanie. |
Les bombes du casque Mark II reconditionné par la Norvège sont d'origine très variées, toutefois on distingue deux principales variantes utilisées. La première, principalement des casques Mark I britannique produits durant la première guerre mondiale et une minorité de casques model 1917 de fabrication américaine. Puis des casques de type Mark II fabriqués à partir de la fin des années 30 et durant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne et au Canada.
Nous décrirons la bombe du Mark II norvégien en deux parties en référence à ces deux types de bombe.
Le reconditionnement norvégien de ces casques consistait au décapage des bombes, sans doute effectué par sablage puis remise en peinture de celle-ci de couleur beige-ocre satinée. Les passants ou fourreaux de jugulaire étaient conservés, sur lesquels étaient montées des jugulaires adaptées.
Les armoiries nationales étaient appliquées par insignes décalcomanie posés de chaque côté du casque. Cet insigne de couleur jaune pâle représente le lion norvégien tenant une hache à deux mains dans un blason surmonté d'une couronne.
![]() Marquage coque américaine. |
Les bombes Mark I et model 1917, respectivement britannique et américaine, furent fabriquées durant la première guerre mondiale, à partir de 1916 jusqu'en 1919 pour le casque Mark I et en 1917-1918 pour le model 1917. |
- D : James Dixon & Sons. - H : W Hutton & Sons. - HH : Harrison Bros. & Howson Ltd. - M : J&J Maxfield & sons. - R : John Round & Sons. - V : W&E Viener. |
L'acier fut fourni par les entreprises suivantes : - FS : Thomas Firth and Sons. - HS : Hadfields Ltd. - BS : W Beardmore & Co. Ltd. - MS : Miris Steel Co. Ltd. - A : Edgar Allen and Co. Ltd. - F : Thomas Firth and Sons. - O : Samuel Osborne & Co Ltd. - V : Vickers Ltd. - B : Bury's & Co |
On peut toutefois noter que les bombes de production américaine sont de meilleure facture que les bombes britanniques.
![]() Fabrication RO & Co 1939. |
![]() Fabrication B.M.B 1943. |
![]() Jointure jonc. |
En 1938 apparait un nouveau modèle de casque plat en Grande-Bretagne. Désigné casque Mark II, ce nouveau casque est fabriqué de manière similaire au casque Mark I. Fabriqué en taille unique par emboutissage d'une plaque d'acier au manganèse amagnétique laminée, ce nouveau casque est bordé d'un jonc en acier inoxydable amagnétique. Ce nouveau jonc est serti sur la bordure du casque et ses extrémités sont maintenues par un point de soudure électrique.
Le point sommital du casque est percé pour la mise en place d'une coiffe de type Mark II et les côtés sont percés pour la mise en place des fourreaux de jugulaire, dont il existe plusieurs modèles ayant évolué durant la production du casque Mark II. Les fourreaux sont mis en place à l'aide d'un rivet mécanique à têtes bombées.
Les casques Mark II canadien sont très similaires aux casques Mark II britannique, hormis qu'ils sont équipés exclusivement de fourreaux de jugulaire de type Mark II.
Les bombes sont estampées à froid de la raison sociale du fabricant, bien souvent accompagné d'un numéro de lot de production et de l'année de fabrication.
Voici la liste des marquages que l'on peut rencontrer :
Marquage | Fabricant | Localité | Période |
---|---|---|---|
HBH | Harrison Bros & Howson Ltd. | Sheffield UK | 1938 - 1940 |
WD | William Dobson & Son | Birmingham UK | 1938 - 1940 |
B.M.B | Briggs Motor Bodies Ltd. | Dagenham UK | 1939 - 1944 |
RO & Co | Rubery Owen & Co. Ltd. | Bilston UK | 1939 - 1941 |
J.S.S | Joseph Sankey & Son Ltd. | ? | 1938 - 1944 |
Cs | Clydesdale Stamping Co. Ltd. | Dudley UK | 1939 - 1940 |
F & L | Fisher & Ludlow Ltd. | Birmingham UK | 1939 - 1942 |
E.C & Co Ltd | E Camelinat & Co. Ltd. | Birmingham UK | 1939 - 1941 |
? | Steel Cellings Ltd. | Hayes UK | 1939 - 1940 |
EB | Eveson Brothers | ? | 1939 - 1940 |
A.M.C | Austin Motor Co. | Cowley UK | 1941 |
CL/C | Canadian Lamps Compagny | Windsor CA | 1940 - 1945 |
AG/C | Aluminium Goods Compagny | Windsor CA | 1940 - 1945 |
G.S.W | General Steel Wares | Toronto CA | 1940 - 1945 |
La coiffe :
Coiffe reconditionnée.
![]() Coiffe reconditionnée - intérieur. |
![]() Coiffe reconditionnée - armature d'origine. |
Alors que de manière générale, les coiffes d'origine des casques reconditionnés par la Norvège furent remplacées par des coiffes d'importation hollandaise, on note toutefois quelques cas de restauration des coiffes Mark II britannique (et sans doute canadienne). |
![]() Intérieur. |
![]() Fabrication TTC 1942. |
Coiffe importée.
![]() Intérieur bombe. |
![]() Coiffe - vue intérieure. |
![]() Coiffe - vue avant. |
![]() Coiffe - vue de côté. |
![]() Coiffe - vue de dessus. |
![]() Amortisseur arceau. |
![]() Amortisseur cerclage. |
![]() Plaque de renfort, vis et écrou de fixation. |
![]() Croisillon amortisseur - recto. |
![]() Croisillon amortisseur - verso. |
![]() Coiffe montée. |
![]() Indication taille. La coiffe est de manière générale de fabrication hollandaise. Elle est copiée sur la coiffe Mark II britannique de la seconde guerre mondiale. La coiffe est montée sur une armature en carton compressé de couleur brune. Cette armature est composée de deux bandes se croisant en leur centre, dont le maintien est assuré par un œillet métallique creux (pour le passage de la vis de maintien). Les extrémités de chacune des bandes sont rivetées par deux rivets plats en laiton au cerclage de la coiffe constitué du même matériau. Ces bandes forment ainsi deux arceaux, épousant la forme de la bombe une fois la coiffe mise en place. |
La coiffe est constituée d'une large bande de toile cirée noire dont la surface peut être texturée ou lisse. La base de la coiffe est découpée pour former cinq pattes et l'extrémité de chacune d'elle est repliée sur elle-même puis cousue pour former le fourreau de passage du lacet en profondeur de la coiffe, joignant les pattes de la coiffe entre elles. La bande de toile cirée est jointive sur l'arrière de la coiffe par une couture en zig-zag entre deux pattes de coiffe.
La coiffe est ensuite cousue sur toute sa circonférence au cerclage en carton compressé de l'armature. Une bande de feutre blanc est intercalée entre la toile cirée et le cerclage avant couture de celle-ci afin d'assurer un minimum de confort. Le cerclage est jointif sur le côté à l'aide de deux rivets en laiton plat.
Un croisillon en mousse de caoutchouc noir, doublé d'un morceau de toile enduite découpé à la forme exacte, est placé au fond de la coiffe, dont le maintien est assuré par la vis et l'écrou retenant la coiffe. Un disque de carton compressé peut être placé dans l'orifice central du croisillon, renforçant le maintien de ce tampon amortisseur. Le croisillon des coiffes hollandaises vieillissant mal, celui-ci est souvent absent en raison de la fragilité de la mousse de caoutchouc, s'arrachant avec le temps.
La coiffe est retenue dans la bombe à l'aide d'une vis de type Mark III anglaise et d'un écrou hexagonal en laiton.
La coiffe est calée à l'intérieur de la bombe à l'aide de huit tampons amortisseur en caoutchouc noir de forte densité. Ces blocs de caoutchouc, en forme de L très arrondi, sont répartis par groupe de 4 sur le cerclage de coiffe et les quatre autres répartis sur chaque extrémité des arceaux de la coiffe. Muni d'un ergot plat à leur dos, ces tampons sont mis en place dans des trous ovalisés prévus à cet effet sur l'armature de la coiffe. A noter que l'épaisseur de ces amortisseurs dépend de la taille de la coiffe, devenant de plus en plus large lorsque la taille diminue.
La taille de la coiffe est spécifiée par tampon encreur de couleur blanche sur un des arceaux de la coiffe.
La jugulaire :


Jugulaire avec anneaux de montage pour fourreaux de casque Mark II - recto/verso.
La jugulaire de fabrication hollandaise est maintenue de deux manières en fonction du type de passants ou de fourreaux équipant la bombe du casque utilisée lors du reconditionnement norvégien. |
![]() Système de fermeture. |
![]() Boucle fermée. |
![]() Passant de jugulaire - model 1917. |
Les passants de jugulaire des casques fabriqués durant la première guerre mondiale sont constitués d'une boucle rectangulaire fabriqué en fil de laiton dont la base est emprisonnée dans une empattement métallique riveté au casque. Cette boucle est fixée à l'aide d'un rivet fendu pour les casques de fabrication britannique et d'un rivet à double têtes bombées pour les casques model 1917 américains. Pour ces casques, la jugulaire est maintenue à l'aide d'un clip métallique identique à celui équipant les casques US M-1 à partir de 1951 et inventé à la fin de la seconde guerre mondiale. |
Pour les bombes de fabrication anglo-canadienne de la seconde guerre mondiale, la jugulaire est fixée à l'aide d'anneaux en laiton chromé cousues aux extrémités de la jugulaire. Ces anneaux se fixent aux fourreaux de jugulaire rivetés de part et d'autre du casque à l'aide d'un rivet mécanique à double têtes bombées. Pour les bombes britanniques, on observe trois types de fourreaux :
- Fourreau Mark I : introduit en 1937 lors des reconditionnements des casques Mark I en casque Mark I *, ce fourreau de dimension 30 x 25 mm a un de ses côtés plié pour former un crochet dans lequel est inséré la boucle de fixation de la jugulaire. Ce modèle de fourreau fut très peu utilisé, rapidement remplacé par le fourreau Mark II (il est donc exceptionnel de rencontrer ce type de fourreau sur un casque Mark II norvégien). - Fourreau Mark II : avec l'apparition des nouvelles jugulaires Mark II à ressort, les fourreaux sont modifiés en 1938. Le fourreau est désormais fabriqué à partir d'une plaque d'acier inoxydable de dimension 22,5 x 10 mm, dont un de ses côtés est fendu à deux reprises. La partie centrale découpée est pliée pour former une gouttière enfermant l'anneau de maintien de la jugulaire. - Fourreau Mark III : apparut en 1939, et confectionné en acier inoxydable, ce fourreau de dimension 19 x 28,5 mm a une de ses extrémités pliée en gouttière qui reçoit la boucle de maintien de la jugulaire qui est retenue contre la bombe. Ce fourreau permet le changement rapide de la jugulaire en soulevant la gouttière à l'aide d'un tournevis plat ou autre outils similaire. Les fourreaux Mark II sont déclassés mais utilisés jusqu'à épuisement des stocks. |
![]() Fourreau de jugulaire Mark II. |
![]() Fourreau de jugulaire Mark III. |
Les bombes canadiennes sont exclusivement équipées de fourreaux de jugulaire Mark II. Pour ces casques, la jugulaire est maintenue par de fines boucles rectangulaires en laiton chromé.
Les casques Mark II de la défense civile - "Sivilforsvaret"
L'histoire de la défense civile remonte à 1936, quand il a été créé une défense aérienne civile pour la protection de la population civile. La guerre civile espagnole a été le facteur déclencheur de la création de la protection civile en Norvège, mais aussi les expériences de la première guerre mondiale. Le ministère de la justice a rédigé en quelques semaines un projet de loi sur les mesures de nature non militaire contre les attaques aériennes. Cette loi entra en vigueur le 10 Juillet 1936.
Au printemps 1937, la ville espagnole de Guernica fut bombardée et anéantie. Ce bombardement impliquait une nouvelle forme lâche de la guerre qui s'étendait à la population civile. De nouvelles règles de protection aérienne civile entrèrent en vigueur par décret royal en août 1937.
Il a été établi 27 groupes de défense dans les villes et les villages. Toutes les villes de plus de 10 000 habitants dans le sud de la Norvège et plus de 5 000 dans le nord de la Norvège possédaient leur propre organisme de défense. Le nombre de groupe de défense a augmenté à 31 avant 1940 et à 42 en 1945. Chaque groupe était composé d'un chef pour chaque branche de service : incendie, ambulance, notification et communication.
Les plus grandes municipalités ont établi leur propre bureau de défense aérienne, dont les chefs de police ont la responsabilité. L'alerte précoce, l'évacuation, la protection des voies respiratoire et les abris étaient des éléments primordiale de la défense civile. La construction d'abris publics était à la charge du gouvernement, toutefois les civils devaient acquérir leur équipement par leurs propres moyens.
Alors que la protection civile avait du mal à gonfler ses rangs, un décret provisoire parut afin d'intégrer toutes les personnes entre 18 et 65 ans, à l'exception des conscrits, des fonctionnaires, des femmes enceintes ou avec de jeunes enfants. Au 9 avril 1940, les effectifs de la protection civile n'étaient toujours pas suffisant alors que le monde plongeait dans la seconde guerre mondiale.
Lorsque les premières sirènes d'alerte sonnaient à l'occasion du raid aérien allemand à Oslo le 9 avril 1940, les rangs de la protection civile se gonflèrent dans un élan d'entraide de la population civile. En moins de sept semaines, la protection civile pouvait encadrer 60 000 personnes à Oslo. La ville de Trondheim reçut de nombreux abris pour 1 400 personnes en une semaine.
Durant l'occupation, la défense civile resta active sous contrôle de la police allemande, malgré cela ses rangs gonflèrent ceux de la résistance.
En 1946 commença la réorganisation de la défense civile pour devenir l'actuelle protection civile. Cette réorganisation permit la rentrée de matériels subventionnés par l'état pour les membres de la "Sivilforsvaret".
C'est ainsi qu'elle reçut au lendemain de la guerre une grande quantité de casques Mark II. Ces casques furent repeints intégralement en jaune (intérieur comme extérieur) et arboraient l'insigne de l'organisation : trois bombes noires sur les créneaux d'un château.
![]() Modèle "Sivilforsvaret". |
![]() Insigne. |
![]() Intérieur. |
![]() Fabrication E.C & Co 1943. |
![]() Reprise du marquage de la taille de la coiffe. |
![]() Coiffe B.M.B 1940. |
A l'origine ces casques furent simplement repeints en jaune après avoir démonté la coiffe et la jugulaire. L'insigne de la "Sivilforsvaret" était alors appliqué à l'avant du casque à l'aide d'une décalcomanie.
![]() Modèle "Sivilforsvaret". |
![]() Insigne (variante plus carrée). |
![]() Intérieur. |
![]() Fabrication F & L 1940. |
![]() Suspension de coiffe. |
![]() Point de fixation. |
Par la suite, les coiffes de type Mark II furent échangées au profit d'une coiffe de conception allemande montée sur une armature métallique. Cette coiffe est composée d'un cerclage métallique réglable en plusieurs positions, sur lequel est monté un bandeau de cuir muni d'une suspension de toile cousue, le tout fixé au cerclage à l'aide d'attaches parisiennes.
Cette coiffe, munie de pattes métalliques rivetées à intervalle régulier au cerclage, était montée sur une armature métallique, munie d'un tampon amortisseur en mousse néoprène, visée au fond de la bombe.