Russie
Casque 6B7
Fiche
- Dénomination : casque de protection militaire en tissu-polymère "Borit-M" 6Б7.
- Destiné à une utilisation générale.
- Coiffe constituée d'une suspension intégralement en toile, maintenue en six points.
- Jugulaire en toile maintenue en quatre points avec mentonnière.
- Fabriqué à partir de 1995.
- Distribué à partir de 1995.
- Pays d'origine : Russie.
- Période d'utilisation : de 1995 à aujourd'hui.
- Matériaux : fibres aramide.
- Poids : 1280 g (taille 3).
- Taille : 3 (I, II ou III).
- Couleur : vert olive tacheté de noir et beige.
Historique
Le casque Ssh 68 (en cyrillique CШ-68, acronyme de "стальной шлем образца 1968 года", soit en alphabet latin "stalnoy shlyem" modèle 1968) est le dernier casque conçu durant la période soviétique pour l'infanterie et également le dernier entièrement fabriqué en acier pour l'armée soviétique. Il a été conçu pour offrir une protection optimale contre les projectiles d'armes automatiques à fort pouvoir de pénétration, à une époque marquée par la généralisation des fusils d'assaut, comme le fusil "Kalachnikov" AK-47 de calibre 7,62 mm, suivi par l'AK-74 de calibre 5,45 mm, qui répondait au M16 américain de calibre 5,56 mm NATO.
À partir de la fin des années 1970 et du début des années 1980, l'introduction de casques en matériaux composites, notamment avec l'adoption du casque PASGT par l'armée américaine (observé pour la première fois lors de l'opération "Urgent Fury" sur l'île de la Grenade, dont le gouvernement bénéficiait en partie du soutien de l'URSS), a attiré l'attention des forces armées soviétiques. Ces dernières ont commencé à étudier ce type de protection au cours des années 1980 pour concevoir des casques en polymères et abandonner progressivement l'acier. Les données statistiques montraient que la majorité des projectiles menaçant les soldats (fragments ou balles) atteignaient une vitesse comprise entre 600 et 650 m/s pour une masse de plusieurs grammes. À ces vitesses, les casques en acier conventionnel ne procuraient pas une protection suffisante. Cependant, ces recherches ont été interrompues avec la chute de l'Union soviétique en 1991 et n'ont repris qu'au cours des années 1990.
Dans la première moitié des années 1990, des recherches pour de nouveaux équipements de combat ont été lancées au sein du bureau de conception Barmitsa ("Бармица") de l'institut de recherche scientifique de l'acier de Moscou, NII Stali ("Научно-исследовательский институт стали"). Cet institut a été le principal organisme impliqué dans ces recherches. Spécialisé dans l'étude de l'acier depuis 1942, le NII Stali disposait de décennies d'expertise dans le domaine des armures en acier et de la protection balistique.
En 1994, les travaux de recherche et développement, connus sous le nom de code "Zabro", ont abouti à la conception de gilets pare-balles prometteurs. Au sein de ce même bureau, le projet "Borit-M" a été chargé du développement d'un nouveau casque de combat pour l'armée russe.
Ces différents essais ont été répertoriés dans le registre du GRAU, placé sous l'autorité de la direction principale des missiles et de l'artillerie du ministère de la Défense de la Fédération de Russie (en cyrillique : "Главное ракетно-артиллерийское управление МО РФ", ou en alphabet latin "Glavnoye raketno-artilleriyskoye upravleniye MO"). Ce département, établi en 1862, est responsable de l'attribution des indices GRAU aux munitions et équipements de l'armée. Ainsi, les équipements de protection individuelle blindée, tels que les gilets pare-balles, les casques et les kits de blindage, sont indexés sous le préfixe 6Б** ("средства индивидуальной бронезащиты (бронежилеты, шлемы, бронекомплекты и др)"). 6Б6 :La première série d'essais, développée par l'institut NII Stali au sein du bureau de conception Barmitsa, concerne les casques 6Б6 fabriqués en titane renforcé par une doublure en matière composite. Désignés comme "общевойсковой титановый защитный шлем 6Б6" (casque de protection en titane pour toutes armes 6Б6), ces casques ont été produits en cinq variantes : К6-0, К6-1, К6-2, К6-3A et К6-4. Leur développement s'est achevé à la fin des années 1990, et ils ont été officiellement acceptés pour un usage au sein de l'armée en 2000. Cependant, en raison de leur coût de production élevé, seuls un nombre limité d'exemplaires ont été mis en service. Leur utilisation a été observée lors de l'intervention russe en Géorgie en août 2008. P7 - 6Б7 :Parallèlement aux recherches sur les casques 6Б6, un programme de développement nommé "Borit-M" a été lancé, basé sur un ancien projet appelé "Borit", pour concevoir un casque en matériau composite : "общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем 6Б7 Борит-М" (casque de protection militaire en tissu-polymère Borit-M 6Б7). 6Б14 - Ssh 68M :En 1998, parallèlement aux programmes de recherche pour un nouveau modèle de casque, une mission de modernisation est lancée sous le code "Thulium". Son objectif est d'améliorer les caractéristiques de protection des casques Ssh 60 et Ssh 68 afin de les rapprocher du niveau de performance du casque 6Б7. Cette initiative repose sur des considérations économiques, ces anciens casques étant disponibles en grande quantité, tandis que la production de casques en matériau composite restait limitée en raison de technologies complexes et coûteuses. |
Casque d'essai P7. |
Ssh 68N :
Le casque Ssh 68M (6Б14) est ensuite modifié avec une refonte complète de son aménagement intérieur. La coiffe traditionnelle, héritée du système utilisé sur le casque Ssh 60, est remplacée par une suspension en toile de nylon. De plus, une nouvelle jugulaire en topologie trois points est installée pour améliorer le confort et la stabilité.
Ce modèle révisé, non référencé à l'index GRAU, est désigné sous le nom de casque Ssh 68N.
6Б7-1 :
Bien que le casque 6Б7, premier casque en matière composite, soit officiellement adopté par les forces armées russe en 2000, la capacité de production de l'institut NII Stali est jugée insuffisante. Une requête est formulée en 2000 à l'Institut central de recherche sur les machines spéciales afin d'accélérer le processus de fabrication. Cet institut est aujourd'hui une entreprise connue sous la désignation ZAO TsVM Armokom et est localisée dans la ville de Khotkovo, dans la région de Moscou.
Armokom, dans le cadre d'un projet de recherche et développement sous le code "Cowboy", a financé sous fond propre de nouvelles procédures de production donnant naissance au casque 6Б7-1 : Casque de protection militaire général en tissu-polymère 6Б7-1 ("общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем 6Б7-1"). Ce casque est produit de 2000 à 2005 et ne fut pas accepté pour une distribution généralisée aux forces armées russes et fut employé à titre expérimental, bien qu'il soit fortement observé lors de l'intervention russe en Géorgie en août 2008.
Dans le cadre d'un nouveau projet de recherche et développement nommé "Kolpak-G", l'institut NII Stali a créé en 2006 une série de casques visant à répondre aux besoins diversifiés des forces armées de la Fédération de Russie.
6Б26 :
Le premier modèle issu de ce projet est le casque léger de protection 6Б26 en tissu-polymère ("облегченный общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем 6Б26"). Conçu pour des situations où le port d'un casque lourd n'est pas nécessaire, ce modèle est spécifiquement destiné aux unités d'opérations spéciales (à l'exclusion des unités parachutistes).
Pesant seulement 950 grammes, le casque 6Б26 offre une protection balistique V50, capable de résister à des projectiles atteignant une vitesse de 580 m/s. Les casques développés dans le cadre du programme "Kolpak-G" ont été officiellement approuvés pour l'équipement des forces armées de la Fédération de Russie par l'arrêté n° 339 du ministre de la Défense, daté du 10 juillet 2008. La production de ce modèle s'est poursuivie jusqu'en 2011, lorsqu'il a été remplacé par le casque 6Б7-1M, qui a été distribué plus largement.
6Б27 :
Parallèlement à l'adoption du casque 6Б26, un modèle renforcé a été développé : le casque blindé de protection générale 6Б27 ("защитный бронешлем общевойсковой (усиленный) тканево-полимерный шлем 6Б27").
Ce casque, d'une forme similaire à celle du 6Б26, est plus lourd et offre une résistance balistique accrue. Initialement produit en vert uni, il a été fabriqué à partir de 2011 avec une surface recouverte de toile imprimée dans un schéma de camouflage "digital flora" (ou "Tsifra").
6Б28 :
Le dernier modèle de la série "Kolpak-G" est le casque 6Б28, conçu spécifiquement pour les troupes aéroportées. Ce casque en tissu-polymère ("защитный тканево-полимерный шлем для в/с ВДВ 6Б28") présente une forme réduite, adaptée à la pratique du saut en parachute.
6Б7-1M :
Depuis la conception du casque 6Б7-1, des travaux de modernisation ont été entrepris, aboutissant à la création du casque militaire général renforcé en tissu-polymère 6Б7-1М ("общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем усиленный 6Б7-1М").
Conçu sur la base du casque américain PASGT, le 6Б7-1М conserve une forme proche des anciens casques soviétiques afin d'éviter d'éventuels problèmes d'identification sur le champ de bataille.
Fabriqué à partir de nouvelles fibres d'aramide appelées "Rusar", ce casque offre une espérance de vie de 12 ans et une protection balistique de type V50, capable de résister à des projectiles atteignant une vitesse de 630 m/s. Destiné à la fois à l'infanterie et aux troupes aéroportées, il était livré avec un couvre-casque équipé de bavolets pour ces dernières.
Fabriqué par l'entreprise Armokom, le casque a été expérimenté en 2005, avec une production en série débutant en 2006. Il a été officiellement accepté pour une distribution généralisée par l'arrêté n° 339 du ministre de la Défense de la Fédération de Russie, daté du 10 juillet 2008. Sa production s'est arrêtée en 2014, avec l'adoption du casque 6Б47, issu du programme "Ratnik".
Le 6Б7-1М a été observé pour la première fois en quantité significative lors de l'intervention russe en Ukraine en 2014.
L'ensemble des modèles de casques en matière composite développés pour l'armée russe a été utilisé simultanément, comme l'attestent des photos prises lors de la seconde guerre d'Ossétie du Sud, en août 2008, qui opposa la Géorgie à sa province séparatiste d'Ossétie du Sud et à la Russie. Ces images révèlent une grande diversité de modèles employés par les troupes russes. L'usage de ces casques a également été prédominant lors des événements de la crise de Crimée, au cours de laquelle des soldats russes sans insigne distinctif furent déployés en tant que "forces locales de défense" pour respecter un "certain cadre légal". Bien que ces modèles aient progressivement été remplacés à partir de 2010 par le casque 6Б47 du programme "Ratnik", ils ont réapparu lors du conflit russo-ukrainien qui a débuté avec l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022. Face à l'intensité de ce conflit, l'armée russe a été contrainte de remettre en service une grande quantité d'équipements anciens, incluant ces casques.
Constitution
La coque :
Le casque 6Б7 présente les caractéristiques de poids et balistiques suivantes :
- Tailles : I (jusqu'au tour de tête 56 cm), II (de 56 à 58 cm de circonférence inclus) et III (59 cm et plus).
- Poids : taille 1 avec 1150 g (écarts limites +100 g, -50 g), taille 2 avec 1200 g (+100 g, -50 g) et taille 3 pour 1250 g (+50 g ; -100 g).
- Niveau de protection : balle 57N-181s à une vitesse de 297-319 m/s, projectile d'un diamètre de 6,03 mm et pesant 1,03 g à une vitesse de 550-600 m/s) et un élément en forme de flèche pesant 0,87 g à une vitesse de 200 m/s. Les essais sont menés dans une plage de température de -50 jusqu'à +50 degrés Celsius et une humidité de 98 % à une température de +25 degrés Celsius. Le niveau maximum d'impact n'est pas supérieur au grade 2 de la norme GOST R 50744-95.
Fabrication de 1995 à 1998 :
Vue avant. |
Vue de côté. |
Vue arrière. |
Vue de dessus. |
La bombe du casque 6Б7 est formée par succession de couches de toiles (de couleur jaune) de fibres aramides tissées pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles de kevlar sont noyées dans une résine balistique thermoformable puis mises en forme dans un moule sous vide.
Le casque 6Б7 est fabriqué en trois tailles (les matériaux de fabrication étant onéreux et en raison de la forte épaisseur des parois du casque, une taille unique engendre un casque de fort encombrement). Une fois matricé, les excès de fibres aramides noyées dans la résine sont ébavurés afin d'obtenir la silhouette du casque. Les côtés présentent une protubérance pour permettre le port d'équipement de radiocommunication.
La bordure brute du casque est protégée par un jonc constitué d'une bande de toile de nylon de couleur vert olive collée et cousue sur toute la périphérie de la bombe. Cette bande est jointive à l'arrière et cousue bord à bord. Le jonc est destiné à adoucir la bordure du casque, mais aussi à protéger celle-ci de l'usure.
La bombe est percée d'une série de six paires de trous pour la mise en place de l'aménagement intérieur du casque (2 orifices à l'avant et à l'arrière, et deux paires de trous de chaque côté).
L'intérieur du casque 6Б7 est peint de couleur vert olive mat avant installation de l'ensemble coiffe et jugulaire, l'extérieur postérieurement afin de peindre les têtes de vis destinées au montage.
L'extérieur reçoit une couche de peinture vert olive mat (référence couleur XB-518) et est camouflé à l'aide de taches de forme et de taille diverse appliquées au pochoir. Ces taches sont appliquées à la peinture de couleur noir mat (référence couleur XC-5146 ou XC-5146TO) et de couleur beige (référence HP-5253).
Les marquages.
Vue d'ensemble des marquages appliqués sur la bordure arrière, fabriqué en janvier 1998.
Tampons appliqués lors du contrôle qualité. |
Enfin la bombe est numérotée avec son index GRAU 6Б7, suivi de la taille de la bombe indiquée en chiffre romain (I, II ou III), d'une numérotation d'exemplaire, ainsi que d'un numéro de lot. Ces indications sont appliquées au feutre noir sur le jonc en toile à l'intérieur du casque de part et d'autre du point de maintien arrière de la coiffe. Ce marquage est terminé par le mois et les deux derniers chiffres de l'année de fabrication.
En complément de ces marquages peut être présent un marquage OTK suivi d'un numéro (pour "Отдел Технического Контроля", soit "Otdyel Tekhnicheskovo Kontrolya" en alphabet latin). Cette marque est appliquée par le département de contrôle technique en charge d'inspecter la bonne fabrication, et dont l'application est commune à l'ensemble des effets de l'armée russe. Ce type de marque de contrôle peut aussi être observé sous forme d'étoile contenant un numéro.
Fabrication de 1998 à 2005 :
Vue avant. |
Vue de côté. |
Vue arrière. |
Vue de dessus. |
Détails camouflage par peinture. |
Bordure doublée d'un jonc en toile. |
Jointure jonc arrière. |
À partir de 1998, la forme du casque 6Б7 est revue. La partie arrière du casque assez plane est relevée afin de dégager la nuque et ainsi éviter les désagréments en position allongée ou simplement en levant la tête. Le casque 6Б7 affecte désormais sa forme définitive jusqu'à l'arrêt de sa production en 2005. Cette forme sera d'ailleurs reprise pour la version modernisée 6Б7-1.
Autre exemplaire, neuf de stock, produit en décembre 2005. |
Les marquages.
Vue d'ensemble des marquages appliqués sur la bordure arrière.
Référence modèle (6Б7) et taille. |
Numérotation d'exemplaire et année de fabrication (septembre 2002). |
Tampons appliqués lors du contrôle qualité. |
La coiffe :
Têtes des écrous. |
Pièce métallique de maintien retenue par deux vis. |
Détails passage de la suspension. |
Suspension intégralement en toile. |
Ruban de réglage en profondeur. |
Lacets de réglage du cerclage et du bandeau. |
La conception de la coiffe est reprise de celle employée sur la plupart des casques d'essai testés jusqu'à la fabrication du casque 6Б27. Elle est montée au moyen de six paires de trous pratiqués dans la bombe, à l'aide de six pièces en laiton anodisées en noir et vissées contre la paroi interne de la bombe. Ces pièces, de forme losangée, comportent une partie centrale arrondie avec deux fentes permettant le passage du cerclage en toile de la suspension de coiffe. Mesurant 40 x 25 millimètres, elles sont fixées à la bombe par deux vis à tête hémisphérique en laiton anodisé en noir, maintenues à l'extérieur par des écrous circulaires. Sur la version définitive du casque 6Б7, ces écrous présentent des encoches permettant leur manipulation à l'aide d'un tournevis spécifique à ergot. |
Lacet de réglage du bandeau opposé. |
Coiffe modèle fabriqué jusqu'en 1998, vue d'ensemble. |
Coiffe modèle fabriqué à partir de 1998, vue d'ensemble. |
La jugulaire :
Têtes des écrous. |
Maintien assuré par les vis retenant les pièces métalliques supportant la coiffe. |
Bande de toile pliée en V assurant la typologie en quatre points. |
Crochet. |
Boucle de fermeture. |
Partie longue avec mentonnière.
La jugulaire du casque 6Б7 est de typologie à quatre points, fixée simultanément aux points latéraux de maintien de la coiffe.
Elle se compose de deux bandes de toile d'environ 30 centimètres de long et 20 millimètres de large. Les extrémités de ces bandes sont repliées sur elles-mêmes et solidarisées par une couture. Elles sont attachées par le biais des vis situées aux points avant et arrière des fixations latérales de la coiffe.
La partie droite de la jugulaire intègre un crochet de fermeture en laiton anodisé en noir, coulissant librement. Ce crochet est muni d'une patte en suédine gris-beige destinée à protéger la peau du contact direct avec le système de fermeture métallique.
La bande opposée contient une boucle à double passant, identique à celle utilisée sur les casques Ssh 68 de production tardive, également fabriquée en laiton anodisé en noir. Cette boucle maintient la partie centrale de la jugulaire, qui mesure 44 centimètres de long et est équipée d'une mentonnière. La mentonnière est constituée de deux bandes de toile et est insérée dans la boucle coulissante de la bande gauche.
À son extrémité droite, la mentonnière est dotée d'une boucle coulissante similaire, permettant sa fixation au crochet de la partie droite. Les extrémités de la mentonnière sont repliées sur elles-mêmes et cousues pour empêcher toute perte des boucles dans lesquelles elle est insérée.
Le camouflage additionnel :
Couvre-casque confectionné à partir de toile d'uniforme. |
Vue à plat. |
Marquage au revers de la toile. |
Le casque 6Б7 n'était initialement pas conçu pour être utilisé avec un couvre-casque, sa surface étant déjà camouflée à l'aide de taches de peinture bariolées. Cependant, il est possible d'observer des couvre-casques confectionnés artisanalement au sein des unités, à partir de toiles provenant d'uniformes usagés. Par exemple, certains couvre-casques ont été réalisés à partir d'anciens uniformes imprimés en camouflage "Flora", adopté à la fin des années 1980. |