
Slovaquie
Casque Vz 53
Fiche
- Dénomination : casque en acier (Vz 53).
- Destiné à une utilisation générale.
- Coiffe constituée d'une coiffe en cuir réglable en trois positions sur une armature métallique.
- Jugulaire en toile avec mentonnière en cuir.
- Caractéristique : forme extérieure très semblable au casque Ssh 39 russe.
- Fabriqué à partir de 1951.
- Distribué à partir de 1953.
- Pays d'origine : Tchécoslovaquie/Slovaquie.
- Période d'utilisation : de 1953 aux années 2010.
- Matériau : acier.
- Poids : 1270 g.
- Taille : 3.
- Couleur : vert olive foncé lisse.

Casque Vz 53 1er type.

Casque Vz 53 2ème type.

Casque Vz 53 3ème type.
Historique
L'actuelle République Tchèque était autrichienne depuis 1526 tandis que la Slovaquie faisait partie de la Hongrie reconquise à la fin du 17ème siècle, toutes deux étant intégrées à l'Empire d'Autriche-Hongrie, démantelé au lendemain de la première guerre mondiale. À la suite du traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919 et du traité de Trianon de 1920, la Slovaquie, les pays tchèques (Bohême, Moravie, Silésie tchèque), et jusqu'en 1939 la Ruthénie, ont constitué de novembre 1918 au 31 décembre 1992 la Tchécoslovaquie. |
![]() Casque Vz 53 1er type. |





Constitution
La coque :
Fabrication à partir d'une coque de casque Ssh 40 soviétique.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue intérieure. |
Les troupes de l'armée rouge comprennent un certain nombre d'unités tchécoslovaques à la fin de la seconde guerre mondiale lors de leur avancée vers l'Allemagne. Ces unités rentrèrent en 1945 en Tchécoslovaquie avec leur dotation et donc avec une certaine quantité de casques soviétiques.
La Tchécoslovaquie intégrant le pacte de Varsovie à partir de 1949, l'armée tchécoslovaque reçut alors du matériel soviétique pour rééquiper son armée et donc une certaine quantité de casques soviétiques.
Avec la création du casque Vz 53, une quantité non négligeable de casques soviétiques fut reconditionnée au standard Vz 53 par remise en peinture et changement de l'aménagement intérieur.
La coiffe des casques Ssh 39 fut changée pour un ensemble coiffe/jugulaire de type Vz 53. Les casques Ssh 40 ont vu leurs six trous de maintien de la coiffe en trois pattes bouchés à l'aide de rivets mécaniques, et la bombe percée de trois trous en partie haute pour l'installation d'un aménagement intérieur de casque Vz 53. Les casques Ssh 40 reconditionnés au standard Vz 53 sont reconnaissables aux 9 rivets extérieurs.
Peinture satinée.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
Le casque Vz 53 reprend la forme générale du casque Ssh 39, cependant il présente une base arrière moins échancrée que le modèle soviétique. Cette ressemblance fait qu'à l'heure actuelle de nombreuses tentatives de maquillage plus ou moins bien habiles de casques Vz 53 en casques Ssh 39 sont effectuées.
La bombe du casque Vz 53 est formée d'un bloc par emboutissage d'une feuille d'acier. Après emboutissage, la bordure du casque évasée vers l'extérieur est découpée pour donner sa forme définitive, la bordure n'est pas retournée et est simplement meulée pour en adoucir le tranchant. La bombe est percée de trois trous en partie haute pour recevoir les rivets de fixation de l'armature métallique supportant l'aménagement intérieur du casque.
La fabrication est de haute qualité, tout comme les matériaux utilisés.
Les casques Vz 53 sont peints de couleur vert olive appliquée de manière satinée et dont la teinte peut sensiblement varier en fonction de la période de production.
Les bombes sont mises en couleur avant installation de l'aménagement intérieur, les têtes des rivets matés à l'extérieur reçoivent un coup de pinceau pour en masquer le brillant.
Les coques des casques Vz 53 ne sont pas systématiquement estampées à froid, cependant il arrive de trouver une numérotation sur deux chiffres qui ne correspond pas à l'année de fabrication puisque des numéros inférieurs à 51 ont été observés. Cette numérotation doit sans doute correspondre à une identification de lot. Les marquages sont généralement appliqués à l'aide de tampon encreur de couleur noire.
Peinture mate.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
On note des casques Vz 53 munis d'une peinture vert olive mat, généralement sur des casques Vz 53 dotés de la jugulaire du dernier type, fixée en quatre points et fabriquée en nylon, adoptée dans les années 80. Nous ne savons pas s'il s'agit d'un reconditionnement ou d'une fabrication intégrale, les exemplaires observés étant souvent en condition neuf de stock.
Les marquages.
![]() Marquage coque Ssh 40 (taille + numéro de série). |
![]() Marquage 51. |
![]() Marquage 75. |
![]() Exemples de tampons de contrôle. |
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Les coques soviétiques reconditionnées en casque Vz 53 présentent le marquage estampé à froid sur la bordure intérieure de la nuquière du casque, commun à l'ensemble des casques soviétiques en acier depuis le casque Ssh 36. Ce marquage est constitué d'une suite de chiffres séparés par un espace. Le premier chiffre correspond à la taille du casque (1, 2 ou 3), suivi d'un espace puis un numéro correspondant à une numérotation de lot. Les coques de fabrication tchécoslovaques ne sont pas systématiquement estampées à froid au niveau de la nuquière. Il arrive toutefois d'observer une numérotation de lot sur deux chiffres. Il ne s'agit pas de l'année de production puisque des numéros inférieurs à 51 ont été observés. |
La coiffe :
![]() Cerclage monté en trois points. |
![]() Réglage arrière (3 positions). |
![]() Vue de biais. |
![]() Point latéral de maintien, coulissant. |
![]() Tête de rivet. |


Coiffe en cuir, doublé de feutre - envers/revers.
![]() Extrémité pourvue de trois boutons pression mâle. |
![]() Détails montage doublure en feutre. |
![]() Attaches parisiennes à tête hémisphérique. |
![]() Positionnement extérieur. |
![]() Vue intérieure. |
![]() Coiffe, vue d'ensemble. |
L'aménagement intérieur du casque Vz 53 est maintenu à une armature métallique fixée en trois points dans la bombe à l'aide de petits rivets mécaniques matés à l'extérieur de la bombe. Cette armature est constituée d'un cerclage métallique fabriqué en acier zingué qui est maintenu à trois pattes fabriquées dans le même matériau. Ce cerclage à la particularité de pouvoir se régler en trois tailles, raison pour laquelle il coulisse dans les pattes latérales et se règle à sa jointure arrière à l'aide d'un bitoniau cylindrique solidaire du support arrière.
Une des extrémités du cerclage comprend trois trous constituant les trois possibilités de réglage. L'extrémité est écartée à l'aide d'une lame et la circonférence du cerclage est élargie ou rétrécie selon le besoin. Ce dispositif permet d'avoir trois tailles de coiffe par taille de bombe.
La coiffe est confectionnée dans une bande de cuir de couleur naturelle qui peut être d'un seul tenant ou en plusieurs morceaux assemblés à l'aide de deux traits de couture parallèles. La base de cette pièce de cuir est découpée pour former 8 pattes dont chacune est perforée de cinq trous d'aération disposés en quinconce à l'instar de la coiffe I-31 du casque modèle 35 allemand de la seconde guerre mondiale. L'extrémité de chaque patte est dotée d'un trou renforcé d'un œillet métallique retenant au dos une rondelle de cuir pour renfort. Ces orifices servent au passage du lacet de réglage en profondeur de la coiffe constitué d'un cordon en nylon de couleur blanche dont les extrémités sont brûlées pour éviter l'effilochement.
Une bande de feutre, de couleur grise et pouvant être de couleur bleue pour les fabrications plus récentes, est dentelée sur une de ses longueurs. Elle est cousue sur le revers de la bordure droite de la coiffe. Cette doublure est cousue à quelques centimètres d'une des extrémités de la coiffe et dépasse d'autant à l'autre extrémité. L'angle de l'extrémité démunie de doublure en feutre reçoit un bouton pression femelle riveté dont la tête bombée est peinte en vert. A l'opposé sur la bande de feutre dépassant sont rivetés trois boutons pressions mâles.
La bordure de la coiffe est ensuite repliée sur elle-même et la pliure est solidarisée par un unique trait de couture pratiquée à environ 5 millimètres de la pliure et est visible sur la surface tannée du cuir. La doublure en feutre joue deux rôles : le premier est d'assurer le rembourrage de la coiffe, le second de protéger le cuir du tranchant du cerclage sur lequel la coiffe est placée. Le maintien de la coiffe est assuré par sept attaches parisiennes à tête bombée. Chaque attache parisienne traverse la bordure de la coiffe puis traverse l'orifice correspondant du cerclage, les pattes de chacune des attaches sont ensuite repliées contre le cerclage.
Les extrémités de la coiffe en cuir sont jointives par le bouton pression fonction de l'ajustement du cerclage.
Les marquages.
![]() Fabrication de 1985. |
![]() Fabrication de 1988. |
![]() Fabrication de 1989. |
![]() Autre exemple. |
Les coiffes sont généralement marquées au revers du cuir. Les marquages appliqués sont variables en fonction de la date de production de la coiffe. On peut retrouver le tampon aux glaives croisés que l'on peut observer dans la bombe, accompagné des deux derniers chiffres de l'année de production. L'année de production peut aussi être tamponnée sur quatre chiffres. D'autres marquages peuvent être tamponnés comme la mention G3 ou G4 dont nous ignorons la signification exacte : il pourrait s'agir d'une indication de taille, à condition que cela commence par G2 pour correspondre aux trois tailles de bombes disponibles.
La jugulaire :
Il existe trois types de jugulaire employés sur le casque Vz 53 et qui furent adoptés successivement au cours de la production du casque Vz 53 jusqu'aux années 80.
1er type.
![]() Passant métallique et maintiend de la jugulaire par attache parisienne renforcée d'une rondelle. |
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Jugulaire, vue d'ensemble.
![]() Mentonnière, envers/revers. |
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![]() Exemple assemblé par couture. |
La jugulaire originale est fabriquée à partir de bande de cuir épais (2 millimètres) de 2 centimètres de largeur. Les bandes de cuir employées présentent un fin liséré estampé sur la bordure de chaque longueur. La partie longue située du côté gauche mesure environ 30 centimètres et la partie courte, portant la boucle de fixation, mesure environ 20 centimètres. |
Un passant en cuir permet de maintenir le surplus de longueur. L'assemblage des éléments de la jugulaire (boucle et passant en cuir) est généralement effectué à l'aide d'un rivet mécanique à tête bombée, toutefois on observe des assemblages par couture, méthode sans doute abandonnée dans l'optique de faciliter la fabrication.
2ème type.

Jugulaire, vue d'ensemble.
![]() Bande de cuir arrière, trois positions de réglage. |
![]() Rivet à double tête en plastique. |
![]() Positionnement arrière. |
![]() Vue d'ensemble. |
Un second type de jugulaire fut adopté sur le casque Vz 53 permettant d'avoir une typologie en trois points sur le modèle des casques Ssh 40 modifiés pour un usage au sein des troupes motorisées afin d'obtenir une meilleure stabilité. Il s'agit d'une simple modification, par le rivetage sur la jugulaire existante, de deux morceaux de cuir de même nature que la jugulaire d'origine (qui peuvent être exempt de liseré sur leurs bordures), qui sont reliés à l'arrière de la patte arrière maintenant l'armature de coiffe.
Ces deux bandes de cuir d'une longueur de 26 centimètres, comportent chacune trois trous fendus servant à régler leur longueur lors de leur jointure derrière le support du cerclage, à l'aide d'un rivet à double tête fabriqué en matière plastique.
3ème type.

Jugulaire, vue d'ensemble.


Mentonnière, envers/revers.
Dans les années 80, la jugulaire en cuir est remplacée par une nouvelle jugulaire maintenue en quatre points. Il s'agit d'un reconditionnement puisque cette jugulaire peut être observée sur des casques Vz 53 fabriqués à partir d'une bombe soviétique. Cette nouvelle jugulaire est constituée de deux parties en "Y" fabriquées à partir de bande de toile de nylon de couleur verte de 15 millimètres de large. La partie gauche, la plus longue, est composée de deux bandes de toile assemblées par couture. La partie droite, retenant la boucle de fermeture, est composée d'une unique bande de toile pliée en V et dont la pliure est solidarisée par couture. La partie avant de chaque partie de la jugulaire est rivetée aux passants de jugulaire, soit à l'aide d'un rivet fendu renforcé d'une rondelle, soit avec un rivet tubulaire mécanique. La partie arrière est maintenue directement sur le cerclage de coiffe à l'aide d'une attache parisienne retenant la coiffe.
La partie la plus longue de la jugulaire mesurant environ 27 centimètres comporte une mentonnière différente de celle précédemment employée. Cette mentonnière est fabriquée à partir de deux morceaux de cuir rectangulaire aux largeurs arrondies. Un de ces morceaux comporte quatre incisions pour le passage de la jugulaire. Ils sont assemblés l'un sur l'autre et solidarisés par un trait de couture périphérique. Cette couture retient une petite bande de cuir placée transversalement destinée à retenir l'excédent de jugulaire.
L'autre partie de la jugulaire retient la boucle de fermeture fabriquée à partir d'une fine plaque d'acier emboutie puis anodisée et dans laquelle est insérée la partie longue de la jugulaire.
Le camouflage additionnel :
Sangle en toile.
![]() Vue à plat. |
![]() Montée sur le casque. |
![]() Détails montage. |
![]() Utilisation combinée avec un couvre-casque. |
Le premier artifice pour camouflage additionnel employé sur le casque Vz 53 fut une sangle en toile de coton de couleur vert kaki. Cette sangle, dont les extrémités sont jointives et solidarisées par couture, possède une longueur tout juste suffisante pour être placée sur la périphérie du casque de manière assez serrée.
La sangle est maintenue par deux petits sanglons en toile cousue sur les côtés de cette sangle et dont l'extrémité libre est renforcée d'un empiècement métallique taillé en pointe et peint en vert olive. L'autre extrémité cousue à la bande de toile retient au niveau de sa couture une boucle à double passant. Après mise en place, les sanglons sont passés dans les anneaux rectangulaires retenant la jugulaire puis sont retenus aux deux boucles de la sangle. Cette sangle peut être utilisée conjointement à un couvre-casque ou une capuche faisant office de couvre-casque.
Capuche amovible tenue de combat Vz 60 "mlok" (salamandre).
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
Avant l'apparition de couvre-casques spécifiques au casque Vz 53, les capuches des tenues de combat furent employées comme artifice de camouflage. Ces capuches comportent sur la bordure avant une zone élastique et les rabats munis de boutons sont glissés sous la coiffe pour maintenir la capuche sur le casque.
Ainsi on retrouve la capuche de la tenue de combat Vz 60 "mlok" (salamandre) introduite en 1960 pour la 22ème brigade aéroportée. Cette tenue arbore un nouveau schéma de camouflage composé de formes disruptives de couleur noire, vert olive et orangée sur fond jaune pâle.
Ce type de tenue fut employé durant une courte période et son utilisation ne fut pas généralisée.
Capuche amovible tenue de combat Vz 63.
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Marquage. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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En 1963 apparaît un nouveau schéma de camouflage et avec une nouvelle tenue de combat qui caractérisera l'armée tchécoslovaque jusque dans les années 80. |
Couvre-casque Vz 85 "Tropiko".
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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Le premier modèle de couvre-casque apparaît en 1985 avec l'adoption du modèle Vz 85 "Tropiko" pour zone aride.
Ce couvre-casque fut fabriqué à partir de trois morceaux de toile de type popeline (tissé lisse) de couleur beige. Les morceaux de toile sont cousus longitudinalement par un trait de couture droit complété d'un surfilage en zigzag au niveau de la découpe des morceaux de toile. Le morceau de toile central est pincé à trois reprises de chaque côté afin d'épouser au mieux la forme arrondie du casque. Les panneaux latéraux sont renforcés d'un trait de couture vertical.
La base du couvre-casque est repliée sur elle-même sur toute la périphérie pour former un ourlet pour le passage du lacet de maintien du couvre-casque dont les extrémités sont jointives à l'arrière. La zone d'ouverture de cet ourlet est d'ailleurs renforcée d'un morceau de toile rectangulaire. Ce couvre-casque est volontairement grand afin de s'installer sous la coiffe du casque Vz 53 en formant une jupe.
Ce couvre-casque fut observé sur le terrain lors de la première guerre du Golfe au sein de l'unité de lutte anti-chimique forte de 300 hommes, protégée par 37 soldats envoyés par la Tchécoslovaquie au sein de la coalition internationale.
Couvre-casque Vz 93 "Woodland".
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
![]() Etiquette du fabricant. |
![]() Tampon d'acceptation - 1993. |
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L'armée slovaque adopte en 1993 un schéma de camouflage proche du modèle "Woodland" américain. Un nouveau couvre-casque est créé pour harmoniser le casque avec le reste de la tenue en 1993.
Ce couvre-casque fut produit par la société H&M DONATEX basée à RoÃ
¾Ã
Ëava actuellement située en Slovaquie. Il fut fabriqué principalement à partir de trois morceaux de toile imprimés en "Woodland". La toile employée peut être de type popeline (tissé lisse) ou "Ripstop" (tissu anti-déchirure conçu par alternance de fils de renfort tissés à intervalles réguliers en hachures croisées). Sa conception reste similaire au premier modèle de couvre-casque modèle Vz 85 "Tropiko".
Ce couvre-casque comporte une étiquette en toile maintenue par la couture assemblant le pan transversal et un pan latéral du couvre-casque et sur laquelle sont imprimées la raison sociale et la localité du fabricant. On peut rencontrer le symbole de l'armée tchèque (deux glaives croisés) surmontant les deux derniers chiffres de l'année de fabrication appliqué au tampon encreur de couleur noire.
Couvre-casque Vz 93 "Desert"
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
![]() Tampon du fabricant. |
Le couvre-casque Vz 93 fut aussi décliné en version désert pour milieux désertiques. De conception identique au modèle Woodland, ce modèle de couvre-casque semble n'avoir été fabriqué qu'en toile popeline (tissé lisse). La toile employée est teintée uniquement en surface de couleur sable (revers blanc) sur laquelle sont imprimées des taches de couleur brun ocre. Ce couvre-casque fut aussi produit par la société H&M DONATEX basé à RoÃ
¾Ã
Ëava identifiant sa production par un tampon à l'encre appliqué sur l'ourlet de passage du lacet de maintien. |
Couvre-casque Vz 97 "Desert".
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
Le couvre-casque Vz 93 fut décliné en 1997 par l'armée slovaque en une nouvelle version sur fond beige à tache sensiblement plus grande de couleur brune. Ce couvre-casque, de conception similaire au couvre-casque Vz 93, est de taille plus réduite que le modèle précédent.
Cette modification concernera aussi le modèle "Woodland" et les deux versions seront toutes deux produites en toile de coton de type popeline.
Couvre-casque Vz 97 "Forrest".
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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![]() Modèle désert. |
En 1997, le motif "Woodland" est sensiblement modifié pour donner le schéma de camouflage "Forrest" de l'armée slovaque. Avec ce nouveau schéma de camouflage apparaît un nouveau modèle de couvre-casque qui sera parfaitement adapté aux casques Vz 53. Il est fabriqué à partir de quatre morceaux de toile triangulaire assemblés en croix à partir du point sommital et peut être exclusivement en coton, ou composé à moitié de coton et de polyester. L'assemblage est effectué par un trait de couture droit complété d'un surfilage en zigzag au niveau de la découpe des morceaux de toile. La base de ce couvre-casque est parcourue d'un élastique enfermé dans un ourlet pratiqué sur toute la périphérie.
Ce modèle de couvre-casque, aussi décliné en camouflage pour environnement désertique calqué sur le couvre-casque Vz 97 "Desert", fut fabriqué par la société Fortuna identifiant sa production par une étiquette en toile maintenue sur un des traits de couture assemblant le couvre-casque. Sur cette étiquette sont indiquées la raison sociale du fabricant, la consistance de la toile employée, les instructions de lavage et enfin la date de fabrication sur quatre chiffres accompagnés des glaives croisés, symboles de l'armée slovaque à l'instar de l'armée tchèque.
Couvre-casque contrôle trafic.
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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Initialement les casques affectés au contrôle du trafic étaient peints en blanc avec une large bande bleu peinte sur la périphérie avec P (sans doute pour le mot "provoz" pour trafic) contenu dans un rond en partie frontale. |
Couvre-casque pour casque RBH 303AU.
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
![]() Etiquette du fabricant. |
![]() Revers. |
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La Slovaquie adopte en 2007 un nouveau schéma de camouflage pixélisé, avec des formes marron, vert foncé et kaki sur un fond vert olive. Ce schéma de camouflage est connu sous la désignation Vz 2007 ("Forrest"), et est aussi connu sous le nom "Kocky" (cubes). |