Afrique du Sud

Afrique du Sud

Casque Modèle 87

Fiche

  • Dénomination : Modèle 87.
  • Fabricant : S.A.P.H.I. Ltd. (South African Pith Helmet Industry Ltd.)
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe constituée d'une suspension de type "Riddel".
  • Jugulaire en trois points avec mentonnière avec fermeture rapide.
  • Caractéristique : proche du PASGT américain.
  • Camouflage par couvre-casque.
  • Fabriqué à partir de 1987.
  • Distribué à partir de 1987.
  • Pays d'origine : Afrique du Sud.
  • Période d'utilisation : de 1987 aux années 2000.
  • Matériaux : fibre aramide.
  • Poids : 1300 g (taille L).
  • Taille : 3 tailles (S, M et L).
  • Couleur : marron terre.
Preview

Historique


L'Afrique du Sud, membre du Commonwealth depuis 1931, dote ses forces armées de casques Mark II à l'instar des différentes armées du Commonwealth.
La mise en place de la politique d'apartheid en 1948, renforcé en 1956 par la suppression de la franchise du droit de vote des "Coloureds", augmente les tensions au sein d'une population à majorité noire par ségrégation raciale. En 1960, le massacre de Sharpeville puis l'interdiction de l'ANC ("African National Congress" en anglais : Congrès national africain) et des mouvements nationalistes africains mènent à la condamnation de la politique de l'apartheid par l'organisation des Nations Unies (ONU) et par la communauté internationale.
De par son isolement géographique (l'Afrique du Sud, situé à la pointe australe du continent Africain, est confinée entre la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe (Rhodésie), le Mozambique et le Swaziland) et aussi par sa séparation du Commonwealth, l'Afrique du Sud dû compter sur elle-même afin de moderniser son armée et aussi assurer le contrôle de ses propres frontières.
Afin de remplacer l'obsolète casque Mark II de conception britannique, l'Afrique du Sud se tourne auprès de la France pour s'équiper d'un nouveau modèle de casque en acier : le casque modèle 51 TTA de type 3 fabriqué par la société Dunois & fils basée à Vincennes qui produit un modèle spécifique pour l'exportation.
Afin de gagner en indépendance, l'Afrique du Sud entame à partir de 1963 une fabrication sous licence du casque modèle 51 initialement fabriqué par Dunois par la société C.J. Fuchs Ltd. qui était déjà un important fournisseur des SADF ("South-African Defense Forces"). Ce casque sera qualifié de modèle 63 en référence à son début de fabrication au sein du territoire national.
Surnommé "Staaldak" au sein de l'armée sud-africaine, le casque modèle 63 est représentatif des conflits ayant fait rage dans le Sud-Ouest africain (de nos jours la Namibie) et l'Angola, notamment la guerre de la frontière sud-africaine, qui se déroula de 1966 à 1988. Cette guerre éclate entre l'Afrique du Sud et ses alliés d'une part, et d'autre part le gouvernement de l'Angola, la SWAPO ("South West Africa People's Organization") et leurs alliés, principalement l'URSS et Cuba.
En 1977, le conseil de sécurité des Nations Unies vote un embargo sur les ventes d'armes à l'Afrique du Sud, qui mène alors des interventions militaires en Angola.
L'effet de cette mesure encourage plusieurs états, en 1984, à décréter un embargo économique et financier contre le pays pour mettre un terme à la répression et à sa politique d'apartheid.
Pour contrer les sanctions économiques et industrielles bilatérales, le gouvernement sud-africain développe durant cette période tout un système permettant de contourner ces sanctions en s'appuyant notamment sur l'internationalisation des grands groupes financiers ou industriels, d'investissements dits "off-shore" et sur quelques états partenaires comme Israël et Taïwan. C'est d'ailleurs auprès d'Israël que l'Afrique du Sud se tourne pour équiper ses forces armées d'un nouveau casque en matière composite qu'elle adopte au début des années 1980 : le casque israélien OR 201. Dans un premier temps importé, ce casque fut fabriqué sous licence à partir de 1983 par l'entreprise sud-africaine S.A.P.H.I. Ltd. ("South African Pith Helmet Industry Ltd.") localisée à Rosslyn dans la banlieue de Pretoria. Ce casque de forme compacte fut majoritairement distribué aux troupes aéroportées de la SADF pour remplacer le casque modèle 63 équipée d'une jugulaire en trois points à l'instar du casque modèle 56 TAP de fabrication française.
Parallèlement à l'adoption du casque OR 201 de conception israélienne, l'Afrique du Sud chercha à remplacer le casque modèle 63 encore largement employé par les troupes d'infanterie. La firme S.A.P.H.I. Ltd. conçut un nouveau casque sur la base du casque PASGT adopté par les forces armées américaines au début des années 1980. La production de ce nouveau casque, qui diffère du modèle américain par l'emploi d'une jugulaire en trois points, débute en 1987 et sera qualifié de modèle 87 en référence à son année d'adoption au sein de la SADF.
Le casque modèle 87 équipera les forces armées sud-africaine jusque dans les années 2000. Il fut aussi produit pour l'exportation notamment vers les Émirats-Arabes-Unis qui en équipèrent ses forces armées au cours des années 1990.

Casque M83 pour troupes aéroportées.
Casque M83 pour troupes aéroportées.
Modèle 87. Modèle 87. Modèle 87. Modèle 87.
Modèle 87.
Modèle 87. Modèle 87. Modèle 87.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jonc en caoutchouc.
Jonc en caoutchouc.
Jointure jonc.
Jointure jonc.
Peinture texturée.
Peinture texturée.
Étiquettes du fabricant.
Étiquettes du fabricant.
Étiquettes du fabricant.
 

Le casque sud-africain modèle 87 est formé par succession de couches de toiles (de couleur jaune) de fibres aramides tissées pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles aramides sont noyées dans une résine balistique thermo-formable puis mises en forme dans un moule sous vide.
La bombe du modèle 87 est fabriquée en trois tailles (S, M et L) afin d'économiser les matériaux onéreux, contrairement au casque modèle 63 en acier fabriqué en taille unique.
Une fois matricées, les fibres aramides en excès noyées dans la résine sont ébavurées afin d'obtenir la silhouette du casque. Les parois du casque modèle 87 sont plus minces que le casque PASGT sur lequel il est calqué, ceci en réduit son poids de manière significative (environ 300 g à taille équivalente) mais aussi sa résistance balistique.
La bombe est ensuite percée à neuf reprises, six trous pour la mise en place de la suspension de coiffe et un trou de chaque côté puis un à l'arrière pour la pose des boucles retenant la jugulaire.
La bombe du casque reçoit une première couche de peinture avant installation du jonc en caoutchouc destiné à protéger sa bordure comme l'atteste les traces de colle sur la peinture. La peinture employée est de couleur marron terre.
La bordure est protégée d'un jonc en caoutchouc de couleur noir. Ce jonc monobloc, dont la section en forme de "U" est collée sur la tranche du casque, voit sa jointure effectuée à l'arrière.
Le casque modèle 87 reçoit une dernière couche de peinture à l'extérieur uniquement après installation de l'aménagement intérieur (coiffe et jugulaire). Le jonc en caoutchouc est préalablement masqué à l'adhésif. La peinture est appliquée en gouttelette pour obtenir un aspect texturé afin de réduire les reflets du soleil.
Sous réserve qu'elle ne soit pas décollée, les casques modèle 87 destinés à la SADF sont dotés d'une étiquette en toile imprimée collée contre la paroi interne du casque. Sont imprimées les informations suivantes :
- La raison sociale du fabricant S.A.P.H.I (pty) Ltd. Rosslyn. La raison sociale évoluera en SAPHI 2000 au cours des années 1990.
- Numéro de série du casque, qui n'est pas systématiquement renseigné.
- La taille du casque, qui peut être indiquée de manière manuscrite ou imprimée.
- La date de fabrication.

Utilisation anti-émeute.

Exemplaire muni de support pour visière pare-coups.
Exemplaire muni de support pour visière pare-coups.
Exemplaire muni de support pour visière pare-coups.
 
Détails support.
Détails support.
Maintien par écrou.
Maintien par écrou.

On observe des casques modèle 87 modifiés pour permettre l'utilisation de visière de protection faciale pour une utilisation anti-émeute.
Cette modification semble avoir été effectuée de manière locale en unité et non en usine. Cette modification consiste au perçage du casque sur les côtés pour l'installation de supports de visière fabriqués en laiton. Ces supports de forme cylindrique dont le centre est percé puis fileté pour servir d'écrou aux axes de la visière constitués d'une large vis. Ces supports sont insérés en force dans la paroi du casque puis solidarisés à celui-ci par un écrou visé à l'intérieur sur la base filetée.

Différences de forme, notamment au niveau de la visière.
Différences de forme, notamment au niveau de la visière.

Aussi, on peut observer de sensibles différences de forme entre plusieurs exemplaires, notamment au niveau de la visière avant, ce qui indique une qualité de fabrication plutôt moyenne comparé au casque PASGT américain.

La coiffe :

Tête de vis.
Tête de vis.
Détails maintien de la suspension.
Détails maintien de la suspension.
Détails maintien de la suspension.
 
Plaques et écrous de maintien.
Plaques et écrous de maintien.
Suspension de type Riddel.
Suspension de type "Riddel".
Système de réglage en profondeur.
Système de réglage en profondeur.
Tampon amortisseur rectangulaire collé sur le couvre-nuque.
Tampon amortisseur rectangulaire collé sur le couvre-nuque.
Tampon circulaire collé au fond de la bombe.
Tampon circulaire collé au fond de la bombe.
Bandeau de tête, envers/revers.
Bandeau de tête, envers/revers.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Indication taille.
Indication taille.
Clip de maintien.
Clip de maintien.

La coiffe du casque modèle 87 sud-africain est calquée sur celle du casque PASGT américain. Elle est constituée d'une suspension de type "Riddel" fabriquée à partir de bandes de toile de nylon de couleur brune large de 28 millimètres et dont les extrémités sont brulées pour éviter l'effilochement. La suspension est constituée d'un cerclage formé par une bande de toile en nylon jointive à l'arrière. Quatre bandes de toile forte en nylon sont cousues sur le cerclage, formant la suspension de la coiffe. Les bandes latérales, plus longues, sont pliées en "V" et chacune de leurs extrémités est cousue en biais au cerclage. La bande avant, dont l'extrémité est repliée et cousue sur elle-même pour former un fourreau de passage du lacet de réglage en profondeur, est cousue perpendiculairement au cerclage de la coiffe. La bande arrière est fixée de manière similaire, hormis que son extrémité comporte deux trous renforcés d'un œillet métallique dans le fourreau destiné au passage du lacet de réglage de la coiffe.
Le dos de cette dernière comporte un rectangle de velcro velours destiné au réglage en profondeur de la coiffe. En effet, les bandes de toile sont jointives entre elle par un lacet passé à deux reprises dans chacune des parties constituant la suspension. Les extrémités de ce lacet sont passées dans les œillets de la bande de toile arrière de la suspension et sont jointives par un morceau de velcro astrakan, dont la position permet de plus ou moins tendre le lacet.
Les intersections du cerclage en toile de nylon et des bandes de toiles constituant la suspension sont trouées et les trous des intersections latérales sont ovalisés pour faciliter la mise en place de la suspension dans le casque.
La suspension est maintenue dans la bombe par des vis à tête hémisphérique fendue et des plaques de maintien métalliques peintes en noir, de forme triangulaire et placées pointe vers le haut. Ces plaques sont solidarisées par un écrou fabriqué en laiton de forme hémisphérique. Ces écrous sont fendus pour permettre leur pose à l'aide d'un tournevis plat. Pour rappel, la suspension est montée avant mise en peinture extérieure de la bombe, les têtes de vis se retrouvant ainsi noyée sous la peinture texturée du casque.
Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de tête. Il est fabriqué à partir d'une bande de toile de nylon de couleur brune large de 28 millimètres dont la longueur varie en fonction de la taille. Une des extrémités enchape une boucle métallique anodisée en noir pourvue de deux fentes pour la jointure et le réglage de la circonférence. La bande de toile de nylon est recouverte d'une bande de cuir tannée en noir pour adoucir le contact avec la peau. Des interstices sont effectués à intervalle régulier pour la mise en place des six clips métalliques de fixation. Ces clips sont fabriqués en laiton anodisé en noir et sont tous entièrement lisses.

Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

Le bandeau de tête présente une petite étiquette blanche sur laquelle est imprimée la taille du bandeau (S, M ou L). Cette étiquette est retenue par la ligne de couture retenant la boucle coulissante de réglage.
La coiffe est complétée d'un patin en caoutchouc de forme circulaire d'un diamètre de 60 millimètres collé au fond de la bombe. Un autre de forme rectangulaire de dimension 2,5 x 13 centimètres est collé sur la bordure arrière du casque. Ce dernier patin présente ses côtés biseautés et comporte une échancrure pour permettre le rabattement de la boucle arrière de la jugulaire. Ces éléments sont repris du casque modèle 83 calqué sur le casque OR 201 israélien.

La jugulaire :

Passant latéral.
Passant latéral.
Passant arrière.
Passant arrière.
Mentonnière, envers/revers.
Mentonnière, envers/revers.
Mentonnière, envers/revers.
 
Clip de fermeture avec doublure en cuir.
Clip de fermeture avec doublure en cuir.
Clip de fermeture avec doublure en cuir.
 
Clip de fermeture avec doublure en cuir.
 
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.
 

La jugulaire est en partie calquée du casque modèle 83, qui est une reprise de celle employée dans les casques HSAT Mark II de fabrication britannique. De topologie en trois points, elle est fabriquée à partir de bandes de toile en coton de type "web" de couleur marron gris d'une largeur de 20 millimètres.
La jugulaire est constituée de deux parties, une première pour laquelle deux bandes se croisent sur une pièce de cuir pour former une mentonnière. L'extrémité gauche de la mentonnière retient le clip de fermeture. De l'autre extrémité partent les deux bandes de toile : La plus courte a son extrémité renforcée d'un empiècement métallique pour empêcher l'effilochement. L'autre bande, plus longue, retient à son extrémité une boucle à double passant fabriquée en matière plastique noir. Cette boucle est solidarisée après que l'extrémité ait été insérée dans la boucle arrière du casque et dans l'autre partie de la jugulaire solidarisant ainsi les deux parties.
La seconde partie de la jugulaire est articulée autour du système de fermeture fabriqué en matière plastique noir. Cet élément possède deux passants : L'un solidarise cette partie de la jugulaire à celle comportant la mentonnière. Le second sur lequel est solidarisé une petite bande de toile dont l'extrémité est renforcée d'un ferret pour éviter l'effilochement. Cette bande de toile retient un hexagone en cuir épais noir pour adoucir le contact de l'élément de fermeture en plastique avec la peau.
La jugulaire est mise en place dans le casque à l'aide de trois boucles métalliques. Une première rectangulaire de dimension 15 x 25 millimètres est placée à l'arrière. Fabriquée en tige de laiton, elle est retenue par une plaque en laiton repliée sur elle-même enchapant sa longueur inférieure. Cette plaque est percée pour être maintenue dans le casque à l'aide d'une vis et d'un écrou.
Les deux passants latéraux sont constitués d'une boucle carrée de 25 millimètres de côté dans laquelle coulisse une barre autobloquante dentée à son sommet. Cette boucle est maintenue dans la bombe de manière similaire à la boucle arrière.
Les boucles sont assemblées sur la jugulaire avant montage de celle-ci dans le casque puisque les deux parties qui la composent sont inamovibles après assemblage.
La mise en longueur de la jugulaire est assurée par tension des bandes latérales et positionnement de la boucle coulissante arrière.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque brun avec visière.

Vue à plat, envers/revers.
Vue à plat, envers/revers.
Vue à plat, envers/revers.
 
Vue de biais.
Vue de biais.
Avec visière dépliée.
Avec visière dépliée.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Différence de confection.
Différence de confection.
Indication de taille.
Indication de taille.

Jusque dans les années 1990, les forces armées sud-africaines sont essentiellement équipées d'uniformes de couleur brune. Les éléments camouflés étant principalement réservés aux troupes spécialisées.
Afin d'harmoniser le casque modèle 87 avec le reste de l'uniforme, un couvre-casque de couleur brune fut conçu. Ce couvre-casque est constitué de deux morceaux de toile de coton cousus longitudinalement et dont le sommet est pincé afin de mieux épouser la forme arrondie du casque. La base du couvre-casque est repliée sur elle-même afin de former un ourlet dans lequel est inséré un lacet tubulaire en fibre de nylon destiné à assurer le maintien.
Ce couvre-casque comporte une bande de toile de nylon de teinte proche du couvre-casque. Cette bande de toile jointive à l'avant est solidarisée au couvre-casque par des traits de couture parallèles pratiqués à intervalle régulier. Elle est destinée à retenir des branchages pour améliorer le camouflage. Cette bande de toile masque aussi l'assemblage d'une visière rabattable à l'aide d'un petit rectangle en velcro.
Ce couvre-casque est fabriqué en trois tailles afin d'être au mieux ajusté aux différentes tailles de bombes. La taille est indiquée sur une petite étiquette de couleur blanche imprimée en rouge et solidarisée par la couture d'assemblage des pans de toile.
Enfin, on peut observer de légères différences de confection entre plusieurs exemplaires.

Couvre-casque brun sans visière.

Vue de biais.
Vue de biais.
Vue de côté.
Vue de côté.

Le premier couvre-casque employé sur le modèle 87 fut décliné en une version sans visière rabattable. Cette version est fabriquée à partir de trois morceaux de toile cousus longitudinalement et dont le sommet est pincé pour mieux épouser la forme arrondie de la bombe.

Couvre-casque "Soldier 2000".

Vue à plat.
Vue à plat.
Exemples d'étiquettes.
Exemples d'étiquettes.

Testé et introduit entre 1991 et 1993, le camouflage "Soldier 2000" est adopté de manière généralisée à partir de 1994 au sein de la SADF. Ce camouflage fut développé par la firme CSIR-Textile Technology group et est constitué de larges taches brunes, vert clair, vert foncé et noir sur un fond vert olive. Il est aussi complété de petites taches vertes.
Un couvre-casque arborant ce schéma de camouflage fut créé dès 1994 afin d'harmoniser le casque avec le reste de l'uniforme. Ce couvre-casque est confectionné à partir de trois pans de toile cousus longitudinalement. La base est repliée sur elle-même pour former un ourlet dans lequel est inséré un lacet pour le maintien. Aussi fabriqué en trois tailles, ce modèle de couvre-casque peut présenter une petite étiquette d'indication de taille, ou une plus large présentant la raison sociale du fabricant.

Vue de côté.
Vue de côté.

Couvre-casque ONU.

Vue de biais.
Vue de biais.
Vue arrière.
Vue arrière.

Pour ses missions sous mandat de l'organisation des nations unies, la SADF emploie des couvre-casques bleu ONU. On peut rencontrer différents types de couvre-casques pour ce type de déploiement. Entre autres, on observe un modèle de couvre-casque fabriqué avec de la toile de nylon de type "ripstop" (tissu anti-déchirure conçu par alternance de fils de renfort tissés à intervalles réguliers en hachures croisées). Ce couvre-casque est confectionné à partir de trois pans de toile cousus longitudinalement. La base est cousue pour former un ourlet contenant un élastique assurant le maintien sur le casque. Ce couvre-casque présente une bande élastique dont les extrémités sont retenues à l'arrière par les coutures d'assemblage.

Modèle destiné à l'exportation

Modèle export.
Modèle export.
Modèle M87 sud-africain.
Modèle M87 sud-africain.
Modèle export.
Modèle export.
Modèle M87 sud-africain.
Modèle M87 sud-africain.

Le casque modèle 87 sud-africain fut aussi produit pour l'exportation, notamment vers les Émirats-Arabes-Unis. Ce modèle export diffère sensiblement des productions destinées aux forces armées sud-africaines.
La principale différence notable est une jugulaire démunie d'un système d'ouverture rapide. La fermeture est assurée par une boucle coulissante présente à l'extrémité de la bande de toile passant à l'arrière. Ce type de jugulaire est identique à celle employée dans le casque modèle 83 (identique à celle du casque britannique HSAT Mark II). Toujours au niveau de la jugulaire, les pontets latéraux sont maintenus sensiblement plus haut que sur le modèle sud-africain.
Enfin, les cuirs employés dans la confection du bandeau de tête et de la mentonnière sont de couleur brune pour le modèle export et de couleur noire pour les casques de la SADF.

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