Corée du Sud

Corée du Sud

Casque Modèle 76

Fiche

  • Dénomination : modèle 76.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe constituée d'une suspension de type "Cradle" extractible.
  • Jugulaire en toile maintenue en deux points, fermeture à crochet puis à pression.
  • Fabriqué à partir de 1976.
  • Distribué à partir de 1976.
  • Pays d'origine : Corée du Sud.
  • Période d'utilisation : de 1976 aux années 2000.
  • Matériaux : fibres de coton noyées dans de la résine Corlon.
  • Poids : 900 g.
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert olive foncé.
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Exemplaire avec jugulaire à crochet, fabriqué en 1977.
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Exemplaire avec jugulaire à pression fabriqué en 1999.

Historique

La division contemporaine de la Corée résulte des suites de l'occupation japonaise entreprise à partir de 1905. À la fin de la seconde guerre mondiale en 1945, la Corée fut divisée en deux zones d'influence par les puissances mondiales, États-Unis et URSS. En 1948, les deux parties se constituèrent chacune en un État indépendant, un Nord communiste, et un Sud sous influence américaine. En 1949, l'armée sud-coréenne réprima férocement un soulèvement paysan sur l'île de Jeju, tuant 60 000 personnes. La guerre de Corée commença en juin 1950. Le Sud était principalement soutenu par les États-Unis sous mandat ONU et le Nord par la Chine. L'armistice de Panmunjeom, signé en 1953, mit fin aux combats. À ce jour, la guerre n'est toujours pas officiellement terminée. Depuis, la péninsule est partagée de part et d'autre d'une zone démilitarisée (DMZ) aux alentours du 38e parallèle, mais qui s'avère être paradoxalement, la plus militarisée au monde.
Après la guerre, la République de Corée, régime autoritaire sous le gouvernement autocratique de Syngman Rhee (qui met en place le principe de l'Ilminisme), puis sous la dictature de Park Chung-hee, a connu une croissance économique rapide (à travers le mouvement Saemaul) faisant d'un pays du tiers-monde l'un des quatre dragons asiatiques. Park est assassiné le 26 octobre 1979.
C'est dans les années 1980 que des manifestations ont mis fin à la dictature pour installer un pouvoir démocratique. Le 18 mai 1980 à Gwangju, des centaines, voire des milliers de manifestants, étudiants, syndicalistes, sont tués durant les neuf jours de répression organisés par le régime sud-coréen. La première élection présidentielle au suffrage universel direct se déroule en 1987. Élu en 1997, Kim Dae-jung est le premier président bénéficiant d'une véritable légitimité démocratique.
Malgré ces changements politiques important, la Corée du Sud reste en guerre avec le régime nord-coréen. Depuis la Guerre de Corée, la Corée du Sud entretient une alliance militaire avec les États-Unis et environ 30 000 soldats américains sont stationnés sur son territoire depuis l'armistice de 1953. Le nombre de soldats américains en Corée a été réduit à 25 000 en 2008 dans le cadre d'un redéploiement des forces. En cas de guerre, les États-Unis exerceraient le commandement militaire en Corée du Sud. Cette domination militaire des États-Unis découle de l'accord de défense mutuelle entre les deux États signé le 1er octobre 1953. À la suite de négociations achevées en 2007, un accord prévoit qu'à partir du 17 avril 2012 – date qui a été repoussée à décembre 2015 lors du sommet du G20 à Toronto le 26 juin 2010 – le commandement des forces combinées en cas de conflit passerait sous la responsabilité de la Corée du Sud.
Les forces militaires sud-coréennes sont les héritières de l'Armée de libération de Corée, créée en 1948 à la suite de la partition de la Corée à partir d'une force de gendarmerie de 25 000 hommes constituée par le gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en Corée. Soutenues par les États-Unis, elles participent activement à la guerre de Corée entre 1950 et 1953 contre les puissances communistes (URSS, Chine et Corée du Nord) dans le cadre de la Guerre froide.
L'équipement fut au départ principalement fourni par les États-Unis et, dans le cadre de cette alliance, la Corée du Sud a déployé plus 325 000 hommes au Sud-Viêt Nam lors de la Guerre du Viêt Nam entre 1965 et 1973 afin de lutter contre le Viêt Cong. Considérée comme très efficace dans ce conflit, elle y perd environ 5 100 hommes. Le Pentagone négocia plusieurs accords secrets : les autorités américaines versèrent illégalement 1,7 milliard de dollars pour obtenir la participation de la Corée du Sud à la guerre. Entre les années 1950 et 1970, la Corée du Sud reçut sept fois plus d'aide militaire extérieure que le Nord.
Dans les années 1970, l'industrie de l'armement s'est développée et diversifiée, elle pourvoit à une large part des besoins nationaux avec une forte inspiration américaine.
Ainsi, l'armée coréenne a été coiffée du casque US M-1 depuis la guerre de Corée, et a cherché au cours des années 1970 à créer un casque de conception nationale. Des essais sont menés pour la conception d'un casque en matière composite pour le compte d'Israël qui aboutit en 1976 à la création d'une copie du casque M-1 américain équipée d'une coiffe extractible, à l'instar du liner américain M1972. Israël ne donnant pas suite, ce casque, connu sous la désignation de modèle 76, en rapport avec son année de création, fut proposé à l'exportation. Ce casque fut ainsi adopté en 1980 par l'Irak qui souhaitait acquérir pour son armée un nouveau modèle peu coûteux, en raison d'une économie en forte décroissance accaparée par la guerre avec l'Iran.
Parallèlement à une forte production pour l'exportation, ce modèle fut produit pour le compte des forces armées coréennes et employé jusque dans les années 2010.

Casque US M-1 M1966.
Casque US M-1 M1966.

L'armée sud-coréenne a participé à de nombreuses missions sous mandat de l'ONU, notamment en Somalie et au Sahara occidental. En 2003, membre de la coalition, elle est impliquée dans la Guerre d'Irak dans une mission de reconstruction, au cours de laquelle elle déploie au total 20 000 hommes jusqu'en décembre 2008.
L'armée sud-coréenne est en 2019 l'une des plus puissantes d'Asie, avec les armées chinoise, japonaise et nord-coréenne. Ses effectifs, modestes lors de sa création, sont désormais de 672 000 hommes pour l'active, et de 4 500 000 hommes pour la réserve. Le service militaire est obligatoire pour une durée d'au minimum 21 mois et le budget de la Défense demandé pour 2010 est de 30 800 milliards de wons (24 milliards de dollars US), soit 2,8 % du Produit intérieur brut.
La Corée du Sud est aussi un élément important du dispositif d'endiguement maritime de la Chine par les États-Unis ; 28 500 soldats américains y sont stationnés de manière permanente. Le projet de déploiement du bouclier antimissile américain sur le sol coréen est actuellement source de grandes tensions entre la Corée du Sud, la Chine et la Corée du Nord.

Casque modèle 76.
Casque modèle 76.Casque modèle 76.Casque modèle 76.
Casque modèle 76.Casque modèle 76.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Peinture texturée.
Peinture texturée.
Marquage au fond de la bombe.
Marquage au fond de la bombe.
Étiquette du fabricant, Silver Star.
Étiquette du fabricant, Silver Star.

Le casque modèle 76 sud-coréen fait partie de la catégorie des casques fabriqués en matière composite. Sa forme et sa conception générale sont calquées sur celles du casque US M-1 équipé du liner au standard M1972.
La bombe est fabriquée en taille unique et est formée par succession de couches de toiles de fibres de coton tissées pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles sont noyées dans une résine nommée "Corlon", le tout mis en forme dans un moule à haute pression, donnant aux parois du casque une épaisseur de 5 millimètres. Une fois matricée, la bordure de la bombe est découpée pour donner la forme définitive du casque, qui est reprise de la bombe en acier du casque US M-1. Les premières fabrications présentent une visière sensiblement plus longue et une bordure plus évasée.
La bordure du casque est franche, dépourvue de toute finition et d'élément de protection, elle a tendance à franger à l'usage après détérioration de la résine, montrant ainsi les couches de toile employées dans la fabrication.
La bombe est percée de quinze trous pour l'installation des supports de l'aménagement intérieur ainsi que des pontets articulés destinés à recevoir la jugulaire :
- 6 orifices répartis sur la périphérie du casque pour l'installation des disques de maintien de la suspension extractible,
- 3 trous situés à l'arrière pour le maintien des boucles retenant la bande nuquière,
- 3 orifices répartis en triangle pour la mise en place des pontets articulés.
Les casques modèle 76 sont peints après installation des éléments métalliques solidarisés dans la bombe par rivets mécaniques. La tête de ces rivets est d'ailleurs d'un diamètre sensiblement plus petit sur les premières fabrications.
Enfin, la bombe présente généralement un numéro au fond correspondant au numéro de moule (ce numéro peut être inversé) ou une identification propre au fabricant. Ces marques peuvent être aussi liées à un contrat pour l'exportation, comme pour le marché irakien où la visière peut présenter le symbole "Jihm" de l'armée irakienne surmontant les lettres HDD ("Hyundai Heavy Department" ou "HH Didizian"), initiales de la société ayant produit le casque. Plusieurs sociétés ont produit le casque modèle 76 pour le compte de l'armée sud-coréenne ou pour l'exportation, parmi lesquelles la firme Silver Star et la société Samsung plus mondialement connue.
Les casques modèle 76 sont peints uniquement à l'extérieur avec une peinture vert foncé mélangée à du sable fin pour obtenir un effet granité pour réduire les reflets du soleil.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Peinture texturée.
Peinture texturée.
Marquage au fond de la bombe.
Marquage au fond de la bombe.

Au cours de la production, la teinte de la peinture employée deviendra plus foncée et la finition plus granitée.

La coiffe :

Intérieur bombe.
Intérieur bombe.
Tête de rivet.
Tête de rivet.
Disque de maintien.
Disque de maintien.
Disque de maintien.
 

La coiffe du casque modèle 76 est copiée sur celle du liner américain M1972. Elle est constituée d'une suspension de type "Cradle" extractible.
La suspension s'installe dans la bombe au moyen d'une série de six plateaux circulaires (diamètre 13 millimètres) maintenus dans la bombe par rivets mécaniques. Ce dispositif permet de retirer la suspension en toute simplicité et sans outils spécifique.

Boucle arrière.
Boucle arrière.
Boucle latérale.
Boucle latérale.
Nuquière, envers/revers.
Nuquière, envers/revers.
Positionnement dans la bombe.
Positionnement dans la bombe.

La coiffe est complétée par un dispositif anti basculement assuré par une bande de toile couvrant la nuque, évitant ainsi au casque de basculer en avant en cas de mouvement brusque.
La bande nuquière est constituée d'une bande de toile forte rectangulaire de couleur verte dont les coins sont repliés sur eux-mêmes et maintenus par couture. Cet assemblage retient deux bandes de toile de toile forte, de dimension 170 x 13 millimètres, qui permettent la mise en place de la bande nuquière sur les côtés du liner. Une troisième bande, plus courte (11 centimètres), est cousue à la base pour se fixer au centre arrière du sous-casque. À noter que l'extrémité libre de chacune des pattes de toile est découpée au ciseau cranteur pour prévenir de l'effilochement.
La bande nuquière est installée dans le casque au moyen de trois petites boucles à double passants dont la fente inférieure est dentelée. Leur base est retenue dans une patte métallique repliée sur elle-même, jouant ainsi le rôle de charnière. Chaque patte est ensuite rivetée dans la bombe du casque (au centre arrière et sur les côtés arrière).

Suspension Cradle extractible, envers/revers.
Suspension "Cradle" extractible, envers/revers.
Suspension Cradle extractible, envers/revers.
 
Rivet positionné sur le point d'assemblage.
Rivet positionné sur le point d'assemblage.
Crochet de maintien.
Crochet de maintien.
Crochet de maintien.
 
Boucles de réglage de la suspension.
Boucles de réglage de la suspension.
Bandes entre-croisées constituant la suspension et bande patronymique.
Bandes entre-croisées constituant la suspension et bande patronymique.
Marquage appliqué au dos.
Marquage appliqué au dos.
Suspension de fabrication plus récente, sans bande patronymique.
Suspension de fabrication plus récente, sans bande patronymique.
Suspension de fabrication plus récente, sans bande patronymique.
 
Bandeau de tête, envers/revers.
Bandeau de tête, envers/revers. Marquage bandeau.
Marquage bandeau.

La suspension est fabriquée à partir de bandes de toile de coton de type multipoint de couleur vert kaki clair larges de 30 millimètres. On peut observer un panachage de couleur dans les bandes de toile employées pour la confection de la suspension. Celle-ci est constituée d'un cerclage jointif à l'avant par une couture carrée et sur lequel sont maintenues à l'avant par couture carrée les trois sangles constituant la suspension. Ces trois sangles se croisent en leur milieu dans la doublure centrale de la sangle transversale. Cette doublure comporte une bande patronymique en toile blanche cousue sur sa périphérie qui disparaîtra assez rapidement en cours de production.
Ces bandes sont maintenues à l'arrière à trois boucles à double fente solidarisées chacune à une petite patte de toile, elle-même cousue à l'arrière du cerclage de toile. La fente supérieure de chaque boucle est dentelée afin de mieux assurer le positionnement de la sangle.
À chaque intersection du cerclage et des sangles de maintien en profondeur, au centre de chaque couture carrée d'assemblage, est fixé un clip en tôle emboutie riveté (consolidant par la même occasion l'ensemble) destiné à s'enchâsser sur le plateau circulaire (diamètre 13 millimètres) fixé dans la bombe lui correspondant.

Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Clips métallique de maintien.
Clips métallique de maintien.
Coiffe assemblée, envers/revers.
Coiffe assemblée, envers/revers.
Coiffe assemblée, envers/revers.
 
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

Le maintien sur la tête est assuré par le traditionnel bandeau de tête calqué sur le modèle américain. Le bandeau de tour de tête est constitué d'une bande de toile en coton de type multipoint de couleur vert kaki longue d'environ 75 centimètres, sur laquelle est cousue une bande de cuir fin. Cette bande de cuir est cousue d'abord sur le revers haut du bandeau, puis à la base de la bande de toile recouvrant ainsi la longueur supérieure.
Des encoches et des interstices sont pratiqués à intervalle régulier pour le passage des six agrafes métalliques permettant le maintien du bandeau sur la suspension. À noter que les agrafes avant du bandeau sont munies d'ergots assurant le positionnement à l'avant de la coiffe, les quatre autres lisses permettent au bandeau de coulisser sur la suspension et ainsi de mieux s'adapter à la tête du soldat.
Une extrémité du bandeau comporte la boucle de réglage à double fente, dont l'une est dentelée pour mieux assurer le réglage. L'autre extrémité du bandeau passe dans les deux fentes de cette boucle et se replie sur elle-même, dont la pliure est assurée par couture, empêchant ainsi cette extrémité de se dégager de la boucle. Les parties métalliques du bandeau de tête sont dans un premier temps anodisé en noir puis simplement nickelés en cours de production.
On observe également des marquages appliqués au tampon encreur dont la nomenclature est assez proche de celle des marquages rencontrés dans les liners américain produits à partir des années 1960. Ces marquages comprennent un numéro de nomenclature, une date de fabrication et parfois le symbole des forces armées coréennes, à savoir une étoile surmontant une ancre et des ailes.

La jugulaire :

Modèle avec fermeture à crochet.

Têtes des rivets.
Têtes des rivets.
Pontet articulé.
Pontet articulé.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Jugulaire, envers/revers.
Jugulaire, envers/revers.
Jugulaire, envers/revers.

La jugulaire du casque modèle 76 est d'inspiration américaine, calquée sur celle employée à partir du casque M-1 M1951. La jugulaire est retenue à des pontets mobiles solidarisés à la bombe par trois rivets mécaniques chacun disposés en triangle. Chaque pontet est constitué d'une boucle rectangulaire aux angles arrondis de dimension 28 x 12 millimètres. La base de ces boucles est enchapée dans une plaque métallique pliée seulement sur la périphérie du fil d'acier constituant la boucle. Cette plaque, mesurant environ 30 millimètres, possède une extrémité opposée arrondie.
La jugulaire est retenue aux pontets mobiles du casque à l'aide d'un clip métallique anodisé en noir. Ce clip fut créé à l'origine en 1945 pour éviter l'usure prématurée de la toile de la jugulaire par frottement sur le pontet et fut employé pour la première fois sur le casque US M-5.
La jugulaire, fabriquée en toile de coton de couleur verte, est constituée de deux parties. La partie gauche, la plus courte, fabriquée avec une bande de toile d'environ 25 centimètres, comporte le crochet de fixation anodisé en noir.
La partie droite, fabriquée avec une bande de toile d'environ 36 centimètres, comporte la boucle de fixation, destinée à se fixer au crochet. La boucle possède le système de dégagement T1, qui a été étudié en juillet 1944 puis adopté en août 1945 pour le casque M-1 américain. Cette boule de fixation, anodisée en noir, servait à maintenir la jugulaire fermée de manière plus relâchée que la fermeture classique.
Comme pour les coiffes des premières productions, on peut observer un panachage de couleur dans les bandes de toile employées pour la confection des jugulaires.

Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Modèle avec fermeture pression et mentonnière.

Jugulaire, envers/revers.
Jugulaire, envers/revers.
Détail mise en place.
Détail mise en place.
Détail mise en place.
 
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

Au cours des années 1990, la jugulaire à crochet reprise du casque M-1 américain fut remplacée par une jugulaire semblable à celle du casque M-1 M1973. Celle-ci est à montage rapide, à l'aide de ses deux crochets plats. Une plaque en acier plat est emboutie pour former un crochet large de 23 millimètres ; sa base est munie d'une fente rectangulaire large de 25 millimètres. L'acier est plié à un angle d'environ 35° de la fente pour former le crochet afin de pouvoir positionner la jugulaire en biais de l'oreille vers le menton.
Cette partie métallique est terminée par une boucle à clapet dentelé maintenue par deux ergots insérés sur des rabats verticaux. Elle retient une bande de toile de nylon de couleur verte de dimension 17 x 2,5 centimètres. L'extrémité est repliée sur elle-même puis solidarisée par une couture en zigzag pour empêcher le démontage.
La partie centrale, maintenue à la partie droite de la jugulaire par deux traits parallèles de couture en zigzag, est fabriquée à partir d'une bande de toile de coton longue d'environ 20 centimètres. Cette partie est munie d'une mentonnière constituée par une bande de matière identique longue de 14 centimètres et cousue à ses extrémités par deux traits parallèles de couture en zigzag. Son extrémité libre comporte la pression mâle de fermeture, qui s'effectue sur la pression femelle de la partie gauche de la jugulaire.
La mise à longueur de cette jugulaire s'effectue avec les boucles à clapets terminant les crochets de fixation en tirant sur les extrémités de la jugulaire fermée, mentonnière positionnée sur le menton. Une fois le réglage terminé, la position est solidarisée en rabattant les clapets des crochets. Enfin, les parties métalliques de cette jugulaire sont anodisées en noir.
Ce type de jugulaire peut comporter un marquage appliqué au tampon encreur sur une de ses parties latérales en nylon, à l'instar des différents éléments de la coiffe.

Le camouflage additionnel :

Camouflage type Mitchell pattern.
Camouflage type "Mitchell pattern".
Camouflage type Woodland pattern.
Camouflage type "Woodland pattern".
Camouflage pixelisé vue à plat, envers/revers.
Camouflage pixelisé vue à plat, envers/revers.
Camouflage pixelisé vue à plat, envers/revers.
 
Vue de biais.
Vue de biais.
Vue de côté.
Vue de côté.
Détails maintien.
Détails maintien.
Face hivernale.
Face hivernale.
Vue de côté.
Vue de côté.
Détails maintien.
Détails maintien.

Les forces armées coréennes employaient auparavant des couvre-casques sur leurs casques M-1 d'une confection proche de celle des casques américains. Le casque modèle 76 étant dépourvu de sous-casque, un couvre-casque spécifique fut créé.
Plusieurs modèles furent conçus tout au long de l'utilisation du casque modèle 76 des années 1970 aux années 2010. Initialement ces couvre-casques étaient confectionnés dans de la toile camouflée dont l'impression était très proche du "Mitchell pattern", employé dans les années 1960-70.
On rencontre ensuite ce couvre-casque confectionné dans de la toile imprimé en camouflage type "Woodland pattern" et aussi en "6-color, Desert pattern", employé par l'armée coréenne pour ses interventions en environnement désertique.
Plus récemment les forces armées coréennes ont utilisé un schéma de camouflage proche du MARPAT, déjà employé au cours des années 2000. Introduit en 2010, ce nouveau schéma de camouflage pixélisé est appelé «Granite B" et incorpore de nouvelles couleurs : nuances de noir, vert olive foncé, vert d'eau, brun moyen et kaki.
Ces couvre-casques sont conçus de manière identique et seul le dernier modèle est réversible avec une face blanche pour les environnements enneigés.
Ils sont confectionnés à partir de trois morceaux de toile cousus longitudinalement. Chaque pan latéral comporte trois boutonnières disposées en triangle pour l'ajout de branchage. Le pan du milieu comporte une boutonnière à l'avant et à l'arrière, ainsi qu'un bandeau en toile inséré dans deux boutonnières parallèles. Ce dernier possède une petite bande élastique pour maintenir une certaine tension.
Enfin, la base du couvre-casque possède un élastique périphérique retenu dans un ourlet pour assurer le maintien sur la bordure du casque.

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