Syrie

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Casque MKH/PA-1

Fiche

  • Dénomination : MKH/PA-1 type "PASGT" (Aralyte).
  • Destiné aux forces gouvernementales syriennes.
  • Coiffe constituée d'une suspension en toile croisée doublée de toile.
  • Jugulaire en toile avec mentonnière en typologie 3 points.
  • Fabriqué à partir des années 2010.
  • Distribué à partir des années 2010.
  • Pays d'origine : Inde.
  • Période d'utilisation : des années 2010 à aujourd'hui (2019).
  • Matériau : fibre aramide.
  • Poids : 1490 g.
  • Taille : 3 (small, medium et large)
  • Couleur : vert olive mat ou noir.
Preview

Historique

La guerre civile syrienne (ou révolution syrienne) est un conflit armé en cours aujourd'hui (2019) depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Réprimé brutalement par le régime, le mouvement de contestation se transforme peu à peu en une rébellion armée.
De nombreux belligérants participent au conflit qui connaît plusieurs phases. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structurent autour de l'Armée syrienne libre (ASL), qui est fondée en juillet 2011. L'opposition politique en exil forme quant à elle le Conseil national syrien (CNS) en septembre 2011 puis la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) en novembre 2012. En 2012 et 2013, les rebelles s'emparent de la majeure partie du nord et de l'est de la Syrie, mais le régime de Bachar el-Assad résiste dans le sud et l'ouest du pays. L'opposition obtient des financements et des armes de la part de la Turquie, de l'Arabie Saoudite, du Qatar, de la Jordanie, des États-Unis et de la France. Mais l'ASL est progressivement supplantée dans plusieurs régions par des groupes islamistes sunnites ou salafistes, comme Ahrar al-Cham ou Jaych al-Islam, ou encore par des groupes salafistes djihadistes, comme le Front al-Nosra, reconnu en 2013 comme la branche syrienne d'al-Qaïda. Le régime syrien est quant à lui soutenu indéfectiblement par l'Iran, qui lui fournit des financements pour contourner les sanctions internationales et qui dépêche dès le début du conflit des officiers du Corps des Gardiens de la révolution islamique et des dizaines de milices islamistes chiites venues du Liban, d'Irak ou d'Afghanistan, comme le Hezbollah, l'Organisation Badr ou la Division des Fatimides. En 2012 un autre acteur, le Parti de l'union démocratique (PYD), aile syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), prend avec sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), le contrôle des régions kurdes, au nord de la Syrie.
Le rapport des forces en présence est bouleversé par l'apparition en Syrie de l'organisation salafiste djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL), rebaptisé ensuite État islamique (EI), qui en 2014 entre en conflit contre tous les autres belligérants, s'empare de près de la moitié de la Syrie, ainsi que d'un tiers de l'Irak, et proclame la restauration du califat. En septembre 2014, menée par les États-Unis, une coalition internationale formée contre l'État Islamique commence à mener des bombardements en Syrie et décide d'appuyer les YPG. Forts du soutien américain, les Kurdes remportent une première victoire à Kobané en janvier 2015 et forment en octobre 2015 une alliance avec des groupes arabes qui prend le nom de Forces démocratiques syriennes (FDS). Elles lancent une campagne contre les djihadistes qui aboutit en octobre 2017 à la chute de Raqqa, la "capitale" syrienne de l'EI. La Turquie intervient également militairement en Syrie : d'abord contre l'État islamique en 2016 et 2017, avant d'attaquer les FDS en 2018 en raison de leurs liens avec le PKK.
De son côté, la Russie entre dans le conflit syrien en septembre 2015 en intervenant militairement pour soutenir le régime syrien. Cette intervention redonne l'avantage au camp loyaliste : l'armée syrienne et ses alliés remportent des victoires décisives à Alep en décembre 2016, à Homs en mai 2017, à Deir ez-Zor en novembre 2017, dans la Ghouta en mai 2018 et à Deraa en juillet 2018.
En se prolongeant dans le temps, le conflit syrien est devenu à la fois une guerre civile, une guerre confessionnelle et une guerre par procuration. Depuis mars 2011, le conflit a fait autour de 500 000 morts d'après les estimations de diverses ONG. Des attaques à l'arme chimique et de nombreux massacres, crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont été commis, principalement par le régime syrien et par l'État islamique. Le camp loyaliste syrien est responsable de la grande majorité des victimes civiles de la guerre par ses bombardements aériens massifs et par la répression exercée contre l'opposition, qualifiée de politique d'"extermination" par l'ONU : entre 70 000 et 200 000 personnes ont disparu dans les prisons du régime, au moins 17 000 d'entre elles y ont été torturées à mort et plus de 5 000 à 13 000 autres ont été exécutées par pendaison, principalement dans la prison de Saidnaya.
La moitié de la population est déplacée pendant le conflit, et cinq à six millions de Syriens ont fui le pays, soit le quart de la population. Au départ du conflit, l'armée gouvernementale syrienne est largement équipée de matériels d'origine russe et est majoritairement coiffée de casques de l'ère soviétique de type Ssh 60 et Ssh 68.
Avec l'enlisement du conflit et les importantes pertes tant humaines que matérielles, le gouvernement syrien doit trouver de nouvelles sources d'approvisionnement pour son armée alors que le régime de Bachar el-Assad est isolé et notamment sous embargo économique et militaire. Ce pourquoi le gouvernement syrien se tourne au cours du conflit vers l'international et notamment l'Inde qui est seulement impliquée dans le conflit par voie diplomatique, alors favorable à une résolution du conflit par un dialogue entre Syriens.

Casque Ssh 68.
Casque Ssh 68.

C'est ainsi que l'on observe des casques composites étrangers en usage au sein de l'armée gouvernementale syrienne comme le casque MKH/ PA-1 fabriqué par la société indienne MKU Limited.
MKU (initialement constituée sous le nom de M. Kumar Udyog) est une société de défense indienne dont le siège social se trouve à Kanpur, Uttar Pradesh (province du Nord, état de l'union indienne). L'entreprise fabrique une gamme d'équipements de protection et de surveillance, notamment des casques balistiques, des inserts de blindage, des gilets pare-balles et des dispositifs électro-optiques comme des jumelles et monoculaires de vision nocturne.
La société MKU a été créée en 1985 pour fabriquer des produits en fibres plastiques renforcées pour l'armée indienne. Ses produits sont utilisés par 230 forces dans plus de 100 pays à travers le monde, dont les Nations Unies et l'OTAN.
En 1985, M. Kumar Udyog a été fondée pour la fabrication et l'approvisionnement des besoins spécifiques de l'armée indienne en matière de défense, avec son premier lot de casques en PRFV distribués en 1989. En 1993, une unité de fabrication de chaussures a été mise en service. L'entreprise s'est davantage diversifiée à partir de 1997.
Pendant la guerre de Kargil en 1999, entre l'Inde et le Pakistan, le ministère indien de la Défense s'est rendu compte du besoin aigu de protection balistique en raison du nombre élevé de victimes parmi les soldats indiens, ce qui a conduit la société MKU à entrer sur le marché de la protection balistique et à effectuer sa première vente commerciale internationale en 2003.
La société MKU est présidée par Manoj Gupta ; son frère, Neeraj Gupta, dirige l'équipe commerciale internationale, tandis que le troisième frère, Anurag Gupta, se charge des opérations nationales. Neeraj Gupta est le directeur général de MKU Limited et a lancé l'activité de protection balistique de la société.
MKU possède des centres de recherche et développement en Inde et en Allemagne qui développent des technologies de protection balistique pour l'entreprise. De plus, elle dispose de son propre laboratoire d'essais balistiques en Allemagne, qui peut effectuer des essais balistiques jusqu'au niveau STANAG IV, y compris diverses autres normes d'essais courantes à l'échelle mondiale.
Les casques de combat de MKU sont fabriqués à l'aide de la technologie RHT ("Reduced Helmet Trauma") qui offre une protection contre les balles et les fragments et réduit les blessures à la tête et au crâne. Plus important encore, il réduit le traumatisme résultant du BABT ("Behind Armour Blunt Trauma") de plus de 40% par rapport aux casques composites conventionnels standard, selon les tests effectués par HP White Laboratory, États-Unis.

Casque MKH/PA-1. Casque MKH/PA-1.
Casque MKH/PA-1. Casque MKH/PA-1.

Constitution

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jonc en caoutchouc.
Jonc en caoutchouc.

La bombe du casque MKH/PA-1 reprend la forme générale du casque PASGT américain avec un profil très bas à l'instar du casque 6Б27 russe. Elle est fabriquée en trois tailles (small, medium et large) et est formée par succession de couches de toiles (de couleur jaune) de fibres aramides tissées pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles aramides sont noyées dans une résine balistique thermo-formable puis mises en forme dans un moule sous vide.
Une fois matricés, les excès de fibres aramides noyées dans la résine sont ébavurés afin d'obtenir la silhouette du casque, puis l'intérieur de la bombe est peint de couleur vert olive mat.
La bordure brute du casque est renforcée d'un épais jonc en caoutchouc monobloc teinté dans la masse de couleur kaki. Collé sur la périphérie du casque, il est destiné à adoucir la bordure du casque, mais aussi de protéger celle-ci de l'usure.
L'extérieur de la coque est peint en vert olive mat plus foncé que la couleur employée pour l'intérieur. L'application de la peinture extérieure est effectuée de manière à obtenir un effet texturé pour réduire les reflets du soleil. Il est intéressant de noter que le jonc est repeint avec la mise en couleur extérieure afin d'harmoniser sa teinte avec le reste du casque. La face intérieure du jonc est aussi peinte, l'intérieur du casque étant masqué lors de la mise en peinture.
La bombe est percée d'une série de cinq trous (1 à l'arrière, puis 2 de chaque côté) pour l'installation de l'aménagement intérieur (coiffe et jugulaire).

Exemplaire démuni de bande velcro.
Exemplaire démuni de bande velcro.
Exemplaire démuni de bande velcro.
 
Etiquette modèle vert.
Etiquette modèle vert.
Etiquette modèle noir.
Etiquette modèle noir.

Le casque MKH/PA-1 peut présenter, sous réserve qu'elle n'ait pas été enlevée, une étiquette autocollante appliquée par le fabricant et collée sur le côté intérieur gauche du casque. Cette étiquette présente les informations suivantes :
- Taille (small, medium ou large)
- Couleur O.G (Oliv Green) ou Black
- Numéro de série (UID : Unique IDentifier)
- Date de fabrication : mois année
- Une note : pour une protection adéquate ces casques doivent être portés ou ajustés à la taille de la tête des utilisateurs ("for adequate Protection this helmets must fit or be adjusted to the size of the users head").
Sur une bande à fond jaune, MKU et le site internet de la société www.mku.com

Les caractéristiques techniques du casque sont présentées sur une fiche cartonnée initialement livrée avec le casque avec les informations complémentaires :
- Type PASGT
- Modèle MKH/ PA-1 (ARALYTE)
- Poids : 1,2 kg ± 50 g
- Niveau de protection : NIJ III-A (.44 magnum)
- Taille
- Couleur

Fiche technique.
Fiche technique.

La coiffe :

Coiffe, envers.
Coiffe, envers.
Revers.
Revers.
Bandes croisées pour former la suspension.
Bandes croisées pour former la suspension.
Intérieur bombe doublée de mousse néoprène.
Intérieur bombe doublée de mousse néoprène.
Ecrou de fixation avant.
Ecrou de fixation avant.
Ecrou arrière.
Ecrou arrière.
Vis de maintien.
Vis de maintien.
Bande astrakan de maintien avant et points de fixation avant.
Bande astrakan de maintien avant et points de fixation avant.
Doublure bande nuquière, envers/revers.
Doublure bande nuquière, envers/revers.
Doublure bande nuquière, envers/revers.
 
Bande nuquière réglable par velcro.
Bande nuquière réglable par velcro.
Avec sa doublure.
Avec sa doublure.
Passage latérale de la bande en toile.
Passage latérale de la bande en toile.
Boucle arrière de passage.
Boucle arrière de passage.
Bandeau frontal.
Bandeau frontal.
Fond en toile de la coiffe couvrant la suspension.
Fond en toile de la coiffe couvrant la suspension.
Coiffe.
Coiffe.

La bombe du casque MKH/PA-1 est doublée d'une fine couche de mousse néoprène et dont l'épaisseur n'est pas suffisante pour assurer un rôle de protection contre les chocs. On peut toutefois supposer que cette doublure interne a pour rôle d'assurer une isolation thermique ou encore réduire les effets de résonnance. Elle est appliquée par une feuille de mousse néoprène, d'environ 2 millimètres d'épaisseur, découpée et fendue de sorte à épouser la forme arrondie du casque. Elle est solidarisée dans la bombe par encollage.
L'avant de la bombe présente un rectangle velcro crochets de dimension 11 x 4 centimètres pour compléter le maintien avant de la coiffe.
La coiffe est constituée d'un cerclage en toile de nylon de couleur noire large de 25 millimètres. Cette bande de toile retient à l'avant un bandeau frontal en cuir noir et rembourré. Mesurant 22 centimètres de long, il retient à chacune de ses extrémités les écrous de maintien avant de la coiffe. Un rectangle velcro velours est cousu au revers de ce bandeau pour être retenu sur la bande velcro avant de la bombe.
Les extrémités du cerclage en toile sont jointives par velcro pour permettre le réglage en circonférence de la coiffe.
Chacune de ces extrémités est insérée dans une boucle en matière plastique noire retenant l'écrou arrière de maintien de la coiffe. Cette boucle retient une sangle en nylon de 18 centimètres de long pliée en deux au bout de laquelle est placée une boucle rectangulaire en matière plastique. Les deux sangles sont jointives par un morceau de velcro velours découpé en trapèze pour suivre la direction des sangles retenant la suspension croisée de la coiffe.
Celle-ci est constituée de deux sangles en toile de nylon dont une extrémité enchape une boucle en matière plastique à double passant destinée à retenir la jugulaire et l'autre extrémité doublée de bandes velcro (crochets et velours) pour être repliée sur elle-même après avoir été insérée dans le passant retenu à la bande de toile solidaire du cerclage.
La suspension est retenue à l'avant simultanément à la coiffe par les vis de fixation avant. Ce dispositif permet ainsi de constituer les passants de la jugulaire. La coiffe est retenue par quatre vis à tête bombée à empreinte Allen qui retiennent la coiffe par ses écrous tubulaires solidaires du cerclage en toile.
Le bandeau frontal rembourré retient une doublure en toile respirante destinée à adoucir le contact avec la suspension en X de la coiffe. Son extrémité libre doublée de velcro crochets est solidarisée à la bande velcro velours de la suspension.
La jointure du cerclage est recouverte après réglage d'une doublure rembourrée fabriquée en toile de nylon face extérieure, et en satinette face intérieure. Cette doublure, de dimension 12 x 11,5 centimètres, est repliée sur elle-même sur la jointure du cerclage et est solidarisée par sa base retenant une bande velcro.

La jugulaire :

Jugulaire.
Jugulaire.
Boucle de passage arrière avec vis et écrou de maintien.
Boucle de passage arrière avec vis et écrou de maintien.
En place.
En place.
Passage arrière de la jugulaire.
Passage arrière de la jugulaire.
Boucle latérale de maintien.
Boucle latérale de maintien.
Boucle latérale de maintien.
 
Mentonnière avec bouton pression de fermeture et clip de maintien.
Mentonnière avec bouton pression de fermeture et clip de maintien.
Détails clip métallique de maintien.
Détails clip métallique de maintien.
Détails clip métallique de maintien.
 
Clip recouvert.
Boutonnière de maintien.
Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
 

La jugulaire, en typologie trois points, est retenue par les passants avant constitués de boucles à double passant solidaires de la continuité des bandes en toile de nylon constituant la suspension.
Elle est retenue à l'arrière par une bande de toile de nylon, de dimension 16 x 2 centimètres, repliée sur elle-même puis solidarisée par une vis et un écrou circulaire fendu dans le trou arrière de la bombe.
La jugulaire est fabriquée à partir de bande de toile de type "web" en coton teinté en noir.
La partie gauche de la jugulaire est constituée d'une bande de toile, longue d'environ 34 centimètres, pliée en V. Elle solidarise un clip de fermeture métallique doublé en cuir, dont l'empiècement en cuir cousu comporte deux rabats destinés à recouvrir ce clip de fermeture et dont le maintien est assuré par velcro. Les extrémités libres de cette partie sont repliées sur elles-mêmes et solidarisées par une couture carrée puis en croix. Elles retiennent d'ailleurs un fin anneau en matière plastique destiné à retenir l'excédent de toile après réglage de la jugulaire. Une de ces extrémités est maintenue au passant de jugulaire gauche du casque, l'autre étant retenue à la boucle de la sangle arrière de la jugulaire retenue sur la partie droite.
Cette seconde partie est assemblée autour d'un large anneau (⌀ extérieur 35 millimètres) en matière plastique de couleur noire. Il retient une bande de toile longue de 15 centimètres destinée à être insérée dans le passant droit du casque et une bande de toile plus longue (26 centimètres) destinée à passer dans le passant arrière du casque. Cette dernière bande de toile retient à son extrémité libre une boucle à double passant joignant la partie gauche de la jugulaire. Cette boucle a la particularité d'avoir des picots sur sa partie supérieure pour empêcher son déplacement.
Les deux parties de la jugulaire sont jointives par la mentonnière qui assure la fermeture. Elle est fabriquée à partir de deux bandes de toile et dont la bande de toile transversale retient à gauche un empiècement métallique pour être maintenu dans le clip gauche et à droite un bouton pression permettant la fermeture de la jugulaire dans l'anneau de droite.

Modèle avec clip de fermeture en plastique.

Exemplaire avec clip de fermeture et mentonnière en plastique.
Exemplaire avec clip de fermeture et mentonnière en plastique.
Exemplaire avec clip de fermeture et mentonnière en plastique.
 

Pour information, le casque MKH/PA-1 est aussi produit avec une jugulaire dotée d'un seul moyen de fermeture par clip en plastique à ouverture rapide. Ce type de jugulaire est d'ailleurs munie d'une mentonnière moulée en matière plastique. Il semblerait que ce modèle ne soit pas utilisé en Syrie selon les archives photographiques observées.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque camouflé.
Couvre-casque camouflé.
Détails maintien.
Détails maintien.

Il existe plusieurs types de couvre-casque utilisés par les forces gouvernementales syriennes reprenant la multitude de schémas de camouflage utilisés. Ces couvre-casques sont fabriqués à partir de toile de nylon imprimé, et sont constitués de trois panneaux de toile cousus longitudinalement.
Un ourlet est pratiqué sur la base périphérique du couvre-casque pour le passage du lacet de maintien du couvre-casque.
Enfin, une bande de toile de nylon de couleur vert olive est maintenue par des traits de couture verticaux pratiqués à intervalle régulier sur toute la périphérie médiane du couvre-casque. Cette bande est destinée à l'ajout de branchage afin d'améliorer le camouflage.

Les accessoires :

Bandes de rétention.

Bandes de rétention.
Bandes de rétention.
En place.
En place.

Initié sur le casque ACH américain au cours des années 2000, le casque MKH/PA-1 syrien peut être équipé de bandes de rétention installées sur les deux points de fixation arrière de la coiffe. Cet accessoire est principalement destiné à maintenir la bande élastique des lunettes de protection.
Elles sont constituées d'une bande de toile de nylon de couleur noire de dimension 18 x 2 centimètres. Une des extrémités est repliée sur elle-même et est maintenue à l'aide d'un bouton pression femelle riveté. L'autre extrémité est simplement brûlée pour éviter l'effilochement. A cette extrémité est pratiqué un orifice aussi brûlé pour les mêmes raisons et de ce même côté, à 35 mm de l'extrémité est riveté le bouton pression mâle de fermeture.
Les bandes de rétention sont placées sur le casque en étant plaquées contre sa paroi extérieure et sont retenues par les vis de maintien arrière de la coiffe insérées dans les orifices inférieurs.

Supports velcro.


Le casque MKH/PA-1 peut se rencontrer muni de bandes velcros adhésives collées sur la surface du casque. Disposées sur l'arrière, le dessus et les côtés du casque, ces bandes velcros sont destinées à maintenir des insignes ou divers accessoires tactiques comme des lampes torches.

Supports velcro collés sur la surface du casque.
Supports velcro collés sur la surface du casque.
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