
Tchécoslovaquie
Casque Vz 53
Fiche
- Dénomination : casque en acier (Vz 53).
- Destiné à une utilisation générale.
- Coiffe constituée d'une coiffe en cuir réglable en trois positions sur une armature métallique.
- Jugulaire en toile avec mentonnière en cuir.
- Caractéristique : forme extérieure très semblable au casque Ssh 39 russe.
- Fabriqué à partir de 1951.
- Distribué à partir de 1953.
- Pays d'origine : Tchécoslovaquie.
- Période d'utilisation : de 1953 aux années 2000.
- Matériau : acier.
- Poids : 1270 g.
- Taille : 3.
- Couleur : vert olive foncé lisse.

Casque Vz 53 1er type.

Casque Vz 53 2ème type.

Casque Vz 53 3ème type.

Casque Vz 53 1er type réutilisé par un corps de pompiers.
Historique
À la fin de la seconde guerre mondiale, la Tchécoslovaquie, démembrée en 1939 par le Troisième Reich, renaît de ses cendres. Le 5 avril 1945, alors que l'Armée Rouge prend le contrôle du territoire, Edvard Beneš, ancien président de la République et chef du Gouvernement provisoire tchécoslovaque, revient au pays et constitue à Košice un gouvernement de coalition présidé par Zdeněk Fierlinger, avec le communiste Klement Gottwald comme premier vice-président. La Tchécoslovaquie est réunifiée, la république slovaque et le protectorat de Bohême-Moravie cessent d'exister. En composant avec les communistes, Edvard Beneš espère éviter un conflit politique après-guerre. Klement Gottwald, lui, préconise officiellement le passage au socialisme par des voies démocratiques. Aux élections de mai 1946, le parti communiste remporte la majorité dans la partie tchèque du pays, le parti démocrate (anti-communiste) remportant la majorité en Slovaquie. Gottwald devient chef du gouvernement. Jan Masaryk, fils de Tomáš Masaryk, père fondateur du pays, conserve le ministère des affaires étrangères. En novembre 1947, les communistes dénoncent une tentative de coup d'état "réactionnaire", ayant son origine en Slovaquie. Gustáv Husák, premier ministre de Slovaquie (président du conseil des commissaires), prend une part active dans la liquidation du parti démocratique slovaque qui avait gagné les élections en 1946 avec 62 % des voix : cette victoire était de nature à empêcher la prise de pouvoir des communistes en Tchécoslovaquie. Par "slovaquophobie" et aveuglement, le Président Benès laisse faire. Après cette liquidation, la voie est libre pour le coup de Prague qui aura lieu en février 1948. En effet, en janvier 1948, les forces de sécurité sont réorganisées, des cadres communistes en prenant le contrôle. Le KSČ organise dans les campagnes des manifestations réclamant une réforme agraire. En février, les ministres non-communistes dénoncent la mainmise du KSČ et mettent leur démission dans la balance. Beneš prévoit initialement de nouvelles élections mais, sous la pression militaire des soviétiques et sous celle, policière, des communistes, finit par céder et accepter la décision de ses ministres. Gottwald forme un nouveau gouvernement, où le contrôle des communistes est renforcé. Le 10 mars 1948, Jan Masaryk est retrouvé mort, officiellement "suicidé" en sautant d'une fenêtre. Le parlement approuve le nouveau gouvernement. Le 9 mai, une nouvelle constitution est promulguée, les communistes y ayant rajouté les principes de la dictature du prolétariat et du rôle prépondérant du KSČ. Edvard Beneš refuse de la signer et démissionne le 7 juin. Gottwald le remplace à la présidence de la République, laissant les rênes du gouvernement à Antonín Zápotocký. La Tchécoslovaquie est proclamée "République populaire", sans changer officiellement de nom. |
![]() Casque Vz 32. |






Constitution
La coque :
Fabrication à partir d'une coque de casque Ssh 40 soviétique.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue intérieure. |
Les troupes de l'armée rouge comprennent un certain nombre d'unités tchécoslovaques à la fin de la seconde guerre mondiale lors de leur avancée vers l'Allemagne. Ces unités rentrèrent en 1945 en Tchécoslovaquie avec leur dotation et donc avec une certaine quantité de casques soviétiques.
La Tchécoslovaquie intégrant le pacte de Varsovie à partir de 1949, l'armée tchécoslovaque reçut alors du matériel soviétique pour rééquiper son armée et donc une certaine quantité de casques soviétiques.
Avec la création du casque Vz 53, une quantité non négligeable de casques soviétiques fut reconditionnée au standard Vz 53 par remise en peinture et changement de l'aménagement intérieur.
La coiffe des casques Ssh 39 fut changée pour un ensemble coiffe/jugulaire de type Vz 53. Les casques Ssh 40 ont vu leurs six trous de maintien de la coiffe en trois pattes bouchés à l'aide de rivets mécaniques, et la bombe percée de trois trous en partie haute pour l'installation d'un aménagement intérieur de casque Vz 53. Les casques Ssh 40 reconditionnés au standard Vz 53 sont reconnaissables aux 9 rivets extérieurs.
Peinture satinée.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
Le casque Vz 53 reprend la forme générale du casque Ssh 39, cependant il présente une base arrière moins échancrée que le modèle soviétique. Cette ressemblance fait qu'à l'heure actuelle de nombreuses tentatives de maquillage plus ou moins bien habiles de casques Vz 53 en casques Ssh 39 sont effectuées.
La bombe du casque Vz 53 est formée d'un bloc par emboutissage d'une feuille d'acier. Après emboutissage, la bordure du casque évasée vers l'extérieur est découpée pour donner sa forme définitive, la bordure n'est pas retournée et est simplement meulée pour en adoucir le tranchant. La bombe est percée de trois trous en partie haute pour recevoir les rivets de fixation de l'armature métallique supportant l'aménagement intérieur du casque.
La fabrication est de haute qualité, tout comme les matériaux utilisés.
Les casques Vz 53 sont peints de couleur vert olive appliquée de manière satinée et dont la teinte peut sensiblement varier en fonction de la période de production.
Les bombes sont mises en couleur avant installation de l'aménagement intérieur, les têtes des rivets matés à l'extérieur reçoivent un coup de pinceau pour en masquer le brillant.
Les coques des casques Vz 53 ne sont pas systématiquement estampées à froid, cependant il arrive de trouver une numérotation sur deux chiffres qui ne correspond pas à l'année de fabrication puisque des numéros inférieurs à 51 ont été observés. Cette numérotation doit sans doute correspondre à une identification de lot. Les marquages sont généralement appliqués à l'aide de tampon encreur de couleur noire.
Peinture mate.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
On note des casques Vz 53 munis d'une peinture vert olive mat, généralement sur des casques Vz 53 dotés de la jugulaire du dernier type, fixée en quatre points et fabriquée en nylon, adoptée dans les années 80. Nous ne savons pas s'il s'agit d'un reconditionnement ou d'une fabrication intégrale, les exemplaires observés étant souvent en condition neuf de stock.
Les marquages.
![]() Marquage coque Ssh 40 (taille + numéro de série). |
![]() Marquage 51. |
![]() Marquage 75. |
![]() Exemples de tampons de contrôle. |
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Les coques soviétiques reconditionnées en casque Vz 53 présentent le marquage estampé à froid sur la bordure intérieure de la nuquière du casque, commun à l'ensemble des casques soviétiques en acier depuis le casque Ssh 36. Ce marquage est constitué d'une suite de chiffres séparés par un espace. Le premier chiffre correspond à la taille du casque (1, 2 ou 3), suivi d'un espace puis un numéro correspondant à une numérotation de lot. Les coques de fabrication tchécoslovaques ne sont pas systématiquement estampées à froid au niveau de la nuquière. Il arrive toutefois d'observer une numérotation de lot sur deux chiffres. Il ne s'agit pas de l'année de production puisque des numéros inférieurs à 51 ont été observés. |
Il est possible de rencontrer sur les casques Vz 53 utilisé durant l'ère communiste de la Tchécoslovaquie une étoile rouge à 5 branches à l'avant du casque, apposée par peinture ou par autocollant. En raison du caractère voyant de cet insigne, il est fort probable qu'il soit réservé pour les défilés ou autre événement de représentation. |
![]() Etoile peinte. |
![]() Etoile autocollant. |
La coiffe :
![]() Cerclage monté en trois points. |
![]() Réglage arrière (3 positions). |
![]() Vue de biais. |
![]() Point latéral de maintien, coulissant. |
![]() Tête de rivet. |


Coiffe en cuir, doublé de feutre - envers/revers.
![]() Extrémité pourvue de trois boutons pression mâle. |
![]() Détails montage doublure en feutre. |
![]() Attaches parisiennes à tête hémisphérique. |
![]() Positionnement extérieur. |
![]() Vue intérieure. |
![]() Coiffe, vue d'ensemble. |
L'aménagement intérieur du casque Vz 53 est maintenu à une armature métallique fixée en trois points dans la bombe à l'aide de petits rivets mécaniques matés à l'extérieur de la bombe. Cette armature est constituée d'un cerclage métallique fabriqué en acier zingué qui est maintenu à trois pattes fabriquées dans le même matériau. Ce cerclage à la particularité de pouvoir se régler en trois tailles, raison pour laquelle il coulisse dans les pattes latérales et se règle à sa jointure arrière à l'aide d'un bitoniau cylindrique solidaire du support arrière.
Une des extrémités du cerclage comprend trois trous constituant les trois possibilités de réglage. L'extrémité est écartée à l'aide d'une lame et la circonférence du cerclage est élargie ou rétrécie selon le besoin. Ce dispositif permet d'avoir trois tailles de coiffe par taille de bombe.
La coiffe est confectionnée dans une bande de cuir de couleur naturelle qui peut être d'un seul tenant ou en plusieurs morceaux assemblés à l'aide de deux traits de couture parallèles. La base de cette pièce de cuir est découpée pour former 8 pattes dont chacune est perforée de cinq trous d'aération disposés en quinconce à l'instar de la coiffe I-31 du casque modèle 35 allemand de la seconde guerre mondiale. L'extrémité de chaque patte est dotée d'un trou renforcé d'un œillet métallique retenant au dos une rondelle de cuir pour renfort. Ces orifices servent au passage du lacet de réglage en profondeur de la coiffe constitué d'un cordon en nylon de couleur blanche dont les extrémités sont brûlées pour éviter l'effilochement.
Une bande de feutre, de couleur grise et pouvant être de couleur bleue pour les fabrications plus récentes, est dentelée sur une de ses longueurs. Elle est cousue sur le revers de la bordure droite de la coiffe. Cette doublure est cousue à quelques centimètres d'une des extrémités de la coiffe et dépasse d'autant à l'autre extrémité. L'angle de l'extrémité démunie de doublure en feutre reçoit un bouton pression femelle riveté dont la tête bombée est peinte en vert. A l'opposé sur la bande de feutre dépassant sont rivetés trois boutons pressions mâles.
La bordure de la coiffe est ensuite repliée sur elle-même et la pliure est solidarisée par un unique trait de couture pratiquée à environ 5 millimètres de la pliure et est visible sur la surface tannée du cuir. La doublure en feutre joue deux rôles : le premier est d'assurer le rembourrage de la coiffe, le second de protéger le cuir du tranchant du cerclage sur lequel la coiffe est placée. Le maintien de la coiffe est assuré par sept attaches parisiennes à tête bombée. Chaque attache parisienne traverse la bordure de la coiffe puis traverse l'orifice correspondant du cerclage, les pattes de chacune des attaches sont ensuite repliées contre le cerclage.
Les extrémités de la coiffe en cuir sont jointives par le bouton pression fonction de l'ajustement du cerclage.
Les marquages.
![]() Fabrication de 1985. |
![]() Fabrication de 1988. |
![]() Fabrication de 1989. |
![]() Autre exemple. |
Les coiffes sont généralement marquées au revers du cuir. Les marquages appliqués sont variables en fonction de la date de production de la coiffe. On peut retrouver le tampon aux glaives croisés que l'on peut observer dans la bombe, accompagné des deux derniers chiffres de l'année de production. L'année de production peut aussi être tamponnée sur quatre chiffres. D'autres marquages peuvent être tamponnés comme la mention G3 ou G4 dont nous ignorons la signification exacte : il pourrait s'agir d'une indication de taille, à condition que cela commence par G2 pour correspondre aux trois tailles de bombes disponibles.
La jugulaire :
Il existe trois types de jugulaire employés sur le casque Vz 53 et qui furent adoptés successivement au cours de la production du casque Vz 53 jusqu'aux années 80.
1er type.
![]() Passant métallique et maintiend de la jugulaire par attache parisienne renforcée d'une rondelle. |
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Jugulaire, vue d'ensemble.
![]() Mentonnière, envers/revers. |
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![]() Exemple assemblé par couture. |
La jugulaire originale est fabriquée à partir de bande de cuir épais (2 millimètres) de 2 centimètres de largeur. Les bandes de cuir employées présentent un fin liséré estampé sur la bordure de chaque longueur. La partie longue située du côté gauche mesure environ 30 centimètres et la partie courte, portant la boucle de fixation, mesure environ 20 centimètres. |
Un passant en cuir permet de maintenir le surplus de longueur. L'assemblage des éléments de la jugulaire (boucle et passant en cuir) est généralement effectué à l'aide d'un rivet mécanique à tête bombée, toutefois on observe des assemblages par couture, méthode sans doute abandonnée dans l'optique de faciliter la fabrication.
2ème type.

Jugulaire, vue d'ensemble.
![]() Bande de cuir arrière, trois positions de réglage. |
![]() Rivet à double tête en plastique. |
![]() Positionnement arrière. |
![]() Vue d'ensemble. |
Un second type de jugulaire fut adopté sur le casque Vz 53 permettant d'avoir une typologie en trois points sur le modèle des casques Ssh 40 modifiés pour un usage au sein des troupes motorisées afin d'obtenir une meilleure stabilité. Il s'agit d'une simple modification, par le rivetage sur la jugulaire existante, de deux morceaux de cuir de même nature que la jugulaire d'origine (qui peuvent être exempt de liseré sur leurs bordures), qui sont reliés à l'arrière de la patte arrière maintenant l'armature de coiffe.
Ces deux bandes de cuir d'une longueur de 26 centimètres, comportent chacune trois trous fendus servant à régler leur longueur lors de leur jointure derrière le support du cerclage, à l'aide d'un rivet à double tête fabriqué en matière plastique.
3ème type.

Jugulaire, vue d'ensemble.


Mentonnière, envers/revers.
Dans les années 80, la jugulaire en cuir est remplacée par une nouvelle jugulaire maintenue en quatre points. Il s'agit d'un reconditionnement puisque cette jugulaire peut être observée sur des casques Vz 53 fabriqués à partir d'une bombe soviétique. Cette nouvelle jugulaire est constituée de deux parties en "Y" fabriquées à partir de bande de toile de nylon de couleur verte de 15 millimètres de large. La partie gauche, la plus longue, est composée de deux bandes de toile assemblées par couture. La partie droite, retenant la boucle de fermeture, est composée d'une unique bande de toile pliée en V et dont la pliure est solidarisée par couture. La partie avant de chaque partie de la jugulaire est rivetée aux passants de jugulaire, soit à l'aide d'un rivet fendu renforcé d'une rondelle, soit avec un rivet tubulaire mécanique. La partie arrière est maintenue directement sur le cerclage de coiffe à l'aide d'une attache parisienne retenant la coiffe.
La partie la plus longue de la jugulaire mesurant environ 27 centimètres comporte une mentonnière différente de celle précédemment employée. Cette mentonnière est fabriquée à partir de deux morceaux de cuir rectangulaire aux largeurs arrondies. Un de ces morceaux comporte quatre incisions pour le passage de la jugulaire. Ils sont assemblés l'un sur l'autre et solidarisés par un trait de couture périphérique. Cette couture retient une petite bande de cuir placée transversalement destinée à retenir l'excédent de jugulaire.
L'autre partie de la jugulaire retient la boucle de fermeture fabriquée à partir d'une fine plaque d'acier emboutie puis anodisée et dans laquelle est insérée la partie longue de la jugulaire.
Le camouflage additionnel :
Sangle en toile.
![]() Vue à plat. |
![]() Montée sur le casque. |
![]() Détails montage. |
![]() Utilisation combinée avec un couvre-casque. |
Le premier artifice pour camouflage additionnel employé sur le casque Vz 53 fut une sangle en toile de coton de couleur vert kaki. Cette sangle, dont les extrémités sont jointives et solidarisées par couture, possède une longueur tout juste suffisante pour être placée sur la périphérie du casque de manière assez serrée.
La sangle est maintenue par deux petits sanglons en toile cousue sur les côtés de cette sangle et dont l'extrémité libre est renforcée d'un empiècement métallique taillé en pointe et peint en vert olive. L'autre extrémité cousue à la bande de toile retient au niveau de sa couture une boucle à double passant. Après mise en place, les sanglons sont passés dans les anneaux rectangulaires retenant la jugulaire puis sont retenus aux deux boucles de la sangle. Cette sangle peut être utilisée conjointement à un couvre-casque ou une capuche faisant office de couvre-casque.
Capuche amovible tenue de combat Vz 60 "mlok" (salamandre).
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
Avant l'apparition de couvre-casques spécifiques au casque Vz 53, les capuches des tenues de combat furent employées comme artifice de camouflage. Ces capuches comportent sur la bordure avant une zone élastique et les rabats munis de boutons sont glissés sous la coiffe pour maintenir la capuche sur le casque.
Ainsi on retrouve la capuche de la tenue de combat Vz 60 "mlok" (salamandre) introduite en 1960 pour la 22ème brigade aéroportée. Cette tenue arbore un nouveau schéma de camouflage composé de formes disruptives de couleur noire, vert olive et orangée sur fond jaune pâle.
Ce type de tenue fut employé durant une courte période et son utilisation ne fut pas généralisée.
Capuche amovible tenue de combat Vz 63.
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Marquage. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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En 1963 apparaît un nouveau schéma de camouflage et avec une nouvelle tenue de combat qui caractérisera l'armée tchécoslovaque jusque dans les années 80. |
Couvre-casque Vz 85 "Tropiko".
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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![]() |
Le premier modèle de couvre-casque apparaît en 1985 avec l'adoption du modèle Vz 85 "Tropiko" pour zone aride.
Ce couvre-casque fut fabriqué à partir de trois morceaux de toile de type popeline (tissé lisse) de couleur beige. Les morceaux de toile sont cousus longitudinalement par un trait de couture droit complété d'un surfilage en zigzag au niveau de la découpe des morceaux de toile. Le morceau de toile central est pincé à trois reprises de chaque côté afin d'épouser au mieux la forme arrondie du casque. Les panneaux latéraux sont renforcés d'un trait de couture vertical.
La base du couvre-casque est repliée sur elle-même sur toute la périphérie pour former un ourlet pour le passage du lacet de maintien du couvre-casque dont les extrémités sont jointives à l'arrière. La zone d'ouverture de cet ourlet est d'ailleurs renforcée d'un morceau de toile rectangulaire. Ce couvre-casque est volontairement grand afin de s'installer sous la coiffe du casque Vz 53 en formant une jupe.
Ce couvre-casque fut observé sur le terrain lors de la première guerre du Golfe au sein de l'unité de lutte anti-chimique forte de 300 hommes, protégée par 37 soldats envoyés par la Tchécoslovaquie au sein de la coalition internationale.
Couvre-casque contrôle trafic.
![]() Vue à plat - envers. |
![]() Vue à plat - revers. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
![]() |
Initialement les casques affectés au contrôle du trafic étaient peints en blanc avec une large bande bleu peinte sur la périphérie avec P (sans doute pour le mot "provoz" pour trafic) contenu dans un rond en partie frontale. |
Couvre-casque Vz 95.
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
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La république tchèque adopte en 1995 un schéma de camouflage semblable au camouflage "Woodland" américain, dont la structure est semblable mais dont les teintes diffèrent sensiblement. |
Filet.
![]() Conditionnement. |
![]() Fiche informative. |
![]() Vue de biais. |
![]() Détails montage. |
Le casque Vz 53 a aussi été utilisé avec des différents filets de camouflage tout au long de sa carrière. Le dernier à avoir été utilisé au cours des années 2000 est un filet à maille moyenne fabriqué en polyamide dont la base est parcourue par un lacet de serrage.
Ce filet est livré dans un sachet en plastique refermable et contenant une étiquette papier sur laquelle sont imprimées la raison sociale du fabricant, les instructions d'entretien et les caractéristiques techniques.
Ce filet est initialement destiné à un usage pour un casque en matière composite, toutefois le casque Vz 53 étant resté très longtemps en service, des accessoires furent détournés pour cet usage.
Réutilisation par le corps des pompiers
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Le premier service d'incendie professionnel sur le territoire tchèque a été créé à Prague en 1853. Toutefois, la responsabilité principale de la lutte contre les incendies, dans la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, appartenait aux organisations volontaires de pompiers des villes et communes. Les services publics d'incendie à caractère professionnel n'existaient que dans certaines grandes villes.
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La nouvelle loi de 1958 a toutefois entraîné une décentralisation progressive de la protection contre l'incendie et, par conséquent, un affaiblissement de son niveau.
Les services de lutte contre les incendies sont disparates et encore sous équipés dans les années 60. L'équipement n'est pas homogène et ces services s'équipent au hasard du matériel récupéré. C'est ainsi que l'on retrouve encore les vieux casques en acier adoptés au cours des années 30 dans ces différents corps de pompiers. Les casques Vz 53 de l'armée qui sont réformés, ou présentant des défauts à la fabrication, sont récupérés pour la lutte contre les incendies.
Pour cet usage, ils sont repeints de couleur noire matte. L'avant peut être percé pour la mise en place de l'insigne du district dans lequel il est utilisé.
La bordure arrière peut aussi être percée à cinq reprises pour la mise en place de support en cuir retenant un imposant couvre-nuque également en cuir.
![]() Vue de biais. |
![]() Vue intérieure. |
![]() Vue avant. |
![]() Vue de côté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |

Points de fixation bavolet.
![]() Détails montage. |
![]() Têtes de rivets. |


Bavolet, extérieur/intérieur.

Détails montage.