Russie

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Casque P7

Fiche

  • Dénomination : casque P7 "Borit" (index GRAU 6Б7M2).
  • Distribué en faible quantité à titre d'essai.
  • Coiffe constituée d'une suspension en toile maintenue en six points.
  • Jugulaire en toile maintenue en quatre points avec mentonnière.
  • Fabriqué en 1993.
  • Distribué à partir de 1993.
  • Pays d'origine : Russie.
  • Période d'utilisation : de 1993 à aujourd'hui.
  • Matériaux : fibres aramide.
  • Poids : 1160 g.
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert olive tacheté de noir et beige.
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Historique

Le casque Ssh 68 (en cyrillique CШ-68, acronyme de "стальной шлем образца 1968 года", soit en alphabet latin "stalnoy shlyem" modèle 1968) est le dernier casque conçu durant la période soviétique pour l'infanterie et également le dernier entièrement fabriqué en acier pour l'armée soviétique. Il a été conçu pour offrir une protection optimale contre les projectiles d'armes automatiques à fort pouvoir de pénétration, à une époque marquée par la généralisation des fusils d'assaut, comme le fusil "Kalachnikov" AK-47 de calibre 7,62 mm, suivi par l'AK-74 de calibre 5,45 mm, qui répondait au M16 américain de calibre 5,56 mm NATO.
À partir de la fin des années 1970 et du début des années 1980, l'introduction de casques en matériaux composites, notamment avec l'adoption du casque PASGT par l'armée américaine (observé pour la première fois lors de l'opération "Urgent Fury" sur l'île de la Grenade, dont le gouvernement bénéficiait en partie du soutien de l'URSS), a attiré l'attention des forces armées soviétiques. Ces dernières ont commencé à étudier ce type de protection au cours des années 1980 pour concevoir des casques en polymères et abandonner progressivement l'acier. Les données statistiques montraient que la majorité des projectiles menaçant les soldats (fragments ou balles) atteignaient une vitesse comprise entre 600 et 650 m/s pour une masse de plusieurs grammes. À ces vitesses, les casques en acier conventionnel ne procuraient pas une protection suffisante. Cependant, ces recherches ont été interrompues avec la chute de l'Union soviétique en 1991 et n'ont repris qu'au cours des années 1990.
Dans la première moitié des années 1990, des recherches pour de nouveaux équipements de combat ont été lancées au sein du bureau de conception Barmitsa ("Бармица") de l'institut de recherche scientifique de l'acier de Moscou, NII Stali ("Научно-исследовательский институт стали"). Cet institut a été le principal organisme impliqué dans ces recherches. Spécialisé dans l'étude de l'acier depuis 1942, le NII Stali disposait de décennies d'expertise dans le domaine des armures en acier et de la protection balistique.

En 1994, les travaux de recherche et développement, connus sous le nom de code "Zabro", ont abouti à la conception de gilets pare-balles prometteurs. Au sein de ce même bureau, le projet "Borit-M" a été chargé du développement d'un nouveau casque de combat pour l'armée russe.
Ces différents essais ont été répertoriés dans le registre du GRAU, placé sous l'autorité de la direction principale des missiles et de l'artillerie du ministère de la Défense de la Fédération de Russie (en cyrillique : "Главное ракетно-артиллерийское управление МО РФ", ou en alphabet latin "Glavnoye raketno-artilleriyskoye upravleniye MO"). Ce département, établi en 1862, est responsable de l'attribution des indices GRAU aux munitions et équipements de l'armée. Ainsi, les équipements de protection individuelle blindée, tels que les gilets pare-balles, les casques et les kits de blindage, sont indexés sous le préfixe 6Б** (en russe : "средства индивидуальной бронезащиты (бронежилеты, шлемы, бронекомплекты и др)").

Casque P7 conçu en 1992.
Casque P7 conçu en 1992. (Collection Dave Powers)
P7 :

Le premier programme de développement de casques composites connu est le projet de recherche "Borit" ("Борит") lancé en réponse au programme PASGT américain. De ce projet de recherche et développement fut développé le casque P7, dont la forme imposante rappelle celle du casque Ssh 40. Conçu en 1992 par l'institut NII Stali avec un premier prototype introduisant la future forme de ce casque, et diffère sensiblement du modèle final avec une surface en toile imprimé en camouflage et un jonc périphérique en caoutchouc noir.
Le casque P7 a été produit en petite série en 1993 exclusivement et on estime la production entre à environ 600 puisque le numéro de casque le plus élevé observé à ce jour est 584. Étrangement il reçoit l'index GRAU 6Б7M2 et constitue un des premiers maillons de la longue série de casques 6Б7. Le casque P7 a notamment été employé lors de la première guerre de Tchétchénie comme l'atteste le peu d'images d'archives disponibles.

Casque Ssh 68.
Casque Ssh 68.
6Б6 :

La première série d'essais, développée par l'institut NII Stali au sein du bureau de conception Barmitsa, concerne les casques 6Б6 fabriqués en titane renforcé par une doublure en matière composite. Désignés comme "общевойсковой титановый защитный шлем 6Б6" (casque de protection en titane pour toutes armes 6Б6), ces casques ont été produits en cinq variantes : К6-0, К6-1, К6-2, К6-3A et К6-4. Leur développement s'est achevé à la fin des années 1990, et ils ont été officiellement acceptés pour un usage au sein de l'armée en 2000. Cependant, en raison de leur coût de production élevé, seuls un nombre limité d'exemplaires ont été mis en service. Leur utilisation a été observée lors de l'intervention russe en Géorgie en août 2008.

6Б7 :

Parallèlement aux recherches sur les casques 6Б6, un programme de développement nommé "Borit-M" a été lancé, basé sur le précédent projet "Borit", pour concevoir un casque en matériau composite : "общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем 6Б7 Борит-М" (casque de protection militaire en tissu-polymère Borit-M 6Б7).
Cette série de casques (comprenant trois déclinaisons : 6Б7М1, 6Б7М2 et 6Б7М3) est entièrement fabriquée en matière composite.
La série 6Б7 voit sa première version apparaître en 1995, avec une forme finalisée en 1998. Elle a été officiellement acceptée pour l'équipement des forces armées de la Fédération de Russie par l'arrêté n° 370 du ministre de la Défense, daté du 14 juillet 2000. La production de ces casques a cessé en 2005.
Le casque 6Б7 a fait ses preuves au combat lors de la seconde guerre de Tchétchénie et a été largement distribué pendant l'intervention russe de cinq jours en Géorgie en août 2008.

6Б14 - Ssh 68M :

En 1998, parallèlement aux programmes de recherche pour un nouveau modèle de casque, une mission de modernisation est lancée sous le code "Thulium". Son objectif est d'améliorer les caractéristiques de protection des casques Ssh 60 et Ssh 68 afin de les rapprocher du niveau de performance du casque 6Б7. Cette initiative repose sur des considérations économiques, ces anciens casques étant disponibles en grande quantité, tandis que la production de casques en matériau composite restait limitée en raison de technologies complexes et coûteuses.
L'institut NII Stali concentre ses efforts sur l'amélioration du casque Ssh 68, en intégrant des fibres aramides tissées en taffetas croisés et imprégnées de résine, appliquées en doublure intérieure. Cette modification est réalisée tout en conservant l'aménagement intérieur d'origine.
Conçu en 1998, ce casque amélioré est connu sous le nom de casque de protection des armes combinées Ssh 68M (en cyrillique "общевойсковой защитный шлем СШ-68М") et possède l'index GRAU 6Б14. En 2000, une amélioration est apportée avec l'installation d'une jugulaire en trois points, offrant un meilleur maintien. Ce casque est officiellement accepté pour l'équipement des forces armées de la Fédération de Russie par l'arrêté n° 408 du ministère de la Défense, daté du 7 décembre 2004. Cependant, sa production est arrêtée en 2006.

Ssh 68N :

Le casque Ssh 68M (6Б14) est ensuite modifié avec une refonte complète de son aménagement intérieur. La coiffe traditionnelle, héritée du système utilisé sur le casque Ssh 60, est remplacée par une suspension en toile de nylon. De plus, une nouvelle jugulaire en topologie trois points est installée pour améliorer le confort et la stabilité.
Ce modèle révisé, non référencé à l'index GRAU, est désigné sous le nom de casque Ssh 68N.

6Б7-1 :

Bien que le casque 6Б7, premier casque en matière composite, soit officiellement adopté par les forces armées russe en 2000, la capacité de production de l'institut NII Stali est jugée insuffisante. Une requête est formulée en 2000 à l'Institut central de recherche sur les machines spéciales afin d'accélérer le processus de fabrication. Cet institut est aujourd'hui une entreprise connue sous la désignation ZAO TsVM Armokom et est localisée dans la ville de Khotkovo, dans la région de Moscou.
Armokom, dans le cadre d'un projet de recherche et développement sous le code "Cowboy", a financé sous fond propre de nouvelles procédures de production donnant naissance au casque 6Б7-1 : Casque de protection militaire général en tissu-polymère 6Б7-1 ("общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем 6Б7-1").
Ce casque est produit de 2000 à 2005 et ne fut pas accepté pour une distribution généralisée aux forces armées russes et fut employé à titre expérimental, bien qu'il soit fortement observé lors de l'intervention russe en Géorgie en août 2008.


Dans le cadre d'un nouveau projet de recherche et développement nommé "Kolpak-G", l'institut NII Stali a créé en 2006 une série de casques visant à répondre aux besoins diversifiés des forces armées de la Fédération de Russie.

6Б26 :

Le premier modèle issu de ce projet est le casque léger de protection 6Б26 en tissu-polymère ("облегченный общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем 6Б26"). Conçu pour des situations où le port d'un casque lourd n'est pas nécessaire, ce modèle est spécifiquement destiné aux unités d'opérations spéciales (à l'exclusion des unités parachutistes).
Pesant seulement 950 grammes, le casque 6Б26 offre une protection balistique V50, capable de résister à des projectiles atteignant une vitesse de 580 m/s. Les casques développés dans le cadre du programme "Kolpak-G" ont été officiellement approuvés pour l'équipement des forces armées de la Fédération de Russie par l'arrêté n° 339 du ministre de la Défense, daté du 10 juillet 2008. La production de ce modèle s'est poursuivie jusqu'en 2011, lorsqu'il a été remplacé par le casque 6Б7-1M, qui a été distribué plus largement.

6Б27 :

Parallèlement à l'adoption du casque 6Б26, un modèle renforcé a été développé : le casque blindé de protection générale 6Б27 ("защитный бронешлем общевойсковой (усиленный) тканево-полимерный шлем 6Б27").
Ce casque, d'une forme similaire à celle du 6Б26, est plus lourd et offre une résistance balistique accrue. Initialement produit en vert uni, il a été fabriqué à partir de 2011 avec une surface recouverte de toile imprimée dans un schéma de camouflage "digital flora" (ou "Tsifra").

6Б28 :

Le dernier modèle de la série "Kolpak-G" est le casque 6Б28, conçu spécifiquement pour les troupes aéroportées. Ce casque en tissu-polymère ("защитный тканево-полимерный шлем для в/с ВДВ 6Б28") présente une forme réduite, adaptée à la pratique du saut en parachute.

6Б7-1M :

Depuis la conception du casque 6Б7-1, des travaux de modernisation ont été entrepris, aboutissant à la création du casque militaire général renforcé en tissu-polymère 6Б7-1М ("общевойсковой тканево-полимерный защитный шлем усиленный 6Б7-1М").
Conçu sur la base du casque américain PASGT, le 6Б7-1М conserve une forme proche des anciens casques soviétiques afin d'éviter d'éventuels problèmes d'identification sur le champ de bataille.
Fabriqué à partir de nouvelles fibres d'aramide appelées "Rusar", ce casque offre une espérance de vie de 12 ans et une protection balistique de type V50, capable de résister à des projectiles atteignant une vitesse de 630 m/s. Destiné à la fois à l'infanterie et aux troupes aéroportées, il était livré avec un couvre-casque équipé de bavolets pour ces dernières.
Fabriqué par l'entreprise Armokom, le casque a été expérimenté en 2005, avec une production en série débutant en 2006. Il a été officiellement accepté pour une distribution généralisée par l'arrêté n° 339 du ministre de la Défense de la Fédération de Russie, daté du 10 juillet 2008. Sa production s'est arrêtée en 2014, avec l'adoption du casque 6Б47, issu du programme "Ratnik".
Le 6Б7-1М a été observé pour la première fois en quantité significative lors de l'intervention russe en Ukraine en 2014.


L'ensemble des modèles de casques en matière composite développés pour l'armée russe a été utilisé simultanément, comme l'attestent des photos prises lors de la seconde guerre d'Ossétie du Sud, en août 2008, qui opposa la Géorgie à sa province séparatiste d'Ossétie du Sud et à la Russie. Ces images révèlent une grande diversité de modèles employés par les troupes russes.
L'usage de ces casques a également été prédominant lors des événements de la crise de Crimée, au cours de laquelle des soldats russes sans insigne distinctif furent déployés en tant que "forces locales de défense" pour respecter un "certain cadre légal".
Bien que ces modèles aient progressivement été remplacés à partir de 2010 par le casque 6Б47 du programme "Ratnik", ils ont réapparu lors du conflit russo-ukrainien qui a débuté avec l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022. Face à l'intensité de ce conflit, l'armée russe a été contrainte de remettre en service une grande quantité d'équipements anciens, incluant ces casques dont le casque P7 comme l'atteste une photo de son usage dans le Donbass ukrainien.

Casque P7. Casque P7. Casque P7.
Casque P7. Casque P7.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jointure jonc arrière.
Jointure jonc arrière.
Fibres composites visibles sous un éclat de peinture.
Fibres composites visibles sous un éclat de peinture.
Peinture camouflée.
Peinture camouflée.
Jonc renforcé en toile de nylon.
Jonc renforcé en toile de nylon.
Jointures jonc.
Jointures jonc.
Jointures jonc.
 
Autre exemplaire, vue de biais.
Autre exemplaire, vue de biais.
Vue de côté.
Vue de côté.

La bombe du casque P7 a été produite en taille unique, comme en témoigne la dimension imposante des modèles observés (60 cm de longueur, 27 cm de largeur, 21 cm de hauteur). Malgré ces dimensions, le casque P7 présente un poids relativement raisonnable.
Il adopte une forme proche de celle du casque Ssh 40, avec une symétrie longitudinale marquée, rendant difficile la distinction entre l'avant et l'arrière du casque. Les côtés présentent une protubérance importante, conçue pour faciliter le port d'équipements de radiocommunication.
La bombe du casque P7 est constituée de couches successives de toile blanche en fibres d'aramide, tissées pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de kevlar sont imprégnées de résine balistique thermoformable, puis mises en forme dans un moule sous vide. Une fois matricé, les excès de fibres d'aramide imprégnées de résine sont ébavurés pour donner au casque sa silhouette définitive. La bordure brute est protégée par un jonc en toile de nylon, composé de quatre bandes de toile réunies par une ligne de couture. Ce jonc comprend une bande pour l'avant et l'arrière du casque, ainsi qu'une plus petite pour épouser le décroché marqué des côtés, les bandes étant jointes par superposition. Appliqué avant la mise en peinture, le jonc est collé sur toute la périphérie du casque. Il adoucit la bordure et la protège de l'usure.
La bombe est percée en six points pour permettre l'installation de l'aménagement intérieur (un trou à l'avant, un à l'arrière, et deux trous de chaque côté).

Numéro d'exemplaire.
Numéro d'exemplaire.
Tampon de contrôle.
Tampon de contrôle.

L'intérieur du casque 6Б7 est peint en vert olive mat avant l'installation de la coiffe et de la jugulaire, tandis que l'extérieur est peint ultérieurement afin de couvrir également les têtes des vis. L'extérieur reçoit une couche de peinture vert olive mat (référence couleur XB-518) et est camouflé avec des taches de formes et de tailles diverses appliquées au pochoir. Ces taches sont peintes en noir mat (référence XC-5146 ou XC-5146TO) et en beige (référence HP-5253). L'observation de plusieurs exemplaires montre une certaine régularité dans le positionnement de ces motifs.
Le casque P7 porte généralement uniquement un numéro d'exemplaire. Plus rarement, il est marqué de son index GRAU "6Б7M2", suivi de la date de production (mois + année, avec "93" pour 1993).
On peut également observer un marquage OTK suivi d'un numéro. Ce sigle, qui signifie "Отдел Технического Контроля" (translittéré "Otdyel Tekhnicheskovo Kontrolya" en alphabet latin), correspond au département de contrôle technique, chargé d'inspecter la conformité de fabrication. Ce marquage est commun à de nombreux équipements de l'armée russe.

La coiffe :

Écrous cylindriques.
Écrous cylindriques.
Écrous cylindriques.
 
Boucles de maintien.
Boucles de maintien.
Boucles de maintien.
 
Partie avant.
Partie avant.
Lacet de réglage du bandeau.
Lacet de réglage du bandeau.
Partie arrière.
Partie arrière.
Double lacets de réglage.
Double lacets de réglage.
Partie latérale.
Partie latérale.
Lacet de réglage en profondeur.
Lacet de réglage en profondeur.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La coiffe est constituée d'une suspension en toile, marquant une rupture avec la traditionnelle coiffe en toile cirée montée sur des lames ressorts depuis le casque Ssh 60. Elle est fixée à l'intérieur du casque grâce à six trous percés dans la bombe, à l'aide de six boucles métalliques. Ces boucles, dérivées de la boucle coulissante adoptée pour le second modèle de jugulaire du casque Ssh 68, sont modifiées : elles sont coupées au-dessus de la première fente, et leur partie striée est percée pour être fixée à la bombe par une vis à tête hémisphérique et un écrou cylindrique, manipulable avec un tournevis spécifique à ergots.
Le cerclage de la coiffe est constitué d'une bande de toile de coton beige sable, large de 21 millimètres. Les extrémités de cette bande sont repliées sur elles-mêmes et cousues pour former un fourreau permettant le passage d'un lacet de serrage reliant les deux extrémités. Ce lacet, fabriqué en toile de coton blanc, est passé deux fois, ce qui permet un ajustement précis de la tension du cerclage grâce à un nouage. Ce cerclage soutient les trois éléments en toile qui forment la suspension de la coiffe. Chaque élément est constitué d'une bande de toile pliée en "V", avec une couture au sommet pour permettre le passage d'un lacet de réglage en profondeur. Les extrémités de chaque bande sont repliées et cousues pour former un fourreau. Chaque bras de ces éléments reçoit une extension triangulaire en toile, cousue pour s'adapter à l'angle requis. Les extrémités libres sont renforcées de la même manière, et chaque élément est monté sur le cerclage en toile en entourant les points de fixation de la coiffe sur la bombe.
Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de tête confectionné dans le même type de toile. Ce bandeau est composé de deux parties, chacune formée de deux bandes de toile superposées et cousues ensemble pour offrir une double épaisseur sur toute leur longueur, avec des bords repliés vers l'intérieur. Une couture périphérique renforce l'ensemble, complétée par des coutures en croix. À chaque jointure, une bande de toile est fixée au dos par quatre coutures verticales, formant trois interstices pour accueillir les pièces métalliques de maintien de la coiffe, disposées de manière similaire au cerclage.
Chaque demi-partie du bandeau comporte des fourreaux formés par des extrémités repliées et cousues, permettant de relier les deux parties à l'aide d'un lacet. Ce lacet, également en toile, permet d'ajuster le tour de tête en modifiant sa tension.

La jugulaire :

Point de maintien.
Point de maintien.
Système en V avec boucle coulissante.
Système en V avec boucle coulissante.
Système en V avec boucle coulissante.
 
Mentonnière.
Mentonnière.

La jugulaire du casque P7 est de type à quatre points, fixée simultanément aux points latéraux de maintien de la coiffe. Elle est composée de deux bandes de toile d'environ 20 centimètres de longueur et 21 millimètres de largeur. Les extrémités de ces bandes sont repliées sur elles-mêmes et solidarisées par une couture. Elles sont fixées au casque à l'aide des vis situées aux points avant et arrière des fixations latérales de la coiffe.
Ces bandes retiennent une boucle métallique coulissante, identique à celle utilisée pour la jugulaire du casque Ssh 68 de seconde génération. Ces boucles permettent de maintenir la jugulaire, constituée d'une bande de toile de 46 centimètres de long. Sa partie centrale comporte une seconde bande de toile, cousue de manière à former une mentonnière. Les extrémités de la jugulaire sont insérées dans les boucles du casque, repliées sur elles-mêmes et cousues afin d'être inamovibles.

Boucle coulissante de réglage.
Boucle coulissante de réglage.
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