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Casque Modèle 51 et 56 Gie

Fiche

  • Dénomination : "Casque modèle 51 Gie", puis "Casque modèle 56/70 Gie".
  • Destiné aux forces de la Gendarmerie Nationale, pour le maintien de l'ordre.
  • Caractéristique : modification des casques homonymes de l'Armée de terre.
  • Coiffe assurée par sous-casque de couleur bleu marine.
  • Jugulaire en toile bleue pour le Mle 51 et spéciale en cuir noir pour le Mle 56/70.
  • Camouflage par couvre-casque spécifique kaki clair.
  • Autre caractéristique : fentes d'attribut.
  • Attributs : Grenade laiton pour la Gie mobile et maillechort nickelé pour la Gie départementale.
  • Fabriqué à partir des années 1960.
  • Distribué à partir des années 1960.
  • Pays d'origine : France.
  • Période d'utilisation: des années 1960 à 1980.
  • Matériaux : acier amagnétique M12/14 de 1,2 mm à haute teneur en manganèse.
  • Poids : 1100 g.
  • Taille : unique (le réglage se fait par le sous-casque).
  • Couleur : Bleu marine foncé brillant.
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Casque Mle 51 type 2 de la Gendarmerie Départementale.
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Casque Mle 51 type 3 de la Gendarmerie Départementale.
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Casque Mle 56/70 de la Gendarmerie Départementale.
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Casque Mle 56 de la Gendarmerie Maritime.

Historique

En Afrique du Nord.En Afrique du Nord.En Afrique du Nord.
En Afrique du Nord, même si certains gendarmes mobiles ont perçu des casques modèle 51 TTA kaki, beaucoup portent encore le casque Adrian Mle 26.
Mle 26 de la Gie mobile
Mle 26 de la Gie mobile pour le M.O.
Mle 35/37 de la Gie maritime légère
Mle 35/37 de la Gie maritime légère.

La Gendarmerie nationale est l'héritière d'un corps de militaires chargés de l'ordre public créé en 1337, la Maréchaussée. Le 16 février 1791, la Maréchaussée est renommée Gendarmerie nationale. Le terme de gendarmerie vient de "gens d'arme", qui désigne, à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne, la cavalerie lourde.
Dans Paris, le maintien de l'ordre est alors assuré par la Garde municipale de Paris, qui sera transformée en 1849, en Garde républicaine de Paris, dépendant également de la Gendarmerie.
Lors de la première guerre mondiale, la gendarmerie prévôtale a un rôle essentiel dans le maintien de l'ordre au sein des armées et la poursuite des déserteurs.
En 1921 naissent des pelotons mobiles de gendarmerie spécifiquement destinés aux opérations de maintien de l'ordre. Ils deviennent Garde républicaine mobile en 1926.


Après la guerre la situation est la suivante : la Gendarmerie nationale est une force armée chargée des missions de police et placée sous la tutelle du ministère de la Défense. Elle est composée de la Garde républicaine, de la Garde républicaine mobile (rebaptisée Gendarmerie mobile en 1954) et de la Gendarmerie départementale.
La garde républicaine est chargée de missions de sécurité et d'honneur au profit des hautes autorités de l'état et des institutions.
La gendarmerie mobile est spécialisée dans le maintien de l'ordre et est utilisée pour renforcer la gendarmerie départementale et les formations spécialisées.
La gendarmerie départementale est au contact régulier de la population. Elle assure principalement des missions de police judiciaire ou de police administrative. Les gendarmes sont habituellement chargés de la sécurité dans les zones rurales, les zones périurbaines, alors que la Police nationale est chargée des zones urbaines.

Le premier casque de Gendarmerie, mis à part celui de la Garde Républicaine, est le modèle 1912, qui sera rapidement remplacé, en campagne (Prévôté), par le casque Adrian modèle 15 bleu horizon. Les casques Adrian de la Prévôté, se distinguent par leur attribut d'infanterie peint en blanc.
C'est par une décision du 10 février 1921 que le casque Mle 15 en service dans la gendarmerie est peint en bleu foncé et orné de la grenade spécifique (de mêmes dimensions que la grenade d'infanterie et de cavalerie) mais estampée en maillechort nickelé. Il est précisé alors, que l'agrafe crampon est en fer bleui. Mais le règlement du 6 septembre 1921 préconise que l'agrafe crampon soit en fer-blanc. La grenade de la garde républicaine mobile en laiton est définie dans l'additif à la description des uniformes de la gendarmerie en date du 30 novembre 1927. Ces dispositions s'appliquent également, le moment venu, au casque Adrian modèle 26. Le bleu foncé est souvent remplacé par du noir.

1921.Type shako.Années 1940.Années 1950.Dernier modèle.
Evolution de l'attribut à partir de 1921.

La Gendarmerie tardera à adopter le casque Mle 51. Même si certaines unités de Gendarmerie mobile engagées en Afrique du Nord, utilisent le Mle 51 TTA kaki, beaucoup sont encore coiffés du casque Adrian Mle 26 kaki. Les équipages d'AMM8, dotés de sous-casque radio char Mle 51, ont à disposition des bombes métalliques Mle 51, susceptibles de les recouvrir en cas de besoin.
Pendant les années 1950, c'est toujours le Mle 26 noir qui est employé pour le maintien de l'ordre. Une tentative est faite pour équiper la Gendarmerie mobile d'un casque spécifique, à l'instar du Mle 53 de la police. Les établissements Franck à Aubervilliers, conçoivent un prototype vers la fin des années 1950.
Il s'agit, comme pour le casque Mle 53, d'une coque en fibres compressées bakélisées, de forme à peu près similaire. Elle est surmontée d'un cimier en acier chromé de type Mle 45 CRS. Mais à l'inverse de ce dernier, il est maintenu par quatre rivets apparents. Le bord du casque est cerclé par un jonc en aluminium. La coiffe est identique à celle du sous-casque Mle 51, du 1er ou 2ème type, dont le protecteur de nuque est remplacé par une pièce de cuir solidaire des jugulaires. Celles-ci sont en "Y", encadrant l'oreille. Une lanière de cuir comportant une mentonnière, se fixe par ses extrémités dans les boucles à ardillon présentes au bas de chaque "Y", permettant ainsi le serrage de l'ensemble. Le casque est muni de fentes frontales recevant la grenade en laiton de la Gendarmerie mobile.


Prototype de casque MO en fibres des établissements Franck à Aubervilliers.(Roland Hennequin.vol 2)

Ce prototype n'aura pas de suite et il est décidé de doter la Gendarmerie du casque Mle 51, pour le maintien de l'ordre.
Les gendarmes mobiles seront équipés prioritairement, la Gendarmerie départementale le sera plus tard.
Il fallait que ces casques aient un aspect indiquant clairement leur appartenance à l'arme : couleur bleu nuit et grenade métallique. Les sous-casques bleus sont trouvés auprès de l'Armée de l'air et employés tel quel. Ce sont des types 1 ou 2. Des bombes métalliques kaki du 2ème type sont récupérées, principalement dans les réserves de mobilisation, et les ateliers d'armurerie des corps sont chargés de la transformation.
Rapidement, la Gendarmerie commande directement auprès des fournisseurs, des casques possédant les caractéristiques de l'arme réalisées en usine. Il s'agit de casques (bombes et sous-casques) du 3ème type.
C'est, équipés de ces casques type 2 et 3, que les gendarmes mobiles affronteront les évènements de Mai 1968, où ils seront munis de lunettes anti-poussière, appelées à tort "anti-gaz".
La jugulaire simple du Mle 51 montrera vite ses limites. Un manifestant pouvant aisément décoiffer et même déséquilibrer un gendarme en faisant basculer son casque vers l'avant. Aussi décide-t-on courant 1968, d'équiper la Gendarmerie du casque Mle 56 qui est en cours de fabrication pour les TAP. Dès fin mai ou début juin 1968, des EGM seront déjà été équipés de 56 TAP repeints en bleu, mais gardant leurs jugulaires kaki Mle 56.


L'essai se montrant concluant, on décide de généraliser la dotation en caques type 56.
Début 1970 donc, une note ordonne aux ateliers d'armurerie des corps, de procéder à la transformation des bombes métalliques Mle 51 bleues détenues par les unités, en bombes Mle 56. En même temps elle décrit une jugulaire en cuir noir, qui sera montée en lieu et place de la jugulaire TAP en toile. Ce casque peut être qualifié de Mle 56/70. Comme précédemment, la Gendarmerie commandera par la suite des compléments de dotation de bombes neuves, directement mises au standard en usine.
Courant 1969, une visière amovible en MAKROLON (polycarbonate), est mise en service. Elle a été mise au point primitivement, pour la Police urbaine et les CRS. Comme pour les casques Mle 51, la Gendarmerie mobile sera équipée en priorité.
Le Mle 78 - F1 remplace le Mle 56 à partir de 1979, mais la majorité des escadrons conservera ses casques Mle 56/70 en MO, jusqu'à leur remplacement par le G1 en 1984. Le F1 ne sera utilisé que par les escadrons basés outre-mer et en écoles. La Gendarmerie Départementale conservera le Mle 56/70 jusque dans les années 90 pour certaines brigades.


La Gendarmerie maritime est composée pendant la guerre, sous l'autorité du ministère de la Marine :
- de la Gendarmerie Maritime Légère plus spécialement chargée du maintien de l'ordre au sein des ports et des arsenaux.
- de la Gendarmerie Maritime Sédentaire dont les missions se rapprochaient plus de celles des brigades de Gendarmerie Départementale.
À la Libération, la Gendarmerie Maritime Légère est dissoute. Le décret du 18 septembre 1947 réintègre la Gendarmerie Maritime au sein de la Gendarmerie Nationale, puis la Loi du 24 mai 1951 replace à nouveau la Gendarmerie Maritime sous l'autorité du ministère de la Marine.
Les motocyclistes de la Gendarmerie Maritime Légère, étaient équipés de casques Mle 35/37 kaki repeints en bleu marine et ornés d'un attribut spécifique circulaire. Ces casques sont toujours en service dans les années 50.
Un nouveau dessin de l'attribut est défini en 1957. Par ailleurs, la Marine décide de doter la Gendarmerie maritime de casques Mle 51 bleus (AM N°82 du 2 juillet 1957).
Les premiers casques sont approvisionnés en cession de l'Armée de l'air. Les bombes métalliques kaki granité sont repeintes en bleu marine, les sous-casques bleus sont utilisés tel quel. Au moins une commande de bombes métalliques bleu granité est passée en 1958 chez Dunois.
Le 19 février 1959, la Marine étend le port de l'attribut des motocyclistes, aux casques de combat. Il doit être fixé sur les sous-casques.
L'AM N°41 du 13 mai1960 modifiant celle N°82 du 2 juillet 1957 stipule que l'armée de mer adopte la couleur kaki en remplacement de la couleur bleue pour le casque métallique des gendarmes maritimes. Dorénavant, la Marine livre des casques kaki (puis vert armée) à la Gendarmerie maritime. Ce sont des casques Mle 56, ou 51 modifiés 56, avec jugulaire TAP Mle 56. Les bombes sont repeintes extérieur et intérieur en bleu-nuit brillant à Brest et extérieur seulement en bleu marine mat, à Toulon. Les sous-casques quant à eux, sont repeints extérieurement seulement, avec les mêmes peintures.
Le 2 janvier 1970, la Gendarmerie Maritime est à nouveau rattachée à la Gendarmerie Nationale et y subsiste encore de nos jours. Elle conserve néanmoins, ses casques spécifiques.


La Gendarmerie de l'Air est intégrée à l'Armée de l'Air par décret du 15 septembre 1943. Après une longue période de tâtonnements, où se succèdent les réintégrations dans la Gendarmerie Nationale et les rattachements à l'Armée de l'Air. Son rattachement définitif à la Gendarmerie Nationale n'est fixé qu'en 1956, par décret du 8 juin. Elle devient alors une formation spécialisée de la Gendarmerie Nationale, mise pour emploi auprès de l'Armée de l'Air.
Elle est équipée par l'Armée de l'air et perçoit les mêmes casques kaki à sous-casque bleu (y compris des coques kaki à jugulaires bleues).

Mai 1968.Mai 1968.Mai 1968.
Mai 1968. Mai 1968.Mai 1968.Mai 1968.
Mai 1968. Années 1970/80.Années 1970/80.Années 1970/80.
Années 1970/80. Années 1970/80.Années 1970/80.Années 1970/80.
Années 1970/80.

Constitution

Nous ne parlerons ici que des modifications apportées aux casques de la Gendarmerie, par rapport à leurs homologues de l'armée. Pour le reste on pourra utilement consulter la fiche du casque modèle 51 TTA et ses annexes, ainsi que la fiche du modèle 56 TAP.

Les bombes métalliques :

Les bombes Mle 51.

Vue avant.
Bombe métallique.
Vue intérieure.
Vue intérieure, type 2.
Fentes pour l'attribut.
Fentes pour l'attribut.
Passant mobile.
Passant mobile.

Les premières bombes métalliques sont des bombes kaki du 2ème type récupérées, principalement dans les réserves de mobilisation et modifiées par les ateliers d'armurerie de corps. Ces modifications sont effectuées très soigneusement.
Elles consistent d'abord à retirer les jugulaires en toile kaki et à décaper complètement la peinture liégée.
Le perçage des fentes d'attribut est alors effectué.
Puis vient la remise en peinture. La bombe reçoit extérieurement et intérieurement une peinture lisse et brillante bleu-nuit (Bleu-Gendarmerie Valentine 1701).
Des jugulaires en toile bleue sont cousues sur les passants.
Le décapage et la nouvelle peinture suppriment complètement le marquage du fournisseur et aucun autre marquage n'est apposé.

Bombe métallique modifiée artisanalement.
Bombe métallique modifiée artisanalement.
Vue intérieure.
La jugulaire kaki est restée en place.
Franck 1953 Aubervilliers est visible sous la peinture.
Franck 1953 Aubervilliers est encore visible sous la peinture.

Il faut signaler que l'on rencontre des modifications artisanales effectuées localement.
Les perforations pour attributs sont pratiquées à la chignole et la peinture bleue est souvent passée sans décapage préalable, par-dessus le grenelé.
Il s'agit souvent de peinture destinée aux véhicules de gendarmerie.
La jugulaire peut être remplacée ou pas, par une autre en toile bleue.


Rapidement, la Gendarmerie commande, directement auprès des fournisseurs, des bombes métalliques possédant les mêmes caractéristiques, réalisées en usine.
Ces bombes, compte tenu de la date de commande, sont du type 3. Les descriptions sont incluses dans la notice de 1963, émise par l'Habillement et les premiers casques sont fournis par CARPENTIER en 1964. Deux autres commandes seront honorées par DUNOIS en 1967 et 1969.
Ces bombes métalliques étant donc de type 3, elles sont munies de pontets de jugulaire en oméga. Venant d'usine, elles possèdent un marquage blanc sur la peinture bleue.

Bombe métallique de type 3.
Bombe métallique de type 3.
Pontet de type 3.
Pontet de type 3.

Les bombes Mle 56.

GM équipés de Mle 56 TAP repeints en bleu.
GM équipés de Mle 56 TAP repeints en bleu.

La jugulaire simple du Mle 51 montrera vite ses limites, un manifestant pouvant aisément décoiffer et même déséquilibrer un gendarme en faisant basculer son casque vers l'avant.
Aussi décide-t-on courant 1968, d'équiper la Gendarmerie du casque Mle 56 qui est en cours de fabrication pour les TAP. Des notes du 27 et du 30 mai 1968 autorisent le port de casques Mle 56 TAP militaires. Dès le 30 mai, 9 700 de ces casques sont distribués, à raison de 85 exemplaires par EGM.
Ces 56 TAP repeints en bleu, gardent leurs jugulaires en toile kaki Mle 56. Les sous-casques sont parfois repeints aussi, mais ce n'est pas systématique.

Sous-casque repeint extérieurement en bleu.
Sous-casque repeint extérieurement en bleu.
Bombe Mle 56 repeinte en bleu.
Bombe Mle 56 repeinte en bleu brillant.
Intérieur non repeint.
Intérieur non repeint.
Bombe Mle 56 repeinte en bleu.
Bombe Mle 56 repeinte en bleu brillant.
Intérieur repeint partiellement.
Intérieur repeint partiellement.

Les bombes Mle 56/70.

En janvier 1970, une note demande aux ateliers d'armurerie des corps, de procéder à la transformation des bombes métalliques Mle 51 bleues détenues par les unités, en bombes Mle 56.
Cinq opérations sont préconisées :
- Dépose de la jugulaire en sangle. Les jugulaires sont soigneusement décousues et conservées comme pièces de rechange.
- Dépose des passants ou pontets. L'emploi d'une meule est obligatoire et le burin est formellement proscrit.
- Confection et pose de trois pontets. Trois pontets sont réalisés en fil d'acier doux de 3,4 mm de diamètre. Chaque pontet forme un oméga de 8 mm de haut et de 50 mm de long. La partie centrale, recevant la jugulaire, mesure 20 mm. Les deux extrémités de 12 mm, devant être en contact avec la bombe, sont aplaties aux dimensions de 2,3 x 4,5 mm. Le pontet doit être incliné par rapport au support, de façon à être vertical lors du port du casque. Les trois pontets sont ensuite soudés, à la pince électrique à souder par points. Ils sont positionnés le long du jonc, un à l'arrière et les deux autres de chaque côté, sur un axe médian tracé à 58 mm de l'avant du casque (Voir croquis).
- Remise en peinture. La bombe est repeinte entièrement en bleu-nuit (Bleu-Gendarmerie Valentine 1701). Les retouches ou peintures partielles sont prohibées.
- Montage de la jugulaire. Une jugulaire en cuir noir d'un modèle nouveau, définie par la note 37-08 de janvier 1970 est montée sur les bombes métalliques.
Le travail est toujours soigné, cependant les traces de meulage des anciens pontets sont, la plupart du temps, visibles.
Ces casques sont désignés Mle 56 dans les documents officiels, mais sont souvent connus dans les rangs des "Moblots" comme Mle 70.

Croquis d'implantation des nouveaux pontets.
Croquis d'implantation des nouveaux pontets.
Bombe Mle 51 modifiée en Mle 53.
Bombe Mle 51 modifiée en Mle 56.
Traces de meulage des anciens pontets.
Traces de meulage des anciens pontets.
Croquis coté des pontets.
Croquis coté des nouveaux pontets.
Traces de meulage de l'ancien pontet à gauche du nouveau.
Traces de meulage de l'ancien pontet à gauche du nouveau.

Il existe là aussi, des modifications artisanales faites en unité.

Bombe de type 1 modifiée en Mle 56.
Bombe de type 1 modifiée en Mle 56.
MENESA 1952 est visible sous la peinture.
MENESA 1952 est visible sous la peinture.
Bombe métallique DUNOIS 1975.
Bombe métallique Mle 56 sortie d'usine, DUNOIS 1975.

Les réassortiments se font en 1973 et 1975, par des commandes directes, auprès de DUNOIS à Cousance, de Mle 56 sortis d'usine aux normes Gendarmerie. Ces bombes portent un marquage blanc sur la peinture bleue.

Plus

Note officielle sur la modification du casque Mle51 en Mle 56 !

Les jugulaires :

Mle 51.

Jugulaire Mle 51 en sangle de toile bleue.
Jugulaire Mle 51 en sangle de toile bleue.
Plaque ajourée vernie bleu-nuit.
Plaque ajourée vernie bleu-nuit.

Les bombes métalliques Mle 51, de type 2 et 3, reçoivent des jugulaires en sangle de toile bleue. Elles sont de forme et confection, totalement identiques aux jugulaires kaki. Les pièces métalliques sont vernies bleu-nuit.

Mle 70.

Jugulaire en cuir noir modèle Gendarmerie pour le casque métallique TAP (modèle 1956).
Jugulaire en cuir noir modèle Gendarmerie pour le casque métallique TAP (modèle 1956).


La jugulaire M.O. pour le casque Mle 56 de la Gendarmerie, est celle définie par la notice 37-08 de janvier 70.
Elle est composée d'une jugulaire proprement dite, d'un tour de nuque formant mentonnière et de trois pattelettes de fixation. Elle est fabriquée en lanière de cuir de vache de 2 à 2,5mm d'épaisseur et de 16mm de large.
- La jugulaire proprement dite, est d'une longueur de 26 cm, chacune de ses extrémités est retournée de 2 cm pour enchaper une boucle à barrette cambrée, à un ardillon. Elle est percée de deux trous distants de 115mm et à égale distance des extrémités.
- Le tour de nuque mentonnière mesure 60 cm de long. Une de ses extrémités est retournée de 2 cm pour enchaper une boucle à barrette cambrée, à un ardillon. L'autre extrémité a ses angles abattus et est percée de 7 trous d'ardillon. Un trou est percé à 60 mm de l'enchapure de la boucle et un deuxième 11,5 cm plus loin. Ces trous permettent de la riveter à la jugulaire, qui possède des perforations identiques. Entre ces deux trous, est fixé un jonc cylindrique en caoutchouc cellulaire, de 10 cm de long et de 8mm de diamètre. Il est recouvert de cuir de mouton, formant ainsi une mentonnière rembourrée.

Suivant les fabrications, on trouve deux modèles de boucles légèrement différents.
- Les pattelettes de fixation. Deux des pattelettes ont 17,5 cm de long. Elles sont percées de deux boutonnières recevant un bouton double en polyamide noir, permettant de les enchapper aux pontets latéraux du casque. L'autre extrémité a ses angles abattus et est percée de 5 trous d'ardillons destinés à recevoir la boucle de la jugulaire.
- La troisième pattelette mesure 14 cm de long. Elle est percée de trois boutonnières de sorte que le bouton double y étant passé, elle forme deux anneaux. Le premier enchapant le pontet arrière du casque, le second coulissant librement sur le tour de nuque.

Jugulaire complète, état neuf de stock.
Jugulaire complète, état neuf de stock.
Mentonnière.
Mentonnière.
2 types de Boucle à barrette cambrée.
2 types de boucle à barrette cambrée.
Pattelette de fixation latérale.
Pattelette de fixation latérale.
Pattelette de fixation arrière.
Pattelette de fixation arrière.
Plus

Note officielle sur la jugulaire en cuir noir de la Gendarmerie !

Les marquages :

Il n'est pas apposé de marquage dans les bombes métalliques, modifiées par les ateliers d'armurerie des corps.
Les bombes commandées aux fournisseurs, sont marquées à la peinture blanche, dans les mêmes conditions que les bombes TTA kaki ou vert armée.
Il n'y a que 2 fournisseurs concernés : CARPENTIER à Cusset (Mle 51 type 3 en 1964) et DUNOIS à Vincennes (Mle 51 type 3 en 1967 et 1969, Mle 56 en 1973), puis DUNOIS à Cousance (Mle 56 en 1975).

Mle 51, CARPENTIER 1964.
Mle 51, CARPENTIER 1964.
Mle 51, DUNOIS 1967.
Mle 51, DUNOIS Vincennes 1967.
Mle 51, DUNOIS Vincennes 1969.
Mle 51, DUNOIS Vincennes 1969.
Mle 56, DUNOIS Vincennes 1973.
Mle 56, DUNOIS Vincennes 1973.
Mle 56, DUNOIS Cousance 1975.
Mle 56, DUNOIS Cousance 1975.

Les attributs :


Une décision du 10 février 1921 a fixé pour la Gendarmerie, un attribut en forme de grenade, identique à la grenade d'infanterie et de cavalerie, mais estampée en maillechort nickelé. Le règlement du 6 septembre 1921 précise que l'agrafe crampon est en fer-blanc. Une grenade identique en laiton, est définie dans l'additif à la description des uniformes de la gendarmerie en date du 30 novembre 1927, pour la Garde républicaine mobile.
Le dessin de ces attributs varie légèrement au fil des années, jusqu'au dessin final adopté dans les années 1950/60.

Grenade de la Gendarmerie mobile et de la Gendarmerie départementale.
Gendarmerie mobile et Gendarmerie départementale.
Verso, agrafes crampon.
Verso, agrafes crampon.
Agrafe crampon repliée dans la bombe.
Agrafe crampon repliée dans la bombe.

Les sous-casques :

Le premier contingent de sous-casques, destiné à équiper les bombes métalliques modifiées par les ateliers d'armurerie des corps, est prélevé sur les stocks de l'Armée de l'air. Ce sont des sous-casques bleus du 1er ou 2ème type.
Les réassortiments se feront ensuite par commande directe auprès des fournisseurs. Ce seront des sous-casques bleus de type 3. La dernière commande aura lieu en 1986 auprès de DUNOIS à Cousance, pour réassortir les casques Mle 56 encore en dotation dans la Gendarmerie départementale.
Tous ces sous-casques n'ont aucune spécificité, ils sont rigoureusement identiques à ceux de l'Armée de l'air (Cf. fiche du casque modèle 51 TTA).

Sous-casque de type 3.
Sous-casque de type 3.
Bombe Mle 51 avec sous-casque type 2.
Bombe Mle 51 avec sous-casque type 2.
Bombe Mle 56 avec sous-casque type 3.
Bombe Mle 56 avec sous-casque type 3.
Dernière commande.
Dernière commande de réassortiment.

Les accessoires :

Lunettes CEBE.

Jusqu'en 1969, le casque est porté dans les manifestations avec des lunettes dites "anti-gaz", pour la protection des yeux.
Ce sont en réalité des lunettes anti-poussière, dont les plus fréquentes sont de marque CEBE. Elles sont en plastique gris et munies de verres colorés. La sangle est en caoutchouc et se ferme par un crochet métallique.

Lunettes CEBE. Lunettes CEBE. Lunettes CEBE.

Protections faciales artisanales.

Dès les premiers affrontements de mai 1968, il apparaît clairement que les lunettes offrent une protection insuffisante et qu'une protection faciale doit être ajoutée au casque. Dans l'urgence, quelques escadrons de GM se dotent de protections artisanales à base de grillages divers.
En voici ci-dessous un exemple.

GM blessé au visage.
GM blessé au visage.
Escadron doté d'une protection faciale artisanale.
Escadron doté d'une protection faciale artisanale.
Vue sous un autre angle.
Vue sous un autre angle.

La visière de protection ou heaume amovible.

Un "heaume amovible" est en cours d'expérimentation, en mai 1968, à la Préfecture de Police de Paris. Ce heaume en matière plastique transparente, quand il est rabattu sur le visage, lui assure une bonne protection contre les jets de pierres, boulons et billes d'acier.
Il est constitué par un écran semi-cylindrique en matière plastique transparente, à la base arrondie. Il est bordé dans sa partie supérieure par un joint de caoutchouc mousse et muni d'un système de fixation au casque qui va perdurer, malgré les évolutions que subira l'écran lui-même.
Ce mode d'accrochage est constitué par une gouttière en plastique noir qui s'emboite sur l'avant du casque, où elle est maintenue par deux petits élastiques, réunis par un crochet.
La visière proprement dite s'y articule au moyen de deux oreilles sur pivots, lui permettant d'adopter la position baissée ou relevée.
Ce heaume est mis à l'essai réel, en petit nombre, par les Compagnies d'Intervention de la Préfecture de Police, dès les premières manifestations. On en voit deux exemplaires sur une photo prise le 3 mai 1968


La Gendarmerie n'emploiera pas cette version éphémère. Elle percevra par contre les seconde et troisième versions mises au point, respectivement, en mars 1969 et dans les années 1970.

La 1ère version du heaume est utilisée dès le 3 mai par la PP.
La 1ère version du heaume est utilisée dès le 3 mai par la PP.
1ère version du heaume vue de face.
1ère version du heaume vue de face.
1ère version du heaume vue de profil.
1ère version du heaume vue de profil.

La seconde version est, comme la précédente, articulée sur une gouttière de nylon moulé noir qui s'emboite sur l'avant du casque. L'ensemble est maintenu sur l'arrière du casque au moyen de deux bracelets de caoutchouc, réunis par un crochet métallique permettant son ouverture.
L'écran transparent s'y articule au moyen de deux oreilles sur pivots, lui permettant d'adopter la position baissée ou relevée. Il est en MAKROLON (polycarbonate) translucide de 30/10, résistant aux chocs violents. Son centre prend la forme d'une bulle, mais les oreilles articulées restent plates.
La partie supérieure de l'écran et les oreilles articulées sont renforcées par un ourlet moulé. Les oreilles se terminent par une petite excroissance arrondie.
Une protection supplémentaire est obtenue, contre les jets éventuels de liquide, par un bourrelet de caoutchouc mousse collé sur la gouttière de nylon au ras de la visière.

2ème version.
. . .
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue de côté.
Vue de côté.
Position du pivot en Gendarmerie.
La position du pivot est la même en Gendarmerie qu'en Police.
Vue avant.
Vue avant.
Vue 3/4 arrière.
Vue 3/4 arrière.
Vue arrière.
Vue arrière.

Une troisième version intervient dans le courant des années 1970.
Il s'agit d'une simple amélioration de la précédente :
Le bourrelet de caoutchouc mousse, collé sur la gouttière de nylon au ras de la visière, migre sur le haut de l'écran.
L'écran transparent a un aspect moins massif, sa ligne est plus élégante. L'ourlet de renforcement de l'écran disparait et les oreilles se terminent par un arrondi. Elles sont plus plates et découpées à bord franc. La jonction de la bulle centrale avec les oreilles, est plus lissée et le nervurage moins marqué. La vision latérale en est moins déformée.
Le système de maintien à deux bracelets élastiques est remplacé par un bracelet unique en caoutchouc bleu. Sans dispositif de fermeture, il s'enfile simplement sur le casque. Très sensible au vieillissement, il est fréquemment remplacé par un bracelet taillé dans une chambre à air.

3ème version.
3ème version avec embases Gendarmerie.
3ème version avec embases spécifiques Gie.
3ème version avec embases spécifiques Gie.
Vue extérieure de l'embase.
Vue extérieure de l'embase.
Vue intérieure de l'embase.
Vue intérieure de l'embase.
Bourrelet de mousse. Police en haut, Gie en bas.
Bourrelet de mousse. Police en haut, Gie en bas.

Différences entre les heaumes de la troisième version, destinés aux casques de la Gendarmerie (Mles 51, 56) et ceux destinés aux casques de la Police (Mle 53) :
Il n'y a pas de différence au niveau des écrans transparents et la gouttière en nylon est identique.
Par contre, les pivots ont des positions différentes sur lesembases trapézoïdales qui les supportent. Ils occupent une position centrale sur les versions destinées au Mle 53 de la Police. Sur celles destinées aux variantes du casque Mle 51 de la Gendarmerie, ils sont situés plus haut sur l'embase, ceci, pour tenir compte du plus grand volume de ces casques.


La troisième version comporte une différence supplémentaire au niveau du bourrelet d'étanchéité :
Une encoche est pratiquée en son milieu, pour le modèle Police. Elle permet le passage du cimier du casque Mle 53, lors de l'ouverture ou de la fermeture de la visière.
Cette encoche n'existe pas sur la visière Gendarmerie dont les casques sont dépourvus de cimier.

Visière relevée.
Vue arrière de la visière relevée, montrant le joint d'étanchéité sans encoche.

Vers la fin des années 1970, apparaît une variante universelle de la troisième version, dont la monture en nylon noir s'adapte indifféremment aux casques des deux corps.
La forme des embases est la même, mais elles comportent deux perforations superposées. Le pivot occupe le logement inférieur, pour la version Police et la position supérieure, pour la version Gendarmerie. La perforation restée libre est parfois ébauchée mais non percée. En outre le nombre "1000" est moulé dans la masse, sous les perforations.

3ème version.
3ème version avec embases universelles.
 
Montage Gie, vue extérieure.
Montage Gie, vue extérieure.
Montage Gie, vue intérieure.
Montage Gie, vue intérieure.
Montage Police, vues extérieure et intérieure.
Montage Police, vues extérieure et intérieure.

Couvre-casque spécifique.

Il faut signaler enfin le couvre-casque kaki clair. Ce couvre-casque réglementaire, est spécifique à la Gendarmerie.
Il est inspiré du couvre-casque de l'Adrian modèle 26 et comme lui est composé de quatre pièces de tissu triangulaires cousues entre elles. Il se serre à la base grâce à un lacet passé dans l'ourlet. De nuance kaki clair, il est destiné à recouvrir les casques bleu nuit lors des services nécessitant le port du treillis.
Il apparaît au cours des années 60 et sera utilisé jusqu'à la fin de l'utilisation du Mle 51 par la Gendarmerie. Un modèle similaire sera ensuite repris sur les casques F1 de la Gendarmerie.

Couvre-casque en place.
Couvre-casque en place.
Maintien par lacet de serrage.
Maintien par lacet de serrage.
Détail couture.
Détail couture.
Détail lacet de serrage.
Détail lacet de serrage.
Couvre-casque Gie.
Escadron à l'entrainement.
Couvre-casque Gie.
Escadron 8/11 de la Gie mobile de Mont-de-Marsan à l'entrainement en 1985.
Couvre-casque Gie.
Escadron 8/11 de la Gie mobile de Mont-de-Marsan à l'entrainement.

Autres corps ou services

La Gendarmerie maritime :

Les bombes métalliques.

Bombe de type 2 repeinte en bleu.
Bombe de type 2 repeinte en bleu brillant.
Intérieur non repeint.
Intérieur non repeint.
Marquage de la commande de 1958.
Marquage de la commande de 1958.

Les premières bombes métalliques sont approvisionnées en cession de l'Armée de l'air. Ce sont des bombes TTA du 2ème type, kaki grenelé. Elles sont repeintes entièrement, ou parfois extérieurement en bleu marine.
Viennent ensuite, les bombes provenant de la commande de 1958 chez DUNOIS. Elles sont recouvertes en usine d'une peinture bleu foncé, liégée à l'extérieur. Les jugulaires sont bleues et le marquage DUNOIS à Vincennes et l'année 1958 apparaissent en blanc sur la peinture bleue de l'intérieur.


Les bombes métalliques livrées à partir de 1960 sont Mle 56 TAP vert armée, provenant de l'Armée de terre via la Marine nationale.
Ce sont indifféremment des Mle 56 sortis d'usine ou des Mle 51 reconvertis en Mle 56 par le service de l'Habillement (Cf. fiche consacrée au Mle 56 TAP).
Les bombes fournies par l'arsenal de Brest, sont repeintes entièrement en bleu-nuit brillant, tandis que les bombes fournies par l'arsenal de Toulon, sont repeintes extérieurement en bleu marine mat.
La jugulaire reste, dans les deux cas, la classique jugulaire TAP Mle 56 verte.
Apres 1970, toutes les bombes métalliques restant en service, sont repeintes extérieurement en bleu marine mat.

Bombe Mle 56 repeinte en bleu mat.
Bombe Mle 56 repeinte en bleu mat.
Intérieur non repeint.
Intérieur non repeint.

Les sous-casques.

Sous-casque de type 2 bleu d'origine.
Sous-casque de type 2 bleu d'origine.
Intérieur.
Intérieur.
Sous-casque de type 2 repeint en bleu brillant.
Sous-casque de type 2 repeint en bleu brillant.
Intérieur non repeint.
Intérieur non repeint.
Sous-casque de type 3 repeint en bleu mat.
Sous-casque de type 3 repeint en bleu mat.
Intérieur non repeint.
Intérieur non repeint.

Les sous-casques bleus rentrés avant 1960, sont de fait des sous-casques de l'Armée de l'air de type 2, avec la coiffe en toile bleue et les cuirs, bandeau et jugulaire, marron.
Ensuite, les sous-casques livrés par la Marine nationale, sont du 3ème type TTA, vert armée. Ils sont repeints extérieurement de la même nuance que les bombes Mle 56 qu'ils accompagnent : bleu-nuit brillant à Brest et bleu marine mat à Toulon. La coiffe reste vert armée avec un bandeau havane, la jugulaire est vert armée.

1921.
Extrait du Bulletin officiel N°554-2.
Insigne ancien modèle.
Insigne ancien modèle (Casque Mle 35 GML).
Insigne nouveau modèle.
Insigne nouveau modèle à/c 1957.
Circulaire du 19/02/1959.
Circulaire du 19/02/1959 indiquant les perforations à effectuer sur les sous-casques.

Tous ces sous-casques ont un point commun, ils sont munis de l'attribut Mle 57 de la Gendarmerie maritime destiné aux motocyclistes.
La note du 19 février 1959 en étend l'usage aux sous-casques Mle 51 et en fixe définitivement le mode de fixation :
Deux fentes de 1,5 x 5,5 mm sont pratiquées sur le sous-casque, en perçant trois trous avec un foret de 1,5 mm et en terminant à la lime (voir croquis). Les services HCC des ports sont chargés de l'opération sur les sous-casques en service et sur ceux en approvisionnement. Les deux languettes de l'attribut sont rabattues sur la contre-plaque triangulaire du support de coiffe. L'insigne ne gênant pas le port de la bombe métallique, il ne doit pas être démonté.
Les casques Mle 56 restent en attribution dans la Gendarmerie maritime jusqu'au milieu des années 2000. Ils ne sont remplacés par aucun autre modèle de casque.


La Gendarmerie de l'air.

À la fin de la guerre, la Gendarmerie de l'air est équipée de casques M1 bleu-nuit ceints d'une bande blanche interrompue sur l'avant, laissant la place à l'insigne du corps, également blanc. Cet insigne représente une grenade surmontant une paire d'ailes stylisée.
Même s'il en existe au moins un ainsi décoré, il ne semble pas que ces peintures aient été reprises après la mise en service des Mle 51.
Les Gendarmes de l'air, équipés par l'Armée de l'air, porteront les casques de cette arme: bombe Mle 51 kaki, et sous-casque bleu.

Insigne de la Gendarmerie de l'air.
Insigne de la Gendarmerie de l'air.
R. Barrois.R. Barrois.R. Barrois.
Le gendarme de l'air R. Barrois à Phu-Tuong le 09/01/1955 et le casque de l'Armée de l'air qu'il portait à l'époque.

La réserve.

Dans les réserves de mobilisation détenues par la Gendarmerie et dispersées au milieu des années 2000 par les domaines, se trouvent des casques Mle 51 ou 56 bleu-nuit classiques et des casques destinés aux réservistes. Par exemple, les Mle 56 destinés aux escadrons dérivés de Gendarmerie Mobile. Ce sont des casques vert-armée, repeints extérieurement en bleu marine. Il existe aussi de nombreux sous-casques de types 1 ou 2 repeints extérieurement en bleu nuit brillant.
Mais il y a aussi quelques exceptions, comme ces casques kaki munis d'une grenade jaune peinte ou des casques bleu-nuit repeints en vert armée.

Escadrons dérivés, autocollant de F1. Intérieur non repeint. Sous-casque type 2 repeint en bleu nuit brillant.
Casque Mle 56 des escadrons dérivés: bombe et sous-casque type 2 repeints extérieurement en bleu nuit, grenade autocollante de F1.
Insigne ancien modèle.
Insigne ancien modèle, type shako.
Grenade jaune peinte au pochoir.
Grenade jaune peinte au pochoir.
Bombe bleu nuit repeinte en vert armée.
Bombe bleu nuit repeinte en vert armée.
Intérieur repeint.
Intérieur repeint.
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