États-Unis

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Casque US Model 1917 - A1

Fiche

  • Dénomination : modèle 1917-A1 (Model 1917A1).
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe en cuir réglable montée sur une armature en aluminium.
  • Jugulaire en toile avec fermeture rapide à crochet.
  • Caractéristiques : modernisation du casque modèle 1917.
  • Fabriqué à partir de 1934.
  • Distribué à partir de 1934.
  • Pays d'origine : États-Unis.
  • Période d'utilisation : de 1934 aux années 1940.
  • Matériaux : acier au manganèse.
  • Poids : 1045 g.
  • Taille : unique.
  • Couleur : vert olive granité.
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Historique

En 1915, l'armée britannique adopte le "casque d'acier Brodie, modèle du War Office" ("Brodie War Office pattern") du nom de son concepteur John L. Brodie. Ce casque sera modifié au cours de l'année 1916 pour donner naissance au casque d'acier Mark I.
En 1917, le corps expéditionnaire américain (AEF : "American Expeditionary Force") débarque en France sans casque et sélectionne le modèle britannique pour équiper ses troupes. Les États-Unis commandent ainsi 400 000 exemplaires par l'intermédiaire du "British Quartermaster Department" (et un total de 1 500 000 exemplaires avant la fin de la guerre). De retour à Washington, l'"Ordnance Department" décline le casque Mark I britannique pour débuter une fabrication nationale. Le casque est sensiblement modifié et sa résistance balistique est accrue de 10% pour donner naissance au casque Model 1917.
La production débuta à l'automne 1917, et en novembre de cette même année, de grandes quantités de casque M1917 étaient déjà produites grâce à la forte mobilisation de l'économie américaine avec la participation de nombreuses entreprises métallurgiques pour la fourniture de l'acier et la mise en forme des bombes en acier, et de nombreux fabricants de chaussures pour la production des coiffes. La mise en peinture et l'assemblage final étant confiés à l'usine Ford Motor Company, à Philadelphie, en Pennsylvanie. Environ 2,7 millions d'exemplaires furent fabriqués à la fin de la guerre.
Malgré l'adoption du modèle britannique et l'utilisation limitée de casques français modèle 1915, l'"Ordnance Department" et l'"Infantry Board" souhaite trouver un meilleur casque, afin de satisfaire différents critères comme le poids, la résistance balistique et la couverture, tout en prenant en compte les problèmes connexes d'équilibre, d'aménagement intérieur et d'interférence avec le reste des équipements du soldat.
Ainsi des essais ont été menés sous l'égide du docteur Bashford Dean, zoologiste américain, spécialisé en ichtyologie, et en même temps expert en armures médiévales et modernes. Il fut le conservateur au "Metropolitan Museum of Art" de New York au sein duquel il créa la collection d'armes et d'armures en 1912. Il est notamment l'auteur du livre "Helmets and body armor in modern warfare" publié en 1920 auprès de l'éditeur Yale University Press et qui constitue la première référence de casques modernes du 20ème siècle.
En 1917, Dean est nommé major au département des munitions de l'armée américaine, et le "Metropolitan Museum of Art" met son département d'armes et d'armures à la disposition de l'effort de guerre.
L'équipe de recherche, qui comprenait d'autres scientifiques, métallurgistes et concepteurs, a commencé à examiner les casques en cours d'utilisation durant le conflit. Les recherches ont débuté juste après l'entrée en guerre des États-Unis et se sont poursuivis quelques temps après la fin des hostilités. Elles ont mené à la création de pas moins 16 modèles de casques expérimentaux, certains étant unique, d'autres prototypes étant fabriqués en petit nombre. Certains modèles furent même testés sur le terrain en France.


Chacun de ces modèles étant désigné par un numéro, le premier d'entre eux, le casque numéro 2 fut conçu en juin 1917 sur la base des casques grec et italien employé durant le 15ème siècle. Fabriqué à environ 2 000 exemplaires par l'usine Ford Motor Company de Detroit et testé sur le front, ce modèle fut abandonné car jugé trop similaire au casque allemand, bien que le confort et la résistance balistique étaient jugés satisfaisants.


Le modèle 4 a été produit en petit nombre par l'armurier Daniel Tachaux du "Metropolitan Museum of Art" et qui fut un des concepteurs du modèle 2. Le prototype N°4 reprenait la forme du modèle britannique en étant plus profond.

Casque modèle M1917.
Casque modèle M1917.
Prototype N°2.
Prototype N°2.

Le modèle N°5 reprend l'idée du prototype N°2, en offrant une bonne protection de la tête sans gêner la vision. Il comprenait un aménagement intérieur à trois coussinets avec une jugulaire en toile. Il fut fabriqué à environ 2 000 unités par la société Hale and Kilburn. Testé de manière limité sur le front, ce casque fut rejeté pour la même raison que le modèle N°2.

Prototype N°5.
Prototype N°5.

Tachaux participa également à l'élaboration du modèle N°6 qui présentait un nouveau concept de casque à basculer vers l'avant : en position haute, il s'agissait d'un casque basique avec une longue visière. Abaissé, il servait de masque facial au détriment d'une protection de l'arrière. Déséquilibré et peu pratique à porter, ce casque ne fut produit qu'à titre de concept et aucun essai ne fut effectué.
Le modèle 7 fut conçu sur la base d'un casque d'armure médiévale, produit en trois poids différents (11, 15 ou 18 livres) par la firme WH Mullins Company de Salem dans l'Ohio. Quelques exemplaires auraient été envoyé en France, ce casque était constitué d'une bombe avec deux rabats latéraux. Il fut rejeté car trop lourd et limitait trop le champ de vision.

Prototype N°7.
Prototype N°7.

Le modèle N°8 reprend un peu le concept du N°7 avec une visière à rabattre protégeant l'intégralité du visage. Il fut produit à environ 1 300 exemplaires par l'usine Ford de Détroit. Ce modèle n'arrivera pas suffisamment à temps pour être tester sur le terrain, le conflit prenant fin.
L'idée d'un casque intégral est reprise avec le modèle N°10 produit en nombre très limité au cours de l'été 1918 et dont certains exemplaires ont été envoyés en France pour des études plus approfondies.

Prototype N°8.
Prototype N°8.

Les modèles suivants ne sont pas destinés à l'infanterie, mais pour des usages spécialisés comme les troupes blindées ou l'aviation. Au-delà de ces modèles, un autre prototype a été conçu en fin d'année 1918 qui présente une forme de cloche décentrée et désigné comme "Liberty Bell". Ce casque fut conçu par le major James E. McNary et soumis à l' "American Helmet Committee" pour examen en remplacement du casque M1917. Dans un premier temps accepté, ce modèle ne fut pas apprécié par les troupes et fut officiellement abandonné comme casque de remplacement en 1920.

Casque dit Liberty Bell.
Casque dit "Liberty Bell".

Avec l'Armistice de 1918 et la démobilisation de l'AEF, le Département de la Guerre ("War Department") retourne en temps de paix avec une importante quantité de casques M1917 et casques Mark I de fabrication britannique que les troupes américaines ont ramené avec eux. En 1932, le Ministère de la Guerre concède à maintenir le casque M1917 en usage pour des raisons économiques alors que le Congrès est soucieux de réduire les crédits militaires suite à la crise économique de 1929 et la "grande dépression" qui s'en suivi.
En 1934, un nouvel aménagement intérieur est conçu à l'arsenal de Rock Island sur la base des coiffes et des jugulaires conçus sur la série des prototypes. Cet élément reçoit la désignation "Adjustable head pad" qui est une nouvelle coiffe montée sur une armature en aluminium réglable et dotée d'une nouvelle jugulaire en toile avec système d'ouverture rapide. Le casque modèle M1917 modernisé est standardisé sous la désignation M1917A1. Les reconditionnements débutent dès 1934 et ce n'est qu'en 1937 qu'il se généralise avec la production de 132 500 coiffes sur la période de 1937 à 1938 au sein de l'arsenal de Rock Island. Ainsi d'importantes quantités de casques M1917 ou Mark I britannique furent reconditionnés au standard M1917A1.
En 1940, les perspectives de guerre étant de plus en plus probable pour les États-Unis, le Ministère de la Guerre passe une commande auprès de la firme McCord Radiator and Manufacturing Company de Détroit dans le Michigan pour la production de 1 843 431 casques M1917A1 en novembre 1940. La fabrication débute en février 1941 avec une production de 260 000 unités par mois. Le contrat n'est cependant pas honoré en totalité puisqu'en 1941 les États-Unis adopte le nouveau casque M-1 pour l'ensemble de ses forces militaires et seul 904 020 exemplaires sont produits jusqu'en mai 1941. Le casque M1917A1 fut employé jusqu'en 1942 lorsque le casque M-1 est distribué à l'ensemble des forces américaines. Il sera néanmoins distribué à certaines forces alliées comme les Goumiers marocains combattant au sein des forces françaises libres.

Casque US model 1917A1.Casque US model 1917A1.Casque US model 1917A1.
Casque US model 1917A1.Casque US model 1917A1.Casque US model 1917A1.

Constitution

Spécifications déposées par l'arsenal Rock Island en 1934.
Spécifications déposées par l'arsenal Rock Island en 1934.

La coque :

Les reconditionnements.

Vue avant.
Vue avant.
Vue intérieur, notez les fourreaux de jugulaires supprimés.
Vue intérieur, notez les fourreaux de jugulaires supprimés.
Vue avant.
Vue avant.
Vue intérieur.
Vue intérieur.
Marquage casque M1917.
Marquage casque M1917.
Marquage casque M1917.
Marquage casque M1917.
Marquage casque Mark I d'origine britannique.
Marquage casque Mark I d'origine britannique.

La production de casques M1917A1 s'effectue dans un premier temps par reconditionnement des casques en usage au sein des forces armées américaines. Ces casques sont aux deux tiers des modèles M1917 produits à partir de l'automne 1917 à novembre 1918 et pour un tiers des casques Mark I de production britannique acquis par les États-Unis pour équiper les premières troupes du corps expéditionnaire déployé en France.
Le reconditionnement s'effectue par suppression de l'aménagement intérieur. Sur la période de 1934 à 1937, les fourreaux de jugulaires sont parfois supprimés car le nouvel aménagement intérieur supporte les nouvelles jugulaires. L'orifice laissé dans la bombe est obturé à l'aide d'un rivet mécanique (généralement pour des bombes de production britannique, les rivets fendus étant plus fragiles que les rivets mécaniques). Cette suppression sera interdite à partir de 1937 pour diminuer le stress soumis à la nouvelle coiffe, l'armature en aluminium n'étant pas assez flexible pour supporter la torsion générée. La bombe est remise en peinture de couleur vert olive ("Oliv Drab"). La peinture appliquée à l'extérieur est additionnée de poudre de liège afin d'obtenir un aspect granité pour réduire les reflets du soleil.
En dehors des marquages estampés sur la bordure intérieure du casque, les bombes d'origine britannique sont reconnaissables par leurs fourreaux de jugulaire retenus à l'aide d'un rivet fendu à tête bombée. Les bombes américaines sont identifiables par leurs fourreaux de jugulaire fixés par un rivet mécanique à tête hémisphérique.

Production McCord Radiator and Manufacturing Company.

Vue de biais.
Vue de biais.
Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Peinture texturée.
Peinture texturée.
Jointure jonc et marquage lot.
Jointure jonc et marquage lot.

À partir de novembre 1940, les reconditionnements sont complétés par un contrat de production de nouveaux casques confié à l'usine McCord Radiator and Manufacturing Company de Détroit dans le Michigan.
La bombe est produite à partir d'une feuille d'acier au manganèse de type "Hadfield" (aussi appelé "mangalloy", alliage au manganèse) dont l'acier est fourni par la société Carnegie-Illinois Steel Corporation.
La plaque d'acier employée pour l'emboutissage de la bombe est amagnétique et d'une épaisseur de 0,76 millimètre. Après mise en forme, la bordure du casque est découpée pour donner la forme définitive et est adoucie à l'aide d'un jonc en acier magnétique dont les extrémités sont jointives bord à bord puis solidarisées par un point de soudure électrique.
La bombe est ensuite percée à trois reprises, un orifice au point sommital du casque pour la mise en place de la nouvelle coiffe maintenue à l'aide d'une vis et d'un écrou. Un orifice est pratiqué de chaque côté pour la mise en place des fourreaux de jugulaire repris du modèle M1917 qui sont maintenus à l'aide d'un rivet mécanique.
Le casque est peint de couleur vert olive mat, appliqué de manière lisse à l'intérieur et additionné de poudre de liège ("cork") à l'extérieur. Cette poudre présente une plus petite granulométrie que celle employée dans les reconditionnements présentant ainsi une surface plus finement texturée.
Enfin, la bombe présente un marquage estampé sur la bordure intérieure du casque permettant d'identifier le lot de production et de rattacher celui-ci au lot d'acier fourni.

Le lot d'acier est identifié par un numéro incrémental partant de 1 (initié durant la production du casque M1917A1) et la subdivision de ce dernier est identifiée à l'aide d'une lettre sans forcément suivre l'incrément de numérotation de Carnegie étant établie par ordre d'arrivée des lots. Le lettrage débute par A et s'incrémente en fonction du nombre de subdivision reçues par "McCord Radiator", jusqu'à six divisions puisque la plus haute lettre observée dans la production du casque M1917A1 étant la lettre F. Enfin, le plus haut numéro de lot observé est le chiffre 25, ce même lot d'acier étant employé au tout début de la production du nouveau casque M-1.

Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.
Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.
Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.Numéro de lot.
Quelques exemples de numéros de lot.
    Plus

Numérotation des lots d'acier pour la production de casques !

La coiffe :

Armature en aluminium, envers.
Armature en aluminium, envers.
Revers.
Revers.
Dispositif de réglage.
Dispositif de réglage.
Lame ressort périphérique.
Lame ressort périphérique.
Coiffe en cuir, envers/revers.
Coiffe en cuir, envers/revers.
Coiffe en cuir, envers/revers.
Pliure avec surépaisseur en cuir.
Pliure avec surépaisseur en cuir.
Revers patte de coiffe, notez la flamme de l'Ordnance Department.
Revers patte de coiffe, notez la flamme de l'Ordnance Department.
Tampon de fond de coiffe.
Tampon de fond de coiffe.
Revers, notez la flamme de l'Ordnance Department.
Revers, notez la flamme de l'Ordnance Department.
Aménagement intérieur.
Aménagement intérieur.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Coiffe, vue de côté.
Coiffe, vue de côté.
Bandeau en feutre de rembourrage.
Bandeau en feutre de rembourrage.
Jointure coiffe en cuir.
Jointure coiffe en cuir.
Jointure coiffe en cuir.
 
Vis, écrou et rondelle crantée anti-desserement.
Vis, écrou et rondelle crantée.
Détails maintien.
Détails maintien.
Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.
Instructions d'installation.
Instructions d'installation.

La coiffe est désormais fabriquée en cuir de couleur fauve. Elle est constituée d'une large bande de cuir dont une de ses longueurs est scindée en quatre parties pour former les pattes de la coiffe. Chacune d'elle comporte un trou renforcé d'un œillet en aluminium pour le passage du lacet en cuir de réglage en profondeur de la coiffe.
L'autre longueur de la coiffe est découpée de sorte à présenter des rectangles repliés sur la coiffe et solidarisés par un trait de couture. Une épaisse bande de cuir est maintenue par cette même couture de sorte à présenter une réservation d'espace. Ces rectangles sont destinés à être repliés sur le cerclage de l'armature de la coiffe. Ils retiennent par la même occasion une bande de feutre fournie avec la coiffe pour assurer le rembourrage. La coiffe présente deux fentes pour le passage des pontets articulés de la jugulaire rivetés au cerclage. Ses extrémités comportent plusieurs orifices pour la jointure de la coiffe solidarisée à l'aide d'un lacet en cuir.
L'armature de la nouvelle coiffe est fabriquée à partir de bande en aluminium large de 28 millimètres. Elle est constituée d'un cerclage réglable à l'aide d'un bouton glissant dans un trou oblong et dont la position est maintenue à l'aide d'un tenon s'insérant dans un des six trous prévus à cet effet.
Le cerclage présente deux arceaux maintenus en croix. Ils sont retenus au cerclage à l'aide de trois rivets mécaniques en aluminium disposés en triangle à l'exception de l'extrémité arrière de l'arceau longitudinal retenue à l'aide d'un tenon afin de s'adapter à la circonférence réglable du cerclage. L'arceau transversale retient par la même occasion les pontets articulés sur lesquels est maintenue la jugulaire en toile. Les extrémités des arceaux rivetées au cerclage retiennent une lame ressort en acier nickelé destinée à caler la coiffe au centre de la bombe tout en amortissant les coups et assurant une certaine aération.
Le centre des arceaux présente un trou oblong de sorte à ce qu'il se retrouve en face quel que soit le réglage de la coiffe. L'arceau longitudinale possède deux paires de trou équidistant de l'orifice centrale pour le maintien du tampon amortisseur.
Ce tampon est confectionné à partir de deux pièces de cuir rembourrées de crin de cheval. Une de ses faces présente un large œillet d'aération en aluminium. Le tampon présente deux excroissances permettant de lacet ce dernier au cerclage. Généralement l'une d'elle est lacée à l'extérieur de l'arceau longitudinal et l'opposé est lacé après mise en place de la coiffe à l'intérieur en étant rabattu par-dessus l'écrou de maintien. On observe des cas où ce tampon est placé par-dessus la coiffe, auquel cas il est généralement lassé sur deux pattes de coiffes qui sont perforées à cet effet.
La coiffe est retenue dans la bombe par son orifice sommital à l'aide d'une vis à tête hémisphérique et un écrou rond bombé, le tout renforcé d'une rondelle crantée pour palier le desserrage. L'écrou est généralement placé à l'extérieur du casque et le tampon amortisseur de fond de coiffe est rabattu puis solidarisé après mise en place de la coiffe dans la bombe.
La coiffe "Adjustable head pad" peut présenter la flamme de l'"Ordnance Department" appliqué au tampon encreur de couleur noire. Généralement appliqué sur le tampon amortisseur, il peut aussi être appliqué au dos de la coiffe.
La coiffe est initialement livrée avec une petite notice imprimée sur un rectangle en papier invitant l'utilisateur à régler le cerclage de l'armature, puis insérer le bandeau en feutre et enfin visser la coiffe dans la bombe avec la vis et l'écrou fournis.

La jugulaire :

Exemplaire avec jugulaire rivetée, 1934 - 1936.
Exemplaire avec jugulaire rivetée, 1934 - 1936.
Exemplaire avec jugulaire rivetée, 1934 - 1936.
 
Tête de rivet.
Tête de rivet.
Fourreau de jugulaire.
Fourreau de jugulaire.
Détails passage jugulaire.
Détails passage jugulaire.
Jugulaire, partie longue et courte.
Jugulaire, partie longue et courte.
Dispositif de fermeture.
Dispositif de fermeture.
      Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.

La jugulaire est solidaire de la nouvelle coiffe. Elle est maintenue à deux pontets en demi-cercle articulés solidaires du cerclage réglable de l'armature.
Elle est fabriquée en deux parties à partir de sangle de type "web" en coton beige (Oliv Drab N°3). La partie gauche, la plus courte, fabriquée avec une bande de toile d'environ 31 centimètres, comporte le crochet de fermeture confectionné en laiton anodisé en noir. La sangle employée est repliée de sorte à présenter une patelette protéger la joue du crochet métallique.
La partie droite, fabriquée avec une bande de toile d'environ 42 centimètres, comporte la boucle de maintien, destinée à se fixer au crochet. Cette boucle coulissante est confectionnée en laiton moulé et anodisé en noir. L'extrémité de la partie longue comporte une ferrure destinée à éviter l'effilochement. Cette ferrure comporte deux pattes repliées sur la jugulaire afin de rabattre l'excédent de toile sur la jugulaire et maintenir ainsi la longueur de la jugulaire réglée à la taille de son utilisateur. Initialement les parties de la jugulaire sont maintenues à l'aide de rivets, à savoir deux rivets pour retenir le crochet de fermeture et un rivet pour maintenir chaque partie à la coiffe. Très rapidement les rivets sont remplacés par une couture carrée ou rectangulaire renforcée d'une croix pratiquée en machine.
Durant la période de 1934 à 1937, les fourreaux de la jugulaire de la bombe peuvent avoir été supprimés puisque la nouvelle coiffe supporte elle-même la jugulaire. Cette manœuvre sera interdite en 1937 par l'Ordnance Department afin de mieux répartir les contraintes en glissant les jugulaires dans les boucles articulées de la bombe.
Concernant les reconditionnements, les fourreaux de la bombe sont conservés. Les production McCord Radiator reprendront le modèle employé dans la fabrication des casques M1917, à savoir une boucle rectangulaire articulée sur un empâtement métallique maintenu de part et d'autre du casque à l'aide d'un rivet mécanique.

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